Chapitres :
S.A.R. Partie 1
S.A.R. Partie 2
S.A.R. Partie 3
S.A.R. Partie 4
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S.A.R. Partie 7
S.A.R. Partie 8
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S.A.R. Partie 8
Je suis désolée de ne faire
qu’une courte mise à jour cette fois-ci, les gars. C’est un peu la folie
ici depuis quelques temps, et je ne suis pas sûre de la fréquence de
mes prochains messages. Je vous suis très reconnaissante du soutien que
vous m’apportez, et bien que je n’aie pas beaucoup d’histoires à vous
partager, je serai très intéressée de voir ce que vous en pensez tous !
Je ferai une autre mise à jour dès que je pourrai. Je suis très contente que vous continuiez à me soutenir !
- Un
pompier qui nous aidait pendant notre stage d’entraînement m’a parlé
d’un appel qu’il avait reçu, apparemment pour aller secourir un enfant
sur un arbre absolument énorme. Il a dit qu’on ne lui a pas donné
beaucoup de détails, seulement qu’on avait besoin qu’il vienne pour
apporter son aide car il n’y avait pas d’équipement adéquat. Il avait
été spécialement appelé parce que ce truc était si gigantesque que les
secouristes ne se sentaient pas d’y grimper. Il avait été élagueur avant
de rejoindre les pompiers volontaires, alors c’était assez simple pour
lui d’attraper son ancien équipement et de venir à la rescousse.
- On l’a
escorté sur environ trois kilomètres, et l’équipe s’est arrêtée devant
l’un des arbres les plus massifs de la zone avant de pointer leur doigt
vers le haut. Il a ri et a demandé au capitaine comment l’enfant s’était
retrouvé là-haut, a fait une blague à propos des affaires de « chat
coincé en haut d’un arbre », mais le capitaine a secoué la tête et lui a
dit de grimper et de faire descendre l’enfant. Il m’a dit qu’il savait
que quelque chose clochait, mais qu’il n’a pas insisté. Il m’a raconté
que pendant son ascension sur l’arbre, il a commencé à se demander s’ils
n’étaient pas en train de se payer sa tête. « Le gamin n’aurait jamais
pu escalader ce putain de truc. Il était énorme à sa base, mais arrivé
environ à la moitié, il devenait de plus en plus étroit, et j’ai failli
faire marche arrière quelques fois parce que je doutais vraiment qu’il
puisse soutenir mon poids. » Mais il a dit qu’il a continué quand même,
et alors qu’il était presque arrivé au sommet, il a aperçu un truc bleu
dans les branches.
- « J’ai vu le t-shirt du gosse comme coincé dans une
branche, je l’ai appelé et lui ai dit de s’approcher s’il le pouvait,
mais il n’a pas répondu. J’ai continué d’avancer en l’appelant par son
prénom, en lui disant de ne pas être effrayé, que j’étais là pour
l’aider. Quand je l’ai atteint, j’ai compris qu’il ne risquait pas de me
répondre. Je l’ai trouvé, ou plutôt ce qui restait de lui, retenu par
un embranchement dans les branches, et le fait qu’il était là-haut était
totalement un coup de chance. S’il était tombé de n’importe quelle
autre manière, il se serait écrasé au sol. Ça n’aurait rien changé de
toute façon, car l’enfant était mort bien avant de se retrouver perché
sur cet arbre. Je ne sais pas qui l’a foutu là-haut, ou comment, ou
pourquoi, mais c’était carrément glauque. Ses intestins étaient
ressortis par sa bouche et pendaient dans les branches. La manière dont
ils étaient suspendus, ça rappelait un putain d’arbre de Noël, mais un
qui aurait été décoré par un malade. J’ai regardé d’un peu plus près, et
j’ai vu qu’ils étaient aussi sortis de l’autre côté, ses tripes
pendaient depuis l’arrière de son pantalon. Ses yeux n’étaient plus là,
probablement expulsés par la force, quelle qu’elle soit, qui l’avait
fait éclater comme un pop-corn. T’as déjà vu un corps qui est resté dans
l’eau pendant un bon moment, comment leur langue a gonflé et ressort ?
La sienne était comme ça. Je m’en rappelle parce qu’il y avait des
mouches qui grouillaient dessus.
