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lundi 25 mars 2019

Le centre

Qu’y a t-il de plus beau que l'amour en ce bas monde ? Je n'ai pas la réponse.

Cette histoire commence il y a de cela presque deux ans; je venais de finir mes études quand, lors d'une soirée pour fêter l'obtention de notre diplôme avec ma promo, je la vis. Elle était là, assise au bar, un verre à la main. Au moment où nos regard se sont croisés, nous savions que nous allions passer beaucoup de temps ensemble. Et cela ne manqua pas, après deux semaines à nous voir presque tous les jours Lisa et moi étions un couple.

Tout allait pour le mieux, nous passions du temps ensemble, sortions, nous étions épanouis. J'étais persuadé que cela allait durer toujours… si seulement.

Après six mois de pur bonheur, notre monde s'écroula. Lisa, suite à de nombreuses migraines consulta un médecin, qui l'envoya vers d'autres médecins qui transmirent encore son cas à d'autres médecins... Jusqu'à ce que le verdict tombe : tumeur en phase terminale au niveau du tronc cérébral, son mal était incurable.

Suite à cette nouvelle, ma Lisa, celle dont j'étais tombé amoureux changea du tout au tout, elle qui était si pétillante, si joviale, si heureuse de vivre, sombra dans une profonde dépression. Elle ne mangeait ni ne dormait presque plus, ne voulait plus sortir et restait cloîtrée presque toute la journée dans un lourd silence. J'essayais de toute mon âme de lui remonter le moral, de la faire se sentir mieux, de la rassurer, mais rien n'y faisait. Elle restait chez elle cherchant un moyen de se soigner, elle envoya des mails à des laboratoires pour des traitements expérimentaux, mais recevait à chaque fois la même réponse :
" Nous sommes au regret de vous annoncer que, sur examen de votre dossier, nous sommes dans l’impossibilité de donner suite à votre demande pour notre traitement, votre tumeur étant trop avancée. Veuillez croire à notre sincère soutien pour cette difficile épreuve."

Après différentes analyses les médecins lui annoncèrent qu'elle avait tout au plus un an à vivre, ce qui acheva ses derniers espoirs. Pourtant, un jour, environ deux mois après le diagnostic, Lisa reçut le mail d'un laboratoire, qui lui disait qu'ils avaient peut-être un traitement pour elle malgré l'état avancé de sa maladie. Elle était folle de joie, mais j'examinai tout de même ce mail de plus près. Bien que très heureux de la nouvelle, je ne pouvais m’empêcher de penser que c'était trop beau pour être vrai. La cure impliquait qu’elle devait, durant une période comprise entre 4 et 8 mois, rester dans un centre ou elle serait soignée. J'avais un peu peur de la laisser seule dans un endroit rempli de malades, au vu de son état psychologique plus que fragile; De plus, ce n'était pas vraiment proche de notre ville. Le soir même je faisais mes petites recherches sur ce centre, je n'ai presque rien trouvé, à part le fait qu’ il venait d'ouvrir et qu'il avait toutes les autorisations pour exercer la médecine.

Le lendemain de ce fameux mail et après une longue conversation à propos du centre, j'ai donné mon approbation à Lisa; elle s'empressa de leur répondre qu'elle était d'accord pour subir le traitement expérimental. A partir de ce jour tout s'enchaîna assez vite, elle partit pour le centre la semaine suivante et les mois s'écoulèrent. Je n'avais le droit qu'à une visite par mois, pour "ne pas altérer le déroulement du traitement" ce qui me semblait assez bizarre. J'ai aussi demandé lors d'une de mes visites à un médecin en quoi ce traitement consistait, il m'a simplement dit que c'était révolutionnaire, mais que, comme c’était expérimental, il ne pouvait rien me dire de plus. Je trouvais cela assez étrange, ce qui m'inquiétais le plus restait Lisa, elle avait l'air d'aller mieux mais avait quelque chose de changé… J’ai pensé que c'était un mal pour un bien.

Au bout de 6 mois de traitement, Lisa m'appela pour me dire qu'elle était enfin guérie et qu'elle pourrait rentrer deux semaines plus tard. J'étais fou de joie à l'idée de retrouver la femme que j'aimais, avec sa joie de vivre. Une fois rentrée, tous mes doutes sur le centre s'envolaient, Lisa était guérie et redevenue la même qu'avant la maladie. Mais au bout d'un mois il se passa quelque chose d'étrange.

Alors que nous rentrions d'une soirée chez des amis, Lisa alla se changer dans la salle de bain, c'est là qu'à travers la porte je l'entendis parler à quelqu'un. Au début je pensais qu'elle passait un coup de fil, mais en regardant dans l'encadrement de la porte je la vis parler à son reflet. Surpris j'entrai alors dans la salle de bain en lui demandant si tout allait bien, et à ce moment là elle entra dans un colère noire en disant qu'elle était guérie, que je ne lui faisait pas confiance et que je n'avais pas confiance dans le centre. J’essayais a maintes reprises de désamorcer la situation, mais rien n'y faisait.

Pourtant, le lendemain de cette violente dispute tout ce passa normalement, comme si elle n’avait jamais eu lieu. Mais plus les jours passaient, plus Lisa changeait, elle devenait agressive, parlait toute seule, parfois même avec des mots incompréhensibles. J’essayais parfois de lui en parler mais elle se mettait à nouveau en colère. Je ne savais plus quoi faire, son comportement devenait de plus en plus inquiétant, incontrôlable. Elle mangeait la viande crue, reniflait à chaque fois la nourriture et elle qui d'habitude prenait toujours soin d'elle, ne faisait plus aucun effort sur son apparence. J'étais vraiment effrayé. Si je disais quoi que ce soit qui puisse la contrarier, elle me grognait dessus comme un animal.

Un soir, n’y tenant plus, j'ai appelé le centre. Je leur ai raconté ce qui se passait et ils m'ont affirmé que le traitement ne causait pas ce genre d'effets secondaires, qu'ils ne pouvaient rien pour moi. Au fond de moi j'étais persuadé qu'ils mentaient, mais je ne pouvais rien prouver. J'ai essayé d'informer la police de la situation, et du fait que je soupçonnais le centre de cacher des choses mais ils m'ont ri au nez.

Je suis resté 3 mois avec Lisa, à essayer de la convaincre de se faire soigner, mais un jour, après une énième dispute, elle se jeta sur moi et, avec une force surhumaine, elle me plaqua au sol avant de me mordre au bras, y