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dimanche 17 juillet 2011

May the lord smile...

En 1941, à Alcatraz, un condamné à mort dont on apprendra plus tard qu'il l'avait été pour une raison injuste, Dan S. Linkwood , a peint peu avant sa mort une œuvre qu'il n'a pas baptisée. Autre fait troublant, lors de son exécution, il aurait souri, avant de prononcer ses dernières paroles : "May the lord smile.... and the devil have mercy".
Le tableau, représentant un paysage campagnard lors du coucher du soleil au milieu duquel une tête étrange et pâle fixe le spectateur, a été mis aux enchères après la mort de son peintre..




Le premier à avoir acheté la toile est Lenny Johnson,  le 18 décembre 1941. C'était un homme assez riche vivant à San Francisco avec sa femme, Mary Johnson, et ses deux filles : Lydia, 8 ans, et Wilma, 3 ans. La famille, curieusement intéressée par cette oeuvre, l'a encadrée en marron puis installée dans la chambre parentale du manoir, sur le mur en face du lit.



Famille Johnson en 1935
Deux mois ont passé, avant que les cadavres de Lenny Johnson et de toute sa famille ne soient découverts dans le manoir par leur jardinier, auquel une vision d'horreur s'est offerte sitôt qu'il a pénétré dans la chambre parentale, à la recherche de ses employeurs. Les quatre étaient pendus au lustre, dépecés comme du bétail. Le père de famille était également émasculé, et sur les quatre visages aux yeux vides, un grand sourire était dessiné. un sourire forcé, inhumain.
Ce jour-là, le cadre tu tableau a viré au rouge foncé.

En avril 1942 , tous les objets appartenant à la famille Johnson ont été mis aux enchères, le tableau compris. Cette fois, il a été acheté par Dorian Freeman , un jeune médecin venant d'emménager à San Francisco avec sa femme Julia, alors enceinte de deux mois. Dorian tenait sa propre clinique, qui se situait juste à côté du domicile familial .Quant au tableau, il a été mis dans la salle à manger.

Mais cette fois encore, deux mois après l'acquisition de l'objet, on a retrouvé le couple dans un état. innommable.  C'est un voisin qui les a découverts et a prévenu la police. Les forces de l'ordre ont ainsi trouvé les corps avachis sur les chaises de la cuisine, la joue couchée contre la table. Ce même sourire barrait leurs traits, surplombé par leurs yeux vides et froids. Le plus horrible, c'était sans doute le ventre de Julia, qui avait été ouvert. Le fœtus gisait au sol dans une mare de sang, le cordon ombilical toujours rattaché à sa défunte mère. Et lui aussi souriait.
Le cadre du tableau a tourné à l'écarlate.


Une investigation par la police a été faite. N''ayant trouvé aucun indice, ni aucune empreinte, le détective Bill H. Buckland, qui avait fait le lien entre cet événement et la mort des Johnson, s'est intéressé au tableau de plus près.

Le 3 Aout 1942, il  a donc décidé d'emmener le tableau chez lui. A compter de se jour, il a commencé à tenir un journal quotidien pour signaler tout événement lié à la toile maudite, et tout acte de folie qui le frapperait lui ou toute personne vivant dans la maison. 

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4 août 1942 14 h 49

Le tableau est installé depuis hier, et pour l'instant, rien d'anormal à signaler. Il n'a pas bougé. Aujourd'hui, je vais profiter de mon jour de congé pour sortir me promener un peu avec mon fils afin d'oublier un peu toutes les merdes qui frappent le monde en ce moment. Georges a 12 ans, mais ça ne l'empêche pas de se rendre compte lui aussi du danger que représente l'invasion nazie. En espérant que rien ne se passera comme dans les prédictions d'A. Huxley...

[...]


19 août 1942 00 h 15 

Je n'arrive pas à dormir, il y a comme un bruit étrange qui m'empêche de trouver le sommeil. On dirait... des rires. Des putains de rires. Le pire c'est qu'Harper, elle, n'entend rien. Je me suis levé pour aller voir si ce n'était pas Georgie qui s'amusait malgré l'heure tardive, mais il dormait comme un ange. Enfin, ça vient peut-être de dehors, tout simplement. Mais je peux pas m'empêcher de penser que... non.

[...]


23 août 1942 17 h 42 :

Aujourd'hui, je viens de passer un magnifique après-midi avec Harper et Georges ! Nous avons parlé ensemble de Stalingrad et de cette putain de bataille entre les bolchéviks et les nazillons. Selon moi c'est perdu d'avance pour l'URSS. A ce qu'il paraît,  dans l'armée rouge, il en y a un qui a l'arme, et l'autre qui tient les munitions. Ça me fait rire, mais d'un côté, tout ça pose question. Putain, mais que fout le gouvernement américain ?
En tout cas, j'entends toujours ces rires la nuit, et ils deviennent de plus en plus fort. Harper ne les entend toujours pas Je pense qu'il faut que j'aille voir un médecin.

[...]


