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jeudi 13 août 2015

Le déménagement

J'avais sept ans quand notre famille a déménagé de Paris en province, dans une petite ville de l'Ouest d'environ quarante mille habitants.

Si je vous raconte cette histoire, aussi précisément que me le permettent mes souvenirs de l'époque, ce n'est pas pour demander une quelconque aide, ni même pour recueillir des témoignages venus confirmer mes expériences. Je sais sur quel genre de site je poste, et je sais aussi que ce récit peut tout simplement s'avérer intéressant, voire distrayant, pour certains d'entre vous. Mais surtout, j'ai avant tout un besoin terrible de partager cette petite tranche de vie, autour de laquelle s'articule nombre de mes questionnements personnels.

C'était en juillet 2003. Par un heureux hasard, j'avais emménagé - avec ma mère (mon père nous avait précédé de quelques semaines) - le quatorzième jour du mois. Ignorant tout de la fête nationale, j'avais simplement cru, avec mon regard d'enfant, que les feux d'artifices avaient été envoyés en notre honneur, pour fêter notre arrivée.

Nous quittions un minuscule appartement pour une maison relativement vaste, du moins qui me semblait vaste à l'époque. Comparée à notre ancienne demeure, nous avions de nombreuses chambres, un grand salon, un étage, un jardin, et même une salle de jeu. La maison était louée, bien entendu, pour un loyer presque équivalent à celui de notre appartement parisien. Mes parents étaient ravis... Moi, beaucoup moins.

J'étais d'abord assez perturbé d'avoir perdu en quelques jours l'ensemble de mes repères, tous ces décors familiers dans lesquels j'évoluais depuis ma naissance, et puis, surtout, tous mes amis. Ensuite, la maison elle-même était inquiétante. Je n'étais pas habitué à me mouvoir dans des décors aussi grands. Le style architectural était très banal, daté des années cinquante, mais une foule de détails créaient en moi un malaise. D'abord, un trou dans le carrelage de l'entrée, assez vaste pour laisser passer un gros chat, descendait directement dans la cave. Sûrement le fruit de travaux non-aboutis. Le jardin était décrépi, bétonné. Un simple carré de pelouse servait de piédestal à un gros arbre mort. La salle de jeu, immense et vide, où s'entassaient le long de grandes étagères les cartons du déménagement, cachés par des rideaux, était située au sous sol, à côté de la cave. Cette dernière avait quelque chose de terriblement inquiétant : un monticule de parpaings cubiques qui ressemblaient, dans mon d'esprit d'alors, à un sarcophage. Je n'ai d'ailleurs jamais osé y mettre les pieds pour vérifier mes suspicions. Un vieil escalier grinçant montait à l'étage, jusqu'à un étroit couloir sombre au fond duquel on pouvait apercevoir le miroir de la salle de bain, dont la porte ne se fermait pas.

Par la porte entrebâillée de ma chambre, le soir, je voyais cet escalier descendre dans l'obscurité. Ma chambre, justement, était peut-être la pièce qui me dérangeait le plus. Une rangée de placards blancs aux moulures baroques remplissait l'un des murs. Tous s'ouvraient dans le sens de mon lit, et aucun ne se fermait correctement. Ainsi je voyais, depuis mon lit, tous ces placards ouverts comme d'énormes bouches. Et Dieu sait les cauchemars qui hantent les placards des chambres d'enfant.

Ce malaise devait avoir un impact très intense sur moi, car je me suis rapidement mis à faire des rêves, ou plutôt des non-rêves, qui empoisonnaient mes nuits. Dès que je fermais les yeux, le jour ou la nuit, j'avais la vision d'un puits, immense et noir, dans lequel je tombais, infiniment. Je vous laisse imaginer la sensation de ne pouvoir fermer les yeux sous peine d'un vertige insupportable. Je tombais, tombais dans le néant, et tous rêves, toutes pensées s’éclipsaient. Je me suis mis à redouter le sommeil. Le soir, dans mon lit, j'avais le choix entre garder les yeux ouverts et m'imaginer des monstres horribles sortant de mes placards ou grimpant les escaliers, ou de les fermer pour me perdre dans une terreur absolue et indéfinissable.

