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mardi 18 juillet 2017

SAR (partie 4)



Chapitres :


Salut tout le monde ! Je suis de retour de mon stage, et j’ai beaucoup d’histoires vraiment intéressantes à vous partager. J’en ai tellement que je vais les diviser en deux parties, ce post étant la première. J’aimerais bien toutes les mettre d’un coup, mais je n’ai pas encore pu toutes les écrire. Il ne s’est rien passé d’extraordinaire durant le stage, juste un accident avec un débutant que j’ai trouvé intéressant. Puisqu’il me semble que vous attendiez avec impatience ces histoires, je vais enchaîner sans plus tarder. Je les relierai toutes aux personnes qui me les ont racontées.

K.D : K.D est un vétéran qui est agent SAR depuis environ quinze ans. Elle se spécialise dans les missions de sauvetage en haute montagne, et est considérée comme une des meilleures dans son domaine. C’était une des plus enthousiastes à me raconter ses anecdotes, et étant donné qu’on était ensemble dans beaucoup d’exercices, elle a fini par m’en transmettre quatre qui m’ont vraiment marquée.

  • Elle m’a raconté la première lorsque je l’ai interrogée sur ses appels les plus traumatisants. Elle a secoué la tête, et m’a dit que les appels tragiques arrivaient plus fréquemment en montagne, puisque le risque d’accidents graves est plus élevé. Il y a à peu près cinq ans, un des parcs où elle travaillait a connu une série de disparitions. C’était une mauvaise année, m’a-t-elle dit, une des pires au niveau de la météo. Il tombait plus de trente centimètres de neige tous les deux jours, et quelques alpinistes sont morts dans des avalanches. Ils avaient averti les gens de ne pas s’écarter des sentiers battus, mais bien sûr il y en a toujours qui n’écoutent pas. Dans un cas en particulier, une famille entière avait été décimée, parce que le père pensait mieux s’y connaître que les gardes forestiers, et a emmené sa femme et ses enfants dans une zone à risques. Ils avaient des raquettes, et autant que K.D pouvait le supposer, ils s’étaient aventurés sur un pan neigeux qui devait avoir l’air solide, sans l’être réellement. Il a cédé sous leur poids, et cette famille a dégringolé sur plus de cent mètres. Ils ont atterri sur les rochers en bas, et les parents sont morts sur le coup. Un des enfants a subi le même sort, mais les deux autres ont survécu. Un s’en est sorti avec une jambe et des côtes cassées, tandis que l’autre n’avait presque rien, à part quelques contusions et une cheville foulée. L’enfant sauf a laissé son frère pour aller chercher du secours. K.D a dit qu’il n’avait pas fait un kilomètre avant qu’une tempête ne lui tombe dessus. L’enfant s’est arrêté et a essayé de se réchauffer, ou peut-être simplement de se reposer, et a fini par mourir de froid. K.D et ses collègues ont fini par retrouver la famille avec l’aide de témoins qui les avaient vus s’enfoncer dans la nature, et c’est elle qui a trouvé l’enfant mort de froid en cherchant du secours. Elle m’a dit qu’il avait commencé à neiger, juste assez pour cacher l’horizon, mais pas au point de rendre les recherches impossibles. Elle a vu une silhouette assise dans la neige, et elle l’a rejointe le plus vite possible. Elle m’a décrit en détail comment elle a d’abord réalisé qu’il s’agissait d’un enfant, puis, au fur et à mesure qu’elle se rapprochait, qu’il était mort, et enfin qu’il avait gelé dans une des positions les plus pitoyables qu’elle n’ait jamais vues. L’enfant était assis droit, avec ses genoux serrés contre sa poitrine. Il les entourait de ses bras, et sa tête était enfouie dans son manteau. Lorsqu’elle a retiré le manteau pour voir son visage, elle a constaté qu’il était mort en pleurant. Son visage était déformé, et les larmes avaient gelé sur ses joues. Elle a dit qu’il était affligeant de voir à quel point l’enfant était terrifié au moment de succomber à l’hypothermie, et en tant que mère, ça lui avait brisé le cœur. Elle m’a dit plusieurs fois combien elle espère que le père brûle en enfer en ce moment même.


