Je ne sais toujours pas quoi penser de ce qu'il m'est arrivé la nuit dernière. Pour vous replacer le contexte, quelques problèmes personnels m'ont fait prendre du retard sur mon travail, alors ce soir-là, j'avais décidé de rester tard au bureau. Mon lieu de travail s'est lentement vidé jusqu'à ce que je me retrouve seule dans ce grand bâtiment. J'ai réussi à boucler plusieurs dossiers en peu de temps, et en regardant l'horloge accrochée au-dessus de ma tête, j'ai constaté qu'il me restait un peu de temps avant que mon fiancé vienne me chercher. Le quartier étant mal fréquenté, et n'ayant rien à faire dehors, je n'ai pas eu d'autre choix que de patienter ici.
Peureuse de nature, je n'étais pas enchantée à l'idée de rester seule dans un endroit tout sauf rassurant la nuit, mais je suis descendue rejoindre ma grande amie, la machine à café du premier étage. Au moment où j'allais entrer dans l'ascenseur, j'ai entendu un gros boum, comme si quelque chose était tombé. J'ai pris mon courage à une main (l'autre tenant le gobelet) et suis remontée voir ce qui avait causé ce boucan.
Un rire nerveux m'a échappé quand j'ai compris ce qu'était la source de mon inquiétude. Les cris masculins que j'entendais me certifiaient que finalement je n'étais pas si seule et que deux de mes collègues étaient en train de s'envoyer en l'air. Gênée, j'ai fermé la porte qu'ils avaient laissé entrouverte en détournant le regard. Ils n'ont pas eu l'air de remarquer quoi que ce soit car les bruits me confirmaient qu'ils étaient encore en pleine action. Je me suis alors rappelée que cette porte était très dur à ouvrir de l'intérieur, et qu'ils allaient avoir du mal à sortir une fois leurs ébats terminés. Tant pis, ils finiraient bien par y arriver et ça leur apprendrait à faire ça ici.
Voyant qu'il était l'heure de m'en aller, j'ai pris mon manteau et suis descendue pour attendre mon fiancé. Ce n'est qu'aujourd'hui en arrivant au bureau que j'ai compris ce qu'il s'était réellement passé. Le corps d'une de mes collègues avait été retrouvé ce matin. D'après les policiers et les médecins sur place, elle aurait été frappée violemment à la tête et violée. Ils l'ont retrouvée bâillonnée et nue. Ils pensent qu'elle a tenté de s'enfuir car la porte est marquée de griffures et est abîmée, comme si quelqu'un avait donné des coups dedans. Ils m'ont posé quelques questions auxquelles j'ai répondu entre deux sanglots, en omettant de mentionner ma présence la veille. Je leur ai dit que j'étais vraiment désolée pour ce qu'il lui était arrivé.
« Vous n'avez pas à être désolée, vous savez bien que vous n'auriez rien pu faire. »
Peureuse de nature, je n'étais pas enchantée à l'idée de rester seule dans un endroit tout sauf rassurant la nuit, mais je suis descendue rejoindre ma grande amie, la machine à café du premier étage. Au moment où j'allais entrer dans l'ascenseur, j'ai entendu un gros boum, comme si quelque chose était tombé. J'ai pris mon courage à une main (l'autre tenant le gobelet) et suis remontée voir ce qui avait causé ce boucan.
Un rire nerveux m'a échappé quand j'ai compris ce qu'était la source de mon inquiétude. Les cris masculins que j'entendais me certifiaient que finalement je n'étais pas si seule et que deux de mes collègues étaient en train de s'envoyer en l'air. Gênée, j'ai fermé la porte qu'ils avaient laissé entrouverte en détournant le regard. Ils n'ont pas eu l'air de remarquer quoi que ce soit car les bruits me confirmaient qu'ils étaient encore en pleine action. Je me suis alors rappelée que cette porte était très dur à ouvrir de l'intérieur, et qu'ils allaient avoir du mal à sortir une fois leurs ébats terminés. Tant pis, ils finiraient bien par y arriver et ça leur apprendrait à faire ça ici.
