Je sais qu'il est tard, je sais que vous n'avez pas la tête à ça, mais il faut vraiment que je parle à quelqu'un. Je n'en peux plus. Vraiment.
Je vais essayer de vous donner le plus de détails possible. Je pense que vous vous y connaissez, vous devez m'aider.
Je suis une fille. J'ai 16 ans, j'habite dans une maison à la campagne près de la Loire, située au-dessus de champs et de quelques petites forêts. J'ai toujours aimé me promener là-bas lorsque je voulais être seule, sans ces idiots d'humains qui me pourrissent la vie.
Depuis toute jeune, je ne me considère pas comme tel. On m'a appelée monstre, je m'appellerais comme cela, alors appelons moi Monstre durant ce récit. Je pense que je ne peux être que ça désormais.
Comme beaucoup d'autres personnes, je n'ai pas vécu de belles choses dans ma vie. J'ai perdu un peu l'esprit, c'est vrai, mais je vois encore ce que je fais, je crois que je suis encore moi-même, je crois.
J'ai un petit ami, adorable, gentil. C'est grâce à lui que je tiens encore, c'est en pensant à lui, même si il ne m'a pas répondue. Je l'aime. Je crois d'ailleurs que ça a commencé à cause... Je ne peux pas dire à cause en le mentionnant, je crois que ça a commencé par son biais sans qu'il ne le sache.
Il avait hébergé sa cousine durant toute une semaine, je n'avais pas pu le voir énormément. J'étais triste, mais un jour, il est venu chez moi, il était parti sans rien dire à ses parents. On s'est câlinés, et avant de partir, il m'a donné une montre à gousset.
"Comme je dois raccompagner ma cousine chez elle, prends-la avec toi. Tu me la rendras bientôt, quand on se reverra."
Je la gardai donc toujours très près de moi. Quand je la posais contre mon oreille, je me sentais soudainement... bien. Je l'ai contre mon oreille pour essayer de me calmer. Ça fonctionne un peu.
Seule, je n'avais rien à faire. Il n'y avait plus personne sur MSN ou autres réseaux sociaux, tous partis en vacances, à se dorer au soleil pendant que je suis en train d'écrire ces lignes. Après tout, je m'en fiche. J'aime pas être un mouton.
J'ai quand même découvert une musique vachement belle, un truc joué au piano dans le style bien classique, ça s’appelait Secret. Je l'écoutais en boucle, encore et encore, elle était magnifique. Je me souviens que j'avais vraiment très envie de la jouer, encore plus que toutes les autres musiques que j'ai pu entendre de ma vie. J'ai donc réussi à trouver une partition sur internet en 4 pages. Je l'ai donc imprimée. Une seule chose m'avait un peu dérangée, c'est que les lignes de la portée s'étendaient vraiment jusqu'à l'extrémité de la page et que j'ai eu beaucoup de mal pour régler le zoom, sur mes feuilles elles s'arrêtent donc pile à la limite. Mais bon, tant que je voyais toutes les notes, peu m'importait.
J'ai étudié le piano pendant 10 ans, j'ai arrêté les cours et je joue encore pour mon plaisir personnel. J'ai commencé à apprendre cette musique. Elle était vraiment difficile, j'ai beaucoup eu de mal à la déchiffrer.
Je crois que c'est à partir du déchiffrage que tout commença...
La nuit même, après avoir essayé de jouer cette musique pour la première fois, j'eus beaucoup plus de mal à aller dormir qu'auparavant. J'entendais des bruits provenant de la pièce désormais vide à côté de ma chambre, comme des bruits de pas... J'ai quitté le pc vers minuit, 1h du matin. Mon mec me parlait pas beaucoup, ça m'énervait.
Je suis allée dans mon lit. La lune éclairait doucement ma pièce, mais j'avais quand même un peu peur du noir. J'ai fermé les yeux, je tenais ma peluche contre moi. C'est alors que je fis l'erreur typique.
Je regardai à nouveau la pièce. Il n'y avait plus de lumière. Tout était noir. Je ne discernais qu'un peu les meubles de ma chambre. Je les referma, mais ma vision ne changea pas. Je vis alors une sorte de masse blanche approcher de moi, rampant sur le drap. Je me suis foutue le plus rapidement possible sous ma couette. Je ne pouvais pas prendre mon portable, je ne pouvais pas serrer la montre contre moi, elle était sur mon bureau, j'entendais ce doux tic, tic, tic, tic...
