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dimanche 30 décembre 2012

Music Box

Les gens parlent de boîtes à musique maudites. D'autres l'assimilent à la boîte de Pandore, laquelle aurait été transformée en boîte à musique par un artisan ayant perdu sa femme. D'autres encore disent qu'il s'agit d'un mythe, certains affirment que leur fille unique a été retrouvée morte dans sa chambre les pupilles arrachées, une boîte à musique ouverte à coté d'elle de laquelle s'échappait une musique horrible...

Cette légende parle justement d'une boîte à musique et d'une petite fille. Un vieille légende qui fut oubliée, puis transformée. LA légende de la boite à musique.

" Oh maman ! Dis maman, tu m'achètes cette boite à musique, oh dis ! Elle est si belle, je l'aime tant ! Achète-la moi, maman ! "

Voilà comment commence celle-ci. Il y a longtemps, dans une province oubliée du sud des États-Unis, une fille tout à fait ordinaire, orpheline de père, issue de milieux aisés et n'ayant pas plus de 7 ans, demanda à sa mère de lui acheter une boîte à musique dans un petit commerce de revente. La mère finit par céder aux demandes de sa fille, et elles repartirent avec ledit jouet dans leur demeure à environ 10 km du village.

" Oh maman, tu as vu ma boîte à musique ? Elle est si belle maman, regarde, comme elle est belle ! "

La petite fille ne cessait d'admirer sa boîte à musique. À l'intérieur, une princesse en robe rose tournait sur elle-même, un pied en l'air. Sa musique était si douce. Chaque soir en revenant de l'école, la petite fille ouvrait sa boîte à musique, la couvrait de compliments, et lui racontait tout ses secrets. Elle était sa confidente.

" Mais tu ne le diras à personne, d'accord ? Oh comme tu es belle ma jolie boite à musique. Tu ne pourrais jamais faire ça. "

La petite fille ne la quittait plus. Elle l'emmenait partout où elle allait, même à l'école. Pour la sieste, elle ouvrait sa boîte à musique pour se bercer, lui disait quelques compliments, et s'endormait. Elle était la fille la plus heureuse de la terre. Elle la montrait à ses amies, qui étaient incroyablement jalouses de la beauté de la boîte à musique et de l'attention que lui portait la petite fille. Si bien qu'un jour, une amie la subtilisa pendant la sieste, l'ouvrit et y mit le feu.

" Non ! Ma belle boîte à musique ! Non ! Méchante, ma boîte ! "

Quand la petite fille se réveilla, elle sentit l'odeur de brûlé, et alla voir. Elle trouva la boîte à musique brûlée, toute cassée, et son amie riant et chantant en dansant autour. Elle la frappa sauvagement, l'insulta. Elle éteignit le feu et récupéra ce qu'elle put de sa belle boîte a musique, qui était à présent moche et cassée. En rentrant chez elle, la fille pleura dans les bras de sa mère, et monta se cloîtrer dans sa chambre, sans lâcher les cendres de son jouet.

" Ma boîte à musique... ma si belle boîte à musique... "

Une semaine durant, elle pleura sans interruption. Elle caressait le visage carbonisé de la princesse à l'intérieur de la boîte, qui ne faisait plus comme musique qu'un horrible bruit détraqué. Mais elle s'en contentait, repensant à ses souvenirs de sa belle boîte à musique. Sa mère, voyant sa détresse, décida d'aller acheter une nouvelle boîte à musique presque identique à la jeune fille pour la consoler.

" Non ! Je ne veux pas d'une autre, je veux ma boîte à musique ! »

La fille ne pouvait pas se résoudre à abandonner sa confidente. Sa seule amie à présent. L'autre boîte n'était pourtant pas si différente, elle faisait la même musique et la princesse à l'intérieur était belle elle aussi. La seule différence, c'était les motifs sur la boîte et la jambe de la ballerine qui était baissée. Deux mois s'écoulèrent dans la tristesse pour la petite fille. Elle n'était pas retournée à l'école et sa mère lui apportait à manger dans sa chambre.

