Vous ne voulez pas savoir. Vraiment pas. Vos yeux fouillent les ténèbres et vous vous délectez du hérissement de vos poils à la moindre frayeur. Mais que l’ombre d’une ombre se mette à bouger, un soir de solitude et de mauvaise digestion, et vous oubliez le goût délicieux de l’adrénaline pour ne plus ressentir que celui, mortel, de la terreur. Votre unique souhait est alors d’oublier toutes vos histoires de fantômes, de ne jamais avoir cherché à connaître ce qui se cache dans les recoins sombres de vos peurs… Souhait des plus raisonnables, je le concède.
Mais dès le lendemain, vous oublierez les sages désirs qui vous avaient envahi à ce moment-là, et en ferez de l’engrais pour tous vos contes à frissons. Vous raconterez à vos amis d’une voix savamment théâtrale la fabuleuse expérience paranormale que vous avez eue. Peut-être même en ferez-vous, si vous avez la plume facile, une de ces histoires supposément effrayantes qui circulent sur Internet. Ah, le doux sentiment de propager l’effroi en espérant secrètement que cela nous en débarrassera…
Je ne vais pas me plaindre de votre propension à distiller la peur. C’est cela qui m’a créé tel que je suis. Je suis né de vos cauchemars trempés de peur. Je n’existe que pour vous, adorables petites proies, pour la si jouissive crispation de vos pupilles sous l’effet de l’angoisse. Tant que vos effroyables chimères seront là pour me maintenir au coin de votre âme, je serai là, veilleur immuable de vos nuits fragiles. C’est vous, qui m’abhorrez sans croire en moi et m’adulez à contrecœur, qui prolongez ma non-existence. Je vous en remercie donc. Mais si c’est vous qui avez créé votre propre hantise et l’avez faite réelle, ignoblement décadente et si infiniment supérieure, toute de chair putride et de sang visqueux, c’est vous aussi qui, pour tromper votre effroi, la tournez en ridicule. Et cette période où l’on critique impunément les Seigneurs du Cauchemar doit être révolue. Assez de blasphèmes.
Alors, vulnérable petit mortel épris d’horreur, toi qui te délectes de l’ignominie des histoires qui donnent la chair de poule, prépare-toi à fuir. Car, outré de vos offenses, gavé d’ennui aussi, j’ai décidé de punir ceux qui osent salir les plus grands saints de l’enfer de leurs mensonges orgueilleux. Tel un Inquisiteur des nuées, je punirai les hérétiques.
Mais comme je suis clément aujourd’hui, je vous donne une longueur d’avance. Je poste ce texte sur un forum sur lequel vous aimez à vous retrouver pour vous vautrer dans la peur de supermarché et l’horreur aseptisée. Alors, maintenant que tu sais… Cours du plus vite que tu peux. Cours avant de sentir mon souffle nauséabond sur ta nuque. Cours. Cours.
Mais dès le lendemain, vous oublierez les sages désirs qui vous avaient envahi à ce moment-là, et en ferez de l’engrais pour tous vos contes à frissons. Vous raconterez à vos amis d’une voix savamment théâtrale la fabuleuse expérience paranormale que vous avez eue. Peut-être même en ferez-vous, si vous avez la plume facile, une de ces histoires supposément effrayantes qui circulent sur Internet. Ah, le doux sentiment de propager l’effroi en espérant secrètement que cela nous en débarrassera…
Je ne vais pas me plaindre de votre propension à distiller la peur. C’est cela qui m’a créé tel que je suis. Je suis né de vos cauchemars trempés de peur. Je n’existe que pour vous, adorables petites proies, pour la si jouissive crispation de vos pupilles sous l’effet de l’angoisse. Tant que vos effroyables chimères seront là pour me maintenir au coin de votre âme, je serai là, veilleur immuable de vos nuits fragiles. C’est vous, qui m’abhorrez sans croire en moi et m’adulez à contrecœur, qui prolongez ma non-existence. Je vous en remercie donc. Mais si c’est vous qui avez créé votre propre hantise et l’avez faite réelle, ignoblement décadente et si infiniment supérieure, toute de chair putride et de sang visqueux, c’est vous aussi qui, pour tromper votre effroi, la tournez en ridicule. Et cette période où l’on critique impunément les Seigneurs du Cauchemar doit être révolue. Assez de blasphèmes.