- Je pense que j’étais en état de choc
parce que… Bordel, j’ai juste poussé le gamin avec un bâton que j’avais
arraché d’une branche. Je lui ai juste donné des petits coups jusqu’à ce
qu’il tombe. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça… J’ai presque perdu
mon job à cause de ça. Mais bon sang, la simple idée de transporter ce
gosse sur mon épaule jusqu’au sol, de rassembler ses tripes et de les
enrouler autour de moi comme une corde pour qu’ils ne s’accrochent nulle
part… Je ne pouvais pas. J’ai vu beaucoup d’enfants morts. Plus que ce
que je n’avouerai jamais. J’ai vu un gamin caché dans une baignoire
remplie pendant un incendie. Ça l’a cuit vivant, et l’a littéralement
transformé en soupe. Mais ça… Je ne sais pas ce qui a fait ça, mais
l’idée de toucher le corps de cet enfant m’a donné l’impression que
j’allais perdre la tête.
- Je l’ai entendu percuter le sol et j’ai pensé
que tout le monde aurait pété un câble, mais ils savaient qu’il était
mort quand ils m’ont envoyé là-haut. Ils n’ont rien dit, mais ils n’ont
pas non plus hurlé ou quoi que ce soit. Je suis redescendu et suis allé
confronter le capitaine, en lui demandant qui il pensait qu’il était
pour m’envoyer là-haut alors qu’ils savaient parfaitement que le gosse
était mort. Mais il a juste dit que ça ne me regardait pas, et il m’a
simplement remercié pour avoir descendu la preuve. Je me rappelle qu’il a
dit ça, je m’en rappelle aussi bien parce que c’était vraiment bizarre
d’entendre ça formulé de cette manière. « La preuve ». Comme s’il
n’était même pas une personne. Comme s’il n’avait jamais été un petit
enfant qui s’était perdu et avait subi quelque chose de foutrement
indescriptible. Le capitaine m’a fait escorter par une équipe hors de la
forêt, mais lui et deux autres sont restés derrière, et j’ai trouvé ça
étrange. Pourquoi est-ce qu’ils ne m’avaient pas aidé à sortir le gosse
de là ? J’ai essayé de poser des questions, mais les gars qui
m’accompagnaient ont simplement répondu qu’ils ne pouvaient rien dire
sur une enquête ouverte. »
- Je lui ai demandé s’il avait une idée de ce
qui avait pu arriver à l’enfant, et il est resté songeur un bon moment. «
J’aurais bien dit qu’il s’est fait écraser, mais avec ce genre de
blessures on trouve beaucoup de contusions sous la peau, un traumatisme
évident. Ça n’avait rien à voir. C’était comme si le gamin s’était
retrouvé dans un aspirateur géant et que ses intestins avaient été
sortis de lui comme ça. Mais même là, il n’y avait pas de traumatisme.
Pas la moindre trace. Je me pose des questions. Je me pose des putains
de questions. »
- Un des vétérans du stage
d’entraînement lit NoSleep, et il a reconnu mes histoires. Il me connaît
plutôt bien, et on en avait déjà échangé par le passé. Il m’a demandé
s’il pouvait me confier quelque chose qu’il avait remarqué à propos des
escaliers, et quelques idées qu’il s’était fait. « Je suis vraiment
content que tu aies décidé de partager tout ça. Je pense que c’est
important que les gens sachent ce qui se passe, en particulier parce que
les services forestiers se débrouillent si bien pour tout couvrir. » Je
lui ai demandé ce qu’il entendait par là.
- « Comment ça, qu’est-ce que
je veux dire ? L’absence de la moindre attention de la part des médias ?
Aucune couverture des disparitions d’enfants, ou des corps retrouvés à
des kilomètres de là où ils étaient censés être ? David Paulides a visé
dans le mille, les services forestiers font tout ce qu’ils peuvent pour
que les gens continuent à venir, même si c’est dangereux. Je veux dire,
pour être tout à fait honnête, ce n’est pas comme si ces trucs
arrivaient tous les jours. Mais le nombre de cas ne cesse d’augmenter,
et ça vaut le coup de s’y intéresser. En particulier les escaliers. J’ai
été plutôt surpris que tu ne mentionnes pas ceux qui sont retournés. »
- Je ne savais pas de quoi il parlait, je ne me rappelais pas qu’il en ait
jamais fait mention. Il a eu l’air complètement interloqué. « Bon sang,
je n’arrive pas à croire que tu aies travaillé là-dedans aussi
longtemps sans les voir. Personne ne t’a rien dit à ce sujet ? » J’ai
haussé les épaules et lui ai demandé de me donner des détails.
