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jeudi 25 avril 2013

Les choses des catacombes

L'histoire que je vais vous présenter m'a été transmise indirectement par des connaissances de bouche à oreilles, celons les dires, l'origine de la rumeur remonterais aux archives de l'entreprise qui encadre les catacombes de Paris. L'ami qui m'en avait fait part m'avait montré une photocopie d'un dossier de rapport. Voici à peu près ce dont je me souviens :

[Tous les noms de ce rapport ont étés remplacés par des faux afin de préserver l'anonymat de l'auteur et de ses mentionnés.]




RAPPORT DU 24/07/2004


Chargé des analyses :
[Nom fictif] Marc Grimaux


L'équipe et moi-même avions pour rôle d'explorer une cavité presque inaccessible de la partie ouest après la Crypte du Sacellum en secteur B6. 


J'ai entouré en rouge l'endroit où devait aller l'équipe de spéléologues :



L'endroit était véritablement difficile d'accès si bien que nous avons dû utiliser des étais afin d'éviter tout risque d'éboulement. Le boyau s'enfonçait dans la roche jusqu'à s'agrandir pour former une alcôve d'une hauteur d'environ 1 mètre 60. Il n'y avait pas de squelettes contre les parois mais quelques uns demeuraient au sol qui semblait avoir été piétiné maintes et maintes fois. 


Au fur et à mesure que nous avancions, une odeur de renfermé et de moisissure se faisait sentir. Le compteur n'indiquait, par chance, aucune trace de gaz ou d'amiante.


Environ 2 heures après le début de l'exploration, nous arrivâmes dans une grande rotonde dont la partie basse était engloutie sous l'eau (environ 1 mètre de profondeur) et une fois de plus des os flottaient, il y en avait de plus en plus.


La suite du parcours se divisait en deux au bout de la rotonde et, pour couvrir plus de terrain, j'ai préféré faire deux groupes de deux, chaque groupe muni d'un talkie-walkie. J'étais avec Martin Joubert et l'autre groupe était composé de Christian Chalon et de Philippe Maurice. Nous avions tous les quatre un équipement identique.


Après environ une heure à ramper dans d'étroits tunnels, le talkie-walkie se mit à grésiller, la paroi nous séparant devait sûrement contenir un minéral créant des interférences. 


Le plus étrange arriva quelques minutes après, le pad indiquait un léger taux de radiations, ce qui n'est vraiment pas banal dans des catacombes du XVIIIème siècle.


Quoi qu'il en soit, nous arrivâmes bientôt à une pièce rectangulaire dotée d'encoches creusés dans les parois afin d'y accueillir les dépouilles de défunts. L'odeur était insoutenable et une sorte de gélatine transparente et visqueuse non identifiable tapissait les murs.



Au moment où Nom barré moi-même allions poursuivre notre exploration, un bruit soudain sortit du talkie-walkie suivit de parasites violents. Pensant que ce n'était qu'un problème venant de l'appareil, mon collègue et moi continuons notre route.


Arrivés à quelques mètres dans un couloir d'environ 1 mètre 70 approximativement rectangle, la température se mit à chuter et malgré nos combinaisons, l'air devenait glacial. Tout en continuant dans ce véritable frigidaire, ma marche fut stoppée par des sortes de grognements, ou plutôt le bruit d'une viande qu'on mâche... Puis, en fixant mieux l'obscurité au loin, des mouvements furent aperçus. C'était probablement l'autre équipe alors Martin derrière moi se mit à les appeler. A peine eut-il fini de demander si c'était bien nos collègues, une multitude de points blancs apparurent sans bouger. Alors, malgré la peur qui commençait à grandir, j'ai pu prendre une photo rapide et nous nous sommes mis à courir.


La fameuse photo que mon ami à pu m'envoyer il y a quelques jours par mail :


En zoomant sur la zone d'ombre, nous pouvons apercevoir les fameux points blancs.


Je ne saurais dire si ces... Choses nous ont suivis mais je n'ai pas cherché à le savoir. 


Le plus terrible, c'est que j'ignore ce qu'il est advenu de la seconde équipe.


Marc Grimaux, le 26/07/2004

Le Chien

Notre histoire commence en 1993, aux alentours de février.

Une jeune fille d'à peine 17 ans venait de finir ses cours et rentrait à la maison, sur le chemin, pas âme qui vive n'eût croisé son   chemin à part peut-être cet homme étrange et son chien qui, sortis de nulle part, traversèrent la rue pour rejoindre notre lycéenne. Il s'arrêtèrent devant elle ce qui la força à faire de même. L'homme était grand, massif et malgré la capuche dissimulant son visage on pouvait distinguer une barbe broussailleuse qui semblait vouloir fuir ce large menton.
L'homme se tut un moment avant de lui tendre la laisse du petit chien qui l'accompagnait en précisant :

- "Si le chien te lèche une fois, tout va bien. Si le chien te lèche deux fois, rien ne va plus."

A ces mots l'inconnu reparti d'où il était venu, c'est à dire de nulle part.
La jeune fille interloquée ne put dire mot et elle était encore surprise d'une telle rencontre mais continua à avancer tout en se familiarisant avec son nouvel ami.

En arrivant à la demeure familiale, la jeune fille découvrit un mot sur la table de la cuisine :

- "Nous ne rentrons pas ce soir ton père et moi, ne nous attends pas pour manger. Il y a tout ce qu'il faut dans le frigidaire."

Elle avait l'habitude de ces absences imprévue, il était rare qu'il se passe un mois sans que ses parents n'eussent à effectuer un voyage d'affaires. Elle mangea alors un repas maigre mais suffisant en laissant ses restes au petit chien, regarda la télé et alla se coucher aux alentours de 22h30. Elle glissa le chien sous le lit afin de s'assurer de l'accord de ses parents avant qu'elle ne le sorte. Elle ferma ses paupières en caressant le petit chien qui se mit à la lécher une fois.

Arrivée aux alentours de 00h30, la jeune fille fût réveillée par un bruit provenant de la cuisine, comme si une casserole était tombée violemment sur le sol de carrelage. Elle vérifia sous le lit que ce n'était pas le chien qui faisait des escapades nocturnes mais il était bien là et il se mit à la lécher une fois. Elle partit alors en direction de la cuisine avec une certaine peur au ventre. Elle ouvrit la porte et rien, absolument rien n'aurait pu faire ce vacarme dans cette cuisine. Elle fouilla donc les autres pièces de la maison et rien ne semblait anormal alors elle prit la résolution d'aller se recoucher.

Vers 02h00, un autre bruit se fit entendre, plus violent que le premier mais provenant non pas de la cuisine, mais plutôt de la salle de bain à l'étage. Réveillée, elle se rendit alors compte que la salle de bain était la seule pièce qu'elle n'avait pas vérifié tout à l'heure, sûrement un oubli. Elle vérifia à nouveau que ce n'était pas le chien qui en était l'auteur et non, il était toujours sous le lit.

Mais cette fois il lui lécha la main deux fois...

Tout de même très effrayée par ces bruits nocturnes et par ce qu'avait dit l'inconnu qui lui avait donné ce chien, elle saisit ce qu'elle peut utiliser comme arme et entra dans la salle de bains, la gorge nouée.

Et là les larmes se mirent à monter mais ses yeux ne purent s'empêcher de contempler cet atroce spectacle qui se dressait devant elle.

Le chien était là, suspendu à un mètre du sol par ses propres tripes, le vendre ouvert et les yeux crevés. L'odeur était insoutenable et des mouches s'occupaient déjà à faire de ce cadavre un véritable festin. La baignoire était remplie de sang et une phrase, écrite sur le mur avec cette hémoglobine omniprésente disait :


     "Étais-tu sûre que c'était le chien qui te léchait ?"


mercredi 24 avril 2013

L'étrange accident d'Octobre 2007

Octobre 2007. Un étrange problème est survenu dans un bureau de Californie. En effet, pendant que des personnes y travaillaient de nuit, une panne générale d'électricité a plongé tout le bâtiment dans les ténèbres. Les travailleurs n'y ont pas fait attention, ils ont attendu que les concierges remettent tout en place. Seulement, pendant plusieurs minutes, rien ne s'est produit. Quand l'une des personnes allait se lever pour voir d'où venait le problème, une explosion a endommagé le haut du bâtiment. Les gens ont paniqué et sont tous descendus.

Pendant qu'ils s'enfuyaient, certains d'entre eux auraient juré avoir vu quelque chose marcher à travers les flammes. Une créature humanoïde assez petite, selon qu'ils décrivaient. Ils n'ont pas eu le temps de voir ce qu'était cette chose, l'important était de fuir. Suite à ça, les pompiers sont intervenus et le feu a été rapidement maîtrisé. Cependant, l'affaire n'est pas complètement terminée. On ne sait pas ce qui a pu provoquer l'explosion, les pompiers n'ayant trouvé aucun explosif s'il s'agissait d'une attaque terroriste.

Mais ce n'est pas le plus louche dans l'histoire. Après l'incident, les pompiers ont retrouvé le corps de deux hommes, sans vie, dans les toilettes. Ils ne sont pas morts à cause du feu ou de l'explosion. Ils étaient éventrés et avaient des griffures partout sur le corps, comme si une bête sauvage s'était sauvagement attaquée à eux.


Photo prise par un journaliste après l'accident. On remarque une étrange créature dans les ténèbres.

dimanche 21 avril 2013

Lifeisobvious.gif

Pourtant d'habitude c'est pas mon genre d'avoir peur pour des histoires de fantômes et autres extra-terrestres à la con...

Mais putain depuis quatre jours je me chie dessus comme un porc et je n'arrive pas à rationaliser !

Y'a quatre jours donc, je reçois un mail d'un pote avec un fichier joint.
C'est un fichier nommé, je cite : "lifeisobvious.gif"
Un fichier gif donc.
L'envoyeur m'avait écrit qu'il fallait que je le regarde au plus vite et que ça m'intéresserait beaucoup. Et il a finit en disant que je ferais mieux de garder ça pour moi. 

Malgré le format et le fait que ce soit un fichier joint, je m'attendais à un screamer, j'ai donc ouvert le truc avec son coupé et pas mal d'appréhension.

Et en fait non, ce n'était pas un screamer du tout.


En fait c'était un gif assez étrange qui met du temps à démarrer, une sorte de défilement d'image avec des mots ou des phrases en chinois ou japonais je ne sais pas.

Et surtout ça m'a mis HYPER mal à l'aise. Après l'avoir vu j'ai directement senti que je n'aurais pas du voir ça, je ne sais pas comment vous expliquer. C'était comme instinctif, j'ai su que là j'avais merdé...

Du coup je n'ai même pas revu le gif, qui pourtant n'est pas spécialement effrayant. Je n'ai pas pris soin d'analysé ce qu'il montrait, j'ai juste eu peur.
Par contre j'ai retenu une chose. C'est un putain de visage informe. Le genre ultra malsain. Je ne sais pas comment vous décrire le truc.