  • Une autre de ses histoires traumatisantes qui m’a marquée lui est arrivée alors qu’elle n’était encore qu’une novice. On avait signalé à son équipe qu’un alpiniste expérimenté n’était pas rentré chez lui la veille. Sa femme était convaincue que quelque chose de grave était arrivé, parce qu’il rentrait toujours chez lui à l’heure. Ils sont partis à sa recherche, et ont dû escalader ce qui semblait être des pans très ardus de la montagne. Ils sont arrivés sur une zone relativement plate, et K.D a repéré du sang sur la neige. Elle a suivi la piste, et a commencé à trouver des petits morceaux de chaire. Elle n’était pas sûre de quelle partie du corps ils pouvaient provenir, mais plus elle progressait, et plus il y en avait. Cette piste de sang et de chaire la mène à un endroit abrité, en contrebas d’un versant, et c’est là qu’elle trouve l’alpiniste. Elle a dit qu’il y avait beaucoup de sang, bien plus qu’elle n’en avait jamais vu auparavant. Il gisait là, face contre terre, un bras tendu devant lui, comme s’il était mort en rampant. En regardant de plus près, elle voit qu’il est en partie éviscéré, ce qui explique la provenance des morceaux de chaire qu’elle a vu. Le type possède un pic à glace coincé dans un étui à sa hanche, couvert de sang. Ils ne pourront jamais savoir avec certitude ce qui s’est passé bien entendu, mais elle m’a expliqué comment elle voyait les faits : le gars a essayé d’escalader la paroi jusqu’à la zone de plat suivante, et il se servait d’un pic à glace pour grimper. Il est probablement tombé sur une aspérité friable, et il a chuté. Dans sa chute, ou au moment de l’atterrissage, il s’est empalé sur son pic, ce qui l’a éviscéré. Il s’est traîné au sol, en semant des morceaux de lui-même, et il est mort sous la falaise. Le gore ne la dérange pas tant que ça, mais je suppose que certaines des personnes qui l’ont aidée à s’occuper du corps ont dû vomir lorsqu’elles l’ont retourné et qu’une bonne partie de ses intestins se sont déversés.


  • Je lui ai dit que ça m’intéressait qu’elle me parle de ses expériences de disparitions complètes. Son regard s’est éclairé, et elle s’est penchée vers moi. « Tu veux entendre un truc vraiment bizarre ? » me demande-t-elle. Elle m’explique que lorsqu’elle a commencé, il y avait une affaire qui avait fait beaucoup de bruit dans la presse. Une famille était partie cueillir des baies dans une zone de la forêt assez proche de l’entrée du parc. Ils avaient deux petits garçons, tous deux de moins de cinq ans, et à un moment de la journée, l’un des deux disparait. Il y a une battue très importante, et ils ne trouvent rien du tout. C’est une autre de ces affaires où le gosse semble ne jamais avoir été sur les lieux. Les chiens se contentent de s’asseoir et ne reniflent rien, aucune trace de l’enfant n’est trouvée. Les recherches se poursuivent sur à peu près deux mois, mais finissent par être annulées. Six mois plus tard, la famille revient pour déposer des fleurs sur la stèle érigée à la mémoire de l’enfant. Ils amènent leur autre fils. Alors qu’ils posent les fleurs, ils perdent de vue le gosse pendant trois secondes à peine, et dans ce laps de temps ce dernier s’évapore dans la nature. Évidemment, les parents sont plus que dévastés. C’est déjà assez horrible de perdre un enfant, mais c’est inimaginable d’en perdre deux. La battue est énorme, une des plus grosses de l’histoire de l’État. Il y a environ trois cents volontaires qui inspectent la moindre parcelle du parc, à la recherche de l’enfant. Mais une fois encore, aucune trace de lui. Les recherches se poursuivent pendant à peu près une semaine, certains fouillent à des kilomètres de l’endroit où il a disparu. Et puis, presque deux semaines plus tard, un volontaire situé à presque trente kilomètres de la zone de recherches officielle nous contacte par radio pour nous signaler qu’il a trouvé le gosse. Ils ont supposé que l’enfant était mort, cependant le volontaire affirmait qu’il était non seulement en vie, mais aussi en bonne forme. K.D et son équipe vont récupérer le gamin, et ils ne peuvent en croire leurs yeux lorsqu’ils arrivent sur place : c’est effectivement l’enfant porté disparu. Ses vêtements sont propres, il n’a aucune trace de terre sur lui, et il ne semble pas traumatisé. Le volontaire explique qu’il l’a trouvé assis sur une souche, à jouer avec un petit fagot de brindilles tenues ensemble avec une sorte de vieille ficelle. K.D lui demande où il était passé, avec qui il était durant ces deux semaines, et l’enfant lui répond qu’il était avec « l’homme flou ». Alors K.D croit dur comme fer au bigfoot, donc elle devient toute excitée et lui demande ce qu’il veut dire par « flou ». Est-ce qu’il était poilu ? Mais l’enfant lui répond que non, il n’était pas poilu. C’était un « homme flou », et il décrit un homme qui serait de forme trouble, « comme lorsque tu fermes tes yeux mais pas complètement ». Il a dit que l’homme avait surgi des bois et l’avait emmené avec lui loin dans la forêt. L’enfant raconte qu’il dormait dans un arbre creux, et que l’homme flou lui donnait des baies à manger. K.D lui demande si l’homme était méchant, s’il effrayait l’enfant, et ce dernier lui répond que « non, il n’était pas effrayant. Mais je n’aimais pas qu’il n’ait pas d’yeux. » K.D me dit qu’ils ramènent le gosse à la base, et un policier le raccompagne en ville pour recueillir plus de détails sur ce qu’il s’est passé. Ce policier est un de ses amis, et elle m’a dit que l’enfant a raconté être gardé à l’intérieur de cet arbre, et qu’il recevait des baies dès qu’il avait faim. Il pouvait se promener dans un rayon bien défini, mais que s’il essayait d’aller plus loin, l’homme flou « s’énervait et hurlait très fort bien qu’il n’ait pas de bouche ». Lorsque l’enfant avait peur la nuit, l’homme flou « éclaircissait » et lui donnait le fagot de brindilles. Il a dit que l’homme flou voulait le garder, mais qu’il a dû le laisser partir parce qu’il n’était pas « le bon genre ». Il ne peut ou ne veut pas en dire plus que cela. Son témoignage a laissé les policiers perplexes, et les recherches pour son frère ont été renouvelées, sans résultats. Le gamin n’a aucune idée d’où son frère peut être, et personne ne l’a trouvé.


