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vendredi 5 juillet 2013

Stanley

Je tiens à rester anonyme, donc si vous vous attendiez à une longue et chiante présentation rassurez-vous ça ne sera pas le cas. A vrai dire je ne sais même pas pourquoi j’en parle, mais j’en ressens le besoin. Peut-être que je suis parano, fou ou même schizophrène enfin bon. Vous le prendrez comme vous le voudrez. J’habite dans un village paumé, en France. Il ne doit pas y avoir plus de deux mille habitants. J’ai une vie plutôt paisible, je n’ai pas à me plaindre. Enfin, j’avais. Depuis un certain temps je ne sors plus de chez moi. C’est même limite si je ne sors plus de ma chambre. Mes parents croient que je suis taré. Ils ont peut-être raison après tout.
Depuis que j’ai eu seize ans j’en avais profité pour me déscolariser à cause de cette histoire. Ça n’avait pas arrangé les problèmes pour autant. En fait ça n’a fait que s’empirer. Je n’ai même plus d’amis pour en parler, le dernier message que j’ai reçu date d’il y a plus d’un an. J’avais pourtant essayé d’en parler à mes parents mais ils ne veulent toujours rien savoir. J’ai même consulté un psy pendant une période mais ça n’avait rien donné. Je n’ai pas osé en parler aux flics, ils m’auraient sans aucun doute enfermé dans un de ces hôpitaux pour malades mentaux.      
     
      
     
Je l’ai appelé Stanley. Ne me demandez surtout pas pourquoi, je n’en ai aucune idée. La première fois que je l’ai aperçu, ça m’avait marqué. Il a au moins deux têtes de plus que moi. Je n'arrivais pas à distinguer son visage à cause de la capuche qui faisait de l'ombre à celui-ci. Il a toujours ce long manteau gris qui se rapproche fortement du noir. C’était un soir d’hiver. J’étais avec des amis. On traînait sur un banc. On parlait de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Stanley était dans la rue d’en face. Il ne bougeait pas. J’étais le seul à l’avoir remarqué. Il était pourtant face à nous. Son allure inquiétante à en être terrorisante m’oppressait. Il était resté un moment puis il était parti à l’opposé de chez moi. J’étais soulagé. J’en avais alors profité pour rentrer à la maison.     
     
      
     
A peine quelques jours plus tard en rentrant du collège, il était assis sur le même banc, à la même place que moi la nuit dernière. Quelque chose en moi me disait « ne le regarde pas, ne le regarde pas… ». Une fois que j’avais dépassé le banc, je m’étais retourné. Il était derrière à quelques mètres de moi. Jamais je n’avais ressenti une telle peur de ma vie. Cet homme me suivait. J’avais alors accéléré le pas pour arriver plus vite chez moi. Je m’étais dépêché de me rendre dans ma chambre pour observer la rue. Il n’était déjà plus là. Je transpirais de frayeur. Mais la troisième rencontre fut la pire de toutes.     
     
      
     
Mes parents étaient invités. En aucun cas je ne voulais y aller, car je pensais m’ennuyer. Il y avait énormément de vent, la neige n'arrêtait pas de tomber. J’étais sur mon ordinateur à peu près toute la soirée en train de papoter avec des amis. J’avais entendu un bruit venant du jardin. Sans plus attendre j’avais regardé par la fenêtre, le portail était ouvert. J’étais sûr que mes parents l’avaient refermé avant de s’en aller. Il y avait des traces de pas dans l’allée qui rejoignaient la porte de derrière. Le chien du voisin ne cessait pas d’aboyer.
Le courant avait soudainement été coupé. J’étais plongé dans le noir total. Je m’étais alors enfermé dans la chambre. Le chien avait poussé un hurlement, puis plus rien. Le silence total. Quelques minutes plus tard, j’entendis le grincement de la porte qui menait à la terrasse. C’était Stanley, j’en étais sûr, ça ne pouvait être que lui. Je l’entendais marcher. Il traînait quelque chose par terre. Sa respiration était forte, imposante. Il était devant ma porte. Je me suis délicatement reculé. J’étais paralysé. Il glissa un message par le seuil de la porte.     
     
      
     
« Il ne te reste plus que 365 jours »     
     
      
     
Il y avait des traces ensanglantées de ses doigts sur le papier. Qu’est-ce qu’il allait se passer dans un an? Le silence régna de nouveau. Le courant avait été réenclenché. J’ouvris avec prudence la porte et j’aperçus le chien du voisin. Il était pendu. Sa mâchoire avait été arrachée. Ses pattes arrière n’y étaient plus. Son sang coulait, ce qui forma une flaque sur le sol. Je savais ce qui m’attendait maintenant. Il était impossible de me retenir de vomir devant cette horreur. Quelques instants plus tard, je m’étais précipité vers le téléphone pour appeler ma mère.     