Bon, quoi qu'il en soit, très vite j'ai eu des sensations bizarres. Dans la journée je me suis senti comme constamment observé.
J'étais mal à l'aise et je me sentais mal. Je suis allé à mes cours de début d'après midi, et même accompagné d'autres personnes je me sentais toujours aussi mal et épié.

Moi qui croyait qu'être entouré changerait les choses, absolument pas, c'est devenu de pire en pire au fil de la journée.
Et c'est en amphi que tout à commencer à s'accélérer. En fait j'ai cru apercevoir cet étrange visage du coin de l'oeil à la place du visage d'une de mes amies.
J'ai sursauté et en me tournant vers elle, il n'y avait bien entendu rien du tout. Juste ça vieille face de trolleuse professionnelle (enfin elle est archi belle, mais c'est un vrai troll  ).

Puis ça a commencé à me le faire avec d'autres personnes au fil de la journée. Toujours du coin de l'oeil, toujours rien en me retournant. Ça pouvait être à la fac comme dans le métro ou dans la rue en rentrant chez moi.
Je ne sais pas si vous imaginez ce que ça fait de ne pas se sentir en sécurité quand il y a du monde, alors que la foule est supposée nous protéger dans ce genre de situation...

Le soir, angoissé comme pas possible, j'ai eu peur toute la soirée. Mais rien de spécial ne s'est passé.

J'ai réussit à m'endormir en me disant que je divaguais et que j'étais fatigué. Mais la nuit j'ai été réveillé par des bruits sourds qui venaient du plafond. Comme si quelqu'un mettait des coups de tête dans le sol chez les voisins du dessus. Un bruit sourd et répété quoi.
Au début je me suis chié dessus, j'étais à moitié endormi.
Et puis ça a finit par me réveiller bien comme il fallait, et là j'ai plus eu les nerfs qu'autre chose.
Je suis monté à l'étage du dessus et j'ai sonné chez mon charmant voisin, un jeune étudiant comme moi, qui donne l'impression d'être très mou et qui n'a pas franchement l'air de glander grand chose... enfin bref !
Il était plus de 3 heures du matin et il a mis du temps à ouvrir la porte. Je lui ai demandé d'où venait ce bruit, et il m'a affirmé que rien ne venait de chez lui, sinon il l'aurait entendu.

Il a eu du mal à me convaincre, mais j'ai finit par le croire et je suis rentré chez moi.
Arrivé chez moi, les bruits étaient encore audibles. Mais effectivement devant chez lui je n'entendais rien du tout.

Je suis remonté, j'ai sonné à nouveau, il a gueulé derrière sa porte et j'avoue que je me suis un peu énervé.
De fil en aiguille, je lui ai dis de venir à ma porte écouter le bruit, pour qu'il voit que ça ne pouvait venir que de chez lui.

Il est donc venu et effectivement, lui aussi a entendu ce putain de bruit. Il est même entré chez moi et on a cherché ensemble d'où ça pouvait venir. Il avait peur que ce soit l'une de ses canalisation qui soit en train de péter ou un truc du genre.

Et là GROS moment de flippe. Du coin de l'oeil j'ai encore une fois cru voir ce putain de visage à la place du sien...
J'ai poussé un vieux cris...

Finalement il était crevé et il est remonté chez lui. Moi je suis retourné me coucher avec ces putain de bruits sourds.
J'ai du prendre un somnifère pour m'endormir, c'est dire...

Du coup je me suis réveillé à la bourre le lendemain, ect etc.
Journée de cours, j'ai encore de temps en temps l'impression de voir ce visage sur les gens.
Je suis stressé pendant une journée entière, encore une fois...
Le soir arrive, et encore une fois assez tard dans la nuit, ces bruits recommencent.

J'essaye de dormir, j'y arrive à peu près. Mais putain cette nuit là j'ai été réveillé parce que j'ai eu l'impression qu'on me chuchotait à l'oreille !
J'ai vraiment ULTRA flippé ! J'étais dans un stress total, j'avais ressentit le souffle dans mon oreille et c'était comme une putain de voix grave, profonde, comme distante et étouffée par une paroie épaisse.

Je n'ai rien entendu de distinct du coup.
Sur le coup j'ai cru que c'était un rêve semi-éveillé.
Somnifère et dodo comme la veille...

Le jour suivant, la journée a été encore pire. J'étais épuisé et j'avais encore plus souvent l'impression de voir ce visage à la con.
Même dans mon propre reflet quoi...

Le soir, encore les bruits. Cette fois je suis retourné chez le voisin. Il a ouvert très vite et à peine la porte de chez lui ouverte j'ai tout de suite entendu les mêmes bruits que chez moi.
Il avait l'air inquiet et il m'a demandé d'entrer chez lui.

Le truc étonnant, c'est que les bruits chez lui venait aussi du plafond, et non du sol qui donne sur mon propre plafond.
On est descendu chez moi, le bruit était là aussi, au plafond.
On a pas compris comment ça pouvait "fonctionner"... 

On s'est mis à parler et je lui ai dis depuis quand ça avait commencé. Je lui ai aussi dis que j'étais mal ces derniers jours et que j'avais comme des hallucinations.
Là il s'est figé. Puis il a continué et m'a dit que lui aussi. Il m'a demandé quoi, et quand je lui ai expliqué pour le visage, il a eu l'air encore plus effrayé.

Il m'a décrit grosso modo la même chose.
Bien entendu j'ai été hyper surpris, et je lui ai demandé s'il avait reçu un gif étrange, et s'il l'avait vu.
Il a été catégorique, il m'a dit que non. Apparemment pour lui ça a commencé le jour qui a suivit la première fois ou j'ai été sonné à sa porte et ou il est venu chez moi.
Mais il n'a vraiment aucune idée de ce que peut être ce gif. Il n'en a jamais entendu parler.

Bref, il on est sortit devant l'immeuble pour discuter longuement mais on a abouti à rien du tout.
Lui il pense qu'on devient fou pour une raison ou pour une autre, mais moi je pense que y'a un truc plus concret derrière tout ça.
Mais peu importe.

On a finit par rentrer chez nous et par dormir. La nuit a été horrible. j'ai été réveillé plusieurs fois par cette voix et par ce souffle dans l'oreille. Sans parler des bruits de coups du plafond.

On en arrive enfin à hier.
J'ai envoyé tôt le matin un SMS au pote qui m'avait envoyé ça. Mais aucune réponse pendant toute la journée.
Je n'ai pas eu envie de voir du monde, donc je suis resté chez moi à faire des recherches sur ce que ce gif pouvait être.
Mais personne ne semble en avoir entendu parler.

Le soir, enfin hier soir quoi, j'ai enfin reçu une réponse de mon pote.
Tout ce qu'il a trouvé à dire ?


"lol"


Oui oui c'est tout...
Du coup je lui ai répondu et j'ai insisté pour qu'il m'explique ce que c'est et ou il avait trouvé ça, mais plus aucune nouvelles depuis. J'ai même demandé à d'autres potes s'il répondait à leurs messages, et ils m'ont tous dit qu'il avait répondu "lol" à leurs derniers messages, puis qu'il n'avait plus répondu.

Gros bâtard quoi ! Je ne sais pas ce qu'il trame, mais c'est une enflure... 
D'autant plus que je suis le seul à avoir reçu son petit cadeau... 
Je m'en souviendrai en tout cas.


Bien sûr la nuit dernière à été tout aussi affreuse que les autres. Je suis allé sonner chez le voisin parce que j'avais peur de dormir et que ces putain de bruits étaient de plus en plus insupportables.
Malheureusement il n'a pas répondu.
Je pense qu'il n'était pas chez lui, il doit avoir peur de son appartement maintenant. Je le comprend.


Enfin voilà, j'en suis là...

Je vais encore passer une nuit de merde. Je ne suis pas sortit donc je n'ai vu aucun visage glauque, mais je suis quand même super mal et j'ai encore cette sensation d'être épié.

J'ai l'impression de devenir fou et je ne trouve grosso modo rien du tout que m'aide sur le net.
Je ne sais pas d'où vient ce gif que m'a envoyé mon "pote", mais je suis absolument certain que c'est à cause de ce truc.
Je ne sais pas comment ça marche, mais c'est du à ça, c'est clair et net.

À vrai dire je ne crois toujours pas aux fantômes ou aux démons, même avec tout ça. Mais je ne comprend pas comment un gif peut amener à ça.
Et surtout comment ça a pu se transmettre au voisin qui n'a jamais vu ce gif.
Il est simplement venu chez moi quoi...


Du coup je fais un tas de TALC pour essayer de m'occuper l'esprit...

Quelqu'un sait ce que c'est ? Ou alors quelqu'un en aurait simplement entendu parler ? une rumeur ou un truc comme ça ?
Je suis assez perdu là, très franchement...

J'ai beau taper "lifeisobvious.gif", ou "life is obvious", ce genre de choses, je ne trouve rien. J'ai pourtant cherché en plusieurs langues...



D'ailleur j'ai effacé le gif de mon bureau, mais j'ai encore le mail.



La nuit dernière a été particulièrement merdique...
Enfin il ne s'est rien passé de pire que les nuits précédentes, mais j'ai eu une petite visite.

Après avoir posté le topic sur les deux forums et être resté un peu dessus, j'ai regardé des films pour me détendre. Parce que c'était bien sympa de pouvoir parler de tout ça avec des gens, mais ça ne m'aide pas franchement à me sortir tout ça de la tête.

Je me suis ensuite couché, et comme d'habitude les bruits ont recommencés. J'appréhendai déjà de m'endormir parce que je savais que j'allais encore entendre une voix étouffée et sentir un souffle sur mon oreille qui me réveilleraient..

Coup de "chance", ce sont des coups sur ma porte d'entrée qui m'on réveillés en pleine nuit !
Pendant deux secondes j'ai eu peur parce que je pensais que c'était la sources des bruits du plafond qui s'était déplacée jusqu'à ma porte.



Bon j'ai vite repris mes esprits et je suis allé voir ce que c'était.

Il était plus de 2 heures du matin donc j'étais quand même méfiant et j'ai vérifié par le judas qui tapait à ma porte.
J'ai juste vu une fille mais je n'arrivais pas à distinguer qui c'était.
J'ai ouvert la porte : la voisine du dessous ! Ouf héhé !
Une jeune fille qui ne doit pas avoir plus de 24/25 ans je pense.

J'avais la tête dans le cul et je ne comprenais pas bien ce qu'elle foutait là à une heure pareille.
J'allais lui demander ce qu'elle voulait mais je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la bouche qu'elle me dit limite en gueulant "Vous allez arrêter votre boucan ?!".

Toujours autant al tête dans le fion, j'ai baragouiné un truc du genre "Co... comment...?", je ne me souviens plus exactement.
Elle m'a dit en gros qu'il fallait que j'arrête de frapper sur le sol parce que ça faisait un bruit insupportable chez elle depuis des heures.

