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mercredi 27 mars 2013

Le singe putois (Skunk Ape)



Quand j'étais petit, je n'avais peur de rien. Ma sœur essayait bien de me surprendre en me montrant des screamers sur Internet, par exemple celui avec la photo d'un salon, et au moment de se rapprocher de l'image pour déceler le problème, paf ! Un visage sans yeux apparaît en hurlant ; mais ça me faisait rire. Elle allait même louer des DVD en cherchant « les plus effrayants » pour me les montrer. J'ai grandi avec des films comme L'Echelle de Jacob, Relic, Mimic, The Last Broadcast ; pourtant, rien ne me faisait vraiment peur. Je ne faisais que rire, et rire, et ça rendait ma sœur folle.


Un jour, elle a acheté un masque comme celui de Ghost Face (le tueur) dans le film Scream et s'est cachée dans ma penderie. Une fois revenu de l'école, j'ai entendu des bruits bizarres qui semblaient venir de ma chambre. Elle était sortie de cours vingt minutes avant moi, alors j'ai tout de suite compris que c'était elle. J'ai esquissé un grand sourire. Je suis entré dans ma chambre en claquant la porte, j'avais un feutre rouge dans ma poche. Je l'ai caché dans ma manche et me suis assis sur le lit, essayant de garder une expression vide tout en regardant par la fenêtre, comme si j'étais distrait. J'ai entendu un bruit dans la penderie, tourné la tête, ma sœur en surgit en hurlant, et j'en ai profité pour faire trois marques au feutre sur son masque.


Après ça, je lui ai arraché du visage et jeté par terre, je riais tellement fort, elle avait vraiment les boules ! Après avoir craché sur mes chaussures, elle m'a regardé droit dans les yeux. Je n'oublierai jamais les mots qu'elle a prononcés. « Je t'aurai ! Même si c'est la dernière chose que je fais ! Je ne bougerai pas tant que je ne t'aurai pas eu, je ne marierai jamais, je n'aurai jamais d'enfant, je ferai tout pour être sûre que c'est la dernière chose que je fais avant de crever ! ». Ensuite, elle est sortie de ma chambre en traînant des pieds. Je ne lui ai pas parlé de toute la soirée, même pas pendant le dîner. Avant d'aller au lit, je lui ai dit : « Bonne nuit, poule mouillée ! », mais elle n'a fait que me fixer des yeux en marchant lentement jusqu'à sa chambre. Le lendemain était un samedi, alors j'ai fait la grasse matinée. Je me suis réveillé à presque 11 h et j'ai couru au rez-de-chaussée. Ma mère était au club de fitness pour faire du sport, mon père était homme de ménage dans des bureaux et travaillait jusqu'à 17 h.


Ma sœur partait toujours chez son amie Zoé les samedis, vers 10 h la plupart du temps. J'ai pris une douche rapide, mangé des céréales et regardé des dessins animés quand j'ai entendu quelqu'un frapper à la porte. Je me suis levé pour voir qui c'était, en l’occurrence, c'était mon meilleur ami Warner. Je l'ai rencontré au CE2, mais notre amitié s'est consolidée au collège. Il y avait seulement quelques personnes de notre ancienne école primaire, et Warner et moi avions trois heures de cours en commun. Nous sommes rapidement devenus de bons amis après ça. Warner était venu à vélo. En lui ouvrant la porte, je me suis rendu compte que dehors, il y avait un brouillard très épais. Ni lui ni moi n'avions vu de brouillard avant. Il voulait qu'on fasse du vélo dans la brume pour aller au parc où nous attendaient nos amis Riley et Stuart. Ça me semblait marrant, alors j'ai pris ma veste, récupéré mon vélo et nous sommes partis. La brume épaisse nous entourait. Warner n'arrêtait pas d'accélérer, puis de ralentir pour se retrouver derrière moi, et ensuite se placer juste à côté de moi. Ca me faisait un peu sursauter, il rentrait dans le brouillard, en ressortait... C'est pas comme si j'avais peur, tout de même! C'était juste des sursauts. Une fois arrivés au parc, on a pu remarquer qu'il était tout aussi couvert de brume, on ne pouvait presque rien voir du tout.


Lorsque nous avons posé nos vélos près d'un arbre et marché un peu plus loin, je me suis retourné pour essayer tant bien que mal de distinguer l'arbre, mais rien n'y faisait : la brume était vraiment épaisse. C'est comme si elle nous avait avalés. Warner dit : « On a atteint le point de non-retour ! », un grand sourire sur les lèvres. Je lui ai répondu avec un rire nerveux. Je l'avoue ! Je commençais à flipper. On entendait des bruits de pas rapides devant nous. Apparurent Riley et Stuart ; le premier se vantait de sa nouvelle paire de chaussures, celles qui ont des lumières rouges qui s'allument à chaque pas. Warner voulait faire de la balançoire, il y a couru et crié : « Qui veut voir le grand Warner voler à travers le brouillard ? ».


Stuart lui a rétorqué d'une voix inquiète : « Et si tu ne revenais jamais? ».


Warner a crié en retour : « C'est ça qui est marrant ! ». Il a commencé à se balancer d'avant en arrière, allant de plus en plus vite à chaque impulsion, de plus en plus haut. Il arrivait au-dessus de la barre en métal, la chaîne s'enroulant autour, et puis... Warner a tout lâché, et il s'est éjecté vers la brume. Ça a été la dernière fois que je l'ai vu. Nous sommes restés là à hurler son nom pendant au moins dix minutes. Je m'époumonais : « Warner ! Allez ! C'est plus drôle! ». D'un coup, un cri étouffé a retenti.