Et plong. Le bruit du pied se posant lourdement sur le sol. Très près de moi. Juste à ma droite. Plong. Une seconde fois, encore plus près. J'ai commencé à entendre du bruit. Comme un ventilo, mais vachement saccadé, et super grave... Ça rentrait dans mes oreilles, ça me bouffait la tête, j'arrivais pas à arrêter de penser à ce bruit, j'en pouvais plus.
Je me suis allongée sur le dos, et pouf. D'un coup, plus rien. Plus de bruit.
J'ai senti mon front devenir glacé à un endroit.
Puis... mes lèvres...
J'ai sursauté. J'ai toutefois réussir à m'endormir, je ne sais plus vraiment comment.
J'en parla à plusieurs amies. Aucune d'entre elle ne su me donner de bons conseils, mais ce qui m'intrigua vraiment fut le je m'en foutisme total de mon mec qui me dit uniquement "Fais pas attention aux bruits". En même temps, il devait s'occuper de sa cousine beaucoup plus que moi, évidemment qu'il ne me disait rien. J'aimerais vraiment tuer cette sale gosse, à cause d'elle, il est loin de moi. J'aimerais la tuer.
Je continuais d'étudier le morceau, sans relâche. Je voulais la réussir, je m'y attachais avec encore plus d'acharnement que tous les autres morceaux. Mes parents, pas très réceptifs à ce que je pensais, me disaient uniquement "Tu la joues mal" "Pourquoi tu joues autant?" "Va faire la vaisselle." . Ils ne comprenaient jamais rien. Jamais... Ils n'ont jamais compris...
Cette journée, je l'avais beaucoup étudiée. Je réussissais à jouer la moitié du morceau.
Toutefois... Ma seconde nuit en compagnie de cette montre était encore une fois étrange.
J'étais sur le bureau, il devait être 2h du matin. Mon mec devait sûrement dormir et je parlais à une de mes amies qui avait des problèmes d'amour. Je mettais le tic tac à mon oreille pour ne pas entendre... Les bruits.
Dans cet ordre, j'entendis de nouveau les pas dans la pièce voisine. La lumière de ma chambre était allumée, j'avais vraiment peur. Je parlais de ce qui se passait à mon amie... Je n'arrivais pas à bouger de cette chaise. J'ai entendu... Les pas, derrière ma porte, trois, je crois, trois pas... J'entendis le tout petit "clic", d'une main se posant sur la poignée et la baissant un tout petit peu, juste avant de l'ouvrir...
Le dernier bruit que j'entendis était une bourrasque de vent qui traversait mon couloir. Étrangement, ma porte n'avait pas bougé d'un pouce. Est-ce que celui qui m'observait n'a pas pu entrer a cause de la lumière? Je crois bien... J'étais effrayée. J'ai appelé mon copain, qui m'a encore une fois dit cette phrase.
"Fais pas attention aux bruits.
-Comment tu veux que je fasse? T'es pas là...
-Je sais..."
Je raccrocha cependant assez vite, il était avec sa cousine. Je déteste ça, je déteste vraiment cette sensation d'être rejetée, cette horrible sensation quand vous êtes dans un groupe et qu'on ne s'occupe pas de vous.
Ma journée fut sans intérêt. Je la passa donc entièrement sur mon piano, au plus grand bonheur de mes parents qui ne pouvaient plus regarder la télévision. Cependant, cela me permis d'assimiler totalement le morceau. Secret, je t'avais dans les doigts. Je téléphona à mon copain, je tomba sur son répondeur. Je lui jouai alors la mélodie pour qu'il puisse l'entendre, peut-être qu'il comprendrait qu'il me manquait par le biais de la musique.
Je me souviens, à ce moment là, quand je la joua parfaitement pour la première fois, il n'y avait plus aucun autre bruit que le piano. Juste le tic tac de la montre qui était dans la poche de mon sweat.
Je n'avais rien remarqué... Je n'avais vraiment rien remarqué... Je n'aurais vraiment jamais dû l'apprendre...
Tout ce qui était présent autour de moi ne l'était plus. Je n'étais plus dans mon salon, mais dans une pièce extrêmement sombre. Je ne pouvais discerner que les touches blanches du piano qui était en face de moi, devenu un piano à queue à l'air très ancien à la place de mon petit piano droit, noir et clean.