" Ma boîte à musique... maman... regarde ma... jolie boîte à musique... Tu la trouves belle, maman ? "

Elle tendait la boîte à sa mère pour qu'elle la regarde. Celle-ci était bouleversée par l'attitude de sa fille. Elle répondait à chaque fois qu'elle la trouvait ravissante, mais celle-ci n'était pas consolée pour autant. Elle se rasseyait sur son lit, et regardait dans le vide à nouveau.

Un jour, sa mère la vit courir dans la maison avec précipitation. Elle choisit de ne rien lui demander. Elle chuchotait :

" Ma belle boîte... comme ça, tu seras belle... "

Elle trouva dans les affaires de sa mère une vieille caméra, et décida de faire un film.

" Lala...lalalalala...lalala... "

Puis, sa mère n'entendit plus rien. A l'heure du dîner, elle se rendit dans sa chambre pour lui apporter son repas, et découvrit sa petite fille innocente, pendue en robe au milieux de la chambre, les yeux arrachés, défigurée, brûlée, et tournant sur elle-même au bout de la corde. À ses pieds, se trouvait sa boîte à musique, entièrement réparée, resplendissante, et jouant sa musique. L’autre boîte, elle, était carbonisée et détruite. Elle en conclut que la fille devait avoir réparée l'ancienne avec les pièces de la nouvelle, ne sachant pas pourquoi elle était morte. En état de choc, elle décida de regarder la cassette.

" Maman... regarde ma boîte a musique... tu la trouves belle ? " 




Ce fut la seule à regarder la cassette dans son intégralité. La police du comté les retrouva une semaine plus tard, répondant à l'appel du livreur de lait qui entendait des bruits bizarres quand il passait. Ils retrouvèrent deux cadavres : une mère et une fille, toutes les deux pendues, déchiquetées et carbonisées, se balançant au bout d'une corde, la boîte à musique à leur pieds. Selon les enquêteurs, la mère, prise de folie, aurait tué sa fille avant de se suicider. La maison fut déclarée hantée par la rumeur générale, et vendue à des amateurs d'histoires glauques, qui mystérieusement pour eux, moururent de vieillesse tranquillement 40 ans plus tard, sans la moindre surprise.

La vidéo, sérieusement endommagée par un petit incendie lors de sa lecture, a été récupérée en très petite partie : seul le début avait été épargné, et la bande son était en majorité illisible. Après une petite restauration de la part d'amateurs, on peut aujourd'hui imaginer à quoi ressemblait le début de la vidéo de la petite fille qui a causé son suicide et celui de sa mère. Espérons que celui-ci ne soit pas fatal.

" Maman, tu es venue me rejoindre ? Regarde, ici on a plein de boîtes à musique pour nous deux... "


samedi 29 décembre 2012

Elementary


Parfois quand je m’ennuie, peut-être que vous allez vous reconnaître, j’adore fouiller dans des vieux trucs cassés de quand j’étais enfant. J’arrive à me souvenir de certaines choses, et je me rends compte que quand j’étais petite, ce que j’écrivais n’avait aucun sens. Ou alors, c’était complètement enfantin, ça me faisait bien rire. Des choses du genre ; « Plus tard, maman va faire comme à mon grand frère, elle va me crier dessus ! C’est nul. » J’arrache un cahier coincé entre deux livres, et tout s’effondre sur moi. Comme d’habitude en fait, je n’ai jamais été très douée. Je pensais avoir toute mon étagère sur moi, mais une dernière petite feuille est venue se poser sur mon visage. Je la retire et la lit. Elle venait du journal intime que j’avais écrit à l’âge de 6 ans, à l’âge où j’avais appris à écrire. Elle parlait de Morgane, ma meilleure amie que j’avais en primaire, vers le CP.
 


