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samedi 23 août 2014

Le siphon

Ça fait plusieurs jours que je fais des rêves étranges. Des rêves où je me perds, je sais que je suis dans ma ville pourtant. Je me souviens de ces rêves, et pourtant je ne m’en souviens pas, du moins pas totalement.
J’ai rêvé d’une maison, en ruine me semble-t’il. Aussitôt réveillé, je l’ai dessinée assez rapidement tant que le souvenir était dans ma tête. Cela donnait quelque chose comme ça. 



Cette maison, il me semble que je l’ai déjà vue. Quand j’étais petit, moi et mes copains sortions souvent de l’enceinte de la ville pour aller dans la forêt un peu plus loin, juste un petit bois vert et agréable, avec quelques ruisseaux. Il m’avait semblé apercevoir plusieurs fois une petite masure délabrée qui se tenait fièrement sur les quelques murs qu’il lui restait. Ce n’est pas raisonnable, j’essaie de voir ce que je peux trouver sur cette maison.


Rien, strictement rien. La curiosité l’emporte: c’est décidé, demain j’irai voir de quoi il retourne. J’emporte le strict minimum, une torche, mon couteau suisse, et une bouteille d’eau, sans oublier mon portable, on ne sait jamais.
Aurai-je la patience d’attendre jusqu'à demain? Certainement pas, je pars sur-le-champ. Je regarde par la fenêtre. Il neige dehors, les décorations de noël accrochées aux réverbères semblent dégager des flammes, elles semblent voler. J’ai pris mon portable et fait quelques photos, je ne sais pas si la qualité est bonne, tant pis. 



Je sors enfin. Il neige, mais il ne fait pas froid. Ces “flammes” semblent dégager une réelle chaleur. Cependant, ce réconfort ne dure pas longtemps. J’essaye d’accomplir le même trajet que lorsque je dors. J’avais traversé plusieurs quartiers dans mes rêves ; ce n’était pas les quartiers lumineux et aérés que je connaissais, c’était plutôt un lieu sombre, étroit, un lieu où si quelque chose arrivait, je ne pourrais pas m'enfuir. J’ai pressé le pas et dépassé l’ombre mortuaire des bâtiments. Lorsque je me suis retourné, la lumière était revenue, mais semblait être au milieu du chemin. Aucun lampadaire ne s’est jamais trouvé au milieu d’une route...


Je suis tenté de rebrousser chemin, mais je ne suis pas très loin de la forêt. J’y entre donc, la boule au ventre et les nerfs à vif. Je sors mon couteau de mon sac et je le serre aussi fort que je le peux dans ma main. Et enfin, je l’ai aperçue.


Certes, elle ne ressemble pas trop à la cabane que j’avais dessinée quelques heures auparavant, elle semble encore en plus piteux état. Le jour commence à se lever, alors je prends une photo, et j'entre.
Tout est sombre à l'intérieur, moins que je l'aurais pensé mais sombre quand même. Il n’y a que deux pièces. Une cuisine, composée de quelques meubles, une table et une vieille cuisinière, et une chambre avec un lit. Si dehors, même avec la neige, je n’avais pas froid, ici c'est autre chose. Je grelotte sous ma veste, et je sais que quelque chose ne va pas bien. Mais quelque chose attire mon attention: un bruit, une espèce de raclement qui semble venir du coin de la grande pièce, d'un lavabo. Ce raclement se fait de plus en plus entendre, je prends peur et je sors de la cabane très rapidement, en oubliant de prendre des photos. 





Je suis rentré chez moi, finalement. Les quartiers sombres étaient redevenus lumineux, les lampadaires étaient bien placés aux abords de la chaussée. Je n’arrive plus à faire la différence entre rêve et réalité, et je n’arrive pas à m’endormir. Je ne suis même pas sûr d’avoir été dans cette cabane. Une bonne douche me fera du bien, sûrement. Je me lève et me dirige vers la salle de bain.


Je ferme la porte en verre de la douche et j’ouvre l’eau. Tout juste tiède, ça suffira. Plusieurs minutes s’écoulent et l’eau devient plus chaude, parfait. Si chaude qu’elle m’engourdit, et je mets plusieurs secondes à m’apercevoir qu’une main est sortie du trou d’évacuation de l’eau et m’a agrippé la cheville. Elle tire d’un coup sec, je ressens une vive douleur au pied. Cette chose veut me faire passer dans ce trou qui fait quelques centimètres de large. J’essaie de m’accrocher quelque part, mais mes mains glissent sur les parois en verre. Je ne sens plus mon pied et j’entends un violent craquement, la moitié de mon pied est déjà dans le trou et le sang coule à flot. Je hurle, je pleure, je me débats, rien à faire, cette chose est trop forte. Elle m’entraîne dans le trou. Mon tibia y passe dans un craquement horrible, la chair se déchire et s’arrache pour rentrer, tout comme les os et les muscles. La douleur est insoutenable, et je ne peux rien y faire. J’ai entendu des histoires qui prétendent que lorsque la douleur est trop forte, l’homme s’évanouit. Je n’ai pas cette chance là.
Mon genou commence à rentrer, cette douleur est pire que toutes les autres. Je sens chaque partie de l’os craquer, se déplacer, rentrer et racler, et ma peau vole dans tous les sens, le sang recouvre quasiment tout le sol de la douche. C’est à ce moment que je le vois. Un visage. Ce visage est collé à la paroi en verre, à l’extérieur.