- « Eh
bien, il y a les escaliers normaux, ceux qui apparaissent quand on
s’écarte des chemins. Je sais que tu es au courant pour ceux-là. Mais il
m’est arrivé d’en croiser qui sont à l’envers. Je pense qu’on pourrait
comparer ça à si tu avais une maison de poupée et que les escaliers
étaient une pièce séparée. Maintenant tu prends ça, tu le retourne de
manière à ce que la marche du haut soit enfoncée dans le sol, et tu le
mets dans la forêt. C’est à ça qu’ils ressemblent. Je ne les rencontre
pas aussi souvent, mais ils sont bizarres, c’est le moins qu’on puisse
dire. Ça me fait penser à un enregistrement qui a été pris après une
tornade, quand les maisons sont détruites et qu’il ne reste que quelques
trucs aléatoires qui tiennent, comme des cheminées et des murs de
jardin. Ceux-là me font encore plus flipper que les normaux, parce que
je ne peux pas les ignorer aussi facilement. »
- Je n’ai pas peur
facilement, comme la plupart de ceux qui bossent ici, mais cette idée
m’est restée en tête, et ça me travaille. Je vais essayer d’en savoir
plus à leur propos. Il a aussi mentionné à quel point les gens étaient
préoccupés par l’homme sans visage. Il est devenu tout excité et m’a dit
qu’il avait vu quelque chose de semblable.
- « Il y a quelques années,
j’ai pris part à un exercice dans les bois. J’étais installé dans ma
tente et j’ai entendu quelqu’un vagabonder à l’extérieur du camp. On
nous dit de ne pas nous aventurer trop loin, ça tu le sais, alors je me
suis demandé si un nouveau n’était pas allé se soulager et n’arrivait
pas à retrouver son chemin. Tu te rappelles le gars dans notre groupe,
il y a quelques années, qui a failli tomber de cette fichue montagne ?
Depuis, je suis un peu paranoïaque à l’idée que ça se reproduise, alors
je me suis levé pour aller voir.
- Je suis allé à l’extrémité du camp et
j’ai crié à la personne, peu importe qui c’était, que le camp était dans
cette direction. Mais les pas continuaient à faire des allées et venues
dans les bois, alors je les ai suivis. Je sais que c’était stupide,
mais j’étais à moitié endormi, et je n’avais aucune envie de devoir
gérer un idiot qui se blesserait lui-même. J’ai suivi cette chose sur un
chemin complètement droit pendant presque un kilomètre et demi, et ça
s’est arrêté sur le bord d’une rivière. Je pouvais en voir la silhouette
parce que l’eau reflétait la lune, et il avait l’air d’un gars normal.
Il avait un sac sur le dos, et on aurait dit qu’il me faisait face. Je
lui ai demandé si ça allait, s’il avait besoin d’aide, et il a incliné
sa tête comme s’il ne me comprenait pas. J’ai toujours mon couteau de
poche sur moi, et il y a une petite lampe qui y est accrochée, alors je
l’ai allumée en éclairant son torse pour ne pas l’aveugler. Il respirait
doucement et profondément, alors je me suis demandé s’il n’était pas en
train de faire une crise de somnambulisme. Je me suis approché et lui
ai demandé de nouveau s’il allait bien. J’ai éclairé un peu plus haut,
et quelque chose avait l’air bizarre, donc je me suis arrêté.
- Il
continuait de prendre des inspirations extrêmement longues et profondes,
et j’ai compris au fur et à mesure que c’était ça qui me perturbait.
C’était comme s’il faisait semblant de respirer, mais qu’il ne le
faisait pas en réalité. Sa respiration était beaucoup trop régulière et
profonde, et tous ses mouvements étaient exagérés, comme ses épaules qui
remontaient et sa poitrine qui se gonflait. Je lui ai dit de
s’identifier, et il a fait ce bruit sourd. J’ai encore levé ma lampe, et
je ne te raconte pas d’histoires, le gars n’avait pas de visage. Juste
de la peau lisse. J’ai flippé et laissé échapper ma lampe, mais je l’ai
vu se déplacer vers moi, mais sans bouger. Je ne sais pas trop comment
l’expliquer, une seconde il était sur le bord de la rivière, et la
suivante il était à quelques mètres de moi. Je n’ai ni regardé ailleurs,
ni cligné des yeux, à aucun moment, c’était comme s’il bougeait si vite
que mon cerveau n’arrivait pas à suivre. J’ai trébuché et suis tombé
sur mes fesses quand j’ai vu la ligne ouverte sur son cou. Ça s’étirait
jusqu’à ses oreilles. Il n’y avait pas de sang, juste ce trou noir, et
je pourrais jurer qu’il m’a souri avec cette entaille dans sa gorge.