Je pressai une touche sur le piano, aiguë. Elle fit écho dans la pièce.
"Joue pour moi, Monstre."
Je sursautai. Qui...?
"Joue-moi ta chanson, tendre Monstre."
J'avais l'impression d'avoir déjà entendu ces paroles. Cette voix était étrange... J'aurais dû avoir peur, mais étrangement, je l'ai écouté. Je joua.
Je n'aurais pas dû... Pourquoi ai-je fait ça? Pourquoi?
La musique n'avait quasiment pas le son d'un piano, plutôt d'un son joué à l'envers. Elle avait un son un peu métallique, qui m'emportait, peu à peu... Je fini de jouer par une mélodie lente, mélancolique, et si douce...
A la dernière note, tout s'éclaira, d'un coup, comme un flash. Les touches blanches du piano étaient ensanglantées, je voyais des morceaux de tripes et des veines pendre du clavier. Je voulu m'éloigner du piano, mais je tomba au sol, le siège de piano s'écroulant sur ma jambe. Mes mains touchaient des choses étranges... Je hurlai.
Le sol, les murs, partout, il y avait de la chair humaine partout, qui semblait se mouvoir encore. Pas de squelette, que de la chair, et des milliers d'yeux plantés aux murs à coups de clous. Ils me fixaient. Tous. Ainsi que cette chose.
Je ne vu d'abord que ses chaussures. Noires. Écrasant une main qui me pointait du doigt. Je relevai ma tête, doucement. Cette chose ne bougea pas. Ses yeux rentrèrent dans mon crâne lorsque je les croisèrent.
Cette chose, c'était mon petit ami, pas dans le corps d'un humain, non. Mais dans celui d'une marionnette.
Je ne pouvais plus bouger. Je ne comprenais plus rien. Il se mis à genoux, face à moi, me caressant la tête, comme à un petit chat.
"C'est bien. Tu as surveillé la montre. Tu ne seras pas punie."
Je viens de sortir de l’hôpital. J'en profite qu'il soit endormi pour m'excuser auprès de tous ceux à qui il a réussi à donner cette musique.
A cause de moi, vous êtes tous devenus des marionnettes. Pardonnez-moi...
Je suis encore humaine... Il ne m'a pas arraché le corps, pas comme à vous... Qui avez entendu...
Je crois qu'il va se réveiller.
Surtout, n'écoutez jamais cette musique!!!
Edit: Bonsoir. Je suis le petit ami de monstre.
En ce moment elle dort, ne vous inquiétez pas, ceci est juste une histoire qu'elle veut lancer pour essayer de vous effrayer. Je suis toujours humain.
Au fait, l'avez-vous déjà entendue jouer du piano? Elle joue magnifiquement bien.
Je vais essayer de vous donner le plus de détails possible. Je pense que vous vous y connaissez, vous devez m'aider.
Je suis une fille. J'ai 16 ans, j'habite dans une maison à la campagne près de la Loire, située au-dessus de champs et de quelques petites forêts. J'ai toujours aimé me promener là-bas lorsque je voulais être seule, sans ces idiots d'humains qui me pourrissent la vie.
Depuis toute jeune, je ne me considère pas comme tel. On m'a appelée monstre, je m'appellerais comme cela, alors appelons moi Monstre durant ce récit. Je pense que je ne peux être que ça désormais.
Comme beaucoup d'autres personnes, je n'ai pas vécu de belles choses dans ma vie. J'ai perdu un peu l'esprit, c'est vrai, mais je vois encore ce que je fais, je crois que je suis encore moi-même, je crois.
J'ai un petit ami, adorable, gentil. C'est grâce à lui que je tiens encore, c'est en pensant à lui, même si il ne m'a pas répondue. Je l'aime. Je crois d'ailleurs que ça a commencé à cause... Je ne peux pas dire à cause en le mentionnant, je crois que ça a commencé par son biais sans qu'il ne le sache.
Il avait hébergé sa cousine durant toute une semaine, je n'avais pas pu le voir énormément. J'étais triste, mais un jour, il est venu chez moi, il était parti sans rien dire à ses parents. On s'est câlinés, et avant de partir, il m'a donné une montre à gousset.
"Comme je dois raccompagner ma cousine chez elle, prends-la avec toi. Tu me la rendras bientôt, quand on se reverra."