Mais ce n'est que quelques mois après notre arrivée que les choses ont véritablement dérapé.




Je vous ai déjà superficiellement décrit la salle de jeu. Il s'agissait sans doute de la pièce la plus grande et la plus haute de la maison. Du haut de ma taille d'enfant de sept ans, j'avais l'impression, à chaque fois que j'y entrais, de pénétrer dans le hall d'un château. Les murs étaient peints d'un beige crasseux, qui donnait à l'ensemble un ton à la fois clair et vieillot. De larges lucarnes répandaient la lumière venue du jardin depuis le sommet des murs. La maison étant orientée vers le sud, la pièce était, malgré sa situation à demi-souterraine, très bien éclairée pendant la journée. Il n'y avait aucun meuble, mis à part des étagères en bois qui recouvraient toute la longueur d'un mur, et qui étaient généralement dissimulées derrière des rideaux blanc cassé. Le détail le plus important était la porte : un simple panneau glissant en bois et en papier. Son style japonisant tranchait avec le reste de la déco.

Ce jour-là j'étais, comme à mon habitude, seul, accroupi au milieu de la pièce avec quelques legos rassemblés en tas devant moi. Détestant ma chambre, je n'avais pas d'autre endroit où jouer, d'autant plus que tous mes jouets y avaient été entreposés afin de ne pas empiéter sur les rangements des étages supérieurs.

Le soleil allait bientôt se coucher, et diffusait une lumière orangée, un peu inquiétante, qui rasait le plafond. Je m'imagine encore, comme une petite silhouette perdue au milieu des dimensions colossales de la salle de jeu, alors qu'arrive le crépuscule. J'en ai d'autant plus pitié pour le gamin que j'étais.

Je commençais déjà à m'ennuyer, quand j'ai vu, du coin de l’œil, une silhouette assez singulière près de la porte. Cette ombre n'avait, normalement, rien à faire là. Quand j'ai relevé la tête, j'ai eu le temps d'imprimer distinctement la forme de cette silhouette. Elle m'évoquait celle d'un petit vieillard courbé, les cheveux en pétard, qui me regardait à travers le papier du panneau japonais. Sitôt après l'avoir aperçue, je l'ai vue fuir sur le côté, vers les escaliers qui donnaient sur le jardin. Elle a semblé courir, mais j'avais plus l'impression qu'elle glissait, simplement, sur le papier, sans faire de bruit. En un instant, elle avait disparu.

Bien sûr, j'étais terrifié. Mais j'ai dû me découvrir un courage jusqu'alors inconnu, car je me suis levé immédiatement pour courir à sa poursuite. Si j'avais eu la confirmation immédiate qu'il s'agissait d'une entité surnaturelle, je me serais sans doute recroquevillé en boule dans un coin en sanglotant, mais je voulais d'abord vérifier s'il ne s'agissait pas de mon père, qui serait simplement passé sans faire de bruit.

J'ai fait glisser le panneau japonais, et j'ai directement jeté un œil à la porte du jardin, quelques marches plus haut. Elle était fermée. Commençant à être pris de panique, je suis remonté en vitesse dans le salon par l'escalier de la cave. Mes parents étaient là, sagement assis devant la télé, et n'avaient apparemment pas bougé depuis un certain temps déjà.
Autant vous le dire : je ne suis plus jamais redescendu dans cette salle de jeu.




Ma seconde expérience dans cette maison a eu lieu à la fin de l'été. Mon cousin, âgé de quatre années de plus que moi, était venu passer quelques jours chez nous, pour les vacances. Malgré la grande différence d'âge, nous nous entendions très bien et avions de nombreux points communs. Je rentrais en primaire, lui venait d'en sortir. Comme il faisait chaud, nous avions décidé de dormir sous une tente, dans le jardin.

