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lundi 1 juin 2020

Fiche M : Les élèves sociopathes

Il y a de cela quelques jours - soit le 07 Janvier 2020 - une bien dérangeante question a été posée sur la branche "Ask" du célèbre forum Reddit. Celle-ci, uniquement destinée aux professeurs, a obtenu plus de 3000 réponses en l'espace d'une semaine.   
Voici la traduction de neuf d'entre elles :  

  
(NDA : Le nombre affiché ci-dessus dépendra des témoignages sélectionnés par vos soins. Soit de 1 à 9)  

  
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" Aux professeurs de Reddit : Quelles sont les fois où vous avez eu affaire à un élève sociopathe ? "  

  
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[ 1 ] . Sa sœur l'embêtait, alors il a tué son chaton sous ses yeux.


[ 2 ] . J'ai un million d’anecdotes en rapport avec des gamins qui balancent des trucs limite psychopathes, mais la pire phrase que j'ai entendue à ce jour est : « J'ai pas le droit d'avoir de couteaux. Maman les cache tous à la maison parce que j'essaie de planter tout et tout le monde avec. Je sais que si je poignarde trop un animal ou une personne, elle pourrait mourir. Cela signifie que j'irai en prison et je ne pense pas pouvoir faire ça là-bas. Donc, j'aimerais trouver un corps mort et le frapper encore et encore. De cette façon, je n'aurai pas trop de problèmes, puisque la personne serait déjà morte. »


[ 3 ] . Enseignant dans une école pour cas récalcitrants, j'ai vu bon nombre d'étudiants afficher toutes sortes de comportements extrêmes ces vingt dernières années. Le seul élève que je voyais comme étant un sociopathe refusait catégoriquement de faire ce dont il n'avait pas envie. Et si je ne l'ai jamais vu en colère, je l'ai maintes fois surpris en train de battre ses camarades, ou en train de leur dire des choses affreuses. Il était toujours étonnamment calme, couplé à sa petite taille et à son visage d'ange innocent. Néanmoins, il manipulait les autres et observait – de ses grands yeux de chiot – le chaos qui en découlait. Comme s’il menait une expérience.

Enfin ça, c'était quand il avait quatorze ans. Aujourd'hui, il en a dix-neuf et purge une peine de prison à vie pour un horrible meurtre en bande.


[ 4 ] . J'ai enseigné auprès d'un garçon de quinze ans qui était véritablement terrifiant. Il avait soumis une histoire – lors d'un exercice d'écriture créative – qui était une fiction de viol, dans laquelle il décrivait explicitement les sévices infligés à une femme qu'il dépeignait comme étant blonde, et à la peau très blanche. Selon lui, cela n'avait pour seul but que de détruire la "pureté" qu'elle "feignait" (ce qui est assez effroyable à lire, quand on est soi-même une femme blonde à la peau pâle). Une fois confronté au directeur adjoint, il a commencé à cracher sur les filles de sa classe. Sur le fait qu'il les haïssait toutes et les considérait comme des chiennes. Aucune d'entre elles n'avait pourtant jamais interagi avec lui, que ce soit en bien ou en mal.


[ 5 ] . À l'époque du lycée, cette brute nommée Ryan était dans la salle de permanence avec moi durant l’heure précédent les cours. Une douzaine d'autres élèves étaient présente, étudiant tranquillement. Le professeur nous a laissés sans surveillance pendant une poignée de minutes. Ryan s'est levé et a empoigné un pied de chaise qui ressortait de la poubelle avant de se diriger vers moi. Il a alors prononcé ces paroles : « J'espère que tu ne penses pas que je vais te frapper la tête avec ça. » Devinez ce qu'il a fait au moment où je me suis retourné.