Je la gardai donc toujours très près de moi. Quand je la posais contre mon oreille, je me sentais soudainement... bien. Je l'ai contre mon oreille pour essayer de me calmer. Ça fonctionne un peu.
Seule, je n'avais rien à faire. Il n'y avait plus personne sur MSN ou autres réseaux sociaux, tous partis en vacances, à se dorer au soleil pendant que je suis en train d'écrire ces lignes. Après tout, je m'en fiche. J'aime pas être un mouton.
J'ai quand même découvert une musique vachement belle, un truc joué au piano dans le style bien classique, ça s’appelait Secret. Je l'écoutais en boucle, encore et encore, elle était magnifique. Je me souviens que j'avais vraiment très envie de la jouer, encore plus que toutes les autres musiques que j'ai pu entendre de ma vie. J'ai donc réussi à trouver une partition sur internet en 4 pages. Je l'ai donc imprimée. Une seule chose m'avait un peu dérangée, c'est que les lignes de la portée s'étendaient vraiment jusqu'à l'extrémité de la page et que j'ai eu beaucoup de mal pour régler le zoom, sur mes feuilles elles s'arrêtent donc pile à la limite. Mais bon, tant que je voyais toutes les notes, peu m'importait.
J'ai étudié le piano pendant 10 ans, j'ai arrêté les cours et je joue encore pour mon plaisir personnel. J'ai commencé à apprendre cette musique. Elle était vraiment difficile, j'ai beaucoup eu de mal à la déchiffrer.
Je crois que c'est à partir du déchiffrage que tout commença...
La nuit même, après avoir essayé de jouer cette musique pour la première fois, j'eus beaucoup plus de mal à aller dormir qu'auparavant. J'entendais des bruits provenant de la pièce désormais vide à côté de ma chambre, comme des bruits de pas... J'ai quitté le pc vers minuit, 1h du matin. Mon mec me parlait pas beaucoup, ça m'énervait.
Je suis allée dans mon lit. La lune éclairait doucement ma pièce, mais j'avais quand même un peu peur du noir. J'ai fermé les yeux, je tenais ma peluche contre moi. C'est alors que je fis l'erreur typique.
Je regardai à nouveau la pièce. Il n'y avait plus de lumière. Tout était noir. Je ne discernais qu'un peu les meubles de ma chambre. Je les referma, mais ma vision ne changea pas. Je vis alors une sorte de masse blanche approcher de moi, rampant sur le drap. Je me suis foutue le plus rapidement possible sous ma couette. Je ne pouvais pas prendre mon portable, je ne pouvais pas serrer la montre contre moi, elle était sur mon bureau, j'entendais ce doux tic, tic, tic, tic...
Et plong. Le bruit du pied se posant lourdement sur le sol. Très près de moi. Juste à ma droite. Plong. Une seconde fois, encore plus près. J'ai commencé à entendre du bruit. Comme un ventilo, mais vachement saccadé, et super grave... Ça rentrait dans mes oreilles, ça me bouffait la tête, j'arrivais pas à arrêter de penser à ce bruit, j'en pouvais plus.
Je me suis allongée sur le dos, et pouf. D'un coup, plus rien. Plus de bruit.
J'ai senti mon front devenir glacé à un endroit.
Puis... mes lèvres...
J'ai sursauté. J'ai toutefois réussir à m'endormir, je ne sais plus vraiment comment.
J'en parla à plusieurs amies. Aucune d'entre elle ne su me donner de bons conseils, mais ce qui m'intrigua vraiment fut le je m'en foutisme total de mon mec qui me dit uniquement "Fais pas attention aux bruits". En même temps, il devait s'occuper de sa cousine beaucoup plus que moi, évidemment qu'il ne me disait rien. J'aimerais vraiment tuer cette sale gosse, à cause d'elle, il est loin de moi. J'aimerais la tuer.
Je continuais d'étudier le morceau, sans relâche. Je voulais la réussir, je m'y attachais avec encore plus d'acharnement que tous les autres morceaux. Mes parents, pas très réceptifs à ce que je pensais, me disaient uniquement "Tu la joues mal" "Pourquoi tu joues autant?" "Va faire la vaisselle." . Ils ne comprenaient jamais rien. Jamais... Ils n'ont jamais compris...
Cette journée, je l'avais beaucoup étudiée. Je réussissais à jouer la moitié du morceau.