Le soir, nous nous sommes installés avec des matelas et des sacs à dos, pour une aventure qui méritait d'être palpitante (c’était notre premier jardin, lui n'en avait jamais eu, et nous n'avions jamais fait de camping). Quand la nuit est tombée, il a sorti de son sac un étrange bouquin. C'était un livre de magie, dans le genre de ceux qui ont suivi la vague Harry Potter dans la littérature jeunesse. Il s’agissait d'un gros volume illustré plein de formules magiques, de rituels folkloriques, de légendes étranges et de biographies de mages et alchimistes célèbres. De nature curieuse, j'ai tout de suite aimé ce livre. On pouvait y trouver les explications du carré magique, la recette de la pierre philosophale, ou encore l'étrange rite consistant à accrocher une main de pendu à sa porte pour éloigner le mauvais œil.

Nous avons fini par découvrir, à force de tourner les pages, la description d'un rituel servant à l'invocation du démon. Un petit encadré racontant la légende de Faust accompagnait les instructions. Aussitôt emballés, nous avons commencé à tracer un petit cercle dans la terre devant notre tente. Au centre, nous avons rajouté un pentacle. Une lampe-torche nous servait de bougie. Une fois notre petite œuvre d'art terminée, nous avons commencé les invocations.

Deux phénomènes se sont produits ce soir-là. Alors que nous n'avions pas fini notre innocente prière aux démons, un buisson sur le côté du jardin s'est soudainement mis à remuer. Il n'y avait pas de vent ce soir-là, et nous avons immédiatement pensé qu'il s'agissait d'un chat ou d'un oiseau. Cependant, quand nous avons terminé, nous avons distinctement vu, ensemble, une ombre passer au fond du jardin, une ombre aux dimensions humaines. Celle-ci est passée comme un éclair, et nous n'avons eu le temps de soulever notre lampe-torche que pour constater qu'une fleur bougeait encore entre les herbes immobiles, preuve que quelque chose l'avait heurtée. Encore une fois, il n'y avait eu aucun bruit. Nous n'avons pas fini la nuit dehors.

Chose assez dérangeante : la fleur que l'ombre avait touchée était à l'endroit précis où nous avions enterré notre chat, qui n'avait pas survécu longtemps au déménagement, et qui avait été retrouvé, quelques jours plus tôt, rigide et la bave aux lèvres dans le jardin d'un voisin.




Mis à part la peur que m'inspiraient encore la maison et les cauchemars qui continuaient, je n’ai eu aucune nouvelle expérience véritablement surnaturelle avant la fin de l'année scolaire. J'avais maintenant huit ans. Entre temps, je m'étais fait deux amis chers, qui venaient quelquefois dormir chez moi.

Nous avions préparé les matelas, et passions d'un jeu à l'autre pour passer la soirée. Nous avions déjà fait action ou vérité, ainsi que plusieurs parties de cartes. Le temps avait un peu passé depuis le fameux rituel qui avait mal tourné avec mon cousin, et, si les souvenirs étaient toujours présents, la peur s’était dissipée devant l'envie de retenter l’expérience et de vivre à nouveau des phénomènes extraordinaires.

Mes amis étaient partants. Nous nous sommes installés dans ma chambre, en cercle autour d'un tapis circulaire, avec ma lampe de chevet au centre pour seule source de lumière. Derrière nous, les placards ouvraient toujours leurs bouches béantes et noires. Nous avons commencé les invocations.

Au bout de quelques minutes, ma lampe de chevet a commencé à grésiller, puis s'est éteinte complètement. Nous avons commencé à paniquer. L'un de mes amis a quitté le cercle, a allumé la lumière du couloir, et s'est posté dans l'embrasure de la porte, près à fuir en courant. Je suis allé chercher une lampe-torche pour remplacer notre «bougie rituelle». Mon ami restant et moi, face à face, avons continué la cérémonie. La lampe de poche s'est elle aussi mise à grésiller. Mon autre ami, dans l'embrasure de la porte, commençait à pleurer. La lumière s'est stabilisée un instant, puis a clignoté une dernière fois avant de s'éteindre définitivement. Pendant ce très court instant qu'a duré le dernier clignotement, j'ai eu le droit à l'une de ces visions traumatisantes qui marquent l'esprit pour longtemps. Mon ami, en face de moi, que je regardais dans les yeux depuis le début, me fixait de ses deux orbites vides. Deux puits noirs et profonds.