Maman : Allô?

Moi : Maman c’est moi, il faut que vous rentriez il y a un malade qui a menacé de me tuer en assassinant le chien des voisins !

Maman : Je ne comprends pas, il est toujours là ?

Moi : Non il n’y a plus que moi, rentrez s’il vous plaît j’ai peur ici !

Maman : On arrive !


     
Je ne bougeais plus du portail. Stanley avait pris soin de ne pas laisser les traces dans la neige. Une demi-heure plus tard, mes parents étaient rentrés. Je m’étais jeté sur eux en pleurant. Ils se sont brusqués pour constater l’horreur. Il n’y avait plus rien, le chien avait disparu. Le sang, les tâches envolées. Ils étaient furieux contre moi. Je leur avais alors montré le mot en espérant qu’ils me croient. Mon père répétait en hurlant qu’il s’agissait de mon écriture. Je n’avais pourtant pas rêvé, j’étais sûr de ce que j’ai vu ! Mais je ne pouvais plus le prouver.     
     
      
     
La nuit suivante j’essayais par tous les moyens de m’endormir. Quand mon ordinateur se mit en marche. Le menu de démarrage était différent de celui de Windows. Le bureau était vide. Une musique s’était mise en route. Elle était bien plus qu’angoissante. Impossible de décrire les instruments qui la composaient. Il n’y avait aucun rythme. L’écran était devenu totalement noir. Et un message était apparu, lettre par lettre. Comme si quelqu’un l’écrivait en direct.     
     
      
     
« Je ne peux plus communiquer, je n’en ai plus que deux, je ne peux me déplacer qu’en rampant, j’ai été pendu il n’y pas très longtemps. Qui suis-je ? »     
     
      
     
J’entendis un bruit venant du couloir. Il y avait des grognements d’un animal. Ses gémissements nous faisaient comprendre qu’il souffrait. J’avais alors compris que c’était le chien. La porte s’ouvrit d’un coup d’un seul. La bête attendait devant. Elle me fixait. J’étais complètement tétanisé. Il s’approcha de moi comme il le pouvait.
Une fois qu’il m’avait atteint, il leva la tête et se mit à dire: « tu te souviens de moi ? ».
Je hurlai de toutes mes forces. Mes parents étaient directement venus. Ils avaient aussitôt allumé la lumière.     



Papa : Qu’est ce qui se passe ?

Moi : Le… Le… Le chien à mes pieds !

Papa : Il n’y a rien. Tu as fait un cauchemar, rien de plus.



Ma mère me regardait comme un vulgaire inconnu.



Maman : Va te coucher il est tard !



Il ne s’était rien passé d’autre depuis ce jour-là, il ne reste maintenant plus qu’une journée d’après le décompte du message. Je ne trouve plus le sommeil. Mes parents ne me voient plus de la même façon. Chaque jour je n’arrête pas d’y penser. Impossible de fermer les yeux. Il est 23h24. Quand j’ai entendu des sifflements venant de l’allée. Ils sont identiques à ceux de la musique qui était passée en boucle durant cette nuit-là. Je regarde par la fenêtre. Stanley est là. Il regarda également en direction de ma fenêtre et il avança vers l’entrée. J’entrouvris la porte, j’essayais de me concentrer mais je n’y arrivais plus. Je stressais, j’avais peur.
Je me dirigeai sans plus attendre vers le hall afin de m'assurer que l'entrée était bien fermée, quand quelque chose m'interpella.
Le ventilateur du plafond s'était mis en route. Des ricanements barbares se firent entendre. J'allumai sans réfléchir la lumière. Le chien était pendu par la queue sur le ventilateur. Mes parents étaient là aussi. Ils jouaient au jeu de la piñata. Leurs yeux avaient littéralement été arrachés. Le pire dans tout ça, c'est qu'ils avaient l'air de s'amuser! Je remarquai Stanley sur le côté, son sourire était anormalement grand, il me regarda dans les yeux et m'adressa la parole: « Tu veux jouer avec nous ? ». Je repartis en fuyant dans ma chambre. Je priai que ce soit un simple cauchemar et qu'enfin je me réveille. Les sifflements reprirent de plus belle. Ils devenaient de plus en plus forts. Mon ordinateur s’était allumé. C’était exactement comme la dernière fois, la même musique, rien sur le bureau puis l’écran noir.      