 
« Morgane et moi, on a jouée dans la cours. On s’est fait gronder parce qu’on avait mis une limace sur le banc. Ce n’est pas de ma faute si elle se sentait seule, on voulait juste lui faire des amis, car dans un livre, une dame rencontrait quelqu’un quand elle était assise sur un banc. J’ai pensée que ça allait marcher avec la limace. »

 

 
J’ai explosée de rire un coup. Comment je pouvais toucher des limaces ? Maintenant ça m’écœure. Mh, quand même ça me met une sacrée claque de relire tout ça. J’étais vraiment une enfant qui faisait que des conneries. D’ailleurs, cette école, elle me rappelle bien des souvenirs. Albert Camu, c’était une école assez réputée, les professeurs étaient sévères. Je me rappelle que, ma prof’ de CM1, je ne pouvais pas la blairer, elle m’envoyait au coin sans raison, si je pouvais revenir dans le temps pour lui dire ce que j’en pense... Malheureusement, à ce jour c’est impossible. L’école a brûlée. Juste après mon entrée en 6ème d’ailleurs.

 

 
D’ailleurs, j’ai une idée. Et si j’allais là-bas pour voir juste à quoi ressemble l’école maintenant ? Récemment, il y a des amis qui y sont allés. Ils se sont promis de ne plus jamais y retourner. Pourtant je ne comprends pas bien, c’est juste une école primaire. C’est tout. J’espère juste reconnaître l’endroit, voir comment cela a changé. Bon c’est décidé, j’y vais. Je marche quelques centaines de mètres, mais cette petite excursion dans mon ancienne école, au final je la sens mal. Tant pis, je suis juste à côté. Je suis quoi ? Une lopette ? Non, jamais. J’enjambe le muret. La porte avait été très clairement explosée. Il y en avait même plus.

 

 
L’air était très frais à l’intérieur. Au milieu de l’été, ça me parait assez anormal. D’autant plus que les fenêtres, il n’y en avait plus, des portes, n’en parlons pas, alors je trouve ça assez illogique. De plus, la lumière était mal répartie. Là où la lumière passait, c’est-à-dire à l’endroit où il y avait des trous ou des fenêtres cassées, tout autour de cette lumière-là, il n’y avait que de l’obscurité. Je commence à comprendre pourquoi les gens n’y vont pas. J’aurais dû m’écouter tout à l’heure. Ça devient vraiment inquiétant, je ne reconnais même pas mon école. Tous les couloirs avaient bougé, changé de place, pourtant c’est totalement impossible, car l’école n’a pas pu être refaite après un incendie. Ça en était presque effrayant, mais le silence me faisait peur peu à peu que j’avançais, si je m’arrêtais pour écouter, je n’entendais que des bruits vraiment faibles. C’est ce genre de bruits qui me font sursauter. Ces bruits qui ne devraient pas être là d’ailleurs, je devrais être la seule à bouger dans cet endroit.


 

 
Je voulais partir mais, la terreur de se retourner, la peur de se retrouver nez à nez avec quelque chose qui est « inexistant ». Alors je continue mon chemin, mais cette fois je n’ose pas avancer plus. Quoi de pire qu’un long couloir bien sombre ? Mais est-ce que c’était la sortie au bout ? Il me semble bien. Vous connaissez bien les humains, quand ils ont peur, ils se mettent à courir, faisant un vacarme pas tout à fait discret, au final, je n’aurais pas dû faire pareil. Je ne sais pas si c’est moi ou « l’incroyable hasard de la nature », qui a provoqué un éboulement des deux extrémités du couloir, je suis bien coincée cette fois, et qu’est-ce que je vais faire dans ce couloir bien sombre sans sortie ? Personne ne viendra jamais me chercher ici... Heureusement, coup de chance absolu, il y a du réseau. Ok, j’appelle Maman. Ça sonne, mais je pris juste pour qu’elle réponde. J’entends un léger déclic après quelques secondes.


 
« Maman ? Maman, allô ?

 
- C’est qui ?

 
- C’est Marine, s’il te plait vient me chercher j’ai peur !

 
- Marine ? ... Je connais aucune Marine, vous devez sûrement vous êtres tromper de numéro, ça arrive à tout le monde.

