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jeudi 25 juillet 2013

Le tableau

Je vais vous raconter mon histoire.


 
Tout a commencé en Mars 2013, le 26 plus exactement, je le sais car c'était mon anniversaire, le jour de mes 20 ans... J'étais allée faire un tour dans un magasin artistique afin de m'offrir une nouvelle toile et quelques pinceaux, afin de me remettre à peindre... 


 J'ai toujours été plus ou moins attirée par la peinture, et je me suis découvert un talent que je pensais alors ne pas avoir; je peins depuis toute petite, au début c'étaient seulement des paysages, des bonshommes bâtons et des maisons triangles avec des oiseaux en V, mais je m'éloigne du sujet principal...  



 
Donc j'ai fait mon petit tour habituel, mais une chose était inhabituelle, la jeune vendeuse avec qui je m'entendais bien n'était pas là, remplacée par une vieille dame d'une soixantaine d'années, j'allai la voir pour lui demander ou était passée Océane.  

 
"Bonjour madame, je voudrais savoir ce..." 

 
"Mademoiselle."

 
"Mademoiselle pardon, qu'est-il arrivé à la précédente vendeuse, c'était une amie et..." 

 
"Virée." 

 
"Virée? Mais pourquoi? Elle était pourtant agréable et très gentille" 

 
"Hm, virée." 

 
Je la scrutais d'un air assez étonné, elle paraissait relativement jeune pour son âge, je veux dire, ses rides étaient marquées, ses cheveux étaient blancs, mais une étincelle dans son regard laissait penser qu'elle était beaucoup plus jeune. Assez énervée par son manque d'élocution, je retournai à ma recherche de matériel  quand une toile me frappa... Une grande toile de 2 mètres sur 1 mètre 50, apparemment très ancienne de par sa couleur jaunâtre  En regardant le prix je me rendis compte qu'elle était bradée... -70% c'est ma chance !  "

 
En arrivant en caisse, la vendeuse me scruta à son tour, elle souriait, la lueur dans ses yeux me glaçait d'effroi...  

 
"Trois pinceaux et la toile de Dante, 50 euros." 

 
La toile de Dante? Oh le cliché, si elle compte me faire peur...  

 
"Tenez" 

 
"Hm"

 
"De rien, vieille peau." 

 
Je quittai le magasin encore plus froissée qu'en ayant discuté avec elle au départ, quel manque de respect, et ensuite on parle des jeunes hein, bah punaise, c'est plutôt les vieux aigris qui devraient aller se regarder dans un miroir, enfin bref. 

 
En rentrant à la maison, je me mis à déballer mes achats, posant la toile sur mon chevalet et mes pinceaux dans leur boîte, j'imaginais déjà quelle horreur je pourrais encore peindre sur la fameuse "toile qui fait peeuuuur", rien qu'en y pensant je me mis à rire automatiquement... J'ai la bonne habitude de peindre tout ce qui me passe par la tête, de succubes à clowns horribles en passant par les monstres, stalkers ou autres cryptides des légendes urbaines, ça me permet d'évacuer... Ma psy m'a toujours répété de faire attention à ce que mes démons ne me rattrapent pas, mais comment pourraient-ils me rattraper ? Je n'en ai aucun... 

 
Comme tous les soirs j'allai sur internet afin de dénicher de belles histoires bien sordides à peindre durant la nuit, oui j'ai oublié de le préciser, je suis insomniaque, je dors la journée et peins toute les nuits, je vous l'ai dit, c'est vraiment mon exutoire, un moyen d'oublier ces cauchemars... 

 
Je me mis à lire pas mal de ces histoires, toutes plus sympathiques les unes que les autres, puis je me suis mise à imaginer mon propre monstre... Au début une araignée, puis un monstre tentaculaire, en passant par les fameux shoggoth de l'univers de Monsieur Lovecraft, à mes yeux le meilleur écrivain de tous les temps d'ailleurs; jusqu’à ce que j'arrive à cette chose, cette chose sans nom qui hantait mes rêves quand j'était gamine... Une immondice de chair pourrie et de boue, difforme, sans démarcation de tête mais pourtant avec quatre yeux, deux bouches et un énorme bras humain dans le dos...  

 
Ma psy me rassurait en me disant que les horreur de la télé sur les expériences animales et sur la guerre m'affectaient, mais en grandissant elle a voulu me filer quelques cachets afin de "m'aider" je ne les ai jamais pris, pour moi ce ne sont que des conneries de psy, personne n'est malade, le "malade" est devenu client... C'est pour ça que j'ai finalement décidé de me tourner vers la peinture, seule devant ma toile j'évacue tous ces monstres...
  
 Je suis donc allée chercher de quoi grignoter  puis me mis à l'ouvrage. De cette toile jaunâtre naquit un fond bleu profond, des étoiles; je peignais comme si j'étais possédée, sans réfléchir, je peignais c'est tout.  

 
Ce monstre m'apparaissait enfin, encore plus effrayant que dans mes rêves, mais j'étais fière, j'avais réussi,  ma toile était magnifiquement horrible. Ce matin là, je ne rêvais pas. 

 
A mon réveil, la toile n'avait pas bougé, ou presque, le bras était taché de sang, pourtant je ne me rappelle pas avoir peint avec du rouge... Qu'importe... Je sortais de nouveau afin de retourner au magasin, racheter à nouveau une toile... 