Et ses yeux, ses yeux derrière la vitre de la douche, ils s’extasient sur le siphon. 





Deuxième place au précédent concours, ça s'est joué à un vote.

17 commentaires:

  1. Nyaaaah, cette creepy est énorme *-*

    J'ose même pas imaginer, cette espèce de chose devant ma douche... ça me fout des frissons de peur O_o

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  2. J'ai flippé, vraiment, je veux plus prendre ma douche D
    Je ne vois pas le rapprochement entre la cabane et ce qu'il lui est arrivé dans le douche? O_O

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  3. Aucun rapport entre le début et la fin. Narration bof bof. Et puis "ma peau vole dans tous les sens", genre "youhou confettis" ?
    Pas du tout convaincu par cette pasta.

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    1. Je suis d'accord X), et même si le visage de la fin est plutôt flippant, je me demande comment le protagoniste sait qu'il s'extasie... Il a pas de bouche, comment il la manifeste, sa joie? :')

      ....Ah merde, je crois que je viens de comprendre...

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    2. You made my day !

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    3. Oh purée mec, t'es mon nouveau dieu.

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    4. "....Ah merde, je crois que je viens de comprendre... Explique moi stp :3

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    5. Anonyme de 18h31, si tu n'as pas compris, c'est que tu es trop jeune.

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  4. J'ai pas vraiment compris le rapport entre la cabane et la douche (a moins qu'il est eu une illusion et qu'il est cru qu'il était rentrer chez lui mais en faites il est rester dans la cabane et il a pris une douche dedans mais j'hésite a croire ça) alors si quelqu'un pouvait m'eclairer sur la pasta :)

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    1. Tu soulèves de bonnes questions, j'espère pouvoir t'éclairer :)

      Alors, c'est simple, le monstre l'a suivi depuis sa cabane, puis bon, c'est bien sympa d'être venu le voir, mais maintenant, sa proie empestait la sueur et la peur (rappelons que le protagoniste ayant de fortes tendances suicidaires a dû traverser pas mal de quartiers mal éclairés -oui parce qu'il y va en pleine nuit- à pied avant d'entrer dans la maison abandonnée -dont la photo d'ailleurs, qui comme par magie a été prise le jour, logique... le pauvre gamin a dû marché longtemps avant de l'atteindre-).

      Pour la suite, c'est facile, d'après mes suppositions, le "monstre" -soyons gentil, il a quand même pas de bouche et de yeux et une calvitie, en plus, il faut compatir- l'a tranquillement suivi chez lui, s'est faufilé sans faire de bruit, puis a placé sa main -probablement amovible- dans le trou d'à peine quelques centimètres de la douche -et tout ça pendant que le narrateur regardait ailleurs, il est vraiment très fort-. Après, il a attendu un peu qu'il se décrasse pour faire rejaillir sa main afin de le tuer, parce que certes, c'est chouette de pouvoir enfin manger, mais faut pas déconner non plus, c'est plus pratique d'attendre que le héros se retrouve chez lui avec beaucoup de voisins pouvant entendre ses hurlements, c'est mieux.
      Entre nous, je soupçonne fortement le héros d'avoir secrété une odeur assez dissuasive pour que le monstre se résolve à attendre qu'il prenne une douche (mais là, je radote).

      Et puis, hop, il s'est fait plaisir -je le soupçonne aussi de s'être un peu rincer l'oeil, au passage- et il l'a tué -je ne veux pas savoir la suite d'ailleurs, puisque le narrateur était nu-.

      Bon, bon, je sais. Il y a quand même un gros problème dans ma théorie: le fait qu'il soit dépourvu de bouche, pour pouvoir se nourrir.

      Conclusion: C'est un putain de fantôme -avec des membres amovibles-, qui aime envoyer des songes aux suicidaires aventureux pour qu'il viennent le voir dans sa cabane en pleine nuit -il doit se sentir seul-, puis les regarder se doucher avant de les tuer - à chacun ces lubies, je critique pas-. Point.

      Morale de l'histoire: J'ai bien aimé le dessin de la cabane (qui en passant ne ressemble pas du tout à la photo), c'était joli.

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    2. J'adore ton style d'écriture ;3

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    3. bon on est en 2016 mais ton commentaire m'a bien fait rire

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  5. "Mais quelque chose attire mon attention: un bruit, une espèce de raclement qui semble venir du coin de la grande pièce, d'un lavabo."
    C'est ça le rapport, bande de truffes (c'est affectueux z'en faites pas).

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  6. Il m'est arrivé aussi de ne plus faire la différence entre rêve et réalité. Mais en fait, mon rêve, je le faisais exprès. C'est le rêve au sens d'ambition dont je veux parler. Je passais mon temps à m'imaginer comme je voulais être. Au final, je croyais que j'étais déjà comme dans mes rêves et il fut un temps où je n'ai fait aucun effort pour les réaliser, croyant qu'ils étaient réels. Un ami à moi rêve tout le temps lui aussi, comme vous. Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais cela s'est arrêté. Je pense que vous devriez voir un psychologue.

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  7. La photo de l'homme sans bouche est tirée d'une série américaine, Sleepy Hollow dans l'épisode "le marchand de sable"

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  8. Pour moi le lavabo et la douche font le rapport entre la cabane et la douche qu'il prend

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