 
- Quoi ? ... »


 
Les larmes aux yeux, tenant mon téléphone d’une main tremblante, Maman avait raccroché, je fixais le mur d’en face, assise par terre, les yeux noyés dans les chaudes larmes, peu à peu s’installait un message sur le mur.

 

 
« Ne pleure pas, nous allons te garder. Et jamais tu ne verras la sortie.



 
Maman est morte, mais comme tu vas rester ici, ça ne pose aucun problème non ? »

La forêt

C'était il y a quelques années, j'avais 9 ans si je m'en souviens bien. Je passais mes vacances chez ma tante dans le Val-d'Oise avec ma soeur, Stéphanie. Ma tante habitait dans une petite maison, il fallait emprunter un petit escalier pour y entrer. On y allait peu, mais à chaque fois, moi et ma soeur on s'amusait beaucoup. On chassait les lézards, on grimpait dans le grand arbre qui était dans le jardin, on imaginait qu'on était dans un grand vaisseau spatial et qu'on capturait des aliens, des délires de gosses quoi.
Et on se promenait dans une forêt.

Cette forêt se situait à une cinquantaine de mètres de l'endroit où habitait notre tante. Elle était grande et épaisse : la lumière du soleil ne passait presque pas, seuls les quelques rayons qui pouvaient se faufiler éclairaient la forêt le jour. On jouait à cache-cache, au loup, ce genre de choses quoi. Mais on ne pouvait pas aller bien loin : Il y avait un grillage et notre tante nous avait formellement interdit de le passer. On avait toujours respecté cette règle, mais au fil des années, notre curiosité montait de plus en plus. On inventait des histoires, comme quoi passée cette barrière nous mènerait dans un autre monde, ect... Et pendant ces vacances, notre curiosité a pris le dessus sur notre obéissance.

C'était une nuit. On avait décidé d'y aller le soir pour que notre tante ne nous surveille pas. Stéphanie avait peur d'y aller, moi aussi je dois l'avouer. Cette nuit était plutôt froide pour une nuit d'été, c'était l'une des choses qui m'avait un peu angoissé. Mais l'excitation avait vite repris le dessus, et sans faire un bruit, on avait passé le jardin et la grande porte. Quelques minutes après, on était dans la forêt. On connaissait la chemin par coeur, ce n'était pas la première fois qu'on empruntait ce sentier. La nuit, la forêt était plus sombre, je croyais voir des ombres bouger à chaque instant et chaque bruit me faisait sursauter, et à ma soeur aussi. On aurait pu faire demi-tour, mais lorsqu'on regarda devant nous, on était arrivé devant le grillage.

Ma soeur et moi, on s'était regardés, presque en même temps. Aucun de nous deux n'osaient avancer. Ce n'était qu'un bête grillage, mais à l'instant, c'était une muraille infranchissable pour elle et moi. Après quelques secondes, qui semblaient durer une éternité, je brisai le long silence qui régnait dans le bois.

"J'y vais."

Ma soeur ne dit aucun mot, et un peu anxieuse, elle monta sur le grillage. Arrivés en bas, on regardait autour de nous. Rien. C'était juste la même forêt. Rien qui changeait, pas un nouveau monde. Juste la même forêt, ou ma soeur et moi, on s'amusait régulièrement. J'étais déçu, ma soeur aussi apparemment. Mais je décidai de continuer, par curiosité. Cette partie de la forêt nous était totalement inconnue, on pouvait vite s'y perdre, mais on ne pensait pas à ça sur le coup. Jeune, je ne connaissais pas la prudence, et je ne me souciais pas de savoir si je pouvais retrouver mon chemin ou pas. La forêt était plus calme que jamais, aucun bruit, aucun son. Je marchais peu à peu, seuls mes pas faisaient du bruit, dans cette forêt endormie. Après quelques minutes, une chouette brisa le silence. Je sursautai et je me retournai pour voir Stéphanie.