« Un, deux, je m’approche de toi, ça va être douloureux

   Trois, quatre, la poignée que t'as oublié de rabattre

   Cinq, six, je suis derrière toi, je te fixe

   Sept, huit, plus rien ne sert de prendre la fuite

   Neuf, dix, je t’endormirai, ça sera fini »


Nouveau personnage auquel on souhaite un brillant avenir.

24 commentaires:

  1. Tout est génial dans l'histoire, le personnage le stress, mais le coup de la piñata ça passe pas :/

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  2. Bonne histoire mais ça ne m'a absolument pas fait peur, juste de l'appréhension avec le poème de fin. *soupir* Je ne comprends plus pourquoi ça ne me fait plus rien...

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  3. Anonyme5 juil. 2013 18:24:00 : "Bonne histoire mais ça ne m'a absolument pas fait peur, juste de l'appréhension avec le poème de fin. *soupir* Je ne comprends plus pourquoi ça ne me fait plus rien..."

    Et bien je crois qu'à force on c'est en quelque sorte "immuniser" ... C'est vrai, c'est ch*ant, mais bon c'est pas trop grave, tant que ça gache pas le plaisir de lire des pastas !

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  4. Une des meilleurs creepypasta que j'ai lu depuis longtemps :)

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  5. J'ai pas tellement eu peur mais c'est pas pour autant que je n'ai pas apprécié ! :)

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  6. Anonyme 5 juil. 2013 18:42:00 : Tu as sans doute raison... Ce ne seront seulement que des "super, hyper" creepypasta qui pourront me donner ce genre de sensation que j'ai perdu peu à peu... Je les attendrai, merci de m'avoir rappelé que même si les pastas ne me font plus peur, elles sont toujours bonnes à lire...et à "manger"XD :)(Anonyme de 18:24:00).

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  7. C'est. pas mal, mais je n'ai pas eu peur :( Je trouve le personnage trop cliché,la tete de squelette, le manteau noir avec capuche...

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  8. Pas mal du tout, j'aime beaucoup ce Stanley!

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  9. Vraiment pas mal formulé, bien détaillé mais lorsque qu j'ai vu "mon père me disait que c'était mon écriture" j'ai commencé à me relâcher car, les gens fous, il y en a beaucoup ;p

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  10. Cette pasta est hyper troublante, la suite est pire :S

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  11. copier coller de freddy krugger sa.

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  12. Maman : Je ne comprends pas, il est encore là ?

    Moi : Oui.

    Maman : Passes-le moi, s'il-te-plaît.

    Ce petit bijou de parodie vous a été présenté par

    VB

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  13. RAH ! Dommage qu'il s'appelle Stanley, ça m'a gâché toute l'histoire étant donné que j'ai pensé à celui de South Park tout le long x) Néanmoins, très bonne Creepypasta. J'ai eu de l'angoisse pour le perso mais l'image du chien accroché par la queue m'a fait rire :3

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  14. Cette creepy est très agréable a lire et les idées sont en place.
    Très bonne pasta mais il aurait pu y avoir amélioration pour l'apparence du personnage qui est trop cliché :3

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  15. Hyper bien fait! Mais c'est le fameux Antoine? Une simple déduction, notre plus grande peur c'est nous même...surtout pour les schizophrènes...

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  16. le mec il doit écrire quand meme super vite y un mec qui va le tuer et le mec il écrit sur un site la logique moi je m e serait enfuit j'aurrais pas écrit sur un blog

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  17. Wow, j'ai vraiment a-do-ré !!! On ressent bien l'angoisse qui monte. C'est bien tourné, bien raconté, un peu gore, juste ce qu'il faut...Le message, puis le meurtre du chien, le coup des parents, énorme, ça va crescendo...Ce Stanley fout les jetons, et contrairement à d'autres tueurs, dans d'autres creepys, lui, je le trouve réaliste. Je veux dire, on peut facilement s'imaginer qu'il existe, c'est cool...L'histoire est bonne, et la photo à la fin, c'est un peu la cerise sur le gâteau :) Bravo...

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  18. Bon s'est cliché mais très bonne en soit même

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  19. Trop bonne pasta! :p
    Elle m'a plutôt fait rire, surtout le chien pendu pas la queue!! xD

    Excuser mes pensés pervers. :3

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  20. Meuh noon!!!!! J'ai pensé à Stan Lee x'(

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  21. ♫ Une, deux, Freddy te coupera en deux
    Trois, quatre, remonte chez toi quatre à quatre
    Cinq, six, n'oublie pas ton crucifix
    Sept, huit, surtout ne dors pas la nuit
    Neuf, dix, il est caché sous ton lit ♫ (Un fan de freddy krugger ? :') )

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