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lundi 9 juin 2025

Tu es mien


Temps approximatif de lecture : 5 minutes. 

Lorsque j’étais enfant, chaque nuit je me faisais tenir la main avant d’aller au lit. Je ne me rappelle plus à quel âge ça a commencé, mais c’était devenu une sorte de rituel. Elle enroulait sa main dans la mienne après l’heure de l'histoire, puis la lumière s’éteignait et on était seuls. C’était peut-être parce que j’étais encore petit mais je n’aimais pas trop qu’elle me touche. Je ne me laissais pas faire, je me tortillais dans mon petit lit.

Je me roulais en boule sous les couvertures, ou bien je suppliais mes parents de me laisser dormir avec eux. Ils ont toujours refusé, ne me laissant même pas garder la veilleuse allumée. Ils voulaient que je sois un grand garçon. Après quelque temps, ils avaient finalement accepté de brancher une petite lampe en forme d’étoile bleue. L’étoile diffusait une douce lueur qui me rappelait les vagues qui caressaient l’horizon en été.

Elle détestait la lumière. Pendant quelques jours après la mise en place de cette veilleuse, elle a arrêté d’essayer de me prendre la main.

Une fois, je me suis endormi avant que mes parents ne puissent allumer l’étoile, alors ils ne se sont pas embêtés et ont pensé qu'il valait mieux la laisser éteinte. Elle en a profité pour ramper hors de son antre et casser le précieux objet. Mes parents m’ont accusé et je n’ai pas eu d’autre veilleuse, peu importe à quel point je les suppliais. 

Après ça, chaque nuit je faisais de mon mieux pour me faire tout petit, et me mettre en sécurité comme je le pouvais. Malheureusement, je m’endormais systématiquement en posant mon bras trop près du bord. C’était à ce moment que nos doigts s’entrelaçaient. Quand ça arrivait, je me réveillais en sursaut. Sa poigne était ferme, c’était une emprise dont je ne pouvais pas me défaire. Il y avait comme de la glace en elle, tranchante et tellement froide que ça brûlait la peau. 

« Tu es mien », chuchotait-elle depuis le dessous de mon lit.

J’ai arrêté d’appeler mes parents la nuit. Ça ne faisait que les agacer. Même si mon père me taquinait avec ça, et s’agenouillait sur la moquette pour jeter un coup d’œil sous mon lit, je savais qu’il ne la verrait jamais. Du coup, je la laissais me tenir la main et je pleurais aussi silencieusement que je pouvais pour ne pas l'énerver. Et ce même si ses ongles brisés s’enfonçaient dans ma paume et que sa poigne laissait des bosses sur mon poignet.

J’ai caché les bleus pendant des semaines, mais un prof a fini par les trouver. Les services sociaux m’ont emmené loin de mes parents lors d’une après-midi pluvieuse dont je me souviens encore. Il y avait trop de questions auxquelles mes parents ne pouvaient pas répondre. Aujourd’hui, ça fait presque 20 ans et j’ai réalisé que tout était le fruit de mon imagination, un moyen trouvé par mon jeune cerveau afin de parer les accusations dont ont été victimes mes parents. Je ne voulais pas accepter qu’ils aient pu me faire du mal. Ça m’a pris du temps mais j’ai fini par suivre une thérapie et comprendre que ce n'était que des abus, pas un monstre. 

J’ai eu mon propre enfant il y a quelques années maintenant, le petit garçon le plus mignon du monde. Récemment, il a commencé à me demander de laisser sa lumière allumée pendant la nuit. Je suis sûr qu’il traverse juste une phase mais la dernière fois, il m’a demandé de regarder sous son lit. Je n’ai rien vu, en revanche, j’ai cru entendre le doux refrain d’un chuchotement familier… 

« Tu es mien… » 

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Grand_Theft_Motto qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de King Shadow qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale que vous pouvez trouver sur Creepypasta.com, de Caesar, Seven et AngeNoire qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Trinity et Lykaon qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

2 commentaires:

  1. Elle est vraiment très bien celle-ci, les deux retournements de situation arrivent pile au bon moment et sont assez glaçants ! En revanche :

    *ils voulaient que je SOIS
    *après quelque temps
    + quelques tournures qui font vraiment traduction littérale, c'est dommage...

    À part ça, c'est un très bon texte ! Preuve que le genre de la creepypasta n'est pas encore mort et enterré..!

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  2. je l'aime bien celle là

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