[ 6 ] . Je m'occupe d'un enfant littéralement similaire à Charles Manson. Au départ, il était agressif, frappant, mordant, pinçant, et plantant les autres petits de maternelle avec des ciseaux. Au CP, son comportement a évolué. Il persuadait certains élèves de manger des crayons de couleur, ou leur sommait de dire des choses méchantes à leurs camarades. Il est également devenu plus autoritaire envers les filles. Il les invitait à jouer, mais si l’une d’entre elles ne se soumettait pas à ses ordres, il obligeait le reste du groupe à l'expulser. Suite à cela, la petite cherchait réellement à attirer son attention. Mais finalement, lorsque les filles ont réalisé que le jeu n'en valait pas la chandelle, elles ont commencé à l’abandonner et il est redevenu agressif.

Cette année, il est en CE1 et a commencé à s'entourer d'enfants partageant ses idées afin de créer un groupe de harceleurs. Bien entendu, le personnel fait tout pour maîtriser son comportement, mais ses parents sont en plein déni. Plusieurs psychologues scolaires et travailleurs sociaux ont recommandé une thérapie individuelle, mais ses géniteurs ont insisté sur l’idée que ce n'était pas nécessaire. Ils soutiennent que nous mentons et ont exigé la venue de leur propre spécialiste. Évidemment, le garçon s'est montré sous son meilleur jour lors de son entretien. Il n'est clairement pas stupide. Il savait ce qui était en train de se jouer. Et ses parents utilisent maintenant les « résultats » des experts pour nous faire obstacle depuis six mois.


[ 7 ] . Au sein du camp d'été de mon école, un garçon aux cheveux blonds et aux yeux bleus a essayé de me noyer dans la piscine. Après avoir recraché l'eau et m'être effondrée auprès du maître-nageur, la direction lui a demandé pourquoi il avait fait ça. Sa réponse a été : « Je voulais savoir ce que ça ferait si quelqu'un mourait entre mes mains. » Une autre fille s'est précipitée vers le directeur, jurant qu'il avait aussi tenté de la noyer un peu plus tôt. Seulement, elle avait gardé le silence car il avait menacé de la poignarder avec ses ciseaux... Nous avions tous sept ans. Ce connard avait SEPT ANS.


[ 8 ] . J'ai rencontré cet enfant quand il avait deux ans et demi. Il était déjà foiré, super manipulateur. Il chassait les autres enfants, essayant de les frapper ou de les blesser. Il imaginait aussi des mensonges très convaincants pour mettre ses camarades en difficulté, ou pour les accuser de ses propres méfaits. Il était si doué que repérer ses calomnies était presque impossible ; sauf que nous savions que c'était lui, parce que c'était presque TOUJOURS lui. À l'heure de la sieste, il descendait de son lit et claquait ceux qui souhaitaient dormir. Si on s’asseyait avec lui, il nous donnait des coups de pied au visage. Lorsqu'on tentait de le canaliser (en le retenant par exemple), il hurlait qu'on lui faisait mal et notre directeur menaçait de nous renvoyer si on le touchait à nouveau. La sieste était horrible.

Après avoir atteint l'âge de trois ans, il a persévéré dans cette optique, mais y ajoutait désormais d'épouvantables menaces. Il a dit à ma co-enseignante qu'il allait acheter une arme sur Internet et que le facteur la lui livrerait chez lui, qu’il la cacherait ensuite dans son sac à dos, l'apporterait à l'école et lui tirerait dans la tête quand elle ne le regarderait pas. De plus, il a promis à un second professeur d'apporter un marteau et de cogner son crâne jusqu'à ce que celui-ci ressemble à de la compote.

À quatre ans, il lâchait toujours ce genre de phrases terrifiantes. Seulement, il était aussi devenu assez grand pour projeter des chaises au travers de la classe. Il griffait et mordait tout le monde. Il n'était pas autorisé à posséder ou à être en présence d’objets tranchants. Jamais. Nous devions le surveiller constamment, en dépit des dix-neuf autres élèves qui étaient à la charge unique de deux professeurs.