Toutefois... Ma seconde nuit en compagnie de cette montre était encore une fois étrange.
J'étais sur le bureau, il devait être 2h du matin. Mon mec devait sûrement dormir et je parlais à une de mes amies qui avait des problèmes d'amour. Je mettais le tic tac à mon oreille pour ne pas entendre... Les bruits.
Dans cet ordre, j'entendis de nouveau les pas dans la pièce voisine. La lumière de ma chambre était allumée, j'avais vraiment peur. Je parlais de ce qui se passait à mon amie... Je n'arrivais pas à bouger de cette chaise. J'ai entendu... Les pas, derrière ma porte, trois, je crois, trois pas... J'entendis le tout petit "clic", d'une main se posant sur la poignée et la baissant un tout petit peu, juste avant de l'ouvrir...
Le dernier bruit que j'entendis était une bourrasque de vent qui traversait mon couloir. Étrangement, ma porte n'avait pas bougé d'un pouce. Est-ce que celui qui m'observait n'a pas pu entrer a cause de la lumière? Je crois bien... J'étais effrayée. J'ai appelé mon copain, qui m'a encore une fois dit cette phrase.
"Fais pas attention aux bruits.
-Comment tu veux que je fasse? T'es pas là...
-Je sais..."
Je raccrocha cependant assez vite, il était avec sa cousine. Je déteste ça, je déteste vraiment cette sensation d'être rejetée, cette horrible sensation quand vous êtes dans un groupe et qu'on ne s'occupe pas de vous.
Ma journée fut sans intérêt. Je la passa donc entièrement sur mon piano, au plus grand bonheur de mes parents qui ne pouvaient plus regarder la télévision. Cependant, cela me permis d'assimiler totalement le morceau. Secret, je t'avais dans les doigts. Je téléphona à mon copain, je tomba sur son répondeur. Je lui jouai alors la mélodie pour qu'il puisse l'entendre, peut-être qu'il comprendrait qu'il me manquait par le biais de la musique.
Je me souviens, à ce moment là, quand je la joua parfaitement pour la première fois, il n'y avait plus aucun autre bruit que le piano. Juste le tic tac de la montre qui était dans la poche de mon sweat.
Je n'avais rien remarqué... Je n'avais vraiment rien remarqué... Je n'aurais vraiment jamais dû l'apprendre...
Tout ce qui était présent autour de moi ne l'était plus. Je n'étais plus dans mon salon, mais dans une pièce extrêmement sombre. Je ne pouvais discerner que les touches blanches du piano qui était en face de moi, devenu un piano à queue à l'air très ancien à la place de mon petit piano droit, noir et clean.
Je pressai une touche sur le piano, aiguë. Elle fit écho dans la pièce.
"Joue pour moi, Monstre."
Je sursautai. Qui...?
"Joue-moi ta chanson, tendre Monstre."
J'avais l'impression d'avoir déjà entendu ces paroles. Cette voix était étrange... J'aurais dû avoir peur, mais étrangement, je l'ai écouté. Je joua.
Je n'aurais pas dû... Pourquoi ai-je fait ça? Pourquoi?
La musique n'avait quasiment pas le son d'un piano, plutôt d'un son joué à l'envers. Elle avait un son un peu métallique, qui m'emportait, peu à peu... Je fini de jouer par une mélodie lente, mélancolique, et si douce...
A la dernière note, tout s'éclaira, d'un coup, comme un flash. Les touches blanches du piano étaient ensanglantées, je voyais des morceaux de tripes et des veines pendre du clavier. Je voulu m'éloigner du piano, mais je tomba au sol, le siège de piano s'écroulant sur ma jambe. Mes mains touchaient des choses étranges... Je hurlai.
Le sol, les murs, partout, il y avait de la chair humaine partout, qui semblait se mouvoir encore. Pas de squelette, que de la chair, et des milliers d'yeux plantés aux murs à coups de clous. Ils me fixaient. Tous. Ainsi que cette chose.
Je ne vu d'abord que ses chaussures. Noires. Écrasant une main qui me pointait du doigt. Je relevai ma tête, doucement. Cette chose ne bougea pas. Ses yeux rentrèrent dans mon crâne lorsque je les croisèrent.
Cette chose, c'était mon petit ami, pas dans le corps d'un humain, non. Mais dans celui d'une marionnette.