Là j'ai eu un petit rictus je l'admet. J'étais fier de savoir d'office ce que c'était...
On est fier de ce qu'on peut hein...

Je n'ai pas trop su comment entamer mon explication, parce que ça paraissait étrange tout ça.
Je lui ai d'abord dis de tendre l'oreille. Elle a entendu le bruit chez moi.
Elle m'a demandé d'où ça venait, forcément et je lui ai expliqué que ça venait de mon plafond, que ce n'était pas moi qui cognait le sol ou un truc du genre.

À ce moment là elle a tiré une tronche étrange, genre gros bug.
Je l'ai même faite entrer elle aussi pour qu'elle constate d'elle même. Elle ne comprenait bien entendu pas d'où ça pouvait venir.
Puis je l'ai mise au parfum en lui expliquant que le voisin du dessus avait le même problème et que ça venait aussi de son plafond.

Perplexité totale chez la jeune demoiselle

Bien sûr j'ai essayé d'approfondir le truc, et je lui ai demandé quand est-ce que ça avait commencé. Elle m'a répondu que c'était la première fois que ça faisait ça chez elle.
MAIS...! Mais il y a un mais...!
Mais ça n'était pas la première fois qu'elle l'entendait ! Et oui !

En fait samedi soir elle est rentrée très tard chez elle, et elle est passée comme toujours devant ma porte pour descendre jusqu'à son étage (j'habite au rez-de-chaussée, elle au
rez-de-jardin).
En passant devant ma porte et comme l'immeuble était vide à cette heure là, elle a entendu le bruit à travers ma porte. Elle m'a même dit s'être arrêtée très rapidement pour écouter à la porte.
Je ne sais pas pourquoi, en tout cas elle l'a fait (pas gênée de me dire ça la garce...  ).
Puis elle est apparemment descendu chez elle et tout s'est bien passé. Ce n'est que la nuit d'après, la nuit dernière quoi, quelle a commencé à entendre les bruits chez elle.

Après m'avoir expliqué tout ça, on a blablaté sur des choses de merde. J'en ai profité pour lui demandé si elle n'avait pas reçu un mail avec un gif étrange y'a pas longtemps, ou si elle ne l'avait pas vu ailleur. Et la réponse est non, elle n'a rien vu.
Je me suis ensuite excusé de ne rien pouvoir faire pour son problème, puis elle est redescendu chez elle.

Reste de ma nuit ? Réveillé par la sensation de souffle sur l'oreille et par la voix grave et étouffée, comme prévu.
Gros gros stress, du mal à me rendormir.

Aujourd'hui en cours, toujours l'impression du coin de l'oeil de voir cette face affreuse à la place de celle des gens.
Rien n'a changé. J'ai bombardé de SMS le type qui m'a envoyé ça, mais aucune réponse. J'ai même demandé à un autre pote qui habite vers chez lui s'il pouvait passer le voir.
Mais il m'a dit d'aller me faire foutre et qu'il n'avait pas que ça à faire... Génial... 




Bon, alors en dehors de ma peur constante, je retiens quoi des dernières 24 heures ?
Que la voisine du dessous commence à entendre les mêmes bruits sans avoir vu le gif et sans avoir mis les pieds chez moi.
Le seul lien qu'elle a eu avec tout ça, c'est qu'elle a entendu les bruits à travers ma porte.

Elle n'a donc pu recevoir aucun message subliminal venant d'un gif, ni aucun venant de moi ou du voisin du dessus.
Le seul est unique lien, c'est le bruit.
J'en déduis que ce bruit n'est pas juste dans ma tête, et que le branleur d'au dessus ne s'est pas mis à l'entendre juste parce qu'il m'a rencontré et que je lui aurait transmit un truc subliminal involontairement par mon comportement.

Une personne sans rapport avec tout ça a pu l'entendre à travers ma porte, et depuis ça a commencé chez elle.
Là j'avoue que je patine encore plus, je ne sais vraiment pas vers quoi le diriger pour faire des recherches


Oh ! J'oubliais. Je n'ai moi même pas abordé le sujet, mais elle ne m'a pas parlé de visage qu'elle verrait du coin de l'oeil. Peut-être qu'elle ne voit encore rien. Ou peut-être qu'elle voit des trucs mais qu'elle n'a pas fait le lien et qu'elle n'a pas jugé nécessaire d'en parler.

Je ne sais pas trop quoi penser de ça non plus. Elle avait l'air très fatiguée mais pas apeurée. Donc bon...


Ca s'arrête là.


http://www.hapshack.com/images/4ni9u.gif

http://www.jeuxvideo.com/forums/1-51-27623094-1-0-1-0-putain-je-flippe-a-mort.htm

Les véritables pensées des gens

Toute société civilisée possède ses règles, de nombreux codes tacites de langage, de comportement et de sujets de discussion. Pourquoi ces règles ? Pour la cohésion. Selon des philosophes, l'homme naît animal et s'élève vers le rang d'homme grâce à l'éducation, la connaissance et la civilisation. L'homme à l'état naturel n'est donc qu'un être de pulsions et d'envies, dépourvu de raison et de notion du bien et du mal.


Dans la vie, aussi bien dans la rue qu'au travail et même à la maison et entre amis, tout le monde arbore un masque social en rapport avec ces codes. Si quelqu'un affiche un comportement qui n'y correspond pas, on le qualifie, selon l'âge et le milieu, de « dégénéré », de « fou » ou de « cassos ». Mais sur quoi nous basons-nous pour traiter cette personne différemment ? La réponse est toujours la même, très simple : sur les codes culturels. Sans qu'on en comprenne forcément la raison. Ne pas y répondre signifie être catalogué comme bizarre et être rejeté. Malgré ça... Que savons-nous des gens ?


Prenons un exemple pour commencer : la politique en France. Quand on parle aux français de politique, tout le monde est bon, tout le monde est tolérant et suuuurtout pas raciste ni extrémiste. Pourtant, le nombre élevé de votes pour le Front national en 2012 a affolé et surpris le peuple. Une surprise réelle ou feinte ? Et d'où proviennent toutes ces voix ? Il faut chercher la réponse au-delà du masque social.


Prendre le risque d'assumer son côté animal et primaire, ses fantasmes remontant à la Préhistoire, c'est se jeter dans la gueule du loup. Lorsque l'on marche dans la ville, on ne remarque pas les individus au milieu de la foule, à part ceux visiblement ivres ou drogués qui affichent un comportement suspect. Si la possibilité vous était donnée de lire dans les pensées des gens, vous seriez certainement horrifié. Prenons ce banquier, au hasard dans la masse grouillante, un homme d'une cinquantaine d'années, tout à fait chic, sociable et élégant et répondant aux normes. Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que lorsqu'il voit une petite fille vêtue d'une jupe et tenant une glace à la main, il pense nécessairement : « Que c'est mignon ! » et pas plutôt : « Une petite allumeuse... » ? Et c'est la même chose pour tout le monde. On a tous nos fantasmes, nos vices cachés et inavoués. Je dis bien TOUS. Parmi vos amis, sans doute certains aiment-ils regarder des caméras cachées sur la maltraitance des animaux d'élevage tout en prétendant, si on les y prend, qu'ils visionnent ce genre de vidéos par amour des bêtes et par pitié pour elles. D'autres gens, proches ou inconnus, ont un penchant pour la domination et le sang, statistiquement en prenant en compte toutes vos connaissances, c'est obligatoire. Si quelqu'un se met à plaisanter avec insistance sur un sujet glauque, comme la torture de chats et de souris, il est probable qu'au fond, il y ait une part de fantasme derrière ses paroles. Un jour, vous laisserez sortir votre chat la nuit et le lendemain, vous le retrouverez dans le voisinage, amputé des pattes, torturé par un voisin ou un inconnu qui a été poussé par la jouissance de faire le mal sans que l'on sache que c'est lui qui en est responsable.


Cela ne veut pas dire que ces gens sont bizarres, ou fous. Ils ont juste ces pensées et leurs péchés mignons. Ils ne feront jamais de mal à une mouche. Seule une minorité, les fous, le fait, ceux qui ont perdu de vue la morale et la conscience de ce qui fait du mal aux autres. Les fous se distinguent des gens « normaux » en ce que leurs idées sombres se traduisent par des actes. Ou alors nous sommes tous fous, entourés de fous dont on ne soupçonne pas la moindre des pensées.


Si un jour, vous décidez de parler de vos attirances inavouables, faites-le auprès de personnes de confiance et en privé. Sinon, votre réputation sera scellée. Et même ceux qui partagent votre fantasme et auraient souhaité, comme vous venez de le faire, l'assumer tout haut crieront haro sur le baudet avec le reste de la foule des hypocrites.


Et pourtant, il existe un endroit, situé hors de l'espace et du monde tout en se trouvant partout à la fois, dans lequel tous les tordus de la planète se retrouvent. En ce lieu, les masques tombent, les personnalités se révèlent et les inhibitions et la crainte du qu'en-dira-t-on s'estompent comme par magie. Cet endroit est Internet.


Et sur Internet, nombreux sont les sites et vidéos permettant aux gens d'assouvir leurs pulsions. Ils agissent comme une cure d'apaisement en leur permettant de se défouler, de laisser libre court à l'expression de leur nature réelle sans être jugés, et surtout, sans avoir besoin de mettre eux-mêmes leurs fantasmes à exécution.


Rien ne vous prouve par ailleurs que votre frère ou votre sœur, dans la pièce à côté au moment où vous lisez ces lignes, n'est pas sur le Deep Web en train de consulter des vidéos et articles sur le cannibalisme. Ni que vos propres parents ne regardent jamais de snuff movie. Vous-même, puisque vous fréquentez un site portant le nom de Creepypasta, vous n'êtes pas non plus tout blanc et tout pur, puisque vous étiez bien à la recherche de sentiments malsains en venant ici. Quant à vos enfants, nul doute qu'avec l'accès facile à Internet et le relâchement des mœurs de la société, ils regardent ou regarderont des sites que vous considéreriez tordus ; la hausse de la violence et du sexe à la télévision depuis les dernières années, de moins en moins édulcorés, témoigne du fait que les véritables pensées des gens n'ont rien de beau et qu'elles veulent s'exprimer, sortir de leur jardin secret. Car on a tous un jardin secret que l'on fait bien de garder secret. Un jardin pollué et fané, certes.


Une situation cocasse me fait sourire. Imaginons une famille dans laquelle le père, la mère, le frère et la sœur adolescents ont chacun leur ordinateur. Et tous les quatre partagent le même fantasme à leur insu : la pédophilie. Ils regardent des vidéos et reportages sur ce thème tout en se disant à eux-mêmes que « Oh, c'est juste pour me cultiver sur ces actes barbares ! », mais curieusement, ils effacent leur historique une fois cela fait. Ils se retrouvent autour de la table familiale le soir et au journal télévisé, il est question d'un pédophile qui a été arrêté. Tous vont vont enfiler leur masque et s'exclamer en chœur : « Ah, le salaud, on devrait l'enfermer et le torturer, lui faire la même chose ! ». Et le pire est qu'ils savent très bien qu'ils ont un vice. Mais le masque social fait qu'ils le dissimulent.