En dehors des troubles cités précédemment, il traversait parfois des périodes de douceur. En tant qu'enseignant, nous souhaitons le meilleur pour les enfants et pensons qu'ils méritent tout l'amour du monde, ainsi qu'un endroit où se sentir en sécurité. Alors nous pensions : « Enfin ! Il s'ouvre à moi ! Nous allons pouvoir travailler là-dessus ! Nous pouvons l'aider ! » Parfois même égoïstement : « Je suis celui qui l'a finalement touché ! » Mais cette idée ne concernait que les nouveaux venus. On s'est tous fait avoir au moins une fois. Inévitablement, il s'avérait qu'il retournait la situation en sa faveur. Dans les moments où lui avait tort et où nous nous mettions du côté d'un autre élève, il disait : « Mais je pensais que tu m'aimais maintenant. Je croyais que tu m'aimais... Tu me détestes aussi. Personne ne m'aime. » en pleurant. Et si nous ne cautionnions pas ses actes, il hurlait après nous et redevenait l'habituel monstre qu'il était. C'était juste des putains de montagnes russes émotionnelles, ce gosse.

À cinq ans, il n'était toujours pas propre (il refusait de l'être surtout. Quand nous avons tenté d'y remédier, sa grand-mère est devenue hystérique et nous a craché de ne jamais mettre la main dans ses sous-vêtements). Et puis un jour, il est arrivé avec des points de suture au visage. La vieille nous a dit qu'il s'était fait mordre par leur chien et qu'elle allait le faire piquer. On s'est tous directement demandé ce qu'il avait fait à la pauvre bête.

Par ailleurs, nous possédions de "vrais" ciseaux dans la salle d'art manuel, et le règlement spécifiait que le matériel devait être continuellement accessible. Nous étions donc forcés de le tenir à l’œil, car il tentait fréquemment de poignarder tout le monde. Le directeur refusait d'entendre raison. Nous devions nous contenter de faire un "meilleur travail en contrôlant la classe".

Plus tard, il a commencé à faire des choses sexuelles perturbantes. Traînant des enfants plus petits sous le toboggan ou sous une table, afin que nous soyons moins susceptibles de le prendre sur le fait. Il les agressait en déchirant leur pantalon pour les tripoter. Il a ainsi saisi l'entrejambe d'une petite fille, parlait de parties génitales et posait des questions obscènes. Sa grand-mère s'est indignée en prétendant que nous lui inculquions ce genre de choses et refusait de répondre à toutes questions laissant croire à de possibles abus sexuels. Elle nous invectivait d'accuser son mari (qui, selon ses dires, était la seule personne présente avec le garçon lors de ses absences) et nous traitait de pervers en nous demandant comment nous pouvions être aptes à proférer de telles aberrations. Je ne me souviens même pas de tout.


[ 9 ] . Je faisais régulièrement office de remplaçant dans une classe spécialisée de six à sept garçons d'environ huit/dix ans. En général, les journées étaient animées, mais tout était toujours sous contrôle. Les enfants avaient appris à me faire confiance et essayaient d'obéir à mes demandes. Jamais de vrais problèmes, juste des événements anodins.

Mais un jour, il y a eu un nouvel élève en classe. Son enseignant m'avait laissé une note précisant de garder constamment un œil sur lui. Il affichait toutes les caractéristiques révélatrices d'un enfant SAF (Syndrome d'Alcoolisation Fœtal) et arborait de petits yeux noirs comparables à ceux des requins. Il n'a jamais montré aucune émotion, exception faite d'une immense excitation les fois où une personne se blessait d'une quelconque manière.