C'était ma lampe de chevet, que nous avions laissée dans un coin, qui s'est rallumée mystérieusement un instant après. Sa résurrection nous a terrifiés. Nous avons rallumé la lumière principale, et immédiatement cessé ce petit jeu. L'ami dont j'avais vu, un instant, les yeux crevés (ou absents du moins), pleurait, sans que j'en connaisse véritablement la raison. Il n'a jamais voulu s'exprimer sur ce qu'il avait vu.

Cette tranche de mon enfance s'est achevée de la manière la plus terrifiante qui soit. Mes cauchemars avaient empiré, s'étaient faits de plus en plus présents. J'avais fait le lien entre le néant profond dans lequel je me voyais tomber, et le concept d'infini, que je commençais juste à appréhender. J'avais alors quelques difficultés à ressentir pleinement ce qu’impliquait, par exemple, l'idée d'une suite de nombres infinie, ou d'un univers éternel. Naturellement, je faisais le lien avec les sensations que j'éprouvais chaque nuit, et qui ne pouvaient être, pour moi, que le ressenti vivant de ce paradoxe, la sensation d'une réalité impossible à appréhender pour l'esprit humain, et d'autant plus pour un enfant de huit ans. Évidemment, je ne l'exprimais pas ainsi à l'époque, mais mon état d'esprit était fortement affecté par ces réflexions, ces paradoxes, et ces terreurs.





Mais un jour, j'ai vu ce qu'il y avait au fond du gouffre.

J'avais, je ne sais comment, réussi à m'endormir, quand j'ai soudainement été pris d'une transe abominable. Ce que l'on pourrait appeler un simple cauchemar se traduisait en réalité par un état de demi-conscience terrifiant. Je percevais en partie le monde extérieur. Je voyais mes parents venir à moi, tenter de me calmer, me prendre dans leurs bras. Je me voyais transporté dans le couloir, descendre les escaliers jusque dans la cuisine... Après ça, je n'ai que des souvenirs vagues. Quant à ce qui hantait mon cauchemar, à proprement parler...

J'ai quelques flashes encore, où je crois discerner des paysages noirs, stériles, tranchants, faits de crêtes aiguisées et de plaines distordues. Au dessus s'amoncelaient des nuages gris, au travers desquels filtrait une lumière pâle. Mais, surtout, je vois comme une sorte de bataille, bien que je n'en sois pas sûr. Un entrelacs de corps en armure aux visages monstrueux, voire démoniaques. Des cris atroces, et la sensation d'une souffrance horrible qui traverse tous ces personnages. Sans le revoir véritablement au travers de ma mémoire, je me souviens avoir longtemps eu la sensation d'avoir vécu la guerre. Ce n'est pas comme voir une guerre à travers un écran de cinéma, ce n'est pas ce genre de batailles épiques qu'offre Le Seigneur des Anneaux. Ceux qui ont connu des situations aussi terribles en rêve savent que c'est comme s'ils les avaient réellement vécues. Ce ne sont que des fragments qui me reviennent en mémoire, et je sais que je n'arrive plus à remettre le doigt sur le plus atroce. Je sais avoir vu bien pire encore que ce que je vous décris, avoir été transporté, moi, un enfant de huit ans, dans un monde de sang, de fer, et de violence, tel que personne ne serait capable de décrire ou de transposer dans n'importe quelle œuvre de fiction.