 
Magasin fermé, il avait été ravagé durant la nuit, il y avait une mare de sang près de la caisse. Vraiment perturbée par toutes ces coïncidences je réfléchis à nouveau quant à mon sommeil... J'avais rêvé de la vendeuse. Que s'est-il passé, hier le magasin était nickel... Même si cette vieille aigrie m'insupportait, j'étais quand même choquée de ce que je voyais... Puis aucun policier, tout le monde passait devant comme si ce magasin n'avait jamais existé... 


La journée passait longue et silencieuse, personne ne parlait ni se souciait des alentours, je n'avais plus vraiment la notion de ce qu'était une discussion; j'avais bien des amis, mais ils m'avaient tous abandonnée, prétextant ma folie, mais je ne suis pas folle... Je comprends ce que ressentait Van Gogh de son vivant...


En rentrant chez moi, un détail me frappa, mon rêve de la nuit dernière... Je me souvenais vaguement avoir vu la vendeuse dans son magasin, et après c'est le black out... Mais ce n'est pas possible, vraiment pas, comment une toile... Non. Je ne suis pas folle, je ne penserais pas à ça.


Comme à mon habitude je me mis à bouquiner un peu de Lovecraft puis m'endormis, pour la première fois depuis des années, en pleine nuit. Je dormait profondément, d'un sommeil de plomb.


Réveil en sursaut...  Je l'avais vue allongée dans son lit, ce cri...
 
Sarah. Cette bouffonne de Sarah. Je l'appelai sur son portable.. 

 
"Allô?" 
Elle pleurait...


 
"Euh, Sarah, ça va?"

"N...Non... Je... Je suis à l'hopital, cette nuit je rêvais tranquillement, et une douleur m'a réveillée, au début j'ai juste pensé a des courbatures mais... Mais..." 
 

 "Mais quoi.. Raconte ! "


"Mais je me suis reveillée, avec une douleur attroce, j'ai hurlé, j'ai si mal encore... Je suis tellement terrorisée, je ne veux plus dormir... Mes jambes... Elles ont été arrachées, pas coupées, arrachées..."
Elle pleurait de plus belle.


"Mais pourquoi... Pourquoi je te raconte ça à toi..."


 
Elle raccrocha, je souriais. 


 Je descendais dans ma cuisine, afin de me préparer un bol de céréales  en remontant dans ma chambre. Mon petit monstre avait à sa collection deux magnifiques jambes, celles de Sarah.  

 
J'étais faible, très faible, j'avais faim et j'étais exténuée... Je me reposai sur mon lit, avec une folle envie de m'endormir à nouveau...

Cette fois, pas de réveil avant le soir. Sur le tableau, mon petit monstre n'avait pas bougé... Il avait toujours ces jambes en plus et cette fois-ci, je pus découvrir un rictus horrifique plaqué sur une de ses bouches, le même que celui que j'avais durant ma conversation téléphonique...


Toute la soirée je me remis à lire quelques histoires bien sanglantes, d'une petite poupée abandonnée devenue Pokémon, jusqu'à cette histoire de jeu hanté... Oui j'avais bien envie de les rendre fous, de continuer à rêver jusqu'à ce qu'ils se rendent malades de peur, mais il fallait que je fasse vite, cette pimbêche aurait vite fait de l’appeler pour tout lui raconter, ses jambes, son cauchemar, ses peurs, il ne faut pas qu'il aille la voir...


Quand nous étions ensemble lui et moi, il connaissait tous mes rêves et il regardait toutes mes toiles, si jamais Sarah lui parle de mon coup de téléphone et de ce qui lui est arrivé, je pourrai faire une croix sur ma liberté, je ne veux pas que mon petit monstre soit détruit, je l'ai tellement haï mais je l'aime tellement à présent...


Minuit, je m'endormis paisiblement...


 
Cette fois mon rêve était clair. J'incarnais mon petit monstre, une maison, une autre, celle de Vincent... 


 
Je rentrai, doucement, calmement, je ne respirais pas, mais je me sentais libérée, une envie de sang me brûlait .. Une marche, deux, trois, quatre  cinq, six, la porte de sa chambre...  


 
Il s'était endormi. Visiblement il avait pleuré, j'ai regardé prés de lui, une photo de Sarah... Oh mon pauvre, quelle erreur viens-tu de commettre... 

 
Je le découvrais  laissant apparaître son corps si fragile, il était profondément endormi... "Je t'aime", ces mots sortirent d'une de mes bouches, le réveillant, mais il n'avait visiblement pas compris le sens qu'ils avaient, mon râle déformant chaque lettre. Je voyais la terreur dans ses yeux, en une fraction de seconde je lui déchirai le bas de la mâchoire de mon unique bras; je le mangeai entièrement avec mes deux bouches, je grossis un peu, ajoutant à ma masse la chair de mon cher Vincent.  

 
Je me réveillai, pleinement satisfaite et posée...  


 
Attention au mal que vous me ferez, ou dans mon sommeil je viendrai vous dévorer...    


 

4 commentaires:

  1. premiere fois que je lis une creepypasta qui part d'un tableau maudit... j'aime mais à certains passages , on est un peu lâché , quand elle parle de "il" mais qu'on sais pas encore de qui . ça ajoute du suspens mais certains ne vont pas lire la suite , se concentrant pour comprendre qui c'était et finalement vont lâcher avant la fin .

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  2. J'adore la creepy ai le perso me fait pensée a un autist

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  3. Comment on fait pour poster sur ce site ?

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  4. Très bien!! J'aime beaucoup le style de l'écriture. L'histoire est innovente, y a quelque defaut mais c'est inutiles de les énumérer ça donne du caractère à l'écrit!
    En plus plein de suspens on sais pas a quoi s attendre^^
    Maz

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