Mais elle n'était pas derrière moi. J'ai paniqué, je cherchais autour de moi, mais rien. Ma soeur n'était nul part. Je criais son nom, mais rien à faire, elle n'était pas là. Alors que j'étais au bord des larmes, je vis quelque chose bouger. Je n'avais pas bien distingué ce que c'était, mais j'espérais de tout mon coeur que c'était ma soeur. Approchant tout doucement, j'appelais à voix basse Stéphanie. J'hésitais à avancer, mais je ne pouvais m'arrêter. J'allais toucher la forme, quand j'entendis un grognement. Comme un grognement de chien, mais en plus grave, quelque chose que je n'avais jamais entendu. Reculant très rapidement, je ne quittais pas des yeux le buisson, et la silhouette qui en sortait petit à petit. Et là, je vis la chose la plus horrible que je puisse voir de ma vie.

Ce qui était sorti du buisson ressemblait à un sanglier. Mais plus long, plus gros, et avec une tête plus humaine. Je remarquai aussi qu'il avait des pattes d'ours et surtout des dents crochues. La bête était recouverte de sang et me fixait de ses yeux rouges, en s'approchant tout doucement de moi. Je ne respirais plus. On entendait seulement son grognement, de plus en plus fort et menaçant. Sans réfléchir, je me retournai et couru aussi vite que je le pouvais. Je ne me retournai pas, mais je savais qu'elle me poursuivait, j'entendais du bruit derrière moi, et plus des grognements mais des cris. Des cris à vous glacer le sang, que quand vous les entendez, vous savez que si vous ne faites pas vite, la bête va vous tuer.

Moi aussi je criais, je pleurais même. Personne ne resterait de marbre face à ça, surtout quand on a 9 ans. Et là, je vis le grillage. Sans attendre, j'ai sauté et grimpé. Au moment ou la bête allait m'attraper, elle s'arrêta net devant le grillage. Elle restait devant, marchait à côté, mais ne le passa pas. Au bout de quelques secondes, elle s'en alla, et elle disparut dans les profondeurs dans la forêt. Quand je fus rentré, ma tante m'attendait. Elle savait ce que nous avions fait. Après lui avoir raconté l'histoire, elle appela la police et les secours, pour rechercher Stéphanie. Mais rien, elle demeura introuvable, et au bout de quelques semaines, les recherchent s'arrêtèrent.

A partir de ce soir là, ma vie ne fut plus la même. J'avais perdu l'envie de rire et de m'amuser. J'avais perdu toute mon innocence. J'avais perdu ma soeur. Et si je raconte tout cela 12 ans après, c'est qu'une équipe de recherche a trouvé un corps, ou plutôt, un squelette dans une grotte dans la forêt. Après vérification, il s'agit des os de ma soeur, Stéphanie. Elle n'est pas morte de faim ou de soif. Le squelette n'était pas entier, et il y avait des traces de griffes qui lui avait arraché la moitié du crâne, du haut jusqu'à l'oeil. D'énormes traces de griffes.

dimanche 16 décembre 2012

The Creepy Woman

« Depuis que je suis petite, je vis dans ce petit village en campagne. Un simple endroit où le voisinage s’entend à merveille. Toutes les maisons et les chaumières sont en bois, et tout le monde s’entend comme frères et sœurs. Il y a des champs, des élevages. Un simple village en gros. Il n’y avait jamais eu de problèmes ici, sauf un seul. Au milieu de toutes les maisons, se trouvait une énorme tour en pierre. La personne qui vivait dedans était une femme que tout le monde décrivait comme folle, et obsédée de moi...

Des fois quand je marchais, je distinguais sa silhouette entre les arbres, en train de m’observer, puis elle disparaissait. Des jours sont passés comme cela, et au bout d’un certain temps, je ne croisais plus la vieille femme. Je pensais que tout cela était terminé jusqu’au jour où j’étais sorti jouer dehors avec la fille de la voisine qui avait mon âge. C’était comme ma meilleure amie, j’aimais beaucoup sortir avec elle le week-end, et on se retrouvait à l’école.