30 août 1942 02 h 45 :

J'entends une voix. J'entends une voix, c'est pas possible. Je suis allé dehors, il n'y avait rien, non, je peux pas y croire! J'ai distinctement entendu une voix me parler !Comment je pourrais entendre une voix qui n'appartient ni à ma femme ni à mon fils, à l'intérieur de ma propre maison ?


7 Septembre 1942 15 h 45 :

Aujourd'hui, je suis malade. A priori, je suis plus pâle qu'un mort. Dire que je dois rester toute la journée devant cette foutue fenêtre, avec cette même vue. Cette fois-ci, le doute n'est plus permis. C'est le tableau ,ça ne peut être que lui. Les rires, la voix, le fait que je sois cloué au lit...  A celui qui lit ce journal, il n'y a pas d'autre explication. C'est le tableau. Mais pourquoi moi? Je ne suis qu'un flic, je voulais juste protéger les gens. Les apaiser, les rendre heureux.
Les faire sourire.

[...]


13 septembre 1942 12 h 42 :

Aujourd'hui j'ai été viré du boulot parce que j'ai frappé le commissaire, il l'avait cherché ce salaud !
En tout cas, je suis assez malade, même si je ne suis plus assigné à mon lit, ça semble se dégrader à nouveau. Peut-être qu'écouter un peu de musique m'aidera à me sentir mieux. Oui, un peu de musique. Un peu...

[…]


17 Septembre 1942 03 h 45 :

Ce soir, oui ce soir même! Le tableau m'a parlé! Oui, j'ai entendu la voix, clairement cette fois ! C'est cette putain de chose. C'est elle. Elle connaissait mon nom et parlait à à travers mes pensées, elle les lisait! Je vais essayer de retranscrire notre conversation :

"Bill?... Bill?"

"...Quoi ? Qui me parle ? "

"Bill, non... « It's just a guest » "

"Qu'est ce que..."

"Écoute Bill, je suis ton amie, je l'ai toujours été.  Pourquoi m'ignores-tu ?"

"Silence, tu n'existes pas !"

"Il le faudra bien pourtant, Bill. Dis-moi, j'ai une question. Pourquoi vis-tu ?"

"Quoi? Pourquoi? Parce que c'est mon instinct de vivre, non? C'est logique... Non, c'est illogique. C'est un rêve. Va-t-'en."

"Tu vis pour rendre les gens heureux, non ? Regarde ce monde, tu le sais comme moi, il est corrompu. Il faudrait un moyen de le rendre meilleur"

"Ne raconte pas n'importe quoi. Tu n'existes pas! Le monde est déjà assez bien comme ça. Certes les hommes ne sont pas parfaits, mais nous vivons avant tout par instinct, même si nous essayons d'y échapper. Nous restons dans ce monde et ne pouvons rien faire contre, c'est la vie"

"La vie.... vaut-elle vraiment le coup?"

"Quoi?!"

Inconsciemment, j'ai hurlé cette pensée à voix haute. Je ne sais pas quoi faire... Ma femme me trouve de plus en plus bizarre, et mon fils ne s'approche plus de moi. J'ai peur. Je suis... si seul.

[...]


20 Septembre 1942 20 h 43 :

Je me suis disputé avec Harper, et je l'ai frappée. Elle compte prononcer le divorce. Pas que ça me dérange, mais Georges ? Mon petit Georgie ? Que va-t-il devenir, avec sa traînée de mère? Pas question qu'il reste avec cette pétasse, c'est son avenir qui est en jeu, bon sang ! Ça ne va pas se passer comme ça. Pourquoi ma vie se ruine-t-elle à ce point ? Je lui ai dit à cette garce qui ne pige jamais rien, pourtant. Ce n'est pas moi, c'est le tableau. LE TABLEAU.


21 septembre 1942 00 h 01 :

La voix m'a de nouveau parlé. Mais cette fois-ci, j'étais seul.

"Alors Bill, la vie vaut-elle le coup ?"

"Tais-toi! Tu ruines la mienne ! Va-t-en !"

"Non Bill, ce n'est pas moi qui la « ruine », c'est toi-même. Plus tard, tu comprendras. Tu fais fausse route : tu ne fais que la rendre meilleure."

"Quoi?!"

"Tu es maintenant seul, libéré des autres, prêt à te séparer de celle qui a partagé ta vie. Comme tu l'as dit au sujet de la Guerre, les communautés ne font que se battre entre elles, et détruire. Des gens qui ne se connaissent même pas et qui se fondent dans la masse, suivant aveuglément les autres moutons. Des gens qui ne savent même pas pourquoi ils se battent, ni eux ni leur dirigeant. Toi, tu ne vis plus dans l'ignorance. Tu ouvres enfin tes yeux!"

Après cette phrase, plus rien. J'ai tenté de lui répondre, mais pas un mot ne m'est parvenu. Elle s'était tue. La nuit même, j'ai entendu ses rires merveilleux...


30 Septembre 1942 23 h 01 :

Ce soir. Oui ce soir, c'est la fin. Je ne vois pas pourquoi je continue à écrire, mais... j'imagine que j'en ai besoin. Ma femme déménage dans deux jours avec Georgie. Mon dieu, c'est horrible. Mon fils... Je lui ai parlé, sans violence ni insultes,du mieux que j'ai pu... mais rien n'y a fait. Alors, j'ai emmené Georgie avec moi avant l'heure fatidique, et je l'ai pris dans mes bras. 


