Vous êtes paisiblement
ancré dans votre routine, une vie monotone et en ligne droite. Vous êtes
quelqu'un de banal. Lycéen, collégien, peut-être même écolier, vous
restez simplement invisible parmi vos propres congénères. Vous êtes
banal, vous ne vous démarquez pas pour un pouce. Peut-être avez-vous des
goûts différents ? Qu'en sais-je, je m'en fiche.
Chaque jour, inlassablement, vous survivez dans la même routine : vous vous levez, déjeunez dans une monotonie extrême, répétez les mêmes actions : lavage, habillage.
Puis vous partez en cours. Sur le trajet, tellement habitué, vous ne remarquez même pas cet homme étrange qui vous suit, empruntant exactement la même route que vous, s'effaçant pour mieux vous épier.
Votre journée est normale, les heures de cours sont toutes plus longues les unes que les autres et il vous tarde de ne faire qu'une chose, inlassablement : rentrer chez vous.
Ah si, une chose peut animer votre journée. Le déjeuner avec vos amis. Vous passez devant un surveillant à qui vous ne prêtez même pas la moindre attention. Et pourtant, le regard qu'il porte sur vous est bel et bien familier.
La journée est terminée et vous empruntez le chemin du retour. Inlassablement. Il est là, vous suit, vous observe. Il hume chaque bribe de votre parfum qui lui parviennent, il observe avec intérêt vos vêtements, votre style vestimentaire. Si bien qu'il en perce vos secrets les plus intimes.
Vous êtes chez vous. Peut-être effectuez-vous, dans cette vie linéaire une quelconque activité ? Qu'importe, il est là. À travers la fenêtre, le soir, vous n'avez pas encore fermé votre volet, vous riez devant votre stupide mais néanmoins divertissante télévision, ou votre ordinateur. Il scrute vos mouvements, vos habitudes, vos goûts. Il en sait de plus en plus sur vous.
Finalement, lassé par cette boîte à inutilités, vous vous couchez, épuisé par le poids de la normalité. Vous n'avez rien remarqué encore une fois de cet homme, et pourtant.
Inlassablement, vous vous levez, vous vous préparez pour cette journée habituelle. Mais elle ne le sera pas.
Il attend que vous sortiez de la maison, inlassablement. Puis vous vous engagez dans cette étroite ruelle qui vous a souvent fait frémir. Il passe à l'acte.
Il se rapproche de vous, vous emboîte le pas. Vous pouvez sentir son haleine chaude dans votre cou. C'est le printemps, vous êtes peu vêtu, temps agréable. Il vous saisit par les hanches et vous couvre la bouche. Vous vous débattez, vous tentez de hurler, mais c'est inutile.
Il est préparé, il vous connaît parfaitement, inlassablement il vous a épié dans l'ombre. Et il a agi.
On retrouvera votre corps violé, certainement mutilé par cet homme invisible qui vous aura tant suivi dans votre routine inlassable.
Inlassablement il aura attendu.
Et vous n'êtes plus de ce monde.
Chaque jour, inlassablement, vous survivez dans la même routine : vous vous levez, déjeunez dans une monotonie extrême, répétez les mêmes actions : lavage, habillage.
Puis vous partez en cours. Sur le trajet, tellement habitué, vous ne remarquez même pas cet homme étrange qui vous suit, empruntant exactement la même route que vous, s'effaçant pour mieux vous épier.
Votre journée est normale, les heures de cours sont toutes plus longues les unes que les autres et il vous tarde de ne faire qu'une chose, inlassablement : rentrer chez vous.
Ah si, une chose peut animer votre journée. Le déjeuner avec vos amis. Vous passez devant un surveillant à qui vous ne prêtez même pas la moindre attention. Et pourtant, le regard qu'il porte sur vous est bel et bien familier.
La journée est terminée et vous empruntez le chemin du retour. Inlassablement. Il est là, vous suit, vous observe. Il hume chaque bribe de votre parfum qui lui parviennent, il observe avec intérêt vos vêtements, votre style vestimentaire. Si bien qu'il en perce vos secrets les plus intimes.
Vous êtes chez vous. Peut-être effectuez-vous, dans cette vie linéaire une quelconque activité ? Qu'importe, il est là. À travers la fenêtre, le soir, vous n'avez pas encore fermé votre volet, vous riez devant votre stupide mais néanmoins divertissante télévision, ou votre ordinateur. Il scrute vos mouvements, vos habitudes, vos goûts. Il en sait de plus en plus sur vous.
Finalement, lassé par cette boîte à inutilités, vous vous couchez, épuisé par le poids de la normalité. Vous n'avez rien remarqué encore une fois de cet homme, et pourtant.
Inlassablement, vous vous levez, vous vous préparez pour cette journée habituelle. Mais elle ne le sera pas.
Il attend que vous sortiez de la maison, inlassablement. Puis vous vous engagez dans cette étroite ruelle qui vous a souvent fait frémir. Il passe à l'acte.
Il se rapproche de vous, vous emboîte le pas. Vous pouvez sentir son haleine chaude dans votre cou. C'est le printemps, vous êtes peu vêtu, temps agréable. Il vous saisit par les hanches et vous couvre la bouche. Vous vous débattez, vous tentez de hurler, mais c'est inutile.
Il est préparé, il vous connaît parfaitement, inlassablement il vous a épié dans l'ombre. Et il a agi.
On retrouvera votre corps violé, certainement mutilé par cet homme invisible qui vous aura tant suivi dans votre routine inlassable.
Inlassablement il aura attendu.
Et vous n'êtes plus de ce monde.