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samedi 26 octobre 2013

Le voleur d'enfant



Temps de lecture approximatif : 6 minutes


Dans une petite région de France, personne n'a jamais oublié et n'oubliera jamais ce qui est arrivé un soir d'hiver.
La région est de moins en moins fréquentée. Les enfants habitant dans cette région sont de plus en plus nombreux à être portés disparus.
La gendarmerie de l'époque n'avait découvert aucun indice. Ces enfants étaient des garçons, des filles. Ils ont subitement disparu durant leur sommeil, la fenêtre ouverte, sans aucune empreinte.
La gendarmerie cherchait sans relâche, en vain.
Mais moi... moi je connais l'auteur de tout ça. Tout le monde pense qu'il est mort aujourd'hui. Moi aussi j'avais un enfant, un garçon que j'aimais autant qu'un père aurait aimé son fils.
Ma version des faits m'a valu un séjour à l'asile... Les membres de ma famille ne me voient plus, me prenant pour un fou.
J'écris ceci afin de vous mettre en garde: Surveillez vos enfants. Je vais vous raconter ce qui s'est passé...

Un jour d'hiver, alors que les doux flocons tombaient lentement sur le sol, mon ami arriva.
J'ai été tellement bourré de médocs que j'ai oublié son nom. Appelons-le Charles.
Charles sonna à la porte. Mon épouse alla lui ouvrir. Ensuite il fit la bise à mon épouse, comme d'habitude, et moi je lui serrai la main.
Mon épouse et moi l'avons invité à entrer dans notre salle à manger. Mes deux jeunes fils étaient là, en train de jouer avec leurs traditionnelles petites voitures.
Le plus jeune n'était âgé que de 2 ans. Il s'appelait Lucas.
Le plus âgé lui s'appelait Mathéo et était âgé de 6 ans.

Lorsque Charles, inconnu aux yeux des deux jeunes garçons, entra, les enfants cessèrent subitement de jouer. Je fis les présentations de mes fils à mon ami et de mon ami à mes fils.
Ensuite le reste de l'après-midi s'écoula doucement, sous les rires et nos discussions ainsi que celles de nos deux jeunes évidemment.
Il était 23h45... Oui je me souviens parfaitement de l'heure... Faut dire que je n'oublierai jamais cette journée...
Charles était d'une humeur étrange. Il n'était pas comme d'habitude. Alors qu'il s'apprêtait à partir, la radio nous mit au courant d'un accident sur l'autoroute. Le bus qu'il devait prendre avait foncé droit sur un camion rempli d'un gaz hautement inflammable et bien évidemment, il y a eu explosion.
Ayant compris que je n'avais pas le choix, je me suis lancé:

- Reste avec nous, nous avons un lit pour les invités. Tu partiras demain quand tout sera réglé.

Charles ne se fit pas attendre. Il referma la porte, et retira son manteau. Mon épouse et moi nous étions mis à lire chacun notre livre pendant que notre invité regardait la télévision. Les films qu'il regardait étaient pour la plupart malsains, mais mon épouse et moi avions pris ça pour quelque chose de normal.
Charles se leva, puis nous regarda:

- Je vais me coucher. Je devrais partir tôt demain.
- D'accord, répondis-je, laisse-moi t'accompagner à ta chambre.
- Pas la peine, je connais le chemin ! dit-il avec un grand sourire.

À noter que j'ai trouvé ça bizarre car c'était la première fois qu'il venait chez nous. Comment pouvait-il connaître les lieux?
Il monta tranquillement les escaliers pendant que nous, ne nous rendant compte de rien, continuions à lire.
J'entendais des mouvements à l'étage et quand j'écoutais dans le baby-phone, j'entendais des gémissements.
"Mathéo doit encore bouger dans son lit, prisonnier dans un cauchemar comme presque tous les soirs", me suis-je dit, vu qu'ils dormaient tous les deux dans la même chambre.
Il faut dire que Mathéo m'avait raconté ses mauvais rêves. Ils sont presque toujours identiques, presque tous les soirs. Il voyait une forme sombre se diriger lentement vers lui, le prendre et après il se réveillait en pleurs ! Il avait toujours la sensation bizarre que quelqu'un l'observait... J'aurais dû y prêter attention... Si seulement...
Je posai mon livre et montai à l'étage.
Je suis passé devant la porte de la chambre de l'invité, et c'est là que des inquiétudes se sont mises en place: le lit de Charles était vide.
Je m'avançai dans le couloir sombre de l'étage de ma maison et arrivai enfin jusqu'à la porte des deux garçons. J'ouvris la porte et ce que j'y vis me glaça le sang: Charles était en train d'empoigner Mathéo qui, avec une main sur sa bouche, se débattait furieusement à ma vue.