Nous avions tous une tête bizarre à ce moment. Riley appela : « Warner ! Arrête ça ! Les meilleures blagues sont les plus courtes ! ». On a pu entendre le même cri, mais bien plus fort. Les cheveux dans ma nuque se sont dressés. Riley avait la trouille mais essayait de la cacher avec de la colère. Il hurlait à pleins poumons : « OK, gros con ! Je vais te botter le cul, puisque tu t'obstines ! ».


Il allait partir quand Stuart l'a pris par le bras et dit : « Riley, non, n'y va pas ». Ses yeux étaient remplis de peur. J'ai appelé une dernière fois. « Warner, s'il te plaît, arrête de te cacher ! , quand un objet m'a été lancé.


Je l'ai bien sûr esquivé, et ce qui a touché le sol... C'était la chaussure droite de Warner. Fini de jouer les gros durs, je me suis mis à courir vers mon vélo, Riley et Stuart sur mes talons. Je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie. Mon cœur battait la chamade. Je suis sorti de la brume, mais une fois arrivé à l'arbre, vous l'aurez sûrement deviné, mon vélo n'était plus là. Stuart a commencé à pleurer, Riley a jeté un regard en arrière, comme s'il s'attendait à ce que quelque chose se montre. C'est à ce moment que je l'ai senti, c'était horrible. Je n'avais jamais senti de cadavre, mais c'était probablement encore pire que ça.


Le brouillard est devenu verdâtre, je me sentais nauséeux. On était tous comme des statues. Des bruits de pas se sont fait entendre à nouveau, il étaient lourds, j'avais l'impression que le sol tremblait. Quelque chose a surgi de la brume, l'odeur se faisait encore plus forte. C'est embarrassant... Mais je pense que je me suis un peu fait dessus. J'ai vu une silhouette dans le brouillard, une silhouette sombre et grande, qui n'était pas seulement dans la brume ; cette chose était la brume, bien que ça paraisse ridicule. On sentait sa présence tout autour de nous. Les garçons et moi, on la fixait, lorsqu'un bruit a retenti derrière nous. On aurait dit un arbre qui tombait, alors, instinctivement, je me suis roulé en boule sur le sol en hurlant : « Ne me faites pas de mal, ne me faites pas de mal, je voue en prie ! », et puis...


J'ai entendu des rires. C'était ma sœur et son amie Zoé. Ma sœur riait à s'en tordre les boyaux et elle s'est même laissée tomber par terre en répétant : « Je t'ai eue, petite merde ! Je t'ai eu ! ». En me relevant, je lui ai méchamment crié dessus : « Super drôle ! HA HA HA ! ». Elle s'est relevée à son tour et a posé sa main sur mon épaule.


« Désolée, fréro. C'est juste que j'attends ce jour depuis si longtemps ».


Riley regardait ma sœur. Puis il lui a demandé : « Warner était dans le coup ?
-Warner ? Pourquoi est-ce que je parlerais à ce débile ? ».


Zoé, elle, regardait de tous les côtés, préoccupée par quelque chose.


« C'est quoi ,cette odeur? », a-t-elle demandé. Ma sœur l’a aperçu à l'horizon, caché par la brume, mais elle pouvait le voir plus clairement que nous.


« C'est un singe ».


Il n'y avait pas de zoo en ville. Je n'étais même pas sûr qu'il y en avait un dans tout l'Etat. Ma sœur est devenue pâle et elle a poussa un cri. Un cri à hérisser les cheveux dans la nuque, un cri qui nous a fait tous pâlir à notre tour. Elle a commencé à courir, à courir loin, tout en criant. On l'a bien sûr suivie, et puis... Et puis boum. Un semi-remorque l'a percutée de plein fouet.


Cette scène se rejoue dans mon esprit toutes les nuits depuis l'accident. Ce moment m'a hanté comme aucun auparavant. On n'a jamais su ce qui était arrivé à Warner. Sa famille l'a pourtant cherché pendant des mois, mais les recherches ont été abandonnées peu après l'enterrement de ma sœur. J'appelle ce qu'on a vu ce jour-là le « Singe Putois ». Ça ressemble à un gros singe et ça sent le putois. Je n'ai, depuis ce jour, jamais revu de brume, et j'ai espéré ne jamais en revoir. La seule chose qui me touche, dans cette histoire c'est que... Ma sœur a bel et bien tenu ses paroles. « Je t'aurai ! Même si c'est la dernière chose que je fais ! Je ne bougerai pas tant que je ne t'aurai pas eu, je ne marierai jamais, je n'aurai jamais d'enfant, je ferai tout pour être sûre que c'est la dernière chose que je fais avant de crever ! ». La dernière chose qu'elle a faite avant de mourir a bel et bien été de me faire peur.


Traduction : Neko

Creepypasta originale ici.

8 commentaires:

  1. Super pasta!:D Ça change des fautes d'orthographes et des passages mal écrits!

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  2. Génial! C'est une pasta pas mal, mais la photo colle parfaitement et la rend vraiment cool!

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  3. Tiens, cette homme a le même type de sœur que moi!
    L'image du salon, je m'en souviens bien de celle-là. Avec la chaise à bascule et le cheval à bascule lui aussi. ^^

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  4. Toujours faire attention à ce qu'on souhaite ;)

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