Plusieurs jours se sont écoulés sans incident, jusqu'à ce qu'un matin, il se lève en plein milieu de la classe, tire par les cheveux le gosse plus petit assis devant lui, et commence à le rouer de coups avec ses poings. Je suis immédiatement intervenu et l'ai attrapé pour le flanquer dans un coin, ordonnant à l'un des garçons (dignes de confiance) de courir chercher le directeur sur-le-champ. Lui s'est tenu sagement dans le coin en attendant l'arrivé du directeur, toujours sans émotions, totalement calme. Je me suis retourné pour contempler l'élève qui pleurait au sol. Miraculeusement, il semblait indemne, mais très secoué par cette attaque surprise. Je me suis assis pour le calmer et l'aider à se relever. Mais par la suite, la seule chose dont je me souviens, c'est de ce gamin aux yeux de requins, debout à mes côtés, et qui me poignarde la jambe avec ma propre paire de ciseaux (les seuls à être réellement pointus dans la classe).

C'est là que j'ai compris pourquoi l'enfant n'était pas grièvement blessé. Yeux-de-requin était grand pour son âge, mais il n'avait aucune force physique. Je n'ai même pas eu d'égratignure avec son coup de lame - mon fidèle jean l'ayant arrêté - et j'ai immédiatement saisi l'objet.

J'ai jeté les ciseaux sur une haute étagère et ai ordonné aux autres d'attendre le directeur à l’extérieur de la pièce pendant que je surveillais leur camarade. Ils sont sortis en courant. Yeux-de-requin m'a alors regardé avec curiosité durant quelques secondes et s'est assis à son pupitre, continuant ses exercices de mathématiques comme si de rien n'était.

Je lui ai demandé assez sévèrement ce qui lui avait pris. Il m'a fixé d'un air vide et a répondu : « Je l'ai entendu rire à la cafétéria. J'ai supposé qu'il s'était peut-être moqué de moi. Est-ce qu'on pourra faire du foot aujourd'hui en EPS ? » Ce gosse n'avait ni empathie, ni remords. Cet épisode ne signifiait absolument rien pour lui. Une fois le directeur sur place, je lui ai exposé la situation et la classe a confirmé ma version des événements. La mère de Yeux-de-requin est venu le chercher plus tôt et il est resté cloîtré chez lui durant plusieurs jours. La direction m'a avoué que ce n'était pas le premier incident de ce type. Le gosse était sur une liste d'attente pour un Institut Médico-Éducatif. 

Source

12 commentaires:

  1. C'est très intéressant, mais malheureusement la personne a traduit a un peu loupé le taf, ça fait vraiment traduction littérale au mot à mot depuis l'anglais américain, c'est bof :(

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  2. Le dernier m'a fait penser au «Meilleur des Mondes» de Huxley où on donne volontairement de l'alcool aux foetus des deltas pour les rendre horribles, idiots, barbares, finalement presque... Inhumains.

    Sinon oui, la qualité de la traduction laisse à désirer, même si les anecdotes dans l'ensemble sont vraiment pas mal

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  3. Ok c'est bon j'ai plus envie de faire prof xD c'est sympa les fiches M comme ça, concept à continuer !

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    1. les vrais élèves sont pas aussi effrayants mais j’avoue qu’on en a des chelous. Dans mon collège, il y a un élève qui montrait sa bite aux sixièmes l’année dernière. Cette année, on se demande s’il tripote pas sa petite soeur ... les joies de l’instruction

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    2. @Aspho les joies d'enseigner dans les Hauts de France surtout !
      (bon j'avoue, c'était méchant et gratuit pour nos amis ch'tis, pardon)

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    3. Les tarés comme ça faut appeller des psy pour les mettres en asiles

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    4. A l'époque où j'étais en 5eme, un garçon de mon collège en a poignardé un autre dans les toilettes. Il lui avait donné rendez vous là bas et quand l'autre est rentré, il lui a mit un coup de couteau dans le ventre. La victime à survécu mais la scène est restée traumatisante pour la plupart des témoins..

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  4. Yeux de requin est devenu ami avec Aquaman !

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    1. C'est Sharkman, enfin plutôt Chtarbéman, vu la couche qu'il tient

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    2. Sharkman existe vraiment ?

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  5. Le 8e ça sent clairement le fake. Le langage/vocabulaire n'a rien à voir avec un enfant de cet âge. (Et je suis instit)

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