  • La dernière histoire que K.D m’a racontée est quelque chose qui lui est arrivé alors qu’elle s’est retrouvée séparée de son groupe de formation, quand elle était encore une novice. Ils apprenaient les bases de la haute altitude sur un versant bien cartographié de la montagne, et elle a dû aller au petit coin. Elle s’est éloignée d’une cinquantaine de mètres du groupe pendant la pause déjeuné, et elle a fait ce qu’elle avait à faire. Je vais utiliser ses mots exacts pour raconter la suite : « Donc je vais pisser, et quand j’ai fini je pars rejoindre le groupe. Mais j’ai à peine fait deux pas que je réalise n’avoir aucune idée d’où je me trouve. Et c’était pas genre « ah, j’ai pris un mauvais tournant ». Je veux dire que j’avais absolument aucune putain d’idée d’où je me trouvais. Si tu m’avais demandé, je pense pas que j’aurais été capable de te dire dans quel État on était. C’était un peu comme ce que je m’imagine que les amnésiques ressentent, tu vois ? T’es complètement perdue, et tu sais pas du tout quoi faire. Donc je suis restée là pendant un moment, à essayer de comprendre où diable est-ce que j’étais et ce que je devais faire. Mais plus je restais là, et plus je devenais confuse et déboussolée, donc j’ai commencé à marcher. Je me souviens avoir pris une direction au hasard. Mais ça ne fait qu’empirer, jusqu’à ce que je ne me souvienne même plus ce que je fais sur la montagne. Je me contente de patauger dans la neige, et puis je me mets à entendre cette voix. C’est presque comme si elle était dans ma tête. Comme si une grenouille pouvait parler, genre grave et rauque. Et elle ne cesse de me répéter « tout va bien, tout va bien, tu as simplement besoin de trouver quelque chose à manger. Trouve quelque chose à manger et tout ira bien, contentes-toi de continuer à marcher et trouve quelque chose à manger. Mange. Mange. » Donc je commence à chercher quelque chose que je peux manger, et je te jure que je n’ai jamais eu aussi faim de toute ma vie. C’était monstrueux, et je pense que j’aurais avalé tout ce que tu aurais pu me mettre sous le nez. J’avais perdu la notion du temps, et je n’avais aucune idée du temps que j’avais passé dehors lorsque j’ai entendu une véritable voix se rapprocher de moi. Je vais dans sa direction, et je tombe sur un autre agent SAR, qui a l’air complètement effrayé. Il court vers moi, en me demandant si je vais bien et ce que je fous ici. Et ce qui est flippant, c’est que pendant qu’il court vers moi, je me surprends à saisir mon couteau de chasse à ma ceinture. Je ne réfléchis même pas à ce que je fais, tout ce que je sais à ce moment c’est qu’il faut que je mange. Si je ne mange pas, je n’irai jamais bien à nouveau, donc je dois juste manger. Il me voit faire ce geste, et il recule immédiatement. Il me crie de poser mon couteau, qu’il ne va pas me faire de mal, et ça m’a fait comme un déclic. Tout d’un coup, je sais précisément où je suis, et je lâche le couteau. Je cours le rejoindre, et je lui demande combien de temps a durée mon escapade, en imaginant qu’il me dirait un truc comme une demi-heure. Mais il me dit que j’ai disparu pendant deux putains de jours. J’ai dépassé deux pics, et je me suis presque retrouvée de l’autre côté de la montagne. Si j’avais continué, j’aurais fini par m’aventurer dans environ cinq cents kilomètres de nature sauvage, et ils ne m’auraient jamais retrouvée. Il n’arrive pas à croire que je ne suis pas morte, et bien sûr je n’ai pas la moindre idée de quoi en penser. De mon point de vue il ne s’était écoulé que très peu de temps. Je ne dis rien, je me contente de le suivre jusqu’au point de rassemblement, d’où on me raccompagne à la base pour être transportée à l’hôpital. Une fois sur place, ils me font passer toutes sortes de tests, afin d’essayer de comprendre ce qui s’est passé. Le plus probable selon eux est que j’ai eu une sorte d’état de fugue étrange, ce qui ressemble un peu à une amnésie, ou une attaque bizarre qui m’a retourné le cerveau. Mais la vérité est qu’on ne sait vraiment pas. Ça ne s’est jamais produit à nouveau, mais crois-moi, depuis je ne reste jamais seule dehors. Les gens me charrient parce que je les force à m’accompagner quand je m’éloigne du groupe, mais je leur dis qu’il vaut mieux m’entendre pisser dans la neige que me perdre dans les montagnes glacées pendant deux putains de jours.