Admettons maintenant... Que demain, nous vivions dans un monde anarchique. La liberté absolue serait la seule loi. La pédophilie, le cannibalisme... Deviendraient légaux. Sans vous mentir, pouvez-vous dire, en le pensant sincèrement, que personne ne s'y adonnerait ? Que la supposée « vertu » en empêcherait tous ces braves gens, dignes et dépourvus de défauts et d'émotions naturelles ? Je suis sûr que non. Vous vous dites bien que seule la peur de la prison et de l'infamie canalisait les pulsions de ces personnes jusqu'à ce jour. Et que, n'ayant plus rien à craindre, la nature prendrait le pas sur les codes moraux. D'où l'importance des règles sociales qui limitent notre liberté absolue.


Cela étant dit, rassurez-vous. Si tout le monde est en proie aux fantasmes, la quasi-totalité des gens, pour ne pas dire tout le monde, est suffisamment équilibrée mentalement et a trop à perdre pour oser voire souhaiter passer à l'acte. Aucune inquiétude à avoir.

vendredi 19 avril 2013

Le sortilège des sorcières

« Bonne chance, Randall ! », s'exclama le chef de la police de Sydney en sortant du commissariat.


Le sergent Randall ne fit que marmonner un faible « Bonne nuit ». Il faut dire que ça ne l'enchantait que très peu d'être de garde cette nuit, il devait faire encore du rangement et éplucher un dossier.


Il posa son téléphone, prit une gorgée de café et s'attela à la lecture dudit dossier qui répertoriait divers témoignage de personnes ayant subi d'étranges phénomènes paranormaux sur la côte ouest. Certaines auraient perdu leurs dents, d'autres se seraient réveilles couverts de lacérations, d'autres encore se seraient mises à vomir des insectes, tout en subissant d'étranges hallucinations auditives ou visuelles. Le colonel sourit, bien qu'il trouvait tout cela bizarre. Ce qui le fit le plus rire était la note placée en première page qui rappelait une ancienne légende américaine racontant que pour réveiller le démon, il fallait envoûter plus d'une dizaine de personnes avec des sortilèges de magie noire ancestrale avant de voir « le mal revenir des tréfonds de la Terre ». Il reprit une gorgée tout en riant. Il pensait à la légende ,si stupide à ces yeux. Il soupira : « La nuit va être longue ».


« Bon, alors, première victime, une certaine Mary Desanges, se serait réveillée en sursaut après un mauvais rêve dans lequel elle voyait un groupe de femme danser frénétiquement autour d'un feu en répétant des incantations. Au fur et a mesure, les traits de leur visage se déformaient et elles disparurent dans un cri strident qui réveilla ladite Mary. Celle-ci se précipita vers la salle de bains pour se rafraîchir, elle but un verre d'eau, et dit avoir soudainement entendu d'étrange voix l'appeler dans le couloir. Elle n'y prêta guère attention car elle sentait un étrange goût dans sa bouche, qui la dérangea si fortement qu'elle décida de se laver les dents. Quel ne fut pas son étonnement quand à chaque va-et-vient de la brosse à dents, deux voire trois de ses dents se mirent à tomber dans l'évier ! Elle perdit ensuite connaissance en entendant des rire sardoniques en provenance du couloir. Whoua ! Eh ben, 'y a de quoi se chier dessus, effectivement ».


Randall toussa violemment, une abeille lui passa devant le nez ; il la chassa du revers de la main. But à nouveau du café, sauta plusieurs témoignages qu'il « lira plus tard » et arriva devant le dernier témoignage en date. Il toussa à nouveau, cette fois, trois abeilles lui passèrent sous le nez. Il sursauta et les chassa.


« Bon alors, dernier phénomène. Un mois après les premiers faits, un certain Bob Emarrino rentre chez lui après son travail, il croise sur le chemin une belle jeune femme qui lui laisse un baiser "parfumé" sur la bouche avant de disparaître dans la nuit. Il arrive chez lui toujours étonné de cet évènement... (Randall se remit à tousser, il racla sa gorge, il avait du mal à respirer) ...et commence à être frappé d'une violente toux et de démangeaisons. Il lui semble entendre des voix dans sa tête lui disant d'une voix féminine et monotone : "Te voilà soumis aux sorcières de Salem". Le mot "soumis" se répétant comme un écho. Bientôt la toux reprend, une araignée tombe sur la moquette, il tombe à genoux, quelque chose semble bouger dans son œsophage, il tousse, d'autre araignées tombent, il s'écroule, la phrase se répète suivie d'un "Tu vas vivre" et d'un rire. Il s'effondre, paralysé, de nombreuse araignées lui sortant de la bouche dans une avalanche de longues pat... (Randall toussa)-tes. Sa femme le retrouve vivant mais inanimé dans cette mer grouillante, elle appelle les pomp... ».


Randall se mit à tousser plus fort que d'habitude, il tenta de boire, mais le liquide se déversa sur son bureau. Peu après, il en vint à cracher du sang. Sa gorge l'irritait de plus en plus. Il eut l'impression que des centaines de poignard le transperçaient de l'intérieur. Les quatre abeilles s'étaient posées sur la lampe de bureau, regardant l'étrange spectacle. Randall s'agitait, se grattait, toussait, faisait voler dans l'air des gouttelettes de sang.


Quelque chose grouillait dans son ventre, et même dans sa gorge qu'il agrippa, la toux triplant sa fureur. Un chœur de femmes progressif semblait chanter un faible et funèbre "HÉ-HO" qui résonnait dans tout le commissariat, presque aussi insoutenable que les bourdonnement qui commençaient à se faire entendre dans toute la pièce. Le bourdonnement semblait venir de la cage thoracique de Randall. Il toussa encore et encore... Des centaines d'abeilles se mirent à sortir de sa bouche, comme si une ruche avait trouvé logement dans le corps du sergent. Il s'écroula bientôt, des milliers d'abeilles en furie emplirent le bureau. Il en sortait de plus en plus du corps sans vie du sergent, lui déchirant la gorge au passage. Son dernier soupir fut emporté par les bourdonnements des abeilles ; mais derrière ce vacarme, on pouvait entendre rire et marmonner, une phrase se répétant :


« Il ne nous manquait plus que ton aide, cher Randall, pour le réveiller ! ».

lundi 15 avril 2013

Le petit chaperon rouge sang

Sophie venait de se lever. Sophie était la plus belle fille du village, elle était gentille, généreuse, intelligente, drôle, bref, elle était parfaite. Sa mère était folle d'elle et sa grand-mère encore plus folle... Tout le monde la surnommait le « Petit Chaperon Rouge », car elle avait un petit chaperon de couleur rouge que sa mère lui avait offert. Elle alla dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner avec sa mère. Elle prit un bol de chocolat chaud et des tartines.


« Bonjour maman, dit Sophie en souriant.
-Bonjour mon petit chaperon rouge, répondit sa mère ».


Sophie était un peu fatiguée car elle avait fait un cauchemar, elle avait rêvé qu'un monstre la regardait dormir. Il avait des yeux rouges et il était gigantesque...


« Tu peux aller donner ce panier à ta grand-mère ? demanda sa mère en pointant du doigt un petit panier rempli de gâteaux. 
-Bien sûr ».


La grand-mère de Sophie habitait dans la forêt. Sophie aimait bien se promener dans la forêt avec ses amis, cet endroit était si paisible, si beau, si étrange....


Elle s'habilla prit le petit panier et commença son voyage. Elle n'avait aucune idée du danger... Elle marchait sur un petit chemin, elle rencontra plusieurs animaux : des lapins, des cerfs, des écureuils... Mais elle avait l'impression qu'on la suivait, que quelque chose la suivait... Plus elle s'approchait de la maison de Mère-grand, plus elle voyait des animaux morts. La plupart des animaux avait la tête arrachée... Elle trouva ça effrayant et se dépêcha d'entrer dans la maison de sa grand-mère...


Elle entra ; il n'y avait aucun bruit. Elle marcha lentement dans la maison, pénétra dans la chambre de sa grand-mère, poussa la porte lentement, et elle vit le corps de ça grand-mère. Elle avait les yeux arrachés, ses bras étaient à moitié dévorés, son crâne était ouvert mais la moitié du cerveau était répandue sur le sol...


Ses intestins était accrochés partout dans la chambre comme des guirlandes.


Sophie fit tomber le panier, elle se mit à crier, elle sortit de la maison en courant. Elle voulait fuir, elle voulait que ça soit un simple cauchemar, elle voulait se réveiller chez elle... Elle trébucha à mes pieds, elle leva la tête et me regarda, des larmes coulaient sur son visage... Je lui tranchai la tête et je pris son cœur pour le dévorer.... Je découpai ses belles jambes pour les garder en souvenir, puis lui déchirai les bras pour les clouer à un arbre, et enfin, je nouai une corde pour pendre le corps de Sophie en haut d'un arbre... Elle est heureuse... Je l'aime tellement...


dimanche 14 avril 2013

Le jeu des couleurs

On ne connaît pas très bien les origines de ce jeu. Selon de vieux fichiers (des morceaux de papier trouvés dans un vieille cabane au fin fond d'une forêt), elle servait de punition aux personnes ayant commis des actes horribles dans leur vie. Ou de guérison. C'est assez compliqué, il est écrit en gros que ceux qui réussiront le jeu des couleurs seront guéris de leur folie meurtrière ou pédophile et auront le pardon auprès de "Dieu". Je ne crois pas vraiment en ce genre de choses, mais si vous aimez ces rituels, voici les règles et instructions pour jouer au jeu.

Il vous faut d'abord un matériel :


-De quoi écrire (stylo, crayon...)
-Une faible source de lumière (bougie, lampe de poche par exemple)
-Un objet qui vous est précieux
-Du papier
-Du sang

Au départ, il faut que vous soyez dans la plus grande pièce de votre maison, nous allons l'appeler la pièce principale. Ecrivez sur des morceaux de papier le nom de chaque couleur. Il faut impérativement que vous n'écriviez pas deux fois la même couleur. Ensuite, posez-les au centre de chaque pièce de votre demeure. Il faut que vous en mettiez un aussi dans la pièce principale, mais cette fois-ci, il faut écrire le nom de votre couleur préférée. Placez le morceau de papier au centre de la pièce principale, avec l'objet qui vous tient à coeur. Eteignez toutes les lumières. Le jeu débute maintenant.

