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mardi 5 novembre 2013

Dans la tranchante brume d'Halloween

À M. le préfet. Paris, le 3 novembre 2013.

Dossier R-J:

Procès-Verbal du jeune **** ****** le 1er Novembre 2013, témoin direct du meurtre de 3 jeunes gens dans la région toulousaine perpétré par le dénommé Jimmy Desperinni:

Inspecteur ******** : "Tu vas me raconter tout ce qui s'est passé, ok? Je vais pas te poser de questions durant ton récit, ni t'interrompre, question de ne pas te perturber. Si besoin il y a je te les poserai à la fin.

Le jeune homme: Et bien... tout s'est déroulé dans la nuit du 31 octobre... je devais accompagner mon petit frère et deux de ses amis faire le tour des maisons du quartier pour la récolte annuelle des bonbons .

Comme chaque année ça ne m'enchantait guère, à 17 ans j'estimais que j'avais passé l'âge. Bref, pour leur faire plaisir, je les ai accompagnés. J'ai enfilé de vieux habits troués comme déguisement et on y est allé. Il devait être 22h, 22h15, il y avait du brouillard assez épais à l'extérieur.

On a commencé à faire le tour du lotissement, croisant à chaque coin de rue des tas d'autres petits mômes et des tas d'autres grands frères ou grandes sœur forcés de les accompagner.

Vers 23h, on avait fini le tour du lotissement, mais l'incroyable envie de bonbons de ces gosses les poussa à aller plus loin, j'aurais dit non s'ils ne m'avaient pas fait du chantage et promis une part de leur "butin". J'ai donc appelé mes parents pour leur dire que nous serions de retour vers 0h00.

On a donc fait le tour du village, les sac de bonbons s'agrandissaient après chaque maison et, bientôt, ce fut moi qui devais me les coltiner. À 23h 30 on est arrivés à l'entrée de notre village, on allait faire demi-tour quand mon frère s'est écrié qu'il restait encore une maison. C'était une vielle maison abandonnée depuis des années et pourtant il y avait de la lumière... Avant que je puisse refuser cette proposition, les 3 amis étaient déjà en train de sonner à la porte.

Bientôt quelqu'un ouvrit, et ils se jetèrent sur lui en lui criant "des bonbons ou la mort !!". Il rigola. C'était un homme d'une taille assez moyenne, en fait il devait faire la même taille que moi. Il avait des yeux perçants et d'un bleu glaçant... Ce qui m'a frappé était ses dents pointues comme celles d'un loup... Ou du chevalier sans tête, dans le film de Burton.

Il m'a fixé pendant un moment, ce qui m'a mis mal à l'aise , avant de nous demander si nous ne voulions pas rentrer à l'intérieur nous réchauffer un peu. Il en profiterait pour nous donner les friandises.

Les enfants ne se sont pas fait prier et sont entrés dans la maison en courant. L'homme m'attendait pour fermer la porte derrière moi. Une fois entré, j'ai eu un mouvement de recul à cause de l'odeur qui régnait à l'intérieur, un mélange de moisissure et... de cadavre, du moins c'est ce que je pense maintenant . Alors que je montais les escaliers, en haut desquels m'attendaient les trois gosses, l'homme me murmura: "La brume est à trancher aux rasoirs cette nuit". Un frisson me parcourut l'échine.

À l'étage nous entrions dans la pièce à vivre, cette maison était abandonné depuis des années et notre "charmant" hôte n'avait pas pris la peine de faire le ménage, c'était certain. Il nous dit de nous installer dans les fauteuils, c'était des fauteuils poussiéreux et rongés par les mites. La pièce était éclairée par des tas de chandelles à moitié consumées, et les volets était fermés.

Soudainement j'ai comme entendu des cris et des appels à l'aide venant d'une pièce au bout du couloir. C'est à ce moment que l'homme a commencé à nous parler, à nous poser des questions. Les enfants n'étaient absolument pas effrayés, contrairement à moi. Il a commencé à nous demander notre âge, quelles étaient nos friandises préférées, etc.

Puis il s'est absenté un moment. J'ai alors tenté de faire réagir les enfants en leurs disant qu'on ferait mieux de s'en aller et que ce type était sûrement dangereux, mais ils ne voulaient rien entendre .

L'homme est revenu avec quatre saladiers pleins à ras bord de bonbons, il nous en a donc donné un à chacun, les enfants se sont précipités dessus et ont commencé à les manger. Voyant que j'étais réticent, il a approché son visage du mien et, en me souriant, il m'a simplement dit: "mange-les". Ce que je fis.

Puis c'est là que ça a mal tourné. L'un des amis de mon frère s'est mis à crier de douleur et à cracher du sang, puis mon frère à son tour. La gerbe de sang qui sortit de sa bouche fut accompagnée par la chute d'un fragment de lame de rasoir sûrement caché au hasard dans les bonbons.

Et moi, j'étais paralysé, et mes yeux devenaient lourds. Le troisième garçon, effrayé, s'était recroquevillé dans le fauteuil et criait. L'homme a alors dit avec un sourire: "Je suis si barbant que ça?"
Il a ensuite sorti un vieux rasoir de son veston, et s'est approché du troisième garçon, qui s'est enfui en courant. Et là, mes yeux se sont fermés, et la porte d'entrée au salon s'est refermée brusquement, soufflant les chandelles. Et la dernière chose que j'ai entendue a été le cri de douleur du petit.

Je me suis réveillé quelques minutes après, bâillonné et avec un chiffon dans la bouche. Mes pieds trempaient dans le sang, les chandelles étaient rallumées et l'homme me tournait le dos, faisant face à un chauffe-eau où il faisait chauffer quelque chose. Puis il s'est tourné vers moi avec une assiette dans la main, et m'a dit: "J'ai rarement quelqu'un avec qui dîner, c'est l'occasion..." Il m'a retiré le chiffon et m'a tendu, planté sur une fourchette, un morceau de viande ressemblant à du foie. J'en étais dégoûté, et je me suis évanoui à nouveau.

