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dimanche 7 avril 2013

Mister Stick

Vous est-il déjà arrivé de marcher seul par une nuit sans Lune ? Une nuit où le vent s'est tu, ne laissant venir à vos oreilles qu'un étrange silence ? Peut-être... Non... Oui. Si oui, vous avez sûrement eu l'impression d'être suivi, d'avoir entendu dans ce glacial silence comme le bruit d'une canne martelant le sol. A ce moment-là, on se retourne, c'est dans notre nature d'être humain. Et comme toujours... Rien, le vide.


Et pourtant, certaines personnes l'ont vu, semble-t-il, mais ne sont pas revenues pour en parler. Vous savez, une légende raconte que les personnes disparues, celles dont la photo est placardée sur les murs, l'ont croisé.


Qu'elles ont croisé qui ?


Eh bien, l'homme à la canne, ou pour les intimes, Mister Stick.


Cette histoire est arrivée à une jeune fille qui rentrait chez elle.


Il est trois heures du mat', la voilà, rentrant seule chez elle. Elle n'a pas trop bu, rien fumé. Elle est rivée à son portable, elle parle avec ses amis après les avoir raccompagnés. Le silence complet, pas de voiture, pas de vent. Elle n'a pas peur, elle sait comment se défendre. Les.feuilles des buissons se mettent à frémir, elle lève la tête. Non., pas de vent.


Elle continue son chemin, un bruit attire son attention derrière elle, elle se retourne. Rien.


Elle continue. Les buissons se mettent à nouveau à frémir, d'un souffle lugubre, comme une plainte funèbre. L'air chaud devient subitement froid, elle sent un frisson la parcourir. Elle regarde son portable ; plus de réseau. Puis, plus distinctement, le bruit recommence. Le son régulier d'un objet en fer touchant le sol au rythme des pas d'une personne. Elle se retourne. Il est là, une longue cape noire descendant jusqu'à ses chevilles, un chapeau haut-de-forme couvrant ses long cheveux grisonnants tombant sur ses larges épaules. Il se tient sur une canne à la pointe acérée comme une flèche. Elle prend peur et se met à courir. Il ne reste que quelques pâtés de maisons, mais elle fatigue. Elle se cache derrière des poubelles pour reprendre son souffle. Il continue à la suivre d'un pas nonchalant.


Elle se remet à courir à toute allure, se retournant de nombreuse fois, jusqu'à ce que...


Plus personne derrière elle.


Elle se calme et reprend sa route, se retournant afin d'avoir la certitude d'être seule. Elle commence à apercevoir sa maison, mais quelque chose la choque.


Plus elle avance, et plus sa maison recule. Elle court, mais rien n'y fait ; elle semble faire du surplace. Sortant de l'obscurité, elle le voit devant elle, hochant sa tête négativement. Elle repart en arrière. Elle entend son rire. Il semble retentir dans toute la ville.


Et... Malheur. Tandis qu'elle court, son talon se casse. Elle se relève et, d'un pas boiteux, va se cacher une seconde fois vers les poubelles. Il semble loin, mais elle n'en a pas la certitude, son rire résonne dans son crâne et les bruits de la canne semblent provenir de tous les côtés.


Désorientée, elle titube hors de sa cachette et tombe à genoux. Les yeux baissés, elle voit les chaussures noires s'arrêter devant elle. Elle relève la tête, il sourit, fait non de la tête... Il touche son front avec la pointe glacée de sa canne. Et alors que les nuages disparaissent, laissant la Lune se montrer, il lui transperce le crâne d'un coup sec.


Pas un cri ne transperce la nuit... Seulement le son du silence.




9 commentaires:

  1. J'ai bien aimé cette creepypasta, on a l'impression de voir a travers les yeux du personnage, on sait que celui-ci est paniqué et c'est très bien écrit! J'adore les dernières lignes, elles sont assez poétiques .. bref, j'ai adoré cette histoire

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  2. #bave on peux faire une version pedophile? du style pedobear?

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    1. C'est exactement ce à quoi j'ai pensé.
      "Sortant de l'obscurité, elle le voit devant elle ; "Coucou! Tu veux voir ma..."

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  3. L'homme a la canne est tellement classe, tout ces actions degage un charisme.... je l'adore !!

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  4. Pas mal comme pasta mais je trouve que si on remplaçait la canne en pointe par une canne épée et le perçage de crane par un éventrement et l'on obtient....
    Non mais sincérement, un mec avec une grande cape apparemment de style victorien sur la photo , un canne, un chapeau haut-de-forme et qui se cache dans l'ombre et la brume, si c'est pas Jack the Ripper, je sais pas ce que c'est. (Ah si, Mister Stick justement !).
    Sinon ça vas, il a la classe quand même. (Jack à la classe donc lui aussi.)

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