EW : La personne suivante à qui j’ai parlé est E.W, un ancien instructeur qui travaille maintenant comme secouriste. Il participe toujours aux opérations comme celle-ci pour nous filer un coup de main, mais il ne travaille plus à plein temps. Il s’était spécialisé dans la recherche des enfants perdus, il semblait avoir un sixième sens pour deviner où ils étaient allés. C’est une légende parmi les plus vieux vétérans, mais ça le gêne qu’on le complimente sur son travail. Il s’est assis avec moi un soir, lors du dîner, et on a fini par s’échanger des histoires. La plupart étaient assez banales, mais quand on en est venus à nos appels les plus bizarres, je lui ai parlé de mon ami qui était monté sur des escaliers. Il est devenu silencieux, et m’a demandé si j’avais entendu parler de ce petit garçon qui avait disparu de son parc il y a quelques années de cela. Je n’étais pas au courant, donc il m’a raconté cette histoire.
  • Ils étaient dehors, à la recherche de ce garçon de sept ans, Joey, qui avait disparu près d’une rivière. Bien entendu, la première hypothèse était qu’il était tombé et s’était noyé, mais lorsqu’ils ont amené des chiens, ces derniers ont mené les agents SAR loin de la rivière, vers une des parties les plus denses de la forêt. Quand on recherche des gens, on le fait selon un modèle de quadrillage, et on fouille chaque « carré » de fond en comble. Ce que l’équipe d’E.W a tout de suite remarqué était que le modèle qui se dessinait était très inhabituel. Les chiens sentaient l’odeur de Joey dans des carrés séparés, mais ne la retrouvaient pas dans les carrés adjacents. Si on le compare à un échiquier, l’odeur de Joey revenait sur les cases noires, mais jamais dans les blanches. Et ça, bien sûr, ça n’avait rien de logique, parce que comment ce gosse aurait pu sauter d’une case à l’autre sans laisser son odeur là où il passait ? E.W et son coéquipier sont arrivés dans un nouveau carré sur le quadrillage, et il a aperçu des escaliers une quinzaine de mètres plus loin. Il dit à son partenaire qu’ils ont besoin d’aller chercher à côté des escaliers, mais ce dernier refuse catégoriquement. Il explique à E.W qu’il avait juré de ne jamais s’en approcher, et que bien qu’ils étaient courants, il ne voulait pas prétendre qu’ils étaient normaux. Il dit à E.W qu’il resterait à portée de vue pendant qu’E.W les inspecte. E.W m’a dit qu’il était agacé, mais qu’il comprenait son pote, et qu’il ne l’a pas forcé. « Je suis allé jusqu’aux escaliers. Ils étaient petits, un peu comme ceux d’une cave. Je ne ressens rien de particulier à leur sujet,  les escaliers je veux dire, donc je n’ai pas spécialement peur. Je suppose que je suis comme tout le monde, je préfère ne pas trop y penser. Bref, je me rapproche, et je vois qu’il y a quelque chose sur la première marche, un peu roulé en boule. Mes cheveux se hérissent, parce que bien sûr tu espères toujours le meilleur scénario. Et on pensait trouver l’enfant en vie, parce qu’il n’avait disparu que depuis quelques heures. Mais j’ai tout de suite su que c’était lui, et qu’il était mort. Il s’était recroquevillé comme une petite boule sur la marche, en se tenant le ventre. Il avait l’air d’avoir terriblement souffert au moment de sa mort, mais je ne voyais pas de sang, sauf sur ses lèvres et son menton. J’ai prévenu les autres par radio que je l’avais trouvé, et on a ramené son corps à la base. Cette pauvre famille, ils étaient ravagés. Les parents ne parvenaient pas à comprendre comme il avait pu mourir, parce qu’il avait disparu depuis si peu de temps. Et pour couronner le tout, on n’avait pas de cause du décès