Je ne pouvais plus bouger. Je ne comprenais plus rien. Il se mis à genoux, face à moi, me caressant la tête, comme à un petit chat.
"C'est bien. Tu as surveillé la montre. Tu ne seras pas punie."
Je viens de sortir de l’hôpital. J'en profite qu'il soit endormi pour m'excuser auprès de tous ceux à qui il a réussi à donner cette musique.
A cause de moi, vous êtes tous devenus des marionnettes. Pardonnez-moi...
Je suis encore humaine... Il ne m'a pas arraché le corps, pas comme à vous... Qui avez entendu...
Je crois qu'il va se réveiller.
Surtout, n'écoutez jamais cette musique!!!
Edit: Bonsoir. Je suis le petit ami de monstre.
En ce moment elle dort, ne vous inquiétez pas, ceci est juste une histoire qu'elle veut lancer pour essayer de vous effrayer. Je suis toujours humain.
Au fait, l'avez-vous déjà entendue jouer du piano? Elle joue magnifiquement bien.
Auteur : Hope Morphin
pas mal mais j'ai pas compris pourquoi les gens l'appelle monstre ? elle a tué quelqu'un ? je sais que son copain l'appelle monstre mais les autres ne savent pas quelle a été dans "la piéce"
RépondreSupprimer... c'est son surnom.
RépondreSupprimersuperbe histoire, avec le petit edit a la fin ;)
"Je regarda" "je joua" "je releva" "je pressa"
RépondreSupprimerIl est urgent d'acheter un Bescherelle pour la fille afin qu'elle apprenne à conjuguer le passé simple.
Oups... J'ai oublié de corriger ces fautes durant mes heures de traduction de pastas françaises en néerlandais... Je vais rectifier le tir.
RépondreSupprimerPour la vidéo, c'est un morceau de piano, mais en "reversed" (comme pour la cp de BEN.)
RépondreSupprimerUn lien pour le morceau de piano remis à l'endroit:
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=hMDkR6zHfoU&feature=channel_video_title
Voila, comme ça on pourra tous devenir des marionnettes ^^
Bravo à Hope Morphin , pour cette histoire qui m'aura décidément beaucoup plu du début à la fin !
RépondreSupprimerSalut les gens! Je me suis "bien amusé" écrire toute la partition du morceaux à l'oreille. (De morceaux à l'endroit biensur mais je ne pense pas non plus utile de la préciser). Bon, c'est en pdf sur mon ordi, pas de problème mais je sais pas du tout comment le poster sur le site :( Please Help .
RépondreSupprimerLa musique est vraiment dangereuse?
RépondreSupprimerAnonyme, oui.
RépondreSupprimerElle a déjà tué la fille, donc elle est dangereuse. :peur:
C'est triste et bizzars cette histoire...
RépondreSupprimerWHAAAAAAAA!!!!!!! L UNE DES MEILLEURES PASTAS AU MONNNNNNNNNNDEEEEEE!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerFélicitation !
Effrayant... Y'a marquer une erreur c est produite veuillez réessayer ultérieurement avec de la neige noire derrière O___O
RépondreSupprimerPourquoi je ne peux pas écouter la musique à l'endroit? AAAAARGH Dx
RépondreSupprimerElle est sympa, celle-ci. J'ose pas écouter o_O
RépondreSupprimerPar contre, l'auteur a oublié comment on emploie le passé simple..."je tomba": je tombai..."je joua": je jouai..."Je passa": je passai. Sinon, rien à redire :)
Pas chez moi j'ai regardé et s'est: joua,tomba,passa...etc
SupprimerTu vis donc dans un pays où on parle pas très bien la France
SupprimerAh les boneurs de la conjugaison T.T Nan serieux, à part les fautes cette pasta est super O.o
RépondreSupprimerune des meilleur creepypasta que j'ai lu
RépondreSupprimerJe suis la seule dont les fautes ne dérange pas car je les fait moi même inconsciemment u_u
RépondreSupprimerJ'laime bien, elle est assez originale :)
j'ai adoré! j'ai vu aucune faute de conjugaison perso :/ peut-être par-ce-que j'en fait beaucoup aussi ... -.- sinon la musique c'est vraiment du piano? j'en ai pas vraiment l'impression :/ enfin je ne suis pas une expert non plus
RépondreSupprimerAffirmatif, un morceau de piano publié à l'envers.
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