Quand vous êtes sûr qu'aucune source de lumière ne peut entrer dans votre maison, éclairez-vous. Vous devez commencer par vérifier si tous les morceaux de papier sont intacts. S'il en manque un seul, rallumez les lumières, le jeu s'arrête ici. Si les papiers sont encore là, vous pouvez continuer. Après avoir tout vérifié, revenez dans la pièce principale et déposez quelques gouttes de sang sur votre objet. Cette fois-ci encore, vous devez vous assurer que chaque morceau de papier se trouve encore dans les salles. S'ils n'y sont pas, pas de panique, ceci est normal. Par contre, si vous en trouvez un, vous deviendrez aveugle, pour toujours.

Sinon, le jeu continue. Après avoir tout vérifié, marchez dans votre maison, toujours avec de la lumière à proximité. Vous croiserez une sorte d'orbe jaune lumineuse qui traverse votre couloir. N'allez surtout pas dans la pièce ou il s'est réfugié, retournez dans la pièce principale. Si votre objet a disparu, félicitations, vous avez triomphé du jeu des couleurs. Par contre, si votre objet est encore dans la pièce, vous ressortirez comme dit plus haut aveugle, mais au lieu de ne voir "que du noir", vous ne verrez que du blanc lumineux pour le restant de vos jours.

Oh, sinon, quelques conseils à suivre si vous voulez que tout se passe comme prévu :


-Ne tentez jamais d'allumer la lumière, sauf si nécessaire comme expliqué au début
-Ne perdez jamais la seule source de lumière à portée de vous
-N'essayez jamais de tromper les esprits en mettant un objet qui ne vous intéresse pas ou en n'écrivant pas la couleur que vous préférez à côté dudit objet par exemple

J'imagine que vous savez ce qu'il se passera si vous commettez une erreur de ce type.

samedi 13 avril 2013

Fin de soirée

Vous le connaissez aussi bien que moi.




Vous êtes chez vous, seul. Le film à la télé vient de se terminer, et vous regrettez pour la énième fois d'avoir passé votre soirée devant le petit écran au lieu de continuer votre livre. Il fait nuit dehors depuis maintenant un bon bout de temps: les jours ont bien raccourci. Vous baillez.

« Déjà 23h30! Décidément, il faut vraiment qu'ils arrêtent avec toutes ces pubs, le film ne durait que deux heures! »

Vous éteignez la télévision, oubliant que cela vous plongerait dans le noir complet. La pluie tambourine sur la toiture. Le tic-tac de l'horloge résonne dans toute la maison, vous rappelant votre solitude et votre vulnérabilité. Un frisson vous parcoure l'échine, tandis que vous avancez vers l'interrupteur, les bras tendus afin de ne rien heurter. La lumière apparaît, vous éblouissant quelque peu. Vous vous sentez rassuré.

« Qu'est-ce que je suis stupide à m'effrayer pour un rien! A croire que je n'ai pas évolué depuis mon enfance et qu'une partie de moi croit encore au méchant monstre qui se cache dans le noir! »

Vous regardez par la fenêtre de votre salon ce qui se passe à l'extérieur... La tempête, toujours. Les quelques éclairages publiques dessinent sur le sol des ombres étranges... On dirait des silhouettes... des silhouettes humaines qui tendent leurs longs bras vers vous, comme pour vous demander de l'aide...


Vous sursautez.


Là... juste devant votre porte... il y a quelqu'un! Vous reculez d'un pas, machinalement. Pas de panique! Pas de panique... la maison est fermée à clef, il ne peut pas entrer... Non! Vous avez oublié de tourner la serrure ce soir! L'angoisse monte... Vous essayez de vous rassurer: il n'est peut-être pas méchant? Vous fixez cet Homme, tentant de vous cacher le mieux que vous le pouvez... Il ne doit pas vous voir, non, surtout pas... Mais! Combien a-t-il de bras? Vous comptez...

De longues secondes se sont écoulées... Que veut-il, à la fin? Il bouge sa tête... ses huit bras ondulent dans l'air, mais il reste les pieds cloués au sol. La boule au ventre, vous continuez votre observation, bien que celle-ci soit rendue difficile par les ténèbres ambiants.

C'est là que vous vous rendez compte de l'impossible. Pendant tout ce temps, vous fixiez l'arbuste de votre jardin dont les branches étaient agitées par le vent.


Vous riez nerveusement.


Un flash lumineux. Le tonnerre. La coupure d'électricité; celle que vous ne voulez jamais rencontrer lorsque vous êtes seul la nuit.

« C'est pas vrai... »

Vous montez les escaliers, tout doucement: il ne faudrait pas louper une marche dans l'obscurité. Le vent souffle fort dehors...


Vous entendez murmurer votre prénom.


Vous tournez la tête, le cœur battant à tout rompre. C'était juste derrière vous! Mais non, il n'y a rien. Ou plutôt, vous ne voyez rien. L'ascension vers votre chambre continue. Accélérer, arriver à la chambre le plus vite possible, se réfugier sous la couverture... Enfin, vous êtes à l'étage: votre chambre est à gauche, il faut juste traverser le couloir. Vos yeux se sont maintenant habitués à l'obscurité... C'est rassurant, vous pouvez à peu près voir où vous allez.


Vous pouvez aussi voir cette silhouette remuant à l'autre bout du couloir.


A peine avez-vous le temps de pousser un cri que quelqu'un souffle votre prénom dans votre nuque. Vous vous retournez d'un coup. La pluie tombe de plus en plus fort, le vent fait trembler les murs de la maison. Un claquement assourdissant, des aboiements! Ça vient du salon! Il est entré! C'est sûr! Les animaux sentent les présences... Vous ne pourrez pas dormir en sachant cette chose chez vous: il faut descendre. Tremblant de tout votre être, vous retournez sur vos pas. Encore ce souffle dans le cou, encore ce murmure, toujours ces aboiements crispants...

La porte d'entrée est ouverte, le vent et la pluie s'engouffrent dans la maison avec une puissance incroyable. Vous regardez vite dehors, sans rien remarquer de spécial. L'arbuste remue violemment. Après avoir fermé la porte à double-tour, vous restez un moment dans l'entrée, tentant de discerner quelque chose qui pourrait s'apparenter à un être vivant. Votre chien se tait soudainement.

Il semble n'y avoir rien de spécial dans cette pièce. Finalement, après avoir caressé votre animal de compagnie, vous décidez de remonter à l'étage.


Il
est encore là, au bout du couloir. C'est un cauchemar! Il vous fixe. Qui est-il? Il a deux bras! Mais... bien sûr! Le miroir... Il est votre reflet.


« Comment ai-je pu être aussi stupide... »

Enfin, vous poussez la poignée de la porte de votre chambre, et entrez. Il fait froid... Un souffle: votre prénom, encore.

Vous hurlez, n'en pouvant plus.
"Qui que tu sois, laisse-moi tranquille! Je t'en prie!!"
C'est alors que vous remarquez que la fenêtre est ouverte. Encore un courant d'air: le vent glisse sous les volets et semble murmurer...




Vous le connaissez aussi bien que moi. Ce monstre plus effrayant que n'importe quel créature fantastique, plus terrifiant que n'importe quel tueur psychopathe. Ce monstre qu'est l'imagination.

jeudi 11 avril 2013

Mycose

Alfred et moi avions l'oeil dessus depuis un long moment. Amateurs de lieux étranges, cette vieille ruine isolée au milieu de la friche industrielle avait tout pour nous combler. Mais à présent nous étions pressés, car on parlait de la démolir.

Mais, direz-vous, qu'avait-elle donc d'effrayant? A priori rien. Cependant l'histoire de son dernier occuppant avait de quoi intriguer. Vieille demeure de bourgeois déshérités, elle s'était trouvée progressivement entourée d'usines, et ses propriétaires fauchés étaient pressés de demandes de la part des patrons qui ne voulaient rien tant que les voir partir et planter leurs cheminées à la place. Dans les années 50, alors que la reconstruction battait son plein, il ne restait plus dans la maison que l'ultime représentant d'une dynastie éteinte. Le vieil homme tint le maquis des années durant, et ce ne fut qu'à sa mort qu'il vida les lieux. C'est du moins la version officielle.

Car on raconte que, plutôt que d'être emporté par une crise cardiaque, il disparut sans laisser la moindre trace. Mais le plus étrange n'est pas là: mort ou disparu, de toute façon il n'était plus là; qu'est-ce qui retenait alors les patrons de raser la bâtisse et de régler l'affaire une fois pour toutes? Pas un ne se prononça à ce sujet, et tous sont morts à présent. Puis la récession frappa, les usines s'arrêtèrent les unes après les autres, et la maison seule resta, au milieu des herbes hautes du terrain vague, triomphante et ironique.

Attendant le soir pour être mieux dans l'ambiance, Alfred et moi nous mîmes donc en route pour explorer la bâtisse. La zone était désespérément vide, et nous ne croisâmes personne; nous pénétrâmes dans la maison alors que le jour déclinait.
Les pièces étaient vides, le plancher poussiéreux; mais rien de remarquable en somme. Nous avions passé toutes les chambres en revue, bombardant les vieux murs de clichés, et, un peu déçus, nous nous apprêtâmes à partir. Jusqu'à ce que je remarque à côté du couloir d'entrée une porte que nous n'avions pas aperçue en entrant. Vous voyez ici la dernière photo que j'ai pu prendre ce soir-là, après quoi je n'avais plus de pellicule.
 
Les murs de la pièce étaient couverts d'une incroyable abondance de moisissures; toutes les boiseries, tout le plafond, sillonnés d'éclairs blancs et filamenteux. Il régnait dans l'atmosphère humide une persistante odeur de moisi, et le parquet ramolli par les hyphes enfonçait à chaque pas. Les filaments s'accumulaient dans les coins en de répugnants amas.

Comme je voulais pousser la porte pour voir ce qu'il y avait derrière, quand bien même je l'avais ouverte sans mal en arrivant dans la pièce, elle m'opposa une forte résistance. Les moisissures se collaient aux charnières et l'empêchaient de tourner dans ses gonds. Puis elles cédèrent d'un coup, et la porte claqua bruyamment.

Ce qu'il y avait derrière me marquera à jamais.

C'était la silhouette d'un homme, comme peinte sur le mur par des amas de moisi.

Nous étions tous deux choqués, essayant de croire à un simple hasard. Tout en tentant de masquer ma peur, je proposai de partir et, sans attendre de réponse, me dirigeai vers la porte.

Elle était bloquée. J'ignore comment, mais les moisissures s'étaient introduites dans les creux et adhéraient fortement. En me voyant tirer vainement la poignée, mon ami vint prendre ma place tout en dégainant son canif.

Je ne saurais dire combien de temps il s'acharna ainsi sur la masse blanche qui ceignait la porte, mais entre-temps la nuit était tombée et nous commencions à désespérer. Alors que lui, dans sa panique, s'acharnait à poignarder le joint, moi, assis dans un coin, adossé au mur, pleurnichais en silence en songeant que nous étions piégés ici pour toujours... Dans la lumière nocturne, je croyais voir luire les moisissures, je les voyais ramper lentement vers moi...