claire, ce qui n’a fait qu’empirer les choses. J’ai supposé qu’il avait probablement mangé quelque chose d’empoisonné, puisqu’il se tenait le ventre quand je l’ai trouvé, mais je n’ai rien osé dire. C’est déjà suffisamment difficile d’avoir perdu son enfant sans qu’un stupide mec des SAR vous donne ses hypothèses sur la chose. Ils l’ont emmené, et je suis rentré chez moi en essayant de ne pas trop y penser. Je déteste trouver des enfants morts, tu sais. J’aimais ce boulot, mais c’est une des raisons qui m’ont fait arrêter. J’ai deux filles, et l’idée de les perdre était juste… » Il a marqué une pause à ce moment. Je ne suis pas super à l’aise avec les trucs émotionnels comme ça, et c’est toujours gênant de voir un homme pleurer, donc je ne savais pas trop quoi faire. Il a cependant fini par reprendre ses esprits, et il a continué. « On n’a pas toujours des nouvelles des médecins légistes sur les causes de décès. On n’a pas vraiment à savoir, je suppose, et parfois ils pensent que c’est illégal de nous en faire part, pour je ne sais quelles conneries de loi. Mais j’ai un ami qui travaille au département du shériff, et il ne rechigne pas à me filer des infos intéressantes quand je lui demande. Dans ce cas toutefois, c’est lui qui m’a appelé, environ une semaine plus tard. Il me demande si je me souviens de l’enfant, c’est bien sûr le cas, et il dit qu’il se passe des choses vraiment étranges. Il me dit « E.W, mec, tu vas penser que je suis dingue, mais le légiste a aucune idée de ce qui a pu arriver à ce gosse. Il n’a jamais rien vu de pareil. » Il a continué en m’expliquant que le médecin n’arrivait pas à croire ce qu’il avait vu en ouvrant l’enfant. Les organes du petit étaient comme du gruyère. Il y avait des trous très propres de la taille d’une pièce de monnaie dans chacun d’eux, à part son cœur et ses poumons. Mais son colon, son estomac, ses reins, et même un de ses testicules étaient bourrés des ces trous nets. Mon ami a dit que le légiste l’avait décrit comme si quelqu’un avait pris une perforatrice, et avait tout perforé, tellement ils étaient propres. Mais l’enfant n’avait pas une égratignure sur lui, aucune blessure d’entrée ou de sortie. Ce qui se rapprochait le plus de ça était le gars qui s’était rempli de chevrotine en nettoyant son fusil l’année dernière. Personne n’avait la moindre idée de ce qui avait pu être à l’origine de cet état. Mon ami m’a demandé si j’avais déjà entendu parler de quelque chose du genre, ou si on avait déjà eu un cas similaire par le passé. Mais je n’avais jamais entendu parler de quoique ce soit de semblable, et je lui ai dit que je n’allais pas lui être d’un grand secours. Autant que je me souvienne, le médecin a déterminé la cause de la mort comme une « intense hémorragie interne », ou un truc du genre, mais personne ne sait vraiment ce qui s’est passé. Je n’ai jamais pu oublier ce gosse. J’en fais des cauchemars parfois. Je ne laisse pas mes enfants aller dans les bois seuls, et quand on y va ensemble je ne les perds jamais de vue. Autrefois j’aimais ces endroits, dehors. Mais cette affaire, et quelques autres, leur ont retiré tout leur charme. » Le dîner était terminé, donc on a commencé à tout ranger, et à rentrer dans nos cabanes. Avant de nous séparer, il a posé sa main sur mon épaule, et m’a regardé de très près. Il m’a dit qu’il y a de mauvaises choses dehors. Des choses qui se fichent de savoir qu’on ait des familles ou des vies, ou qu’on puisse penser et ressentir des choses. Il me dit d’être prudente, et il s’éloigne. Je n’ai pas eu l’occasion de lui reparler, mais son histoire m’a marquée.


