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L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni n'infirme la véracité des témoignages et histoires présents sur ce blog. Pensez à consulter nos pages d'aide pour en apprendre plus, et à toujours vérifier les sources pour vous faire votre propre avis sur la question, ici comme ailleurs.

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Elle a le coeur sur la main, mais sa cervelle est répandue sur les murs.

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lundi 27 juillet 2020

Trouvé sur un ordinateur


Temps approximatif de lecture : 10 minutes. 

Bonjour.

J'écris ce message parce que je suis tombé sur quelque chose d'étrange, d'assez particulier, voire même de plutôt terrifiant. Et j'ai besoin d'avis, de réponses, et surtout d'aide parce que... Je ne comprends absolument rien.

Je vous explique rapidement : je suis le propriétaire d'un petit magasin d'informatique. Je répare des ordinateurs, des consoles de jeux, je donne quelques conseils aux clients, ce genre de choses. Je revends également des pièces et composants PC. Généralement, on m'apporte des ordinateurs, qui dans la grande majorité des cas ne marchent plus, que je démonte afin de revendre les composants. Parfois les clients m'apportent directement les pièces, mais c'est un peu plus rare. Mon boulot marche plutôt bien, je suis situé dans une petite ville au sud de la France, et étant le seul service de ce genre dans le coin, j'ai su attirer une clientèle plus large que je ne l'aurais espéré. 

lundi 20 juillet 2020

Dans l'estomac du mort




Temps de lecture approximatif : 4 minutes


Si je vous disais que les génies existent, me croiriez-vous ? Car ils existent bel et bien, mais ils ne ressemblent en rien à ce que vous pourriez imaginer. Des légendes disent qu'il faut frotter une lampe magique pour les faire sortir, mais ce n'est qu'à moitié vrai. Il n'est pas nécessaire que ce soit une lampe. Cela peut être n'importe quoi. Vous voulez une preuve ?   

Il y a une rue, aux abords de la ville, où personne ne vit. J’en ai oublié le nom, mais vous voyez de laquelle je parle. Allez là-bas. Vous aurez besoin d'une brique de lait et d'une bougie. 

Les maisons de cette rue sont toutes vides et en ruine. Vue de l’extérieur, celle que vous recherchez ne semble pas différente des autres, mais c'est ce qui se trouve à l'intérieur qui la rend si spéciale. Entrez, fermez la porte derrière vous et montez les escaliers. Ils vous sembleront fragiles, mais ne vous inquiétez pas, ils ne s'effondreront pas sous vos pieds. Une fois arrivé dans le couloir à l’étage, redescendez complètement, et vous trouverez une porte fermée sur votre droite. Toquez. Personne ne répondra, mais il serait impoli de simplement faire irruption sans frapper.

À l'intérieur se trouve un homme assis sur une chaise face à la porte. Ne vous inquiétez pas, cet homme est mort. Mort depuis très, très longtemps, mais sa peau est toujours attachée à son corps, comme si la dépouille datait de la semaine dernière. Vous remarquerez peut-être que son estomac est gonflé. Du moins, c'est censé être le cas. Et non, il ne vous regarde évidemment pas. C’est un cadavre.

Il fait toujours sombre dans cette pièce, peu importe à quel point le soleil brille. Placez la bougie sur la table et allumez-la. Elle n'éclairera pas le fond de la pièce. Ce n’est pas grave, vous ne voulez pas voir ce qui se trouve là-bas. 

Vient maintenant la partie amusante. Prenez votre brique de lait dans une main et ouvrez la bouche de la dépouille avec l’autre. Versez le lait à l'intérieur. Versez tout. Ne vous arrêtez pas. Une fois la brique vidée, reculez et attendez. Vous pourrez entendre quelque chose bouger dans l'estomac du cadavre. Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal. 

