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mardi 1 septembre 2015

Un temps de chien

Voilà, les flics viennent de partir de ma chambre d’hôpital, j’ai fini ma déposition. Même si j’ai toujours des nausées et que j’ai arrêté de dégueuler, j’ai assez de force pour écrire mon histoire. Ça s’est passé avant-hier, pas très loin de chez moi.

Après de bons et loyaux services, mon vieux scooter avait rendu l’âme, et mon pote, qui me ramenait souvent chez moi quand j’étais en panne, était absent depuis quelques jours (c’était le roi de la sèche et du rendez-vous galant pendant les heures de cours).

Le jour où ça s’est passé, je finissais tôt (15 heures) et le car scolaire avait du retard. Aucune info sur son heure d’arrivée, aucune envie de poireauter, j’avais des fourmis dans les jambes, j’avais envie de bouger après une heure de philo chiante à en mourir. De nature sportive, j’ai donc décidé de faire les cinq kilomètres jusqu’à chez moi à pied (ça m’arrivait souvent de le faire).

Le temps était lourd, orageux. J’ai bien vu des nuages noirs assombrir l’horizon, mais je me suis dit qu’en marchant vite je pouvais être à la maison avant eux. Je me trompais. Cinq minutes plus tard, les éclairs illuminaient le ciel obscur. Ensuite les coups de tonnerre, rapprochés, si puissants que je devais me boucher les oreilles. Avant les premières gouttes de pluie, j’ai commencé à courir, pensant encore être épargné. Puis un vrai déluge s'est abattu sur moi, un déluge comme je n’en avais jamais vu. Et ce vent... Un vent du diable. Tous les blés autour de moi étaient couchés. La pluie était glaciale, j’étais trempé jusqu’aux os, je maudissais mon initiative.

Mais ce n'était que le début. Des grêlons de la taille d’une balle de golf ont commencé à s’éclater sur le bitume. Le ciel, la terre, mon corps, tout craquait, un bruit d’enfer, comme des impacts de balle sur un mur ou une carrosserie. Franchement, j’ai vraiment cru que j’allais y passer, et au moment de retourner au bahut, une vieille estafette s’est arrêtée à ma hauteur. Je n’aurais jamais dû y grimper, j’aurais dû crever sous l’orage, ou me taper la permanence, plutôt que de faire ce que j’ai fait.

Le conducteur était un fermier, un gros gaillard bedonnant à l’air sympa, malgré ce sale rictus qui pointait constamment vers son oreille gauche. Les énormes grêlons continuaient à abîmer la carrosserie de son estafette et lui il souriait bêtement, sans rien dire, sans même m’inviter à monter dans sa caisse. C’est pourtant ce que j’ai fait, je suis monté et il a redémarré.

Je lui ai dit que j’habitais à l’entrée du village, et qu’il était vraiment sympa de me ramener chez moi. Il m’a répondu que lui habitait moins loin et qu’avec ces grêlons, sa caisse allait finir par ressembler à une passoire. Je n’avais pas d’autre choix que de le suivre.

Sa ferme n’était qu’à une centaine de mètres. À l’intérieur un salon, immense, tout en lambris et en poutres, avec une grande table en chêne foncé, des têtes d’animaux empaillées sur les murs ainsi que divers objets africains ou d’ailleurs. Une seule fenêtre, assez petite, était visible à côté de la porte d’entrée. Cela rendait l’endroit plutôt austère, un peu sombre, juste éclairé par un lustre et ses ampoules faiblardes qui grésillaient sur un cerceau en fer forgé. Je ne peux pas dire que je m’y sentais très bien mais bon, les fermiers n’ont pas la réputation d’être les rois de la déco.

Glacé jusqu’aux os, j’ai accepté la douche chaude qu’il me proposait (il a vraiment insisté). J’ai aussi accepté les vêtements de son fils. La douche était sur le palier, à l’étage, la première porte d’un long couloir assez sombre.