Au milieu de la nuit, épuisés et terrorisés, nous avions cessé d'appeler à l'aide. Toute la zone était déserte, et nous étions convaincus à présent d'avoir hurlé dans le vide pendant tout ce temps.  La fenêtre, la seule issue, portait une forte grille qu'on ne pouvait espérer franchir sans outils. Nous nous croyions bel et bien perdus.

Imaginez alors notre surprise d'entendre quelqu'un entrer! Les pas se dirigèrent vers nous, et nous criâmes plus que de raison pour attirer son attention. La personne se plaça devant la porte... Et l'ouvrit sans difficulté. La voix d'un vieil homme nous susurra un "filez" laconique, et nous le remerciâmes en pleurant de joie. Nous étions si heureux d'en avoir enfin fini que nous partîmes sans nous retourner, oubliant même notre sauveur.



Beaucoup de temps a passé depuis notre aventure et, entre-temps, la maison finit par être démolie. Je n'en ai gardé que quelques photos de l'intérieur ainsi qu'une répulsion violente envers tout ce qui paraît moisi; mais je me suis cru tiré d'affaire après toutes ces années.

Jusqu'à ce que je découvre cette tache sur mon épaule.
Une tache blanche et fibreuse que nul traitement ne peut arracher.


Ne me touchez pas. Ne tentez pas de me voir.

mercredi 10 avril 2013

Marie...

Marie et Jeanne étaient deux soeurs jumelles... Jeanne était gentille et douce, Marie, elle était méchante et un peu bizarre... Elle aimait faire du mal aux animaux et aux autres enfants, dans le quartier, tout le monde en avait un peu peur...
Mais surtout, Marie avait un problème de santé physique, un jour elle avait entendu le Dr.Richard dire que si elle ne recevait pas très vite une greffe de foie et de coeur, elle décéderait dans le mois à venir.

Alors, Marie, décida de se sauver... Même si quelqu'un devait en payer le prix... Alors, une nuit... Elle se glissa dans la chambre de Jeanne, et, elle l'étrangla... Elle commença par serrer doucement le cou de Jeanne... Puis, quand elle commença à vouloir se débattre, Marie lui écrasa le cou, enfoncant ses doigts dans la douce gorge de Jeanne... Jeanne se débattit un peu, puis, petit à petit, ses efforts s’amoindrirent, puis, elle s'arrêta complètement de bouger... Marie lacha le cou de Jeanne... Elle était maintenant complètement froide... Soudain, la tête de Jeanne se tourna vers Marie et chuchota doucement...
-Je reviendrais... Je reviendrais pour mon dût...
Marie la gifla, les yeux de Jeanne roulèrent puis sa tête se reposa doucement sur son matelas...

Marie dormait dans la chambre de l'hopital, ses parents avaient été tristes pour la mort de Jeanne, mais, apparemment, ils ne avaient pas suspectés Marie, elle en était fort soulagée...
On lui avait transféré le coeur et le foie de Jeanne hier et elle se reposait heureuse... La nuit tombait et l'hopital devenait silencieux... Soudain, elle entendit une voix éthérée chanté :

-Marie... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je t'en prie...

Marie, interloquée se tourna et retourna cherchant qui avait chanté ces mots... Quand alors, elle entendit la même voix chanté :

-Marie... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je suis dans la rue...

Marie sentait la sueur ruisselé doucement sur son cou... Elle se demandait d'où venait la voix quand elle retentit à nouveau...

-Marie... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je suis devant l'hôpital...

Elle avait peur, elle se demandait qui lui faisait cette farce, si elle le trouvait... Il allait souffrir...

-Marie... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je suis dans l'escalier...

Marie sauta du lit et commanca à chercher partout dans la chambre pour voir si quelqu'un se cachait où si un micro était dissimulé... Elle commençait à se demander si c'était vraiment une blague... Où... Alors, quelque chose de pire...

-Marie... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je suis dans ton couloir...

Marie sentit un liquide chaud coulé le long de sa jambe... Elle s'était urinée dessus... ELLE... ELLE la GRANDE MARIE... C'être pissé dessus, comme une vulgaire gosse... Elle... Elle... Elle avait peur...

-Marie... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je suis devant ta porte...

Elle n'était pas juste terrifié... Elle était terrorisé... Elle se cacha sous le lit... Fermant les yeux, pleurant... Elle sentit comme une vague de froid entré dans la chambre... Elle entendit à nouveau la voix, mais elle semblait plus dure... Comme rocailleuse... Et elle susurra...

-Marie.... Rend-Moi... Mon Coeur et Mon Foie... Je suis LA

Ces ombres qui nous traquent

- "Il est presque 23h, rentrez chez vous."

J'entendais la voix forte du directeur derrière moi.


- "Oui monsieur, bonne soirée !"

- "Bonne soirée à vous, rentrez bien."


Il portait sa cravate bleue. Il était plutôt de bonne humeur ce soir, sûrement parce qu'il venait de fêter ses 3 ans en tant que directeur dans la boîte. Je pris mon manteau et mon attaché-case, mes clés de voiture à la main. Le soleil était parti se coucher depuis bien longtemps et les lampadaires formaient comme des toiles transparentes et lumineuses tout autour du parking.
Le vent était frais mais apaisant sous cette chaleur estivale, même à cette heure tardive. J'ouvris ma voiture d'un coup de télécommande et le bruit des portes s'ouvrant rompirent un instant ce silence nocturne.
Je m'introduisis dans le véhicule et posa ma veste sur le siège de cuir dont l'odeur emplissait tout l'habitacle.

Le moteur vrombissait et les phares firent s'enfuir les ombres mouvantes de la nuit. Je quittais alors mon lieu de travail pour rejoindre la départementale. Très peu de trafic ce soir là, mis à part quelques camions je n'eut aucun problème sur la route et je me suis même laissé tenté de piquer une pointe sur l'autoroute.

Arrivé au péage, je fus surpris qu'aucun caissier ne soit présent derrière le guichet, j'attendis alors 5 bonnes minutes avant de me décider à aller chercher le fameux guichetier. Non loin du péage trônait des toilettes de chantier d'où une lumière. Elle était accompagnée par une odeur fétide, non pas celle des toilettes de chantiers classiques mais bien plus... sordide.

Après avoir frappé contre la fine porte de plastique à maintes reprises et après avoir demandé sans cesse si il y avait quelqu'un, je me suis rendu compte que la porte n'était pas fermée à clé. Je l'ai donc ouverte et là j'ai découvert un spectacle qui me retourna l'estomac, un homme, assis sur la cuvette, sans vie... Son expression horrifiée figée à jamais.
Des sortes de tentacules noires et visqueuses sortaient de sa bouche, ses yeux, ses oreilles et de son estomac complètement éclaté, elles se dirigeaient lentement vers moi et dans un moment de panique j'ai fermé la porte, couru à ma voiture après avoir levé manuellement la barrière et plus jamais je ne reviendrais en ces lieux.

Je ne pouvais plus penser à rien sur la route pour rentrer chez moi, j'avais cette image dans la tête et une boule dans la gorge depuis ce maudit péage. Je ne pouvais même pas réfléchir sur ce que ça pouvait bien être, j'étais horrifié. Je tremblais de panique et mes ongles se plantaient dans le cuir du volant de ma voiture. Je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et retrouver ma femme au plus vite.

En rentrant, j'avais tellement peur de l'avoir perdue que dès que je l'ai vue, je me suis jeté dans ses bras et je n'ai pu m'empêcher de verser de longues larmes. C'était à la fois soulageant et réconfortant mais je ne devais surtout pas lui parler de ce que j'avais vu, d'ailleurs, était-ce vraiment réel ? Quoi qu'il en soit j'avais toujours cette boule dans la gorge et une déraisonnable envie de vomir... C'est à la première nuit que tout à vraiment commencé...

J'ai passé une bonne partie de la nuit à vomir aux toilettes. Mais ce n'était pas normal, c'était... noir et visqueux... C'était abominable et l'odeur était la même qu'aux toilettes du péage, mais que m'arrivait-il ?! Parfois j'avais même l'impression que ma mâchoire allait se détacher tellement ces régurgitations étaient violentes. Mais ce n'est qu'aux alentours de 3 heures du matin que je puis enfin retourner me coucher. Évidemment, impossible de dormir, j'avais bien trop peur et je me sentais de plus en plus oppressé, je n'avais pas que peur de ce qui était en moi mais aussi de ce qui m'entourais... Je me sentais mal à l'aise, vraiment mal. Puis mes yeux se fermèrent tout seuls...

Le lendemain, j'allais étrangement beaucoup mieux et je bondis du lit comme un rien. Ça devait probablement n’être qu'un rêve ! Je me dirige alors vers la cuisine, ma femme était déjà levée. Les volets étaient déjà ouverts et il était presque midi. La lumière du soleil remplissait toutes les pièces, c'était agréable et ça marquait bien une réelle différence entre mon cauchemar de cette nuit et cette réalité qui me rassure. Quand d'un coup, ma conjointe me fit :

- "Tu étais bizarre hier soir, tu es sûr que tout va bien ?"


- "J'ai juste fait un mauvais rêve, ne t'en fais pas" Répondais-je en riant mais demeurant très tendu.
- "Non, hier soir, pas cette nuit... Tu m'a prise dans tes bras, tu as pleuré et tu n'a pas arrêté de te lever toute la nuit. Dis-moi franchement, qu'est-ce qui ne va pas ?"

Elle me regardait l'air inquiet de ses yeux verts en me tenant la tête entre ses mains blanches.

- "J'ai juste eu une journée crevante, ne t'en fais pas chérie."

Ce n'était donc pas un rêve... J'avais bel et bien vu cet homme... Et cette... Cette chose ! Je suppose que c'était donc encore en moi, je me sentis aussitôt pris d'un effroi glacial. Vais-je finir comme ce pauvre guichetier de péage ? Mes pensées s'embrouillaient à nouveau, je tremblais et mon cœur palpitait de plus en plus vite... Il fallait absolument que je fasse quelque chose ! Je tentais de fuir, n'importe où, fuir de mon propre corps... Mais bien évidemment je n'y parvenais pas.

Je courus en direction de la salle de bain et l'eau que je passait sur mon visage ne parvenait pas à me faire le moindre bien. En relevant la tête, je vit mon visage, usé et fatigué, comme si je n'avais pas dormi depuis des lustres. Puis la faim s'empara de mon estomac, peut-être que j'avais tout simplement besoin de manger ? Alors je suis descendu à la cave pour aller chercher de quoi me rassasier dans le congélateur. Mais une fois à la cave, je fus comme tétanisé, ici l'obscurité régnait et une voix sourde se fit entendre au milieux du méandre de mes pensés :

- "Tu m'appartiendras..."