D'étranges pensées vous viendront. Vous vous souviendrez d'une complainte que votre mère vous fredonnait lorsque vous étiez enfant. Même si elle n'a jamais chanté, ou que vous ne l’avez jamais connue, vous vous en souviendrez tout de même. Chantonnez-la. Une fois que vous aurez terminé, vous verrez bouger l'étrange chose à l'intérieur de l'estomac du corps, celle qui gonflait son abdomen. 

Elle remontera dans sa poitrine, puis dans sa gorge, et finalement, elle se frayera un chemin hors de la bouche du défunt avant de tomber sur la table. Cet être ne ressemble à rien que vous n’ayez déjà vu. Une sorte de bout de viande rouge et suintant, avec des dents, des yeux et une longue vrille, sortant depuis la bouche du macchabée. Il ressemble presque à un fœtus, mais certainement pas d'origine humaine. Ne vous inquiétez pas, cette créature ne vous fera aucun mal. C'est lui, le génie que vous êtes venu voir. 

Il dira quelque chose dans une langue qui vous est inconnue, puis une main que vous n’arriverez pas à discerner placera un objet sur la table devant vous. Prenez-le. C’est impoli de refuser un cadeau. Ce sera l'une des trois affaires suivantes, et ce qui se passera ensuite dépendra de ce que vous recevrez. Une fois le présent en votre possession, le génie retournera dans l'estomac du cadavre pour dormir. 

Si vous recevez une petite pièce en cuivre, remerciez le mort et partez. Prenez la brique de lait. Ne soufflez pas la bougie. Rentrez chez vous et allez directement au lit. Au réveil, quelque chose de bien vous arrivera. C'est différent pour tout le monde, mais le résultat est toujours bénéfique. 

Si vous recevez la tête d'un soldat de plomb, fermez les yeux et vous vous retrouverez sur le trottoir devant la maison du mort. Vous verrez alors votre double passer par la porte d'entrée. Ne vous suivez pas à l'intérieur, car cette fois-ci, la porte ne mènera pas à la maison du mort. Rentrez chez vous. 

Si vous recevez un œil de chat, la bougie s'éteindra. J’ignore ce qui se passe après ça. Il se peut qu’on n’entende plus jamais parler de vous. Il est aussi possible que, lorsqu’une nouvelle âme aventureuse pénétrera à l'intérieur pour voir le génie, l'homme mort… ou la femme… Ce sera vous.

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lundi 13 juillet 2020

Maux de tête

C'est vraiment une douleur cinglante. Elle vient comme ça, sans prévenir. Je ne sais plus combien de médecins j'ai vu... Des migraines ? Les antalgiques ne font rien. Des céphalées de tension ? Bah voyons… Je vais bien la plupart du temps, mais parfois, ça me frappe soudainement, ça me frappe juste derrière l’œil. Ça m'attaque comme une sorte de petit démon qui poignarderait ma rétine avec un pic à glace. Il arrive sans prévenir, sans pitié et sans remords.

Il m'a “attaqué” alors que j’étais au volant. J'ai percuté une voiture qui était garée plus bas, et ça m’a valu d’être poursuivi en justice. Ce n’est vraiment pas juste, ce n'était pas de ma faute. Quand il m’attaque, mes yeux larmoient et mon nez coule. Je n'y vois plus rien. Tout ce que je ressens, c'est cette douleur perforante, furieuse, comme s’il essayait de m'arracher l’œil. C'est arrivé une fois à mon travail. J’ai crié. Tout le monde pensait que j'étais fou. Il m’aura suffi d’un unique écart par rapport à la norme pour qu’on me colle l’étiquette de cinglé.

Personne ne me comprend. Je ne peux plus dormir. Je ne peux plus travailler. Je ne peux plus conduire. J'attends juste que le démon attaque.

J'ai essayé des traitements. J'ai fait tout ce qu'on m’a dit. Les antibiotiques contre la douleur, les médicaments contre les crises, le yoga, la méditation. Tout. J’ai tenté toute la pharmacie. Et puis j’ai expérimenté la marijuana, le Percocet, même l'héroïne. Mais il se moque des analgésiques. Et je me suis fait prendre. Je me suis fait prendre avec du Percocet. Depuis, mes parents pensent que je suis un criminel. Mais ce n'est pas de ma faute ! C'est le démon. C'est toujours le démon. Il hurle.