Mes parents m'ont avoué par la suite qu'ils n'avaient eu d'autre choix que de me mettre une claque pour me calmer un peu, puis de me verser un verre d'eau sur la tête pour me réveiller, d'où le fait qu'ils s'étaient dirigés vers la cuisine. Apparemment, bien que je n'en aie aucun souvenir, je hurlais de ne pas aller dans la salle de bain. Selon eux, toujours, j'étais comme véritablement possédé. Je criais, je pleurais, je donnais des coups comme un hystérique.

Après ça, mes rêves ne sont plus revenus, et je n'ai plus jamais vécu d'expérience identique.






Nous sommes restés un an dans cette maison. Après quoi, nous en avons enfin acheté une autre. La nouvelle maison faisait moins vieille, et je m'y suis
immédiatement senti bien. Il n'y avait pas de salle de jeu, pas de tombeau dans la cave, pas de placards ouverts, et pas non plus de miroir au fond du couloir.

J'ai longtemps réfléchi à mes aventures au sein de cette maison. Il m’apparaît clairement qu'une bonne partie était due, ou du moins aggravée, par le traumatisme du déménagement. Pourtant, la présence de témoins, avec lesquels je suis toujours en contact, et qui me reconfirment régulièrement la réalité de ce que nous avons vu quand nous abordons le sujet, me fait douter d'une explication purement psychologique à ces phénomènes. Je suis devenu très sceptique en grandissant, et je ne crois nullement ni aux fantômes, ni aux démons, ni à l'enfer. Quand j'y repense quelquefois, je me persuade que tout cela n'était qu'hallucinations et craintes irrationnelles, malgré les nombreux détails perturbants qui entourent l'affaire.

Pourquoi un spectre vu auparavant revient quand on invoque le Démon ? Quel est le lien entre des histoires de fantômes et un rêve de bataille ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je me suis contenté de faire une liste des quelques phénomènes qui ont marqué mon enfance, en essayant au mieux de trouver des transitions, des ponts, des liens logiques entre eux. Ce qui est sûr, c'est que tous se sont déroulés dans la même maison, au cours de la même année.

J'ai toujours été quelqu'un d'équilibré avant, et je suis toujours resté quelqu'un d'équilibré après. Je ne nie pas que certains détails ont pu être légèrement transformés dans ma mémoire au fil des années, ou même que j'ai pu extrapoler certaines sensations, certains souvenirs. Mais, ce qui est sûr, c'est que mes parents m'ont vu, un soir d'été, revenir paniqué de la salle de jeu avec une histoire de fantôme à leur raconter, que ces mêmes parents ont dû maîtriser, près d'un an plus tard, une crise qu'ils n'auraient jamais pu imaginer chez un gamin sain d'esprit de huit ans, qu'un cousin me reparle aujourd'hui encore d'un certain rituel où nous aurions, devant une petite tente pour deux enfants, réussi à invoquer le Démon, et que deux de mes plus chers amis restent traumatisés par l'une des soirées les plus étranges de leur vie.




Je ne sais pas si nous pouvons être la cible d'entités surnaturelles, si l'Au-Delà existe, ni si nous pouvons y avoir accès, mais, si tout cela est faux, alors il reste ce constat : 

La folie peut atteindre n'importe qui, n'importe quand, car la folie est contagieuse.


34 commentaires:

  1. de la merde

    -salad puncher

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    1. J'suis tellement célèbre qu'on se fait passer pour moi? Comme c'est amusant.

      -salad puncher (le vrai)

      D'ailleurs, je sais même pas pourquoi je réponds car à tous les coups ça va finir en "nn c mwa le vré" "nn cmwa" etc.

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    2. nn c mwa le vré

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    3. dit, salad puncher (le vrai), qui nous dit que c'est toi ? :)

      -salad puncher

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    4. c moa le vrai salad puncher
      ge lach dai vré punchlayne 2 salad ^^

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    5. On dirait des gosses du genre "c'est lui qu'a cassé le verre! Nan c'est lui! Nan c'est lui!" trop chou ^^

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  2. Ça c'est une creepypasta intéressante et pour une fois que ça se passe en France

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    1. http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2015/08/le-lac.html celle là aussi se passe en France, c'est pas la seule, il y en une aussi qui se passe à toulon ! Fouille bien t'en as encore un paquet !

