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mardi 23 décembre 2014

Le projet Gaia

Cette calamité qui s'est abattue sur nous et qui fait, aujourd'hui, trembler le monde entier. Impossible de la fuir, impossible de lui échapper. Elle ne laisse derrière elle que de rares miraculés. Tout le monde la craint, mais personne ne connaît sa provenance... Enfin... Presque personne. J'ai rassemblé toutes ces données à mes risques et périls, pour vous offrir la vérité. Le monde doit savoir, vous devez savoir, même si cela ne vous sauvera pas la vie. C'est toujours agréable de savoir précisément ce qui nous tuera, non ?
 
Rapport G01
Projet Gaia


NSB0 (Niveau de Sécurité Biologique 0, aucun risque pour l’humanité).




Note préliminaire :                                                               19/08/1976             

Depuis 1972, les grandes catastrophes naturelles ont augmenté, au point d'atteindre un niveau alarmant. Parallèlement, de nouveaux risques technologiques - déversements d’hydrocarbures, accidents chimiques et nucléaires - sont apparus avec de graves répercussions sur l’environnement. Pour parer aux risques écologiques sur le long terme, des organisations sous la coupe des états ont établi des plans d’intervention d’urgence pour faire face aux risques potentiels.
Mais l’activité humaine demeure la cause principale du changement du couvert végétal mondial, et la dégradation des terres continue de s’aggraver. La mauvaise gestion humaine et la fragilité naturelle des écosystèmes entraînent la désertification progressive de la planète.
Et c’est pour remédier à cette catastrophe imminente que le projet Gaïa a été mis en place.



Description :

Le projet Gaïa est un croisement entre la manipulation génétique et la nanotechnologie. Il a pour but de créer des organismes complexes, qui permettraient de préserver la flore mondiale, et en second plan d'améliorer la vie humaine. Même si le génie génétique a fait des progrès spectaculaires depuis ces trente dernières années, nous avons essuyé plusieurs échecs cuisants dus à la complexité de la tâche. Mais après d’innombrables essais infructueux, la solution a fini par être trouvée. À défaut de créer de nouvelles espèces de plantes déjà finies, il a été décidé que des bulbes-parasites seront beaucoup plus simples à créer et à manier. Ces bulbes-parasites s’accrocheraient à une plante déjà existante pour en améliorer la résistance, le développement, et la multiplication, avec un temps de croissance exceptionnel, permettant de « refleurir » la planète en cas d’une catastrophe de classe C ( : qui pourrait entraîner l’extinction de l’espèce humaine).
Les sujets issus de cette expérimentation prennent la forme de bulbes verts ou gris de dix centimètres de diamètre, et se logent généralement à la base des branches de l’hôte. Une fois arrivé à maturité, le bulbe-mère va relâcher une grande quantité de spores qui va s’arrimer à d’autres arbres dans un rayon d’une trentaine de mètres, avant de se mettre à sécréter des enzymes qui vont améliorer la capacité de l’hôte d’origine et des hôtes secondaires.
 
Les bulbes-mères sont confinés dans une grande installation militaire souterraine, dans une unité de bio-confinement située dans la zone A7, au Zaïre, à proximité de la localité de Yambuku. Ils sont contenus dans des pots de terre cuite, l’alimentation et l’hydratation doivent être quotidiennes et régulières. Des lampes à UV reliées à des générateurs de secours, si besoin, doivent fonctionner sans interruption, jusqu’à arriver à maturité. Par la suite, l’entretien sera hebdomadaire et l’utilisation des lampes UV ne sera plus nécessaire.
La salle de manipulation doit être fermée hermétiquement, et doit être équipée d’un sas pour éviter toute fuite des spores avant la fin de la phase expérimentale. Un système d’incinération est installé pour éviter une potentielle prolifération biologique. Les spores sont censées être inoffensives, mais tant que la phase d’expérimentation n’est pas terminée et que les risques sur l’être humain ne sont pas déterminés et écartés à 100%, tous les membres du personnel scientifique sont priés de porter un des masques à gaz mis à disposition à cet effet.