Pendant ma douche, j’ai entendu un cri. J’ai arrêté les robinets pour écouter plus attentivement. Mais dehors, l’orage grondait. J’ai pensé qu’il en était à l’origine, ou peut-être que je me faisais des idées à cause de cette salle de bain, aussi mal éclairée que le salon, que le couloir. Une lucarne laissait passer le flash des éclairs, et quand je suis sorti de la douche, sur le mur face à moi, j’ai vu comme l’ombre d’un tronc ou d’un corps démembré. La tête bougeait, allait de droite à gauche, comme si, peut-être, quelque chose était en train de la torturer. Puis elle a disparu dans le projecteur des éclairs suivants. À ce moment-là je me suis dit que j’étais victime d’hallucinations.

Je me suis rhabillé, je suis sorti de la salle de bain, et au moment de descendre les escaliers, un son étouffé a attiré mon attention sur la droite, vers le fond du couloir. À l’aller toutes les portes m’avaient parues fermées mais là, elles bougeaient doucement, sans faire le moindre bruit. Il y en avait trois de chaque côté, plus celle du fond. Le son étouffé venait de là, je l’entendais d’autant mieux que j’avais bloqué ma respiration.

J’avoue que, malgré la douche, je ne me sentais pas très bien. Je commençais à me dire que cette bâtisse était assez glauque pour se faire un tas d’idées dérangeantes, comme par exemple être la victime d’un film d’horreur et que derrière l’une de ces portes, un gars costaud, au rictus malsain, est prêt à vous éventrer et à étendre vos tripes sur une corde à linge. Mais je ne voulais pas me laisser impressionner, je suis costaud moi aussi et je me persuadais que dans ce bled paumé, jamais rien d’horrible n’était arrivé.

Je me revois encore m’avancer vers la porte du fond qui s’ouvrait un peu plus à chacun de mes pas, je revois encore cette moitié de lit coincée dans l'angle gauche de la pièce, et ce quelque chose bouger dessus. J’entends encore ses cris étouffés, comme si on lui avait enfoncé un bâillon dans la bouche. Purée, si j’avais su que c’était lui.

Je me suis arrêté là, tétanisé, frigorifié. J’avais l’impression que je portais toujours les mêmes vêtements mouillés. La porte aussi avait arrêté de s’ouvrir, elle semblait bloquée à moitié, ne m’en dévoilant pas plus sur le reste de cette pièce et sur la chose qui bougeait dans la pénombre, sur le lit.

Je devais faire l’effort d’avancer. Ce que je m’apprêtais à faire, lorsque j’ai senti une pression sur mon avant-bras. Je me suis retourné vivement, le poing en l’air, prêt à frapper.

Le visage surpris du fermier a retenu mon geste. Au même moment, j’ai senti quelque chose passer entre mes jambes avant de filer dans l’escalier. C’était un chat. J’ai ri comme un con, soulagé. Je me suis excusé auprès du propriétaire, il m’a alors invité à souper. J’ai accepté car j’avais sauté le repas du midi et toutes ces émotions m’avaient fait un creux dans l’estomac. Avant de le suivre et de redescendre les escaliers, j’ai jeté un coup d’œil derrière moi : toutes les portes étaient fermées. J’ai alors haussé les épaules et j’ai mis ça sur le compte d’une stupide paranoïa. Putain, j’aurais dû aller l’aider, je suis sûr que c’était lui sur le lit.

Une fois en bas, j’ai été surpris de constater que le fermier avait déjà mis la table ; une assiette, des couverts, un verre, étaient disposés à chaque extrémité. Je me suis installé près de la porte d’entrée, lui à l’autre bout.

En guise d’entrée, un plat de charcuterie. En enfilant les bouchées il s’est mis à jacter un peu plus. Il a commencé par la météo et m’a dit qu’ils prévoyaient un temps de chien jusqu’en début de soirée. Je l’ai cru.