- Charles.... Que fais-tu ?

Il ne répondit pas. Ses yeux étaient cachés dans le noir. Je pouvais juste voir ses lèvres former un sourire malsain.
Je voyais mon fils remuer... Il avait l'air de souffrir.

- CHARLES, LÂCHE-LE IMMÉDIATEMENT, hurlai-je.

Cette fois-ci, Charles répondit:

- Ton enfant sera mien. 
Fuis, avant que je me fâche, 
Ton enfant ne sera plus tiens. 
Fuis, comme un lâche. 

Ayant compris qu'il s'apprêtait à kidnapper Mathéo je fonçai droit sur lui quand soudain, mes membres refusèrent de bouger... Je sentis d'un coup une vive douleur à tous mes membres. La douleur était insupportable. Je hurlais, hurlais à un point où mon épouse s'apprêtait à appeler la police, quand finalement elle pensa que ce n'était que moi qui m'étais encore une fois pris le petit orteil sur la table de leur chambre.

- Je t'en... prie... Charles... laisse... le..., arrivai-je à articuler.

Charles ne répondit pas. Il sourit, approcha la main qui maintenait Mathéo sur la tête de celui-ci et lui murmura une sombre comptine que je ne pus entendre.
Soudain, les yeux se vidèrent d'expression, il cessa de gémir. Charles retira la main de sa bouche.
Mathéo, toujours avec l'expression aussi vide, se leva hors de son lit.
Je vis les yeux rouges sang de Charles, avec un sourire atroce.
Le pauvre Mathéo, toujours en pyjama, me regardait avec ses yeux vides et récita un poème qui était semblable à celui de Charles:

- Je serai sien. 
Laisse-moi partir dans le monde du mal. 
Je ne serai plus tien. 
Laisse-moi partir, ou il me fera mal... 

J'ai reconnu sa voix, mais elle n'avait rien du petit garçon qui jouait avec son frère tout à l'heure. Elle était elle aussi nue d'expression et monotone.
Charles s'approcha de moi, si près que je pouvais sentir son haleine, puis murmura:

- J'en prendrai grand soin, 
Maintenant qu'il n'est plus tien. 

Il acheva sa phrase avec un sombre sourire et accompagna Mathéo à la fenêtre où il le prit dans ses bras et sauta dans les arbres. Lorsqu'il quitta la maison, mes membres retrouvèrent la vie et je courus vers la fenêtre.
Je ne vis plus aucune trace d'eux.
J'ai pleuré en silence la perte d'un de mes enfants... Heureusement qu'il n'avait pas pris Lucas...
Je pris tendrement le jeune garçon dans mes bras et le berçai...
J'ai trouvé ensuite un message dans son berceau:

"Un enfant ça ne tient pas longtemps... Plus tard, je viendrai chercher le second enfant."

Cette phrase me fit frissonner de terreur. Depuis ce jour, je me suis juré de le protéger au péril de ma vie.
Ma femme ne m'a pas cru. Me voyant bercer Lucas et ayant remarqué la disparition de Mathéo, elle m'a pris pour un pédophile qui faisait équipe avec Charles (qu'elle avait déjà trouvé suspect durant toute la soirée) pour enlever ses deux enfants. Elle appela la police qui m'interrogea et malgré le fait que je disais la vérité, ils ne m'ont pas cru. Ils se sont tout de suite mis à chercher Charles, qui restait introuvable. Les policiers ont, au début, décidé de me mettre la perpétuité pour ne pas avoir avoué l'endroit où était l'enfant. Mais après avoir vu un psychologue et raconté mon histoire une énième fois, ils ont jugé bon de m'emmener à l'asile...

Je n'ai plus de famille maintenant... Plus personne sur qui compter, à part VOUS cher lecteurs... Que devient mon pauvre Mathéo maintenant ? Est-il bien nourri ? A-t-il peur ? Quels supplices Charles lui fait-il subir ?
Tant de question sans réponses...
Je ne peux vivre avec ceci dans ma mémoire. J'ai entendu dans un de mes cauchemars l'affreuse comptine que Charles a chantée à Mathéo. Je l'ai notée pour vous mettre en garde, votre famille et votre entourage. J'espère ne plus jamais l'entendre....




- C'est tout ?
- Oui, répondit l'inspecteur. Il s'est suicidé après avoir terminé ce journal. Pendu.
- Autres choses ?
- Oui. Dans ses poches, nous avons trouvé une feuille ensanglantée. Il y est écrit quelque chose d'étrange. Je préfère vous le faire lire.