- Je
me suis relevé et j’ai couru aussi vite que possible jusqu’au camp. Je
ne pouvais pas l’entendre me suivre, mais j’avais la sensation qu’il
était juste derrière moi, même si je ne le voyais pas quand je me
retournais. Je me suis calmé quand j’ai regagné le camp. Le feu était
toujours allumé et je suppose que l’esprit de groupe qu’on a quand on
est avec d’autres personnes m’a permis de m’arrêter et de respirer un
coup. J’ai attendu près du feu pour voir s’il me suivrait jusqu’ici,
mais je n’ai rien entendu d’autre pendant quelques heures, alors je suis
retourné me coucher. Je sais que ça paraît bizarre, mais c’était si
irréel que c’était comme si je l’avais automatiquement attribué à mon
imagination. »
- On se racontait des histoires de
fantômes un soir avant d’aller au lit pour se faire peur les uns les
autres et se moquer de ceux qui marchaient. La plupart du temps, ce sont
les nouveaux, mais une femme a raconté une histoire qui a réussi à me
donner quelques frissons, et je sais que ça a été pareil pour les
autres. Elle a dit que c’était vrai, mais encore une fois, toutes les
histoires de fantômes racontées autour d’un feu de camp sont vraies.
Pourtant, d’une certaine manière, je ne crois pas qu’elle inventait. Ça
avait ce petit parfum de vérité que seuls les évènements réellement
traumatisants ont.
- Elle a dit que quand elle était enfant, elle et son
amie avaient l’habitude d’aller régulièrement dans les bois derrière sa
maison. Elle vivait dans le nord du Maine, où on trouve beaucoup de
forêts nationales inhabitées et très denses. Elle a dit que les bois de
là-bas n’ont rien à voir avec ceux d’ici. Ils sont si denses à certains
endroits que les arbres bloquent presque complètement les rayons du
soleil. Son amie et elle ont grandi là-bas, donc elles n’avaient pas
peur de s’y balader seules, mais elles restaient toujours sur leurs
gardes dans certaines zones. Elle a dit qu’on n’en parlait presque
jamais, mais qu’elles savaient qu’elles ne devaient jamais s’aventurer à
plus de deux ou trois kilomètres au-delà de leur maison. Les adultes ne
disaient jamais pourquoi, mais c’était une règle tacite et personne
n’essayait d’aller aussi loin. Son amie et elles s’inventaient des
histoires à propos d’ours aussi grand que des maisons vivant là-bas, et
elles se faisaient souvent peur en se cachant et en faisant des bruits
de grognement pendant que l’autre cherchait.
- Elle a dit qu’un été, il y a
eu une série de terribles tempêtes qui ont arraché beaucoup d’arbres,
et mis le feu à une partie de la forêt quelques kilomètres derrière sa
maison. Les équipes de pompier ont réussi à garder l’incendie sous
contrôle, mais elle a dit que certains sont revenus « pas exactement
pareils. »
- « C’était comme s’ils avaient fait la guerre. On pouvait
facilement dire qui avait réellement été effrayé car ils avaient le même
regard, je crois que ça s’appelle le syndrome de l’obusite. Mon amie et
moi disions qu’ils étaient comme des morts qui marchaient. Ils ne
souriaient ou ne parlaient pas si on allait les voir, et la plupart ont
quitté la ville dès que tout a été terminé. J’ai questionné mes parents à
ce propos, mais ils ont dit qu’ils ne savaient pas de quoi je parlais.
- Quand les bois ont été déclarés sûrs de nouveau, mon amie et moi avons
décidé d’essayer de faire une randonnée jusqu’à l’endroit où le feu
s’était déclaré. Nous n’avons pas dit à nos parents où nous allions, et
c’était plutôt excitant de se dire qu’on leur désobéissait comme ça. On
s’est frayé un chemin sur environ trois kilomètres, et on a commencé à
voir des arbres brûlés et d’autres trucs. Je me rappelle que mon amie a
été vraiment chamboulée parce qu’on a trouvé le squelette d’un cerf
roulé en boule sous un arbre, et j’ai presque dû la tirer en arrière.