Elle n'avait de cesse de répéter cette phrase, lentement et sur un ton frôlant l'hystérie cynique... Je me sentais faible au cœur de ces ténèbres et je ne parvenais pas à crier, à la place un crachat de cette visqueuse noirceur souilla le sol entre mes pieds. L'espace d'un instant j'ai cru voir cette tache bouger mais je n'eut pas le temps d'en voir plus que mes yeux se fermèrent et me firent tomber dans les abysses profondes du sommeil.

Je ne saurais dire combien de temps avait passé mais l'horloge de la chambre où je me trouvais désormais affichait 17h45. J'étais allongé sur le lit conjugal et ma femme se tenait à mes côtés, ma main dans la sienne.

- "J'ai appelé un médecin, il est en route... Ton était mérite une consultation immédiate !"


Je ne dit rien, elle avait raison et je devais attendre en espérant que tout ceci ne soit que dans ma tête.

Peu de temps après, on sonna à la porte, sûrement le médecin. Ma femme alla lui ouvrir la porte et ils entrèrent tous deux dans la chambre où je me trouvais. Il me demanda ce que je ressentais et je lui décrivit tout mis à part les tentacules et le cadavre, je n'avais vraiment pas la tête à être pris pour un fou... C'est alors que l'homme de science se pencha sur moi pour m’ausculter.

- "Vous avez un début de tuméfaction de la loge parotidienne gauche, ce n'est pas un véritable problème en soi mais je préfèrerais demander à l'hôpital une suite d'examens. Une échographie locale et une prise de sang sont nécessaires pour mettre de côté toute hypothèse de tumeur cancéreuse."
Le médecin me remplit une ordonnance et j'avais rendez-vous le lendemain à l'hôpital du coin, apparemment rien n'était très grave et j'étais légèrement rassuré en me disant que toute cette histoire viendrait de cette grosseur que je commence à sentir sous l'oreille.

Le médecin parti, je réussit à me lever du lit et c'est en marchant dans le couloir que j'ai enfin compris, dès lors que je posais mon pied ou que je me trouvais dans une zone d'ombre, cette voix dans ma tête revenait accompagnée de nausées...
Que me restait-il à faire ? Elle n'avait de cesse de me répéter la même phrase...

- "Tu m'appartiendras..."
La voix était de plus en plus forte et de plus en plus fréquente...

- "Tu m'appartiendras..."
Je me sentais de plus en plus acculé, je courus dans tous les sens espérant trouver un échappatoire à cette situation que me dépasse.

- "Tu m'appartiendras..."
Et là je vis ma femme, complètement désemparée devant mon état. Je mis mes mains sur ses épaules en la suppliant de m'aider à m'en sortir, elle essaya de se défaire de mon emprise, surement que je lui faisais peur mais je ne devais pas lâcher ! Elle était la seule aide que je pouvais avoir ! Et là, elle s'est débattue et m'a poussé, pleurant toutes les larmes de son corps...

Ma tête heurta le sol et ma vue se brouilla...

L'obscurité était totale et mes yeux ne parvinrent pas à s'ouvrir...



Et puis, longtemps après cette errance au fond des abysses, j'entendis une voix familière...

- "Alors docteur ?"

- "Son état s'est stabilisé et ses jours ne sont plus en danger... Seulement..."

- "Seulement ?"

- "Seulement le traitement que nous avons du lui administrer lui a fait perdre la vue..."


A ce moment j'entendis le bruit d'une chaise sur un sol de carrelage et les pleurs désespérés d'une jeune femme amoureuse.

- "Je suis navré" Reprit la voix du docteur.

J'étais donc désormais aveugle... Ma vie venait de prendre un tournant irréversible... Jamais plus je ne reverrais la couleur bleue du ciel, jamais plus je ne reverrais le moindre coucher de soleil... Jamais plus je ne reverrais le visage de mon amour...

Alors qu'une fois de plus des larmes se mirent à couler le long de mes joues, je me rendis compte que mes autres sens étaient exacerbés. Je ressentais désormais bien plus ma fameuse "tuméfaction" sous l'oreille et elle avait triplé de volume, pire, de son centre je sentais que le liquide noir et visqueux s'en extirpait lentement. Les médecins ne le voyaient-ils donc pas ?
A vrai dire... Moi non plus désormais. Mais mon ouïe était bien plus en alerte, je ressentais la multitude de vibrations sonores qui m'entouraient. Le tic tac d'une horloge, le bruit des gouttes d'eau tombant dans l'évier, les pas pressés de semelles en caoutchouc dans le couloir, le clac des serrures de portes... Tout ce monde était nouveau pour moi. Et malgré le fait que ces sons étaient très facilement audibles, il en est un qui fut bien plus fort que les autres...

- "Désormais tu vis dans le monde des ténèbres... La lumière n'est plus que du passé... C'est à partir de maintenant que tu m'appartiens..."

dimanche 7 avril 2013

Terreurs nocturnes

Je tenais à vous écrire, car l'histoire que j'ai vécue, certes terminée, m'a marquée à vie.


Tout a commencé le 28 juillet 2008, à l'approche de mon anniversaire ainsi que pendant les grandes vacances, la bonne humeur était au rendez-vous. Je ne me souciais pas vraiment des jours qui passaient, je vivais au jour le jour. Mais avant de vous raconter mon histoire, je tenais à me présenter : je m'appelle Alexandre et j'ai 15 ans, lorsque j'ai vécu mon histoire, j'avais 10 ans. À cet âge-là, on ne s'occupe pas vraiment du monde autour de nous, mais mon expérience m'a changé à jamais. Aujourd'hui , ma vie a repris un cours normal, mais je n'arrive pas à me débarrasser de ce souvenir, il me hante au plus profond de mon âme. Vous avez sûrement un souvenir de ce genre, ce souvenir qui vous empêche parfois de dormir. Les semaines, que dis-je, les mois qui ont suivi ce cauchemar étaient horribles, il m'arrivait régulièrement de faire des nuits blanches volontairement car je redoutais la nuit, notamment l'obscurité. Je revoyais ce monstre. Vous vous demandez sûrement de quoi je parle, laissez-moi vous raconter.


Comme je disais, tout commença le 28 juillet 2008. A cette époque, je jouais presque toute la journée aux jeux vidéo, surtout la nuit, enfin... Jusqu'à CETTE nuit. Comme toutes les nuits, je jouais à Oblivion, j'avais vraiment accroché à ce jeu, j'avais une autre vie là dessus ! Le soir en rentrant des cours, je jetais mon sac par terre et me lançais dans le jeu, mais cette nuit-là, la nuit de tous mes cauchemars, je vécus ma plus grande peur. Il devait être 2 heures du matin, ma gorge était sèche et ma bouteille d'eau était vide, je décidai alors d'aller en chercher dans la cuisine. Le robinet de ma salle bain avait un problème ; si seulement j'avais rempli ma bouteille d'eau plus tôt ! Je ne pouvais pas allumer la lumière des escaliers car mes parents avaient laissé leur porte ouverte, je ne voulais surtout pas les réveiller, ils m'auraient grondé, ils ne savaient pas que je jouais la nuit. Je me rendis donc dans la cuisine (mon chien dormait et ronflait comme un moteur), j'ouvris le robinet et remplis ma bouteille ; mais en me retournant pour remonter, je vis une ombre du coin de l'oeil. Etant donné que les volets de ma cuisine donnaient sur mon jardin, on les avait laissés ouverts. La Lune éclairait un peu la cuisine. C'est alors que j'entendis des bruits de pas légers, pas ceux de mes parents. J'avais des terreurs nocturnes depuis mon enfance alors je m'imaginais les pires choses, je me cachai derrière la table. Mais c'était mon chien qui entrait. Je m'approchai de lui :


« Idiot ! Tu m'as foutu une de ces frousses ! ».


Mais j'étais rassuré de le voir, j'étais tellement rassuré de savoir que ce n'était pas une créature ou je-ne-sais quelle connerie !


Lorsque je remontai les escaliers, je vis une chose me regarder ; mes yeux s'étaient habitués à la lumière alors je la voyais un peu, ce n'était pas mon chien. Cette chose me fixait, mais après ce qu'il venait de se passer, je gardai mon calme et montai les escalier. Après tout, quand on est gosse, le noir nous fait voir des choses étranges ! Je me remis sur Oblivion mais ce que je venais de vivre m'avait fortement troublé, je me dis que j'étais fatigué alors j'arrêtai de jouer et allai me coucher.


Le lendemain, en descendant les escaliers je vis des traces de boue dans mon salon. Mes parents ne s'étaient pas levés, les traces étaient étranges, comme des pattes de dragon mais plus petites, et je repensai à cette chose, puis je me dis que je pensais n'importe quoi et je ne voulais pas que mes parents pensent que c'était moi qui avais fait ça pour m'amuser. Alors je les nettoyai ; c'est ce qui suivit qui me fit froid dans le dos. Les traces venaient de la cuisine, je m'y rendis et vis la porte-fenêtre ouverte, mais comment ? Mes parents l'auraient entendue s'ouvrir ! Elle fait un bruit monstre ! Mais j'oubliai vite ceci, je préparai mon petit déjeuner, allai caresser mon chien qui était déjà réveillé, lui n'avait pas l'air d'avoir été dérangé par tout ce bordel.


Je retournai sur Oblivion toute la journée, j'avais déjà lu des Creepypastas de ce genre, il y en avait peu sur Internet à cette période, le phénomène était peu répandu. Mais j'avais grandement fait travailler mon imagination, surtout dans les monstres et créatures, alors cette chose n'était peut-être que le fruit de mon imaginaire, mais ces traces de boue et la porte-fenêtre ouverte, je ne comprenais pas ce que tout cela signifiait.


La nuit suivante, je pris ma lampe « spéciale anti-monstres », c'était une lampe très éclairante, et je descendis dans le salon. Ma curiosité dépassait ma peur et je me disais que si ce monstre existait, eh bien qu'il se montre ! Je ne croyais pas aux fantômes et autres phénomènes paranormaux de ce genre alors je n'avais pas vraiment peur. Mon chien était là, couché mais réveillé, il s'approcha de moi pour demander des caresse, je m'assis sur la table basse et pris mon chien à côté de moi. Malgré tout, il me rassurait, et si ce monstre existait vraiment ? S'il venait à se montrer ? Que ferais-je ? Aurais-je la moindre chance ?


Après dix minutes, il ne se montrait toujours pas. Mon chien tomba de fatigue et s'écroula sur sa couche ; je me sentais moins en sécurité tout à coup. J'entendis des bruits de craquement près de ma cuisine, cette fois, j'en étais sûr, ce n'était pas un rêve et une chose était dans la maison. Des pensées me traversèrent la tête mais au fond de moi, je me disais que je devais protéger ma maison, si c'était un monstre, je m'occuperais de lui et je lui montrerais qu'il n'est pas sur son territoire ! Je vis une ombre fine sur la porte de ma cuisine, elle se rapprochait, que voulait-elle ? J'étais déterminé à le savoir ! Je pris le relais, cette fois, c'était moi qui allais l'effrayer ! D'un pas décidé, je me rendis dans la cuisine et l'éclairai avec la luminosité maximale de ma lampe...Mais il n'y avait rien.