Puis il a apporté un plat de viande, du bœuf maison, m’a-t-il dit. C’était bon. Je mangeais correctement, avec mes couverts ; lui, il arrachait la viande de sa côte de bœuf à grands coups de mâchoire. Dans le silence de la maison ça faisait le même bruit qu’un mec à qui on arracherait la peau avec les dents. Je n’entendais que ça. Et il me regardait en mastiquant, l’air satisfait. Je n’avais jamais vu un mec manger aussi salement. Par des petits signes de tête, il m’invitait à en faire autant. Son attitude commençait à me couper l’appétit, mais pas suffisamment pour continuer de bouffer à cette viande juteuse, accompagnée de légumes pimentés. Ma gorge a commencé à me piquer, mais le fermier avait tout prévu, en l’occurrence du pain et du Coca-Cola. Je l’ai remercié, mais intérieurement. En regardant ce souillon, je me disais qu’il avait toute la panoplie de l’ogre qui veut engraisser son invité. Mais mon esprit, rationnel et matheux, refusait cette connerie de conte pour enfants.

Avant de m’apporter le fameux dessert (comme il disait), il a commencé à me parler de sa vie. Ma vie à moi était plutôt plate, je n’avais rien d’intéressant à dire, alors je l’ai simplement écouté. Sa plus grande passion : faire des safaris avec ses fils. Il m’a dit avoir chassé dans les quatre coins du monde, avant d’élever un peu de bétail. Il me disait avoir un grand respect pour les coutumes locales de chacun des pays où il avait chassé, et revenait souvent avec des objets pittoresques. Inde, Pakistan, Guinée équatoriale, Iran, Groenland, Mexique, Nicaragua, Amazonie, Papouasie, Nouvelle Guinée, ce type était un vrai globe-trotter de la gâchette. En arrivant je n’avais pas remarqué les petits cadres-photos entre les têtes d’animaux et les objets africains. Le fermier, Charly de son prénom, posait avec toutes sortes d’indigènes et de bêtes crevées. De ce que je voyais, il n’y avait pas une seule trace de ses fils. Quand je lui ai posé la question, son visage s’est fermé. Il m’a répondu qu’il n’avait jamais eu d’enfants, que je disais n’importe quoi, que j’avais mal compris. Il s’est soudainement énervé, et m’a sorti qu’en Guinée Équatoriale, on m'aurait bouffé pour avoir manqué de respect à mes hôtes ! Là, il s’est arrêté de parler, m’a regardé fixement, a serré son couteau si fort que je pouvais voir la blancheur de ses doigts. Putain, je ne savais plus quoi faire, me barrer en courant comme une poule mouillée, ou rire de sa connerie.

C’est ce que j’ai fait, j’ai fait semblant de rire bêtement, grossièrement. Il a remis son sale rictus sur sa tronche porcine, en passant sa langue sur ses grosses lèvres recouvertes de barbe. Et c'est là que mon sourire a décliné. J’ai entendu à nouveau les cris étouffés, au-dessus, au premier étage. J’ai alors jeté un coup d’œil à la fenêtre : une pluie battante avait remplacé la grêle. La porte n’était qu’à quelques mètres. D’un bond, j'aurais été dehors, m’enfuyant et laissant ce gros lard finir seul le souper.

Au moment de me lever, le chat a sauté sur la table, j’ai hurlé comme une petite fillette. Lui aussi a poussé un cri, avant de dire « maman ! » et de faire semblant d’avoir peur. Puis il s’est mis à rire grassement, se tapant le bide en pointant tour à tour moi et le chat. La honte de ma vie. Je me suis trouvé complètement con, je me suis excusé. En continuant à rigoler (comme un goret), Charly s’est levé pour m’apporter « son excellent dessert ». J’ai protesté énergiquement, je lui ai dit que je n’avais plus faim, mais il ne m’a pas écouté et il a disparu sur sa droite, dans un renfoncement que je ne pouvais pas voir d’où j’étais placé. À ce moment-là, je me suis dit que ce mec était complètement barge, je ne voulais rien avaler de plus, je voulais rentrez chez moi ! C’est ce que j’ai été lui dire car je ne voulais pas me sauver en douce, je voulais être poli, le remercier pour le repas et les vêtements. Putain d'éducation.