Elle voulait l’enterrer, mais je ne voulais pas qu’elle y touche parce
que ses bois étaient bizarres. Je ne me rappelle pas pourquoi, je me
rappelle juste avoir pensé qu’il y avait quelque chose qui clochait avec
eux et que je ne voulais pas qu’elle ou moi nous approchions.
- Plus nous
allions loin, plus ce qui nous entourait était brûlé. Au bout d’un
moment, il n’y avait plus d’arbre debout, et ça donnait l’impression
d’être sur une autre planète. Presque rien de vert, juste du marron et
du noir partout. On était plantées là, en train de regarder tout ça,
quand on a entendu quelqu’un crier au loin. J’ai paniqué car j’ai cru
que c’était mon père, et qu’il allait me dire que j’étais punie. Mon
amie m’a lâchée et est partie se cacher derrière un gros rocher, parce
qu’elle a dit qu’elle ne voulait pas qu’on la trouve ici. Ses parents
lui avaient interdit d’aller dans les bois tout court, et elle avait
menti en disant qu’on allait regarder un film. Je l’ai suivie, et on a
continué à écouter. Je pouvais entendre que la voix s’approchait, et
j’ai réalisé que c’était des appels à l’aide. J’ai pensé que c’était
peut-être un randonneur qui s’était perdu et qui avait besoin qu’on le
raccompagne en ville. Ça arrivait tout le temps, alors j’avais
l’habitude d’aider les gens à repartir.
- J’ai entendu qu’il suivait ma
voix, donc j’ai continué à l’appeler jusqu’à ce que je le voie courir au
loin. Il s’est approché et j’ai pu voir que son visage était tout
rouge. J’ai dit à mon amie de me donner son sac, parce qu’elle avait un
kit de premier secours. Elle a fait un bruit comme si elle était
écœurée, et m’a demandé si j’avais vu son visage. Je lui ai dit de se
taire, et ai trottiné à la rencontre de l’homme. Je me suis arrêtée
presque à mi-chemin et quand il s’est arrêté, je pouvais voir que son
nez, ses lèvres et une partie de son front avaient disparu. C’était
comme si on les avait découpés nettement. Il saignait abondamment, et
j’ai vu que les genoux de son pantalon étaient aussi rouges. J’ai fait
un pas en arrière, mais j’avais trop peur pour pouvoir beaucoup bouger,
et il a attrapé mes épaules. J’ai eu l’impression de recevoir un choc
électrique, et il a brusquement reculé. Il a commencé à bredouiller, et
je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il disait, à part qu’il demandait
depuis combien de temps il était parti. Il m’a demandé où était « son
unité », mais j’ai simplement secoué la tête.
- Il m’a regardée de haut en
bas, puis il a vu mon Walkman et s’est mis à crier. Il continuait de
bredouiller et de toucher son visage, et j’ai réalisé qu’il ne portait
pas les bons vêtements. Il avait une sorte de veste grise en tissu et
presque un pantalon de cérémonie, et la veste avait des boutons bizarres
et des bordures rouges. J’ai continué à secouer la tête et lui ai dit
que je ne comprenais pas ce qu’il racontait. Je suis allée ouvrir le kit
de premier secours mais il a encore crié et a dit la seule chose que
j’ai vraiment compris : « Ne me touchez pas ! Vous allez m’y faire
retourner ! » Après ça, il s’est enfui, et je pouvais entendre ses cris
pendant sa course. Quand je ne l’ai plus entendu, je me suis retournée,
et mon amie pleurait. Je me suis juste encore retournée et ai commencé à
prendre le chemin de la ville. Elle n’a pas arrêté de me demander ce
qui s’était passé et qui c’était, mais je n’ai rien répondu. Quand on
est arrivées, je lui ai dit que je ne voulais plus jamais jouer dans les
bois avec elle. Nous sommes toujours amies, mais on ne parle jamais de
cet homme. Jamais. »
Je ferai une autre mise à jour dès que je pourrai. Je suis très contente que vous continuiez à me soutenir !
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de searchandrescuewoods, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Magnosa qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale que vous pouvez trouver sur No Sleep, de Cherry-Draws, Trouble et Magnosa qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Magnosa qui s'est chargé de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
Vous pensez qu'ils avaient quoi les bois du cerf ? Ça me taraude ...