Il arrive. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où. Mais il revient toujours. L'anticipation est presque pire que lorsque je suis poignardé. Toute la journée, j'attends. J'attends le démon. Parfois il vient, parfois il ne vient pas. Je crois qu'il se moque de moi.

C’est vraiment injuste ! Je n'ai jamais demandé ça ! Un médecin m’a dit que c'était un mal de tête de type "pic à glace", c'est ce qu'on ressent. C’est un démon avec un pic à glace, qui me poignarde. Je le déteste.

Je pensais pouvoir le frapper en réponse. Je ne voulais pas le laisser faire sans me battre, vous voyez ? Alors j'ai pris mon propre pic à glace. J’ai pris mon propre pic à glace et je me suis arraché l’œil. Vous imaginez ? S’arracher l’œil ?

Mais ça n'a pas aidé. Ça ne m’a pas aidé du tout. Je ne sais pas quoi faire d'autre. Me suicider ? Peut-être. Mais peut-être que je pourrais me débarrasser du démon en lui trouvant un nouvel hôte. Peut-être qu'il aimerait quelqu'un d'autre. Peut-être qu’il s’en ira. Et je serai libre. Je retrouverai ma vie. Je sais que ce n'est pas juste. Mais toute cette histoire ne l’est pas pour moi non plus !

Peut-être que si quelqu'un d'autre ressent un pic à glace dans son œil, il comprendra. Peut-être que le démon ira vers cette personne. De toute façon, tu es là pour ça. Je suis désolé, mais je ne sais pas quoi faire d'autre.

S'il te plaît, arrête de te débattre. Ça ne fera qu'empirer les choses.

Source

lundi 6 juillet 2020

Rapport d'incident

Bonjour à tous. J’ai récemment fait de l’urbex dans un endroit assez particulier : un ancien abattoir. L’ambiance y était pesante, l’endroit immense. Dans certaines salles, il y a encore les machines qui servaient à abattre le bétail, et on peut encore y voir les rails au plafond qui servaient à transporter les cadavres de salle en salle. Les crochets y sont toujours d’ailleurs. Je ne vais pas mettre toutes les photos de mon exploration ici, car ce n’est clairement pas un site d’urbex et parce que ce n’est pas pour ça que je viens, mais je souhaite vous faire part d’une découverte étrange avec l’aide de certains clichés.

D’abord, je vais vous faire un petit topo sur l’abattoir en lui-même. Il a très bien marché dans les années 90, mais il a subi une baisse de régime au tournant des années 2000. Il n’était plus rentable depuis et a définitivement fermé fin 2012. La zone autour de l’abattoir est aujourd’hui utilisée par la mairie pour y stocker du bois et des véhicules de chantier. À quelques mètres du bâtiment principal se trouvent les bureaux, et c’est là que j’ai trouvé ce qui m’amène ici.

Voici d’abord quelques photos des bureaux pour éclairer mes propos.

















 

C’est dans le placard de la dernière photo que j’ai trouvé un dossier assez étrange. Je fouillais sans trop savoir ce que je cherchais et j’ai découvert un rapport d’incident, daté de septembre 2012, soit trois mois avant la fermeture définitive du site.











Je ne vais pas vous expliquer ce qui se trouve dans le rapport, je vais plutôt vous le retranscrire pour vous en faciliter la lecture.