Il se trouvait derrière une porte qu’il n’avait pas suffisamment refermée. Au moment d’y entrer, je me suis arrêté net. C’était la cuisine. Par l’entrebâillement, je le voyais de profil, devant un frigo ouvert, dégueulasse, plein de giclures de sang et de taches brunes. Au sol, sur le carrelage, y en avait tout autant. Ce mec était le plus gros porc du monde, il mangeait salement et sa cuisine était une vraie porcherie. Ça m’aurait presque fait rire si je n’avais pas mangé sa putain de bouffe. C’est là que j’ai commencé à avoir des nausées et à me sentir faible. Mes jambes ont vacillé ; j’ai posé une main sur le mur à ma gauche, l’autre sur mon ventre.
               
Statufié devant le frigo, Charly se grattait l’arrière de la tête avec la pointe d’un couteau dont le manche était garni de plumes. Avec l’autre main, il caressait sa barbe et marmonnait des choses incompréhensibles. C’en était trop, la politesse avait ses limites. J’ai voulu me barrer mais la tête me tournait de plus en plus. D’un coup il s’est exclamé un truc du genre « c’est pour ça ! » ou « j’comprends mieux ça ! ». Il a pris une boîte de gélules sur le dessus du frigo et, après avoir retiré le bouchon, il en a vidé le contenu dans sa bouche. Puis il s’est approché de l’évier, a ouvert le robinet, et a bu comme un gosse l’aurait fait à une fontaine, en s’en foutant partout.

C’est là que nos regards se sont croisés, c’est là qu’il s’est redressé d’un coup, avec les yeux exorbités, comme s’il voyait un revenant. J’aurais aimé courir à toutes jambes, mais la tête me tournait trop et je sentais que j’allais dégueuler. Je me suis retourné, j’ai pris appui sur le dossier d’une chaise, puis je me suis concentré sur la porte de sortie.

Je n’entendais pas ses pas derrière moi, je ne savais pas s’il me suivait ou non, je voulais atteindre cette maudite porte et rentrer chez moi.

J’ai quand même réussi à l’atteindre en me cognant partout. Elle était fermée. Je me suis retourné. Charly était là, face à moi, le visage trempé de grosses gouttes de sueur, ses paupières battant comme les ailes d’un papillon. J’avais l’impression que c’était une autre personne que celle qui m'avait accueilli, et j’avais aussi l’impression que j’étais incapable de me défendre et que j’allais crever ici, à quelques kilomètres seulement de chez moi.

Il tenait son couteau au niveau du ventre dans son poing fermé, la pointe de la lame tendue vers moi. Je n’avais même pas la force de réagir, cette enflure m’avait drogué. Il m’a alors sorti des phrases que je n’oublierai jamais : " Que faites-vous ici ? ». Avant de se reprendre : « Je suis désolé, je me suis trompé, il y a trop de dessert, mon congélateur est en panne, je ne peux plus rien stocker, je ne veux pas gâcher la marchandise. Une prochaine fois, peut-être ? "

Dos à la porte, je l’ai alors traité de tous les noms, c’est la seule chose que je pouvais faire sans tomber. Il a alors planté son couteau dans le panneau et m’a écarté violemment de la porte. Je suis tombé, il m’a relevé avant de me pousser dehors. L’air frais m’a fait du bien, une pluie drue s'y ajoutait. J’ai encore tenté de m’enfuir mais ce malade m’a poussé dans son estafette en hurlant « le gibier doit rester dans l’enclos ! ».