Voyant qu'il était l'heure de m'en aller, j'ai pris mon manteau et suis descendue pour attendre mon fiancé. Ce n'est qu'aujourd'hui en arrivant au bureau que j'ai compris ce qu'il s'était réellement passé. Le corps d'une de mes collègues avait été retrouvé ce matin. D'après les policiers et les médecins sur place, elle aurait été frappée violemment à la tête et violée. Ils l'ont retrouvée bâillonnée et nue. Ils pensent qu'elle a tenté de s'enfuir car la porte est marquée de griffures et est abîmée, comme si quelqu'un avait donné des coups dedans. Ils m'ont posé quelques questions auxquelles j'ai répondu entre deux sanglots, en omettant de mentionner ma présence la veille. Je leur ai dit que j'étais vraiment désolée pour ce qu'il lui était arrivé.
« Vous n'avez pas à être désolée, vous savez bien que vous n'auriez rien pu faire. »
Moué mé non
RépondreSupprimerSympa, quelque chose qui pourrait nous arriver.
RépondreSupprimerPiège surprise :D
RépondreSupprimerAh. Chais pas quoi dire, là! XD
RépondreSupprimer"Alors ne dis rien..." Me diront certains... Ou certaines.
Ah si, j'ai un truc à dire : Y aurait eu quelqu'un lors du viol-assassinat. Quelqu'un de la police visiblement. Ou alors cette personne est un caméléon qui se font dans la masse.
SupprimerNon, c'est un truc que disent souvent les flics pour que la personne ne se sente pas coupable. Mais en connaissant l'histoire, ça prend un tout autre sens. ^^
SupprimerC'est pas un assassinat vue qu'elle a essayée de s'echapper donc elle est pas morte (je présume).
Supprimer(on m'a enfin répondu sur un de mes coms! XD L'exploi de ma vie :x bref)
SupprimerEhhhhh.... Mais ouais pas bête!
(l'option "fermer ma gueule et me coucher" est légèrement disponible, je parle trop pour rien! XD en plus je rigole toute seule, super! .-.)
Exact :D
RépondreSupprimerCool même si je ne m'attendais franchement pas à ce type de pasta, j'attendais plus un truc surfait sur des esprits ou je ne sais quoi, un petit peu surpris ^^
RépondreSupprimerJ'ai pas compris. :/
RépondreSupprimerBah en gros, c'est de l'ironie.
Supprimer"Vous n'avez pas à être désolée, vous savez bien que vous n'auriez rien pu faire." Sauf que si, elle aurait pu. ^^
Ahah, j'aime bien.
Haha excellent avec une petite touche d'humoir a la fin.
RépondreSupprimerHouuuuu viole et sang \('-')/
RépondreSupprimerJ'en peut plus ton nom de fais rire de ouf x) !
SupprimerJ'aime bien le "J'ai pris mon courage à une main (l'autre tenant le gobelet)"... nn mais sérieux...
RépondreSupprimerJ'aime bien, on s'y attend pas du tout <:
RépondreSupprimerMoi perso j'ai bien aimé,je m'attendais à une pasta sur les esprits ou dans le genre mais non pas du tout belle chute,et c'est quelque chose qui peut nous arriver dans la vie .
RépondreSupprimerComme beaucoup d'autres, j'ai cru à une histoire paranormale. La chute est inattendue ! Pas mal pas mal. Mais omg, pauvre personne qui va culpabiliser toute sa vie.
RépondreSupprimerJe m'attendais pas à grand chose et j'ai quand même été un peu déçue, mais j'ai bien aimée la dernière phrase "ironique". ;)
RépondreSupprimerBof, perso j'ai trouvé ça previsible à partir du moment où elle les entend "crier"... Après moi aussi je m'attendais à une histoire de fantômes ou de monstres, donc original ^^
RépondreSupprimerÇa daille =/
RépondreSupprimerj'ai cru que c'étaient deux mecs qui s'envoyaient en l'air moi
RépondreSupprimerLe genre de chute qu'on ne voit pas forcement arriver et qui fonctionne pourtant très bien à la lecture !
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