"Tu aimes ton frère n'est-ce pas? Prends-en donc un autre morceau..."

Mes parents m'ont découvert, sans doute, 20 minutes après au pas de la porte de ma maison au moment où ils partaient à notre recherche, inquiets de pas nous voir revenir. J'avais dans ma poche le papier que je vous ai remis ce matin [...] "



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Voici une copie du papier en question:
" Chers parents, je vous demanderai de ne rien tenter pour ce soir et de ne pas venir me rendre visite. Vous et votre enfant devez être très fatigués, attendez donc demain pour aller voir la police. Si votre charmant jeune homme n'arrive pas à dormir et je peux le concevoir, chantez-lui cette berceuse:

"Dans la brume je m'avancerai,
Dors enfant, dors,
Puis de toi, je serai tout près,
Dors enfant, dors,
Alors je sortirai ma lame,
Dors enfant, dors,
Et j'éteindrai ta flamme,
Dors enfant, dors ,
Celle de la chandelle dansera
Dors enfant, dors,
Pendant que ton sang se déversera
Dors enfant, dors
Puis dans la brume effrayante
Dors enfant, dors
Ô moi, pauvre âme errante
Dors enfant, dors
Je m'en irai déguster
Dors enfant, dors
Le foie que tu m'as donné"
-----------------------------------------

Quelques heures après, un raid a eu lieu au domicile du suspect. Les volets étaient ouverts, cependant la lumière des chandelles tamisaient l'appartement et donnaient une luminosité assez faible. Les chandelles se sont soudainement éteintes et un tireur d'élites a eu l'autorisation de faire feu. Le suspect a donc été abattu dans l'après-midi du 1er novembre, son corps sera inhumé dans un lieu tenu secret .

Il avait l'intention de s'en prendre à nouveau à deux jeunes enfants âgés de 7 à 8 ans. À notre entrée dans son domicile nous fûmes frappés par l'odeur nauséabonde qui y régnait et que nous avait signalé le jeune homme. Dans la cave, deux de nos hommes découvrirent plus de 6 cadavres d'enfants, dont le signalement des disparitions nous était parvenu il y a peu, en plus des 3 enfants signalés dans le procès-verbal.

À l'étage, les 2 enfants encore en vie étaient cachés dans un coin, les yeux fermés. Apeurés, ils ont été rapidement pris en charge par les secours.

Jimmy Desperinni était étendu au sol. Nous aurions dû être contents de l'avoir "interpellé" mais l'expression sur son visage nous rendait plus tristes qu'autre chose. La balle avait traversé son crâne de part en part, le sang coulait de sa plaie, pendant un moment il était devenu humain et plus ce monstre sanguinaire que nous avions traqué.

On pouvait lire sur son visage une grande surprise, il n'avait semble-t-il pas prévu cet évènement. Et pourtant, 4 chandelles avaient été déposées autour de son cadavre en guise de recueillement (?) par quelqu'un qui ne faisait certainement pas partie de notre équipe d'intervention. Étrangement celles-ci étaient allumées alors qu'avant le coup de feu nous avions bien aperçu les lumières des chandelles s'éteindre...

Peu de temps après nous apprenions la mort "accidentelle" du tireur d'élite qui avait tué Desperinni, il aurait fait une mauvaise chute dans les escaliers de sa caserne. L'autopsie nous en apprendra sinon plus sur les causes de sa mort assez suspecte selon moi.

Le dossier Razor-Jim est donc clos.


Un choix de son créateur. Bien entendu, il a eu une vie avant ça, alors...

14 commentaires:

  1. Razor Jim les origines ! J'aime bien aimait l'ambiance etait vraiment glauque et bien ficelée et ca me rappelle mon costume d'Halloween : Razor Jim !
    Blood Rabbit

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  2. Nnnnnooooonnnnnn, pas razor jim. Putain et moi qui était heureux de connaître ce psycopathe, je suis malheureux de sa mort. Adieu jimmy et amuse toi bien à dévorer les fois des âme de l'enfer.

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    1. Je me demande qui a allumé les chandelles...

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    2. Je me demande si c'était vrai Jim..

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  3. moi je pense que celui ou celle qui a mis les chandelles va devenir le nouveaux Razor Jim dans une autre pasta! c'est dommage qu'il soit mort. mais je trouve quand même étrange qu'il se soit fait avoir comme ça, il devait bien s'attendre à ce que la police débarque...

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  4. Note de l'auteur:
    Un indice, Razor Jim est comme tombé des "chutes du Reinchenbach"... :)

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    1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chutes_du_Reichenbach

      Oh mon Dieu, Razor Jim est Sherlock Holmes :o

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  5. UIDGQSGFS<DGISGHHSQFI *-*

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  6. Ca m'a fait penser a Supernatural le coup des lames de rasoir dans les bonbecs x)

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  7. NOOOOOOOOOOOON!!! Il avait pas le droit! ;_____; pas Jim... JE VAIS PORTER PLAINTE!... Je rigole... Non, je vais juste faire mon deuil pendant dix ans... T____T

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  8. non...pas Jim... bouhouhou T____T

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  9. Tel les mythes, les creepypasta demeureront tant qu'on les raconte et réinvente. Razor Jim reviendras parmi nous, ressuscité par l'imagination fertile d'un auteur. Car les légendes sont immortelles.

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  10. Un grand fan de Burton, donc. Après Sweeney Todd, Sleepy Hollow.. Bon choix.
    Un putain de talent cet auteur.

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