Il m’avait jeté côté passager, à côté de lui. Je gémissais, j’avais mal au bide, mais je ne le lâchais pas de l’œil. Il conduisait lentement, le dos plaqué contre le siège, la tête bien droite, les bras tendus sur le haut du volant, le regard fixé sur la route, hypnotisé. Le silence était uniquement entrecoupé par mes indications routières et mes rots que je ne pouvais plus empêcher. L’air frais, passant par la vitre-passager, me faisait toutefois du bien.

J’étais encore assez lucide pour lui donner une fausse adresse. Il ne s’est même pas rendu compte qu’on sortait de mon village, direction le suivant. 

D’un coup, il a engagé la conversation, il m’a dit qu’il avait besoin d’argent pour faire un nouveau safari, qu’il avait une voiture à vendre, que si je connaissais quelqu’un d’intéressé, il ne fallait pas hésiter à venir frapper à sa porte. J'ai acquiescé machinalement, mais je n’en avais rien à foutre de sa putain de caisse. 
Il m’a alors parlé du modèle de cette voiture à vendre. Je n’en ai pas cru mes oreilles. Une voiture de collection, très rare, qu’un seul propriétaire possédait dans toute la région - mon pote ! Mais sur le coup je ne savais pas que c’était la sienne, je lui ai dit que mon ami en avait une pareille. Il a alors réfléchi, a souri en passant sa langue sur ses grosses lèvres, puis a lâché froidement : "Il a très bon goût cet ami, tu ne trouves pas ?"


24 commentaires:

  1. Je m'attendais un peu à la fin. Mais elle est bien.

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  2. Au début je pensais qu'il avait mangé le chien du gars XD Mais quand j'ai entendu le gars dire que son ami avait la même voiture que celle qu'il avait à vendre, je me suis doutée que c'est son ami qui y était passé '-'

    Sinon très bonne Pasta ^_^

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  3. On s'en doute au bout d'un petit temps...Elle me rappelle une nouvelle d'Anthony Horrowitz,je sais pas si certains connaissent,c'est L'horrible rêve de Harriett je crois...Faut quand même avouer qu'elle est pas déplaisante !

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    1. Sans vouloir spoiler, cest pas l'histoire de la gamine insupportable et pourrit gâtée qui se retrouve vendue comme nourriture à un resto?
      Sinon j'ai bien aimé mais la chute etait trop prévisible.

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    2. c'est bien ça, Anonyme de 23:31

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    3. Yep,c'est celle la !Je l'ai adorée,la voir ne se douter de rien...Ah...que de bons souvenirs,ma sixième.-psycho en puissance -
      Bah...on a beaucoup d'histoire de ce genre...il aurait fallu un vrai plot twist je pense,et là,même avec l'histoire du cannibalisme,ça nous aurait fait réagir

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  4. alors non désolée, mais je peux pas prendre au sérieux une creepypasta quand son titre est écrit en Comic sans X'D

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  5. Morbide à souhait ~ On devine la chute assez rapidement mais c'est pas important, le style d'écriture est juste excellent

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  6. une creepypasta nomme un temps de chien.. euuh qu'estce qu'il peut bien se passer... euuh il pleut des chiens???

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  7. je préfère les pastas végétariennes ....LOL

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    1. La porte est au fond a droite...










































      (A prendre a la rigolade)

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    2. Celle de gauche il me semble non ? Celle de droite c'est celle où ont stock toute la viande bovine :)

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  8. Bof bof.. pas terrible à mon goût :/ (pas son ami hein xD)
    Il n'y a rien de surprenant, enfin, on s'y attend trop et il manque de détails glauques ~

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  9. Moi j ai bien aimer la derniere phrase "il avait tres bon gout" j espere que vous avez compris

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  10. J'aiiiime trop cte pasta <33333

    C'est tout ce que j'ai à dire.

    Scandinav

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  11. J'ai deviné la fin, mais pas la badassitude avec laquelle le fermier la sortirait xD

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