« Prise de service à 05:00. Je rejoins Arnaud … pour l’ouverture des lignes. Nous sommes les seuls ouvriers présents sur le site. Nous nous assurons du bon fonctionnement des appareils d’abattage et des chambres froides. À 05:40, une mesure est affichée sur la balance centrale à l’usage unique des animaux alors qu’aucun animal n’est encore arrivé. La balance affiche 3,45 kg. Arnaud et moi-même constatons qu’aucun objet n’est posé dessus et nous nous tenons à au moins trois mètres derrière les bandes de délimitation au sol. Je monte sur la balance, mon poids vient s’ajouter à la mesure prise plus tôt. Lorsque je descends, la mesure redescend à 0 kg.

Nous continuons l’ouverture du site et sommes rejoints par Michel … et Paulo … à 06:00. À nouveau, la balance affiche une mesure de 15,33 kg alors que rien ne se trouve dessus. Je remonte et mon poids s’ajoute de nouveau à la mesure. Quand je redescends, le compteur affiche de nouveau 15,33 kg. Michel conclut à une défaillance et ouvre le capot de maintenance de la balance. Je note que les câbles sont poussiéreux et graisseux. Michel ne voit pas de dysfonctionnement. La mesure reste la même jusqu’à 06:15, heure à laquelle elle monte à 78,50 kg.

Arnaud, Michel et Paulo montent à leur tour sur la balance mais la mesure reste à 78,50 kg lorsqu’ils descendent. À 06:20 le compteur affiche 147,50 kg, puis 212 kg à 06:22, 354,32 kg à 06:31. Nous sommes rejoints par le contremaître Jean-Pierre … à 06 :40 et il constate lui aussi le poids sur la balance.

Paulo, Michel, Arnaud se plaignent de picotements aux yeux et nous pouvons tous sentir une odeur d’ozone. À 06:52, la mesure passe à 657 kg et la balance s’enfonce de quelques centimètres dans son support. Nous constatons alors qu’il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement et qu’une force est réellement appliquée sur la balance. Arnaud et Michel se plaignent de maux de ventre et de démangeaisons, ils sortent prendre l’air et téléphonent au directeur Marc … .

Paulo, Jean-Pierre et moi-même sentons toujours une forte odeur d’ozone. J’ai du mal à garder les yeux ouverts et ma gorge est sèche. Je décide à mon tour de sortir, à 07:10. Le poids sur la balance est alors de 702,45 kg.

Paulo et Jean-Pierre sortent dix minutes plus tard, à 07:20. Paulo vomit et Jean-Pierre se plaint d’une douleur aux yeux. Arnaud et moi-même l’aidons à s’asseoir et appelons les pompiers. Jean-Pierre part avec les pompiers à 07:45, suivi par Paulo qui ne cesse de vomir. Je quitte le site à 08:05. »

Après avoir lu ça, j’ai cherché dans les dossiers alentour mais je n’ai rien trouvé d’autre que des factures. J’ai ensuite découvert sur le bureau un agenda de 2012. Trois jours plus tard, soit le 23 septembre 2012, la société avait pris rendez-vous avec une entreprise spécialisée dans le gaz. Mais le plus troublant, c’est la feuille d’arrêt maladie que j’ai trouvée ensuite. On y retrouve le nom et les informations de Paulo, que j’ai volontairement recouverts et floutés, comme tous les noms et adresses que j’ai trouvés, d’ailleurs. Voilà la feuille en question.





L’arrêt intervient trois jours après l’incident et est prescrit jusqu’au 25 janvier 2013. Paulo a donc eu besoin d’un arrêt de quatre mois, qui a peut-être été prolongé, mais je n’ai rien trouvé d’autre le précisant. Quoi qu’il ait eu, cela devait être assez grave pour mériter un arrêt aussi long sans autorisation de sortie. J’ai cherché d’autres documents du genre mais je n’ai rien trouvé.

Voilà, je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Pendant mon exploration, je suis passé près de cette balance pour animaux, et je n’ai rien trouvé d’étrange. C’est juste une grande plateforme métallique de deux mètres sur trois. Quoi qu’il en soit, il s’est passé quelque chose dans cet abattoir et le fait qu’il ait définitivement fermé quelques mois après l’incident rajoute un peu plus au mystère.