PB : Par un pur hasard, j’ai eu l’occasion de discuter avec un autre vétéran, P.B, qui est dans les SAR depuis des années. On était ensemble pendant un exercice de quadrillage, et on a pu échanger sur ce qu’on aimait dans le job, ce qu’on avait pu voir, et tout. A un moment, on est passé devant de vieux escaliers, mais ceux-ci appartenaient probablement à une vieille tour d’observation, étant donné l’endroit où nous étions. J’en ai profité pour lui dire que les escaliers m’intéressaient, et que j’aimerais en apprendre plus sur eux. Il est devenu un peu silencieux, et semblait hésiter à me dire quelque chose. Il a fini par me dire d’éteindre ma radio. Bien entendu, c’est quelque chose que nous ne devons absolument jamais faire, mais je l’ai éteinte, et il en a fait de même.
  • Il y a environ sept ans, me dit-il, il était de sortie sur un appel avec un bleu. Ils se trouvent dans une zone du parc qui possède un certain historique de signalements bizarres et de phénomènes étranges. Des disparitions, des histoires à propos de lumières dans les bois, des bruits inhabituels, ce genre de choses. Le bleu avait les jetons, et n’arrêtait pas de parler de « choses dans la forêt ». D’après P.B : « il ne cessait pas de parler du « Goatman ». Sans arrêt, « Goatman » ceci, « Goatman » cela. J’ai fini par lui dire qu’il y avait plein d’autres choses effrayantes dehors, qui étaient réelles, et qu’il ferait mieux d’oublier ces histoires de « Goatman ». Le novice voulait savoir de quoi je parlais, et je lui ai juste dit de la fermer et de continuer à marcher. On a franchi une petite crête, et il y avait des escaliers à une dizaine de mètres de nous. Le bleu s’arrête net, et reste planté à les fixer. Je lui dis « Tu vois ? Ça c’est quelque chose dont tu devrais avoir peur. » Il me demande ce que fout ce truc ici, et je sais pas trop pourquoi, je lui dis la vérité. Ou du moins ce qu’on m’avait dit être la vérité. J’aurais pu avoir beaucoup d’ennuis pour avoir fait cela, et je pourrais encore en avoir beaucoup en te le répétant. Mais tu es une gentille fille, et je veux que tu arrêtes de t’y intéresser. Tant que tu le peux. Donc je vais te dire ce que je sais, à condition que tu n’en souffles jamais un mot aux patrons. » Je lui ai répondu que je ne dirai rien, et il vérifie à nouveau que nos radios sont éteintes. « Quand j’ai commencé, il y avait moins de secrets à leur sujet, comme pour tout ce qui se passait là-dehors. On prévenait les gens avant même qu’ils ne soient embauchés qu’il se passait des choses étranges. J’imagine que le Service des Forêts en a eu marre du taux de démission, et qu’il voulait que les gens sachent dans quoi ils s’engageaient. Donc ils ont commencé à faire signer ces contrats aux gens les empêchant de raconter à la presse ce qu’ils allaient voir dans leur métier. Le SF ne voulait pas effrayer les populations, donc la dernière chose dont il avait besoin était des novices se précipitant aux journaux avec des histoires de fantômes et d’escaliers hantés. Mais finalement, ces contrats se sont révélés inutiles. Non seulement les gens ne voulaient pas parler de ce qu’ils avaient vu, mais ils ne le pouvaient pas. La presse a essayé de les interroger quelques fois, quand des enfants ou des randonneurs disparaissaient, et personne n’a rien dit. Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer. J’imagine… qu’on ne voulait pas vraiment admettre que les choses allaient mal. C’est notre travail, de parcourir les bois toute la journée. On n’a pas besoin d’avoir la frousse, et le meilleur moyen d’éviter ça c’est de prétendre que tout va bien. Donc je vais te dire tout ce qui me vient à l’esprit, et après ça, je n’en reparlerai plus jamais. Et n’aborde jamais le sujet quand je suis là. Les escaliers sont aussi vieux que le parc. On a des archives qui remontent à des dizaines d’années où ils y sont décrits. Parfois les gens les montent, et rien ne se passe. Mais parfois… Ecoute, je n’aime vraiment pas en parler, mais parfois des choses vraiment terribles arrivent. J’ai vu un gars avoir sa main tranchée nette lorsqu’il a posé le pied sur la seconde marche. Il a voulu attraper une branche d’arbre, et c’est allé si vite. En un instant sa main n’était plus là. Une plaie totalement nette. On ne l'a pas retrouvée, et le gars a failli en crever. Une autre fois, une femme a touché des escaliers, et un vaisseau sanguin de son cerveau a explosé. Littéralement explosé, comme une bombe à eau. Elle a titubé vers moi, et tout ce qu’elle a pu dire était « Je crois que quelque chose ne va pas. » Elle s’est effondrée comme un sac de farine, morte avant de toucher le sol. Je n’oublierai jamais comment le sang s’infiltrait à l’intérieur de son œil. Avant qu’elle ne meure, je l’ai vu devenir rouge. Je l’ai vu, et il n’y a rien que je pouvais faire pour l’aider. On avertit les gens de ne pas s’approcher d’eux, mais il y a toujours au moins un imbécile pour le faire. Et même s’il ne leur arrive rien à eux, quelque chose de mauvais arrive toujours. Des gosses disparaissent alors qu’on est sur leur piste. Quelqu'un meurt le lendemain, coupé en deux, dans une zone entièrement sécurisée du parc. Je ne sais pas pourquoi, mais il se passe toujours quelque chose de mauvais. Je ne sais pas vraiment pourquoi ils sont là, mais ça n’a pas d’importance. Ils y sont, et si on était intelligent, on dirait aux nouveaux exactement de quoi ils sont capables. » Nous sommes restés tous les deux silencieux pendant un petit moment. Je n’osais pas parler parce que je n’étais pas certaine qu’il avait fini. Il avait l’air de vouloir dire quelque chose d’autre. Il a fini par reprendre la parole : « Tu as déjà remarqué comment on ne trouve jamais le même deux fois ? » J’ai acquiescé, en pensant qu’il allait poursuivre. Mais il est juste resté silencieux, en marchant avec moi, et il a fini par me raconter une histoire sur le plus gros cerf qu’il avait vu dans le parc. Je n’ai pas abordé le sujet à nouveau, et je ne lui ai pas demandé d’autres histoires. Il est parti du stage le lendemain. Apparemment il est parti avant le lever du soleil, en prétextant qu’il était malade. Personne n’a entendu parler de lui depuis.