Alors, vulnérable petit mortel épris d’horreur, toi qui te délectes de l’ignominie des histoires qui donnent la chair de poule, prépare-toi à fuir. Car, outré de vos offenses, gavé d’ennui aussi, j’ai décidé de punir ceux qui osent salir les plus grands saints de l’enfer de leurs mensonges orgueilleux. Tel un Inquisiteur des nuées, je punirai les hérétiques.
Mais comme je suis clément aujourd’hui, je vous donne une longueur d’avance. Je poste ce texte sur un forum sur lequel vous aimez à vous retrouver pour vous vautrer dans la peur de supermarché et l’horreur aseptisée. Alors, maintenant que tu sais… Cours du plus vite que tu peux. Cours avant de sentir mon souffle nauséabond sur ta nuque. Cours. Cours.
Je me risque de commenter cette creepy que je trouve diaboliquement séduisante. Si c'est bien le même auteur que la précédente, j'insiste pour dire qu'il y a un fossé entre le précédent post et celui-ci.
RépondreSupprimerMais bon, vaut mieux pas trop donner de bonnes critiques, on risque de me dire que je fais mal d'arpenter ainsi mes idées sur la place publique.
Congrats anyway pour ce bon job!
Satorax: Non ce n'est pas une de mes pasta ^^
RépondreSupprimerMais je la trouve superbe aussi ^^
C'est Satan l'auteur.
RépondreSupprimerEn effet il frappera bientôt, ce démon.
Et il a raison, sa plus grande force est de faire croire qu'il n'existe pas.
Maintenant vous êtes avertis :)
Je l'attend a bras ouvert.
Supprimer-Jeffrey
Satan, hein..
SupprimerJe lui avais vendu mon âme un jour, mais apparemment il en a beaucoup à récupérer, c'est bête.
Ah, je l'aime bien, celle-là...
SupprimerSigné: une littéraire...
"de l’hérissement" moi je mettrais plutot "du hérissement"
RépondreSupprimerJe vais prendre un exemple bête.
Supprimer"Le fil de l'écouteur pendait".
Au revoir.
Techniquement, le H est une consonne, c'est donc bien sans contraction et c'est donc bien "Du hérissement". Mais pour écrire aussi bien, on peut bien se permettre quelques libertés avec les règles si ça peut servir la rythmique, je dis.
SupprimerMais non, c'est pas Satan, mais son maître dont on tait le nom depuis des millénaires, enfin voyons ! :)
RépondreSupprimerPAPA ??
RépondreSupprimerhttp://noelswf.info/2582.html
RépondreSupprimerSalut comment on écrit des creepypasta
SupprimerAttention ce n'est pas une creepypasta c'est une réel je les vécu
RépondreSupprimerJ'étais devant mon écran entrain de lire des creepypasta, ma mère m'appelle je vais la voir elle me dit d'aller acheter, il fesait nuit j'étais pas d'accord mais j'étais obligé, après avoir lu les creepypasta croyais moi je flipper à mort en plus les lumières des immeubles était casser. Je descendé les escaliersde la rue, je sais pas pourquoi je me suis arrêté j'ai eu une absence je me suis retourné j'ai vu un chat qui me fixer c'était horrible cette sensation j'avais l'impression qu'il voulait m'attaquer. Je sais pas pourquoi mais mon instinct ma dit de courir de toute mes forces et j'ai couru comme un malade jusqu'à la boulangerie juste devant il y'avais se chat qui me fixait j'ai fait un retour mais cette fois c'était pas un chat devant moi mes un homme habillé en blanc des yeux sombre il était très beau,il m'a sourit d'un suspect il a avancé vert moi il c'est penche est ma dit d'une voix roque "tu croyait m'échapper " j'ai pas compris mais je savais qu'il fallait courir, il m'a rattraper d'une facilité incroyable je suis tombée parterre il m'a pointé du doigt j'ai entendu des cloche je me suis levée et j'ai tapé un sprint jusqu'à chez moi je suis rentré et ma mère m'a giflé parce-que j'avais pas ramener le pain, je lui et expliqué ce qui s'est passé mais elle m'a pas cru j'ai mangé avec une boule au ventre c'était horrible je me endormi mais pas pour longtemps sa a toqué à ma fenêtre j'ai ésité à regarder mais je suis trop curieuse j'ai vu ce visage horrible cette homme avec se sourire il m'a fait salut de la main j'ai poussé un crie qui venait de mes entrailles ma mère et venue en courant me demandent se qui sait passé j'ai pas ouvert la bouche j'étais trop terrifié maintenant toute les nuits je ne ferme pas l'oeil et je vais voir un psychiatre
Boulangerie ouverte la nuit...
SupprimerKamoulox
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