RépondreSupprimerJe me demande si ça avait pas un rapport avec les escaliers (genre ils étaient en forme d'escalier ou un truc du genre...).
SupprimerTout ce qui touche aux événements paranormaux de cette pasta on l'air d'être faux; une pale copie de la réalité: semblant de respiration, mauvais habits, faux bois,.... c'est étrange.
SupprimerNon mais les mauvais habits c'est parce que le gars était habillé en soldat de la secession
Supprimer"Soldat de la sécession" Genre un officier d'artillerie confedéré?
SupprimerD'accord... je vais peut être passer pour un con mais c'est pas grave, c'est la première fois que j'aime une pasta sans savoir qui est " l'agresseur" à moins que personne ne le sait et que le but de la pasta est de faire poser cette question au lecteur, je voudrais bien savoir la réponse si quelqu'un sait.
RépondreSupprimerJE pense pas qu’il y ai d’agresseur, car les histoires racontes sont celle d’officier du SAR (et j’ai entendu dire qu’elles étaient tiré d’histoires vrai). À mon avis c’est un grand mystère que toute les histoires ont en commun. En attente de la futur traduction. En bref pas d´agresseur.
SupprimerD'accord merci de ta réponse mais purée si c'est une histoire vrai... la personne qui a vécu ça doit être choquer à vie.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerC’est pas une histoire vrai mais beaucoup d’histoire raconte ici sont des histoires tiré d’histoire vrai de SAR...
SupprimerDakji donc de ce que tu me dit c'est que cette histoire là peut être fausse, tandis que la majorité ou minorité des histoires SAR peuvent être vrai?
SupprimerMoi ça me fait énormément pensé à la fondation SCP toutes ces histoire.
RépondreSupprimerIl en sait trop. Suicidez-le.
SupprimerIl est où Rabadu ? Putain je suis en train de me branler rien qu'en pensant a lUUUUUIIIIII AAAAAAAAAAAAAHOOOOOUIH
RépondreSupprimerJe sais que je manque à mes fans, mais contrairement à beaucoup de gens sur ce site, j'ai une vie sur le coté.
SupprimerNon c'est bon Rabadu pour le bien de ce site, et des fans du site tu peut dispenser et ramène ton compte anonyme avec toi, et jusqu'à ce que tu soit mâture intérieurement.
SupprimerContrairement à toi, je ne crée pas 10 comptes différents pour tenter de me clasher.
Supprimer"Entrain de me branler rien qu'en pensant à lui" donc soit l'anonyme est con mais à un point irrécupérable soit tu est très très con, comment peut t'il se branler alors que vous vous connaissez pas en vrai? Si ça se trouve tu doit être un gamin de 15 ans boutonneux, et puis ferme là un peu tu connais pas la vie des gens qui sont sur ce site, mais on a une vie plus passionnante que la tiennent et ça c'est un fait. Et je suis l'anonyme qui t'a répondu le 5 octobre et non je ne me cache pas derrière divers compte j'assume mes propos pauvre gosse.
SupprimerTon manque de confiance en toi te trahi par ces lignes si mal rédigées de ta part, mon enfant.
Supprimer@Anonyme non tu te caches derrière l'anonymat pour clasher un pseudo dans une chaîne de commentaire dans un univers virtuel, ce qui est encore pire en fait, et je doute fort que ce soit le reflet d'une vie "passionnante"... C'est bien de critiquer Rabadu, mais si c'est pour l'attaquer alors qu'à la base il n'a rien demandé, vous valez pas mieux que lui. Et c'est pas comme ça qu'il va s'arrêter...
Supprimer@un passant, toi je t'aimes bien gars, mais la question qui plane chez les autre est: "Est-ce un second compte de Rabadu?" Mais je vais vous en posez une meilleure:"Rabadu a t-il plus de deux comptes actifs sur la page?"
SupprimerccBlade Runner 2049 en Français
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Les Bronies sont une espèce éteinte.
SupprimerccBlade Runner 2049 en Français
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Bah, bloquer ce trou de balle...
Supprimercette Creepypasta est une des rare qui me donne vraiment des frissons, elle n'a pas finis de me surprendre. Vivement la suite !
RépondreSupprimerC'est etonnant ces nombreuses anecdotes sur les escaliers. C'est la 1ere fois de ma vie que j'en entends autant parler et que sur ce site. Jamais vu cela dans les films d'horreur ni dans les faits divers. Vous pensez que ce tabou est dû à quoi ??
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