Le chef de police prit la feuille dans ses mains et se mit à lire:

"Doux petit garçon, viens, viens avec moi
Doux petit garçon, n'aie point peur. 
Doux petit garçon, je prendrais soin de toi. 
Doux petit garçon, comme tes précédents frères et sœurs

Laisse ton petit cœur
Pompant doucement ton sang, 
Te guider vers tes peurs, 
Avec le voleur d'enfants."



11 commentaires:

  1. Vers le début du texte c'est Salle et pas Malle à manger ;)

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    1. "Ensuite le reste de l'après-midi s'écoula doucement, sous les rires et les nos discutions ainsi que celles de nos deux jeunes évidemment."
      C'est moi ou bien cette phrase est bizarre ?
      "- J'en prendrais grand soin,
      Maintenant qu'il n'est plus tiens. "
      Et là je pense qu'il n'y a pas de S à tien, et oui je sais je suis chiant :3

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    2. Mais oui, mais quand on dit à quelqu'un "Tiens, prends...". Il y a toujours un "s". Mais quand on dit "le tien", c'est jamais de "s". J'espère avoir aidé...
      Sinon moi j'ai adopté ce site, j'aime beaucoup me faire peur avant d'aller au lit. Je suis maso? Sachant que je suis une fille...

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    3. Pour moi le fait que tu sois une fille ne change rien, je suis moi-même une fille et j'aime beaucoup me faire peur aussi

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  2. J'aurais préféré qu'elle ne passe pas, celle-là. Bref, j'ai essayé de compléter la correction qui était pour le moins... disparate.

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  3. Ce que j'ai bien aimé dans cette histoire, c'est les rimes. Je les ai trouvé cool :3

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  4. ça fait penser à La Tempête du Siècle de Stephen King

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  5. Dites, c'est moi, ou la pluipart des noms sont en gras ?

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  6. Ben je suis désolé je pas suivre le mouvement général des commentaires à savoir dire que cette pasta est géniale, c'est pas du tout mon avis.
    Du coup, vu que je sais que l'auteur regarde les commentaire, je vais lui dire précisément mes impressions pour qu'il puisse s'améliorer (enfin d'après moi hein)
    -La femme qui pense qu'ils sont complice : WTF ? C'est juste pas logique (olol c 1 creepy normal ke c pa lojik). Si son mari lui dit que Charles à pris l'enfant elle peut le croire. Pareil pour les flics. Le père a pas de mobile, Charles au contraire est suspect "dès le début". Et parce qu'il se défend on l'envoie dans un asile ? M'ouais.
    -Charles se barre par la fenêtre dans les arbres. Ben ça ça me convainc pas du tout.
    -"Drissia" complimente tes vers ? Eh bien au contraire je les trouve très pauvres. Les nombre de syllabes sont trop inégaux. Les rimes mal/mal, tiens/siens c'est pas vraiment original.
    -La fin, avec les flics qui retrouve un journal. "- C'est tout ?" C'est un énorme cliché des creepypasta, et c'est très facile comme fin je trouve.
    -Tu explique ton histoire aux gens dans les commentaires ? (cf comment de Anonyme27 oct. 2013 15:15:00) ça casse tout :/ Perso (là c'est + subjectif pour le coup) j'aime les histoires avec du mystère, bien what the fuck, malsain. Pour ton histoire, ok, tu a choisi de raconter en détail on suit l'histoire normalement, ça me va quand même. Mais en plus tu fourni des explications supplémentaires après coup... Pour briser l'ambiance y a pas mieux. Oublie pas que les pastas à la base c'était anonyme. Ok pour mettre un pseudo en signature, mais dialoguer avec les lecteurs....

    Bon là j'ai soulevé que les mauvais points. à part ça il y a de l'idée hein :) même si c'est pas au top niveau originalité et tous les points que j'ai soulevé, y a une ambiance, le début est sympa. à ta façon d'écrire je pense que t'es assez jeune, donc ça va évidemment s'améliorer.
    Perso je l'aurais pas mis sur le site (laissé sur le forum) mais c'est pas nouveau: les pasta française c'est pas pour moi. Je préfère largement les traduites plus mystérieuse. C'est un peu pour ça que je suis sévère le prend pas mal :)
    Bonne continuation, en espérant t'avoir aidé
    #R (si tu veux continuer cette discussion répond à ce commentaire, je repasserai!)

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  7. J'ai lu "le violeur d'enfants". Faut que j'arrête d'aller n'importe où sur le web,sérieux…

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  8. La femme est vraiment gonflée !elle entend son mari hurler comme un barge, et elle elle se dit juste il s'est sûrement coincé l'orteil sans même prendre la peine d'aller voir, et en + elle le crois complice cette conne ?

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