J'avais une buanderie, mais la porte était fermée et je n'avais pas entendu de bruit de porte, et comment pourrait-il l'ouvrir ? La forme que j'avais vue ressemblait plus à un animal qu'à un monstre humanoïde. Je baissai la luminosité et retournai près de mon chien, même endormi, il me rassurait. Et les bruits recommencèrent. J'en eus marre alors je l’attendis, je voulais le voir, je voulais savoir ce qui m'avait terrifié l'autre nuit, et il pénétra dans le salon mais ma lampe torche ne s'allumait plus, la batterie était déjà morte (dix minutes avec une puissance comme ça, je n'étais pas étonné). Je me concentrai sur cette chose, elle me regardait elle aussi, elle me fixait. J'en eus assez alors je lui balançai : « Qu'est-ce que tu veux à ma famille, toi ?! Sors d'ici ! ». Ce qui réveilla mon chien. Je tournai vite la tête pour le regarder mais, pendant que je me retournais, le monstre disparut, mon chien lui faisait-il peur ? Ce jour où j'étais descendu dans la cuisine, les pas étaient-ils vraiment le monstre ? Était-ce mon chien qui lui avait fait peur et qui l'avait chassé ? Je retournai me coucher, tout ceci m'avait épuisé.


Le jour suivant, mes parents n'était pas là, je pouvais descendre la nuit sans les déranger, je voulais en finir, j'avais rechargé ma lampe au maximum, cette fois-ci, je ne le louperais pas et j'en terminerais avec cette histoire. La nuit arriva, cette fois, j'entrai directement dans mon garage la lumière éteinte, puis j'entendis les pas. Il était très proche, il venait de devant moi, sans hésiter, j'allumai ma lumière à pleine puissance. Le monstre était là, je le voyais enfin, je ne pourrais pas vous décrire à quoi il ressemblait car ce monstre était une sorte de fusion de toutes les créatures que je pouvais m'imaginer, de plus, il bougeait très vite, tellement vite que je le perdis, et ma lumière clignotait, mon stress était à son paroxysme, ma lumière s'éteignit complètement, je me retrouvai dans le noir complet, ma plus grande phobie avec une créature, vous ne pouvez pas imaginer ce que je ressentais, j'entendais des grognements de partout, je courus pour allumer la lumière du garage mais je ne voyais rien, j'avais peur, j'appelai mon chien en criant, lui seul pouvait m'aider, j'entendis un bruit derrière moi, c'était ce monstre, ses yeux brillaient dans la nuit d'un jaune foudroyant qui vous perçait l'âme d'un simple regard, j'entendis un aboiement de loin, c'était mon chien, les yeux du monstre disparurent, j'essayai à nouveau d'allumer la lumière et elle remarcha, le monstre avait disparu, mon chien était devant moi, cette fois j'étais sûr, c'est lui qui m'avais aidé toutes ces fois où il apparaissait, je le pris dans mes bras, c'était mon sauveur, depuis ce jour je le remercie tous les matins en me levant, sans la présence de mes parents bien sûr, il me prendraient pour un fou, d'ailleurs je ne leur ai pas parlé de cette aventure, de toute façon ils ne me croiraient pas.


Mais tout ceci étant terminé, je pus enfin reprendre ma vie normalement, j'étais débarrassé de ce cauchemar.


Vous aussi, vous ne me croyez sûrement pas, mais rappelez-vous, n'avez vous jamais senti une présence maléfique lors de votre enfance en essayant de dormir ? Ce n'était pas votre imagination, d'ailleurs, si vous entendez des bruits la nuit, restez sur vos gardes.


Si vous regarder dans le coin de votre chambre, vous pourrez peut-être voir ces yeux, qui vous épis.


Sur le web, j'ai trouvé une créature qui lui ressemble beaucoup, si vous la croisez, donnez-lui de la viande, votre viande...



Folie nécrophile

<< Elyone! Elyone! Où-es tu?
-La, ici, devant toi Alice.
-Elyone qu est-ce que tu as en main?
-Dans ma main Alice? Je ne sais pas on m'as demandé de prendre cette chose.
-C'est un couteau Elyone? Repose sa s'il te plaît.
-Je ne peux pas Alice, si je ne fait pas ce qu'il me dit il me tuera.
-Que t-a t-il dit Elyone?
-Que je doit ....te...tuer Alice
-Elyone épargne-moi! s'il te plaît! C'est du délire, il ne vas rien t'arriver! je te le promet!
- Promets? Les promesses sont toujours sincères , mais pas les tiennes Alice.>>

Mais , ou suis-je ? Qu'elle est cette pièce , il y a ...du-du sang sur les murs . Je ne suis pas chez moi ! Et sur le sol, c'est... Alice... Elle ne bouge plus, son corps est figé , ses organes  sont tous ressortit de sa douce silhouette , ses yeux d'émeraude sont décrochés. Elle est magnifique comme sa, elle est si belle. Mais quelle est cette sensation? Ce bonheur de voir un être cher a terre? Pourquoi je ne suis pas triste? Je me sens bien, je suis heureuse je souris a la vue de ce cadavre. Elle est aussi belle a l'intérieur qu'a l'extérieur.

J'ai faim, la pièce est vide, il n'y a rien a manger , sauf.... Alice. Quelle a l'air si...appétissante , que le sang  tout droit sorti de ses veines est si...si attirant et puis, j'ai...si  soif ; Que la vu de ses organes frais me donnent...faim..je n’hésite pas, je la dévore , sans plus rien laisser...

C'est la meilleure chose que je n'ai jamais mangé, Alice, merci, tu m'as découvrir la chose la plus délicieuse au monde, je ne savais pas que tu pouvait m'être aussi utile , je pensais que tu n'était qu'une idiote inutile qui ne comprenais rien, je me suis trompée, tu sers a plus que ça...

Tiens, il y a une porte au fond de la pièce, elle n'était pas la tout a l'heure , sortons de cette endroit. Je suis retourné a la réalité, ma robe est toute taché de sang , je ferai mieux de la laver. J'ai encore un couteau a la main. Je dois encore manger? Je vais devoir trouver quelqu'un. Ma mère peut-être? Elle aussi elle est si jolie. Rentrons alors!

<< Mère je suis rentré!
-Elyone? Mais que fait tu la ? Pourquoi ta robe est pleine de sang.
-J'ai tué Alice.
- ....Pardon?
-J'ai tué Alice et je l'ai mangé
-Elyone viens par ici s'il te plait.
-Non.
- J'insiste! Viens!
-Mère je ne veux pas.
-ELYONE!
-Mère j'ai dit NON!-Ne me parle pas sur ce ton El...>>

J'ai tué ma mère. Son sang était aussi délicieux que celui d'Alice.

J'ai tué mon père , sa chair était aussi tendre que celle d'Alice

J'ai tué , mon frère , ses yeux d'azur était un un peu amer mais toujours a mon goût, comme ceux d'Alice.

Je te tuerai un jour, et je dévorerai chacun de tes membres un par un, je te retrouverai....

Note retrouvé dans la résidence d'Elyon le XX/XX/XXXX a XXXXXXXX.

Mister Stick

Vous est-il déjà arrivé de marcher seul par une nuit sans Lune ? Une nuit où le vent s'est tu, ne laissant venir à vos oreilles qu'un étrange silence ? Peut-être... Non... Oui. Si oui, vous avez sûrement eu l'impression d'être suivi, d'avoir entendu dans ce glacial silence comme le bruit d'une canne martelant le sol. A ce moment-là, on se retourne, c'est dans notre nature d'être humain. Et comme toujours... Rien, le vide.


Et pourtant, certaines personnes l'ont vu, semble-t-il, mais ne sont pas revenues pour en parler. Vous savez, une légende raconte que les personnes disparues, celles dont la photo est placardée sur les murs, l'ont croisé.


Qu'elles ont croisé qui ?


Eh bien, l'homme à la canne, ou pour les intimes, Mister Stick.


Cette histoire est arrivée à une jeune fille qui rentrait chez elle.


Il est trois heures du mat', la voilà, rentrant seule chez elle. Elle n'a pas trop bu, rien fumé. Elle est rivée à son portable, elle parle avec ses amis après les avoir raccompagnés. Le silence complet, pas de voiture, pas de vent. Elle n'a pas peur, elle sait comment se défendre. Les.feuilles des buissons se mettent à frémir, elle lève la tête. Non., pas de vent.


Elle continue son chemin, un bruit attire son attention derrière elle, elle se retourne. Rien.


Elle continue. Les buissons se mettent à nouveau à frémir, d'un souffle lugubre, comme une plainte funèbre. L'air chaud devient subitement froid, elle sent un frisson la parcourir. Elle regarde son portable ; plus de réseau. Puis, plus distinctement, le bruit recommence. Le son régulier d'un objet en fer touchant le sol au rythme des pas d'une personne. Elle se retourne. Il est là, une longue cape noire descendant jusqu'à ses chevilles, un chapeau haut-de-forme couvrant ses long cheveux grisonnants tombant sur ses larges épaules. Il se tient sur une canne à la pointe acérée comme une flèche. Elle prend peur et se met à courir. Il ne reste que quelques pâtés de maisons, mais elle fatigue. Elle se cache derrière des poubelles pour reprendre son souffle. Il continue à la suivre d'un pas nonchalant.


Elle se remet à courir à toute allure, se retournant de nombreuse fois, jusqu'à ce que...


Plus personne derrière elle.


Elle se calme et reprend sa route, se retournant afin d'avoir la certitude d'être seule. Elle commence à apercevoir sa maison, mais quelque chose la choque.


Plus elle avance, et plus sa maison recule. Elle court, mais rien n'y fait ; elle semble faire du surplace. Sortant de l'obscurité, elle le voit devant elle, hochant sa tête négativement. Elle repart en arrière. Elle entend son rire. Il semble retentir dans toute la ville.


Et... Malheur. Tandis qu'elle court, son talon se casse. Elle se relève et, d'un pas boiteux, va se cacher une seconde fois vers les poubelles. Il semble loin, mais elle n'en a pas la certitude, son rire résonne dans son crâne et les bruits de la canne semblent provenir de tous les côtés.


Désorientée, elle titube hors de sa cachette et tombe à genoux. Les yeux baissés, elle voit les chaussures noires s'arrêter devant elle. Elle relève la tête, il sourit, fait non de la tête... Il touche son front avec la pointe glacée de sa canne. Et alors que les nuages disparaissent, laissant la Lune se montrer, il lui transperce le crâne d'un coup sec.


Pas un cri ne transperce la nuit... Seulement le son du silence.