On était sorti se balader dans les grandes étendues d’herbe pour faire un pique-nique. Ma mère nous avait donné une glacière avec des glaces et de l’eau. Tout se passait très bien, on à jouer ensemble, et vers 16h30, nous avions eu envie de goûter. Nous nous sommes installées sur la pelouse et avons dégusté chacune ce que ma mère nous avait préparé.  Le soleil se faisait brulant, et la chaleur devenait peu à peu insupportable. Car non seulement il faisait très chaud, et surtout très lourd, mais en plus je me sentais vraiment observée depuis quelques instant. Je questionnai mon amie pour savoir si elle ne ressentait pas la même chose, elle me répondit que  « Non, ça devait être mon imagination ».

Pour me rassurer j’ai tourné la tête, mais la femme était là. Elle s’approchait de moi comme si elle voulait me demander un service. « Peux-tu me donner ta glace ? » m’a-t-elle dit. C’était la première fois que j’entendais sa voix.  Elle était froide et très faible, mais surtout très grave. Je l’ai regardé, puis je me suis rappelé que mes parents m’avaient dit de ne pas lui parler. J’avais si peur que je n’ai pas donné de réponse. Elle m’a arraché ma glace des mains, et moi et mon amie sommes partis en pleurant à la maison. J’ai tout expliqué à mes parents, et au soir, je ne me sentais pas du tout rassurée.

Il pleuvait dehors, je m’étais glissée dans mon lit et je regardais par la fenêtre. Le ciel était très noir, mais on apercevait quand même les gros nuages au-dessus de ma maison. Parfois même, on voyait la lumière d’un éventuel éclair entre les nuages. Je commençais peu à peu à m’assoupir et finit au final par m’endormir quelques minute. Le bruit d’un éclair m’a réveillé presque instantanément. J’étais restée assise dans mon lit pendant un certain temps avant de m’apercevoir que la lumière des voisins d’en face était allumée, mais qu’elle ne cessait d’alterner.

C’était réellement étrange, je me suis levée pour regarder à la fenêtre. Tout paraissait normal, alors je me suis dit qu’il ne fallait pas que je panique. Je me frotta les yeux et alla me chercher un verre d’eau. A mon retour, toutes les lumières de la ville étaient éteintes. Il faisait tout noir, et il y a des choses que je ne comprends pas... Qui est cette femme devant ma fenêtre et qui écrit mon nom sur la vitre ? »
      
12/03/1995 : J’ai trouvé une note en déménageant ma maison. Elle parlait de ma fille qui est décédée il y a six ans maintenant. Si on en suit bien la note, c’est elle qui l’a écrite. Mais c’est impossible car elle est morte avant d’avoir pu écrire. Je pense plutôt à un éventuel Stalker qui l’aurait suivit partout jusqu’à sa mort. Mais qui ?

lundi 10 décembre 2012

Il n'y a rien/La salle à manger (There is nothing/Dining Room)

La Salle à manger, également appelée Il n'y a rien, est une vidéo plutôt dérangeante qu'il m'a été donné de visionner sur le net. Elle n'a pas vraiment d'histoire, elle consiste en un plan de caméra fixe pendant une bonne minute. On peut y voir une jeune femme en gros plan, attablée dans une salle à manger luxueuse mais presque vide. Elle est seule, une cuillère à la main, assise à une grande table tout en longueur. Ce tableau a un aspect lugubre. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les couleurs. La femme, vêtue d'un haut à dentelle évoquant les chemises à jabot des siècles passés, a la peau verdâtre.Après quelques secondes, elle ouvre ses yeux jaunes. Son regard a une expression difficile à décrire ; il paraît vide, figé droit devant elle face à la caméra, mais en même temps... Habité par quelque folie. La jeune femme tourne le dos à une fenêtre à travers laquelle on voit danser de hautes flammes dans la nuit noire, flammes qui sont la seule source de lumière de la salle à manger, relativement sombre. Si on monte le son, on entend quelques accords lents de piano, des notes macabres et discrètes ajoutant à l'impression de tableau du passé que l'on a sous les yeux. Le zoom de la caméra recule tandis que la femme prononce trois mots d'une voix monotone.
Trois mots incompréhensibles sur un ton saccadé, le regard toujours fixe et dénué de lueur. Elle continue de nous regarder alors que la caméra s'éloigne. Elle bascule la tête la première dans le bol face à elle. La cuillère qu'elle tenait reste toutefois droite. Les flammes grandissent, deviennent plus lumineuses, et le plan en perpétuel recul affiche la femme allongée dans son bol, sans le moindre mouvement, pendant un long moment. Un zoom soudain, la femme se relève brusquement. La vidéo a été rembobinée. On comprend cette fois ce qu'elle dit. En écoutant la bande son inversée, on entend distinctement : "There. Is. Nothing" ("Il. N'y. A. Rien").