Je vais m’arrêter là pour le moment. J’essaierai de poster la partie suivante dans les jours à venir, mais vu que c’est la fin de l’été, on est assez occupé. Merci pour votre intérêt constant les gars, vous avez vraiment éveillé cette curiosité en moi, que j’ignorais avoir !

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de searchandrescuewoods, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de The Dude qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale que vous pouvez trouver sur No Sleep, de Cherry-Draws, Trouble et Magnosa qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Magnosa qui s'est chargé de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

41 commentaires:

  1. Vraiment super cette pasta j'ai hâte de voir la suite, mais j'ai une question il y aura combien de partie ? La suite sera prévu pour quand ?

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    1. SAR se découpe en 8 parties, nous en sommes donc à la moitié.

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    2. D'accord merci

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    3. La suite est prévue pour quand le traducteur se sentira de la faire (et quand il rentrera de vacances aussi)

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  2. Très bonne pasta ( comme d'habitude ), j'ai hâte de lire la suite.

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  3. En fait c'est Gravity Falls en gore....

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  4. De la bombe cette pasta ! Sans aucun doute une des meilleures en feuilleton que j'ai eu l'occasion de lire :)

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  5. Ça serait cool si c'etait vrai

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    1. Qu'est ce qui te dis que c'est faux ?

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    2. En réalité cette pasta s'inspire de vrais témoignages de S.A.R aux États-Unis. Tu n'a même pas idée des histoires glauques qui sont arrivées la-bas (d'ailleurs, sans spoilers, la suite de la pasta semble jouer sur cet aspect).

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    3. Il semblerait bien, ô grand Magnosa.

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    4. Il semblerait bien, ô grand Magnosa.

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    5. Anonyme de 00H28: je peut paraître bizarre dit comme ça, mais j'ai une parti de moi qui te croit et une autre qui me fait croire que c'est faux, donc si toi ou n'importe qui peut me passer le nom d'un journal un minimum sérieux ça serai sympa, où au moins me dire la date et le lieu ça serai sympa merci.

