Parfois
quand je m’ennuie, peut-être que vous allez vous reconnaître, j’adore
fouiller dans des vieux trucs cassés de quand j’étais enfant. J’arrive à
me souvenir de certaines choses, et je me rends compte que quand
j’étais petite, ce que j’écrivais n’avait aucun sens. Ou alors, c’était
complètement enfantin, ça me faisait bien rire. Des choses du genre ; «
Plus tard, maman va faire comme à mon grand frère, elle va me crier
dessus ! C’est nul. » J’arrache un cahier coincé entre deux livres, et
tout s’effondre sur moi. Comme d’habitude en fait, je n’ai jamais été
très douée. Je pensais avoir toute mon étagère sur moi, mais une
dernière petite feuille est venue se poser sur mon visage. Je la retire
et la lit. Elle venait du journal intime que j’avais écrit à l’âge de 6
ans, à l’âge où j’avais appris à écrire. Elle parlait de Morgane, ma
meilleure amie que j’avais en primaire, vers le CP.
« Morgane
et moi, on a jouée dans la cours. On s’est fait gronder parce qu’on
avait mis une limace sur le banc. Ce n’est pas de ma faute si elle se
sentait seule, on voulait juste lui faire des amis, car dans un livre,
une dame rencontrait quelqu’un quand elle était assise sur un banc. J’ai
pensée que ça allait marcher avec la limace. »
J’ai
explosée de rire un coup. Comment je pouvais toucher des limaces ?
Maintenant ça m’écœure. Mh, quand même ça me met une sacrée claque de
relire tout ça. J’étais vraiment une enfant qui faisait que des
conneries. D’ailleurs, cette école, elle me rappelle bien des souvenirs.
Albert Camu, c’était une école assez réputée, les professeurs étaient
sévères. Je me rappelle que, ma prof’ de CM1, je ne pouvais pas la
blairer, elle m’envoyait au coin sans raison, si je pouvais revenir dans
le temps pour lui dire ce que j’en pense... Malheureusement, à ce jour
c’est impossible. L’école a brûlée. Juste après mon entrée en 6ème d’ailleurs.
D’ailleurs,
j’ai une idée. Et si j’allais là-bas pour voir juste à quoi ressemble
l’école maintenant ? Récemment, il y a des amis qui y sont allés. Ils se
sont promis de ne plus jamais y retourner. Pourtant je ne comprends pas
bien, c’est juste une école primaire. C’est tout. J’espère juste
reconnaître l’endroit, voir comment cela a changé. Bon c’est décidé,
j’y vais. Je marche quelques centaines de mètres, mais cette petite
excursion dans mon ancienne école, au final je la sens mal. Tant pis, je
suis juste à côté. Je suis quoi ? Une lopette ? Non, jamais. J’enjambe
le muret. La porte avait été très clairement explosée. Il y en avait
même plus.
L’air
était très frais à l’intérieur. Au milieu de l’été, ça me parait assez
anormal. D’autant plus que les fenêtres, il n’y en avait plus, des
portes, n’en parlons pas, alors je trouve ça assez illogique. De plus,
la lumière était mal répartie. Là où la lumière passait, c’est-à-dire à
l’endroit où il y avait des trous ou des fenêtres cassées, tout autour
de cette lumière-là, il n’y avait que de l’obscurité. Je commence à
comprendre pourquoi les gens n’y vont pas. J’aurais dû m’écouter tout à
l’heure. Ça devient vraiment inquiétant, je ne reconnais même pas mon
école. Tous les couloirs avaient bougé, changé de place, pourtant c’est
totalement impossible, car l’école n’a pas pu être refaite après un
incendie. Ça en était presque effrayant, mais le silence me faisait peur
peu à peu que j’avançais, si je m’arrêtais pour écouter, je n’entendais
que des bruits vraiment faibles. C’est ce genre de bruits qui me font
sursauter. Ces bruits qui ne devraient pas être là d’ailleurs, je
devrais être la seule à bouger dans cet endroit.
Je
voulais partir mais, la terreur de se retourner, la peur de se
retrouver nez à nez avec quelque chose qui est « inexistant ». Alors je
continue mon chemin, mais cette fois je n’ose pas avancer plus. Quoi de
pire qu’un long couloir bien sombre ? Mais est-ce que c’était la sortie
au bout ? Il me semble bien. Vous connaissez bien les humains, quand ils
ont peur, ils se mettent à courir, faisant un vacarme pas tout à fait
discret, au final, je n’aurais pas dû faire pareil. Je ne sais pas si
c’est moi ou « l’incroyable hasard de la nature », qui a provoqué un
éboulement des deux extrémités du couloir, je suis bien coincée cette
fois, et qu’est-ce que je vais faire dans ce couloir bien sombre sans
sortie ? Personne ne viendra jamais me chercher ici... Heureusement,
coup de chance absolu, il y a du réseau. Ok, j’appelle Maman. Ça sonne,
mais je pris juste pour qu’elle réponde. J’entends un léger déclic après
quelques secondes.
« Maman ? Maman, allô ?
- C’est qui ?
- C’est Marine, s’il te plait vient me chercher j’ai peur !
- Marine ? ... Je connais aucune Marine, vous devez sûrement vous êtres tromper de numéro, ça arrive à tout le monde.
- Quoi ? ... »
Les
larmes aux yeux, tenant mon téléphone d’une main tremblante, Maman
avait raccroché, je fixais le mur d’en face, assise par terre, les yeux
noyés dans les chaudes larmes, peu à peu s’installait un message sur le
mur.
« Ne pleure pas, nous allons te garder. Et jamais tu ne verras la sortie.
Maman est morte, mais comme tu vas rester ici, ça ne pose aucun problème non ? »
ça m'a tout de suite fait penser à Slender elementary ^^
RépondreSupprimerNormal, l'école a été nommée ainsi après qu'on m'a découvert! Ha ha ha, je ne suis pas discret...
RépondreSupprimerSlender t es timbrer ma parole c est normal tu vas aller à la poste !
Supprimermais quel sens aigus de l humours di donc! tu t entendrais bien avec mon prof de musique toi XD ! sinon bonne pasta ! un peu simple mais bonne quand même !
SupprimerElementary = série avec Sherlock Holmes sur M6
RépondreSupprimerAlbert Camu? Albert Camu???
RépondreSupprimerSuis-je le seul à piaffer de rage?
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SupprimerAbsolument pas, cher ami. Ceci dit, je ferai la même remarque que sur bien d'autres pastas: trop de fautes. Ça tue l'immersion dans le texte.
RépondreSupprimerIl faut avoir une certaine référence pour comprendre ou c'est juste médiocre? Parce que je percute rien à la fin.
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