Journal personnel      
 20/09/1976

Les bulbes-mères enchaînent une série de tests visant à prouver leur résistance, leur efficacité, et leur passivité face aux êtres vivants.
Objet : Bulbes-mères à maturité.

Résultats du test :
00 :10- Plusieurs sujets-tests sont placés sur un arbre hôte. Chaque arbre est d’une espèce différente.
00 :45- Après s’être enracinés avec succès sur leurs hôtes respectifs, les bulbes-mères s’ouvrent, laissant échapper des spores sur toute la surface de leur hôte et sur un périmètre d’une trentaine de mètres autour de lui.
1 :50- Les cicatrices et blessures présentes sur l’hôte se résorbent.
2 :30- L’hôte n°05, de l'espèce Crudia laurentii, a grandi de douze centimètres en une durée de une minute et dix secondes. Sa masse volumique est estimée à environ 650 kg/m³.
3 :10- L’hôte se met à sécréter une sorte de sève, qui se repend sur le sol à proximité. De cette sève se développent des plantes, qui commencent à s’enraciner au sol.
3 :50- Croissance exponentielle des plantes.
4 :45- La zone « contaminée » s’étend au-delà de celle qui était prévue au départ. Différentes espèces de champignons, plantes, répertoriées ou non, commencent à se développer.



Note : Plusieurs problèmes ont été détectés, la zone d'action des spores est beaucoup plus étendue que prévu. Les spores ne doivent faire repousser que des espèces déjà existantes et non pas en introduire de nouvelles. Ils ont uniquement été programmés pour améliorer et reproduire leur hôte d'origine. Ils n'ont pas été modifiés de façon à pouvoir effectuer d'autres actions, la défaillance doit être repérée et éliminée avant les prochains tests sur des hôtes humains.




5 :27- L’écorce de l’hôte se couvre de striures qui peuvent faire penser à un début de graphiose. Une mineuse avancée a aussi été constatée.


Note : Suite à une série de maladresses, un de mes confrères a perdu son masque à gaz, après avoir trébuché sur une racine. Le test a dû être suspendu d’urgence et le personnel « infecté » placé sous surveillance médicale.



22/09/1976
Deux jours après l’incident, le personnel infecté est subitement entré dans un état euphorique. Précédemment placé sous surveillance médicale, le sujet a été placé en quarantaine, dans une chambre d'isolement de haute-sécurité.


Début : Après quelques minutes, le sujet a commencé à développer des symptômes semblables à la grippe et à se plaindre de fortes douleurs musculaires, de nausées violentes.


Évolution initiale : Près d’une demi-heure après le début des symptômes, de forts vomissements ont été observés. Accompagnés d'asthénie (affaiblissement généralisé de l'organisme).
Pour atténuer ces affections, il a été administré par voie orale : 1,4 mg de thiamine hydrosoluble et 6 mg d'acide pantothénique hydrosoluble. Des lésions cutanées ont également été constatées.


Phase terminale : Après 48 heures, d'autres signes cliniques tels que des hémorragies internes et externes se sont enchaînés. Plusieurs perfusions seront pratiquées.
Une heure après, le sujet décédera de choc hypovolémique.



Note : Suite à cet incident, le Projet Gaïa a été suspendu pour des raisons de sécurité. Les hauts gradés encadrant le projet ont décidé de suspendre les expérimentations et de détruire toutes les recherches et tous les spécimens. Il a été jugé préférable d’arrêter tant qu’il en était encore temps. Toutes nos recherches, toutes ces années perdues, vont partir en fumée. Mais je ne les laisserai pas faire de mal à mes créations. Je sais que ce projet a un gros potentiel, je dois sauver quelques échantillons et le continuer.