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    6. Ce serait cool de te retrouver congeler en montagne après avoir entendu des voix dans ta tête, effectivement.

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  6. Vraiment sympa, et huit parties mais c'est génial ! J'espere juste que la pasta ne devient pas trop répetitive à force mais ça m'étonnerais vu la qualité jusqu'à présent. Merci pour la pasta :)

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  7. J'adore cette histoire ! Mais Ubloo ? C'est fini ?

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    1. Ubloo a été transférée sur le Nécronomorial, la suite ne tardera pas à être publiée, mais nous souhaiterions vous la garder pour inaugurer la version définitive du site, sur laquelle nous sommes en train de travailler.

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  8. je me demande si cette pasta sera déplacée sur le site "Necronomorial"...

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    1. Il n'y a pas de raison, c'est bien une pasta et non une nouvelle horrifique comme Ubloo.

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    2. quelle est la différence entre pasta et nouvelle horrifique svp?

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  9. Elle est bien cette pasta et encore mieux quand vous écoutez korn.

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    1. Je sais, en écoutant du métal ça passe tellement mieux.

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    2. Tout à fait d'accord avec toi, enfin une personne qui me comprend.

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    3. Pour moi le meilleur , c'est avec des bon classique de slipknot. C'est parfait!

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    4. Oh je suis d'accord avec toi, eyeless, the devil in i, psychosocial et before i forget sont mes préférés et après korn avec black in the soul ou daddy qui est assez triste et malsaine.

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    5. moi j'écoute Nurse With Wound ça passe bien

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    6. Rob Zombie,Korn, Manson,AC/DC, Psyclon Nine..le meilleur quoi

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  10. Excellente, comme toute les pastas en plusieurs parties sur ce site.

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  12. Super pasta, comme les parties précédentes.
    Mais, par pitié, aérez le texte. Les pavés en blanc sur noir c'est insupportable.

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  13. Bonjour a vous.

    Je m'en vais vous faire un témoignage assez poignant.

    Je suis Mme Carole Lafleure de nationalité Le Fort-De-France, VILLE Martinique étant à la recherche d'un marabout depuis plus de 3 mois, j'ai été beaucoup de fois dupée sur des site chez plusieurs marabout Mais chaque fois je me suis faire avoir par des faux marabout, et au finish je ne reçois rien comme satisfaction,Mais heureusement je suis tombé sur Maître sage medium Spirituelle très puissant du bénin vraiment c'est un Homme simple et aimable qui m'a aider. Des féticheurs j'en ai rencontrer dans ma vie mais pas comme le féticheur Grand Marabout voyant Spirituelle très puissant qui a su me redonner un sens a ma vie, j'avais une vie très misérable et très soucieux , qui a totalement changé ma vie. Aujourd'hui j'ai un bon travail, mon fiancé qui m'avait quitté est revenu, mon enfant est devenu très brillant a l'école et ce qui m'a plus motivé chez lui, il a fait une porte monnaie magique à mon mari, je vous assure que depuis ce temps, on ne s'est plus peigné de l'argent, nous avons une vie très heureuse. je vous prie de prendre contact avec ce féticheur si vous voulez vraiment finir avec la pauvreté et tous sortes de problème. Voici ci dessous de quoi il est capable. Retour de l'être aimé/ Retour d'affection en trois jours/ Porte feuille magique/ -bague magique-/ Se rendre invisible / devenir star-/ gagner aux jeux de hasard-/parfum ou savon qui donne le montant voulue par jours/-BIC magique pour réussir a sont examen-/ -Avancement au bureau-/envoûtements -/ affaire, crise conjugale- /dés-envoûtement -/ protection contre les esprits maléfices/- protection contre les mauvais sorts /-chance au boulot évolution de poste au boulot / ,chance en amour / - chance partout / - la puissance sexuelle. abandon de l'alcool / .- prendre sont sperme après ou avant avoir enfanté pour se faire richesse./miroir magique/ -amulette contre accident /poudre amaigrissement.

    Coordonnées du Maître sage :
    Email : maitre.feticheur @ gmail . com

    Faite circuler le témoignage a vos amis pour sauver des vies en danger.

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    1. Mdr oui oui je lui envoie un mail de ce pas avec mes coordonnées bancaires pour un porte monnaie magique ! Merciiii c'est trop cool!!!😁

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  14. Même si on pourrait l'assimiler à Blair Witch , je verrai bien un film d'horreur avec les SAR dans les bois!

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    1. Je verrais davantage une mini série, d'une ou deux saisons... Un ou deux cas par épisode, avec les escaliers en fil conducteur...^^

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