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    2. En ce moment, tu crois vraiment que je vais ressortir des creepy de plus de deux semaines sombre idiot ?

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    3. ça serait toujours mieux que de traiter les gens de "sombre idiot" oui :)

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    4. Ouais, pas mal, mais je m'attendais à plus flippant que ça. D'ailleurs, il est impossible de devenir cinglé d'un rien, juste parce-que ta nouvelle maison te fais penser à une maison hantée !

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  3. Placement de produit pour le seigneur des anneaux
    Mis à part ça, bonne creepypasta

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  4. Excellente pasta!!!
    Au pire il y avait bien une entité et au "mieux" le gars à eu un passage de folie douce!!
    C'est génial ça c'est de la pasta!!

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  5. Très bonne creepypasta.

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  6. J'ai beaucoup adoré cette Pasta ! Je ne suis même pas rendue compte que j'avais terminé la lecture XD Et pour une fois que ça se passe en France ^^

    Bravo à l'auteur ��

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  7. Excellente creepypasta !!

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  8. Excellente creepypasta. Mes félicitations à l'auteur.

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  9. dans mon d'esprit d'alors, serieu

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  10. Très bonne creepypasta, j'aimerais presque qu'elle soit encore deux fois plus longue, pourtant la fin est très bien ^^

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  11. Creepypasta géniale. On sent que l'auteur n'a pas voulu trop forcer le surréalisme, et c'est une bonne chose, ça rend la scène plus plausible, et donc plus effrayante.

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  12. Bbonne creepypasta, très bien écrite (surtout comparé au style de celles que l'on rencontre habituellement en français), sans pratiquement de fautes d'orthographe, et on sent vraiment que l'auteur s'est investi, a réfléchi et a cherché des idées pour rendre cela le plus crédible possible, cela se voit dans les petits détails qu'il prend la peine de rajouter, ainsi que dans le fait qu'il ne verse pas trop dans le surnaturel, laissant le choix à chacun de se faire sa propre idée à la fin. Très bien vraiment^^!

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  13. Et maintenant, l'analyse de cette creepypasta:

    https://www.wattpad.com/158176210-analyse-de-creepypasta-le-d%C3%A9m%C3%A9nagement/page/6

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  14. J'aime bien cette passa et j'ai pris plaisir à la lire malgré le fait que ce ne soit pas là plus effrayante, je l'ai beaucoup appréciée!

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  15. Un truc me dérange, c'était en Juillet 2013 donc il y 'a 2 ans, et tu avais 7ans, donc la tu nous écrit du haut de tes 9 ans? C'est un peu tiré par les cheveux tu m'aurais dit 12/13 ans d'accord mais qu'un gosse de 9 ans rédige une rédaction pareil.. ^^

    -Kasuna

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  16. P'tite Calavera3 sept. 2015, 16:03:00

    C'est une creepypasta simple et bien.
    Un petit problème : j'aurai aimer avoir un dénouement,savoir quel est le problème avec cette maison.Mais sinon l'histoire est bien et je ne me suis pas forcer à la lire jusqu'à la fin,comparer à certaine pasta.

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    1. C'est une histoire vraie, je précise. Et il s'avère - c'est surprenant, je sais - que beaucoup d'histoires n'ont pas de "vrai dénouement" dans la vraie vie...

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  17. Très belle histoire , un peu triste, qui semble vraisemblable.

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  18. Bon je suis naïf, et ma question va semblait être idiote (et sa l'est) euh... est-ce que cet creepypasta est réelle ?

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  19. Excellente Creepypasta, très bien écrite et qui tient en haleine. C'est très réaliste et on sent bien que ces histoires vécues ont profondément marqué l'auteur.
    Vraiment , bravo!

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  20. Le constat qu'il fait à la fin augmente encore le niveau de cette pasta qui n'était guère mauvaise de base.

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