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samedi 29 décembre 2012

Elementary


Parfois quand je m’ennuie, peut-être que vous allez vous reconnaître, j’adore fouiller dans des vieux trucs cassés de quand j’étais enfant. J’arrive à me souvenir de certaines choses, et je me rends compte que quand j’étais petite, ce que j’écrivais n’avait aucun sens. Ou alors, c’était complètement enfantin, ça me faisait bien rire. Des choses du genre ; « Plus tard, maman va faire comme à mon grand frère, elle va me crier dessus ! C’est nul. » J’arrache un cahier coincé entre deux livres, et tout s’effondre sur moi. Comme d’habitude en fait, je n’ai jamais été très douée. Je pensais avoir toute mon étagère sur moi, mais une dernière petite feuille est venue se poser sur mon visage. Je la retire et la lit. Elle venait du journal intime que j’avais écrit à l’âge de 6 ans, à l’âge où j’avais appris à écrire. Elle parlait de Morgane, ma meilleure amie que j’avais en primaire, vers le CP.
 


 
« Morgane et moi, on a jouée dans la cours. On s’est fait gronder parce qu’on avait mis une limace sur le banc. Ce n’est pas de ma faute si elle se sentait seule, on voulait juste lui faire des amis, car dans un livre, une dame rencontrait quelqu’un quand elle était assise sur un banc. J’ai pensée que ça allait marcher avec la limace. »

 

 
J’ai explosée de rire un coup. Comment je pouvais toucher des limaces ? Maintenant ça m’écœure. Mh, quand même ça me met une sacrée claque de relire tout ça. J’étais vraiment une enfant qui faisait que des conneries. D’ailleurs, cette école, elle me rappelle bien des souvenirs. Albert Camu, c’était une école assez réputée, les professeurs étaient sévères. Je me rappelle que, ma prof’ de CM1, je ne pouvais pas la blairer, elle m’envoyait au coin sans raison, si je pouvais revenir dans le temps pour lui dire ce que j’en pense... Malheureusement, à ce jour c’est impossible. L’école a brûlée. Juste après mon entrée en 6ème d’ailleurs.

 

 
D’ailleurs, j’ai une idée. Et si j’allais là-bas pour voir juste à quoi ressemble l’école maintenant ? Récemment, il y a des amis qui y sont allés. Ils se sont promis de ne plus jamais y retourner. Pourtant je ne comprends pas bien, c’est juste une école primaire. C’est tout. J’espère juste reconnaître l’endroit, voir comment cela a changé. Bon c’est décidé, j’y vais. Je marche quelques centaines de mètres, mais cette petite excursion dans mon ancienne école, au final je la sens mal. Tant pis, je suis juste à côté. Je suis quoi ? Une lopette ? Non, jamais. J’enjambe le muret. La porte avait été très clairement explosée. Il y en avait même plus.

 

 
L’air était très frais à l’intérieur. Au milieu de l’été, ça me parait assez anormal. D’autant plus que les fenêtres, il n’y en avait plus, des portes, n’en parlons pas, alors je trouve ça assez illogique. De plus, la lumière était mal répartie. Là où la lumière passait, c’est-à-dire à l’endroit où il y avait des trous ou des fenêtres cassées, tout autour de cette lumière-là, il n’y avait que de l’obscurité. Je commence à comprendre pourquoi les gens n’y vont pas. J’aurais dû m’écouter tout à l’heure. Ça devient vraiment inquiétant, je ne reconnais même pas mon école. Tous les couloirs avaient bougé, changé de place, pourtant c’est totalement impossible, car l’école n’a pas pu être refaite après un incendie. Ça en était presque effrayant, mais le silence me faisait peur peu à peu que j’avançais, si je m’arrêtais pour écouter, je n’entendais que des bruits vraiment faibles. C’est ce genre de bruits qui me font sursauter. Ces bruits qui ne devraient pas être là d’ailleurs, je devrais être la seule à bouger dans cet endroit.


 

 
Je voulais partir mais, la terreur de se retourner, la peur de se retrouver nez à nez avec quelque chose qui est « inexistant ». Alors je continue mon chemin, mais cette fois je n’ose pas avancer plus. Quoi de pire qu’un long couloir bien sombre ? Mais est-ce que c’était la sortie au bout ? Il me semble bien. Vous connaissez bien les humains, quand ils ont peur, ils se mettent à courir, faisant un vacarme pas tout à fait discret, au final, je n’aurais pas dû faire pareil. Je ne sais pas si c’est moi ou « l’incroyable hasard de la nature », qui a provoqué un éboulement des deux extrémités du couloir, je suis bien coincée cette fois, et qu’est-ce que je vais faire dans ce couloir bien sombre sans sortie ? Personne ne viendra jamais me chercher ici... Heureusement, coup de chance absolu, il y a du réseau. Ok, j’appelle Maman. Ça sonne, mais je pris juste pour qu’elle réponde. J’entends un léger déclic après quelques secondes.


 
« Maman ? Maman, allô ?

 
- C’est qui ?

 
- C’est Marine, s’il te plait vient me chercher j’ai peur !

 
- Marine ? ... Je connais aucune Marine, vous devez sûrement vous êtres tromper de numéro, ça arrive à tout le monde.

 
- Quoi ? ... »


 
Les larmes aux yeux, tenant mon téléphone d’une main tremblante, Maman avait raccroché, je fixais le mur d’en face, assise par terre, les yeux noyés dans les chaudes larmes, peu à peu s’installait un message sur le mur.

 

 
« Ne pleure pas, nous allons te garder. Et jamais tu ne verras la sortie.



 
Maman est morte, mais comme tu vas rester ici, ça ne pose aucun problème non ? »

10 commentaires:

  1. ça m'a tout de suite fait penser à Slender elementary ^^

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  2. Normal, l'école a été nommée ainsi après qu'on m'a découvert! Ha ha ha, je ne suis pas discret...

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    1. Slender t es timbrer ma parole c est normal tu vas aller à la poste !

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    2. mais quel sens aigus de l humours di donc! tu t entendrais bien avec mon prof de musique toi XD ! sinon bonne pasta ! un peu simple mais bonne quand même !

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  3. Elementary = série avec Sherlock Holmes sur M6

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  4. Albert Camu? Albert Camu???
    Suis-je le seul à piaffer de rage?

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Absolument pas, cher ami. Ceci dit, je ferai la même remarque que sur bien d'autres pastas: trop de fautes. Ça tue l'immersion dans le texte.

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  6. Il faut avoir une certaine référence pour comprendre ou c'est juste médiocre? Parce que je percute rien à la fin.

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