"Tout ira bien... tout ira bien..."


1er Octobre 1942 00 h 00 :

Ce soir, qu'est ce que je me suis amusé ! J'ai amené ma femme et mon fils dans la chambre verrouillén avec mon amie. Elle désirait tellement les voir ! Bien m'en a pris, parce que ça m'a permis de faire une superbe découverte. Je me souviens du regard de ma femme quand je lui a annoncé.

"J'ai enfin trouvé le moyen de rendre l'humain parfait... Ce n'est pas la méthode bolchévique mes amis, ce n'est pas non plus la race aryenne, c'est...."

J'ai marqué un temps d'arrêt, et ai sorti un couteau de chasse.

"...C'est de le rendre totalement  indépendant de la vie!"

J'ai attrapé Harper, ma douce Harper, et j'ai regardé Georgie.

" Admire, fiston. Ta mère va devenir parfaite !"

Sur ces mots, j'ai enfoncé le couteau dans l'épaule de ma femme, et l'ai remué. Le sang s'est aussitôt mis à gicler. Elle s'est mise à hurler de jubilation, et a curieusement tenté de se débattre, mais je la tenais fermement de mon autre main. J'ai utilisé ma lame pour extraire ses yeux, que j'ai lancés aux pieds de mon fils, qui s'est lui aussi mis à crier. Bon Dieu, ce que ce garçon semblait heureux de voir sa mère subir l'apothéose finale.

Mais le rappel de rideau approchait. Aussi, j'ai levé triomphalement le couteau au-dessus de la tête de mon épouse, et lui ai tranché la gorge avec grâce. Elle a été prise de gargouillis magnifiques, avant de s'effondrer au sol.

" Le voyage commence pour ta maman, mon fils, le voyage vers la perfection ! Sois heureux, il est temps pour toi aussi d'accéder à la prefection !

Au comble du bonheur, le petit criait de toute ses forces, à tel point qu'une larme de joie a coulé sur ma joue. J'ai pris mon fils par la taille, et l'ai allongé sur la table. Ses cris d'impatience et de joie se sont intensifiés. Une fois attaché, je l'ai déshabillé, et lui ai découpé minutieusement le sexe, tachant d'hémoglobine la table opératoire de fortune. Hurlant de plus belle, il s'est mis à pleurer, et à me supplier d'arrêter. Peut-être ne se considérait-il pas encore prêt ? Je l'ai rassuré.

"Mais non fiston, tu seras moins corrompu par les femmes, quand tu auras atteint le stade ultime ! Ne pleure pas, tu le mérites, mon fils."

Finalement, j'ai retourné ma lame, et sous un dernier cri de Georgie, mon petit Georgie qui allait enfin devenir un homme, je l'ai égorgé. Tout comme sa mère aupravant, il était parti. J'avais rendu tous les gens de ma famille heureux, enfin. Pour être bien sûr que leur béatitude perdisterait après leur passage à l'état d'êtres parfaits, j'ai tenté de graver un sourire éternel sur leurs faces endormies. Mais leur peau, l'horrilble peau de ce corps matériel rendait la chose... hideuse. Lentement, heure après heure, je l'ai donc retirée. Lorsque j'ai eu fini, ils étaient si beaux. Magnifiques, dans leur état le plus pur, le plus parfait, partis pour un monde de pureté. J'avais accompli l'acte de compassion ultime.

1er octobre 00 h 20 :

Parfaits. Ils sont parfaits. Grâce à moi. J'ai dit à mon amie que j'avais réussi. Je lui ai dit qu'enfin, je les avais libérés. 


Pas de réponse. Je l'ai crié, une fois, deux fois, un milliard de fois, jusqu'à ce qu'un détail attire mon attention. Tournant la tête vers le mur, j'ai paerçu des mots sur le mur, écrits en lettres de sang.

"You are (not) alone"


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Extrait du rapport de police concernant la famille Buckland :

Les corps des trois membres de la famille Buckland ont été retrouvés à leur domicile. Le fils et la femme semblent avoir été dépecés, quant au mari, son corps est intact. Les causes de la mort des trois victimes restent à déterminer.

Posée sur le cadavre du mari, un feuillet a été retrouvé, sur lequel est inscrit en lettres de sang :

« May the lord smile... And the devil have mercy »

7 commentaires:

  1. Je connaissais le tableau, mais pas l'histoire qui y correspondait... Merci !

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  2. C'est le Joker qui hante ce tableau.

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  3. C'est la référence de quoi se tableau ? De ou il vien ?

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  4. Des fautes partout, des bouts pas traduits, le flic bourrin qui devient philosophe tout d'un coup... Décevant.

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    1. Je suis d'accord pour les fautes (et la ponctuation !!! :/) Mais les "bouts pas traduits", c'est pour rester fidèle à l'original (il aurait fallu quand même traduire entre parenthèse pour les anglophobes).

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    2. D'accord avec toi !

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