Note : Ceci est un document Creepy, pas une Creepypasta.

Un accident

En Californie en 2010, un accident s'est produit causant la disparition de 2 personnes. Apparemment, ce sont les 2 personnes qui étaient dans le véhicule de la photo (voir ci-dessous).
On en sait peu sur cet accident. Quand il s'est produit, la route était dégagé (donc pas de dérapage qui a pu mal tourné) et la météo était superbe. La seule explication plausible que j'ai trouvé est l'abus d'alcool du conducteur. Mais les secours n'ont pas réussit à retrouver les 2 corps.
Voici la photo trouvé qui a été montré dans le journal :

 


J'ai entouré quelque chose en rouge, j'expliquerai plus tard. Ça fait quelques mois que je suis tombé dessus par hasard, en feuilletant d'anciens journaux. Et ça fait
quelques mois que je cherche un explication à cet accident, et plus particulièrement à la disparition des 2 hommes. Les corps n'ont pas pu disparaitre comme ça selon moi. Même si les personnes ont survécus, pourquoi n'a t-on pas eu de leurs nouvelles ? Et il y a quelques jours, en zoomant sur la photo, j'ai découvert quelque chose, qui me fit froid dans le dos.



Je ne sais pas qu'est-ce que c'est exactement, on dirait une sorte de bête, une créature que je n'ai jamais vu de ma vie, à part dans quelques photos montages qu'on trouve sur Internet.
Désormais, j'ai arrêté d'enquêter sur cet accident. Quand j'y repense, je ne trouve rien de logique là dedans, la disparition mystérieuse des 2 personnes, la cause de l'accident en lui même et surtout, la "chose" que j'ai aperçu. Je ne veux pas chercher une chose à tout ça. J'ai besoin de repos, je dors très mal depuis.

Les figurines Père Noël

En 1989 en Californie, une société commercialise des figurines parlantes de Papa Noël à l'approche de Noël. La figurine devait normalement crier "Happy Christmas" ou "Hohoho", enfin, de quoi faire rêver les enfants et passer un bon Noël.
Seulement, plusieurs figurines (prés de la moitié) ne faisait pas ce qui était indiqué plus haut. La figurine était déformé et les sons qu'elle produisait étaient des sortes de grognements. Certains prétendent qu'on entendait des choses du genre "Fuck You". Les rumeurs vont plus loin quand certaines personnes prétendent que la figurine les regardait, peu importe ou ils allaient. La nuit, elle s'enclenchait toute seule avec un son beaucoup plus fort.

Après de nombreuses plaintes, la société retira des ventes ces fameuses figurines et étouffa l'affaire. On découvrit quelques années plus tard que l'entreprise a été construite sur un ancien cimetière et que la moitié de leurs jouets fut retirés, seulement 2 semaines après leur mise en vente, ayant le même problème que le Père Noël.
Depuis, les sites interdisent la vente de ces Père Noël sur le net. Et celles qui le sont sont vite effacées.



Une petite pasta (Qui n'est pas de moi, je précise !) qui rend hommage aux oubliées comme " Les lunettes aux rayons X (X-Rays) " et autres qui ont été victimes du succès des pastas comme BEN, Lost Silver, Smile.JPG, ect... qui, désormais, les plus récentes ont pris une tournure de nouvelles d'horreur ou d'histoires de paranormal de nos jours, s'éloignant ainsi de l'esprit, du concept et de l'essence d'origine qui sont oubliés petit à petit, faute à leur succès grandissant...