ZAIRE- Des bruits sur la propagation rapide d’une épidémie curieuse et mortelle se développaient dans la province de l'équateur, du côté de Yambuku. Près d’une petite maison catholique qui possédait un hôpital très réputé dans le soin des malades. Et ce sont les religieuses qui ont alerté la coopération médicale belge au Zaïre. Dans la région, disaient-elles, les morts se comptent par dizaines, et la propagation au sein de mêmes familles est très élevée.

Malgré le danger de contamination, on ne connaît encore rien de ce nouveau virus. Deux médecins ont décidé de se rendre sur place. Équipés de blouses stériles, de masques et de gants. Ils vont alors prélever des échantillons, qu'ils ramèneront d'abord vers Kinshasa.
Les échantillons seront ensuite expédiés d'une part dans un avion de la Sabena, et d'autre part d'un avion de l'UTA. Au départ, il s'agissait de les envoyer à l'institut Pasteur à Paris, et à Anvers à l'institut de médecine tropicale. Finalement, sur ordre de l'OMS, les échantillons seront renvoyés au CDC d'Atlanta. C'est là que les scientifiques finiront par identifier le nouveau virus. Il s'appellera "Ebola", du nom de la rivière qui coule à Yambuku.
Cette première épidémie fera 280 morts et s'éteindra d'elle-même.

                                              
Extrait de « La voix du Zaïre », le 30 septembre 1976.


20 commentaires:

  1. Wow pas mal on pourrait comparé le niveau à celui des rapports SCP, chapeau à l'auteur.

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    1. Je me doutais bien qu'il y aurait un rapport avec ebola c'était grillé ^^
      Mais oui elle est très bien et très intéressante ;)

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    2. Merci beaucoup, je suis contente que ça vous plaisent :)

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    3. j'avoue ça ressemble bien a un rapport SCP, je crois même qu'il un scp qui ressemble au virus d'ebola mais sans le mentionner directement

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    4. SCP où te cache tu?
      Jaitai dedans a fond putain!
      FairySally666

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    5. j'ai très envie de toi envoi moi un message sur le 18-25 sur le pseudo Achetetoi1life

      j'attends ton message privé ;)

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  2. Ce que j'ai compris c'est que c'est ebola le projet gaia... Sinon c'est une bonne creepypasta, comme d'habitude

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  3. Je trouve que c'est une bonne creepypasta, et renvoyé ces symptômes à Ebola ne fait que augmenter le lien avec la réalité. On pourrait presque y croire :)

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  4. Dommage que tu ai pas eu l'idée plus aurais eu beaucoup plus de commentaires, la peur d'ebola est passée.

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    1. *plus tôt *tu aurais (Pardonnez-moi)

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    2. Oui, la "peur d'Ebola" est passée...pour le moment. Mais c'est une maladie récurrente, et je sens qu'on a pas encore finit d'entendre parler d'elle.

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  5. Le trucs du bulbe, sa ne vous fais pas pensez à un certain pokémon vous ??

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    1. Les bulbes sont bizarres, mais jurer je n'ai a aucun moment pensée a Bulbizarre en écrivant ça :)

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    2. Ne t,en fais pas, je te crois ^^ C'est moi qui est un peu trop pokémaniac

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    3. ouf, tant mieux. Mais bon vive la pokémanie quand même ^^

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    4. Carrément!!
      Vive les Pokémon!!!

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  6. Honnêtement je trouve que le fait de se servir d'Ebola est une bonne idée pour allier réel et fiction. Mais je tenais à dire (pour des raisons personnelles) que même si la peur d'Ebola est passée, elle continue à faire de nombreuses victimes... Et je trouve particulièrement ironique le fait que cette maladie porte le nom d'une rivière, sachant que le virus ne peut vivre que dans du liquide et meurt quasi-instantanément à l'air libre :')

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  7. Sa ressemble au jeu The Last of Us

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  8. désolé mais maintenant ca c'est pas la premiere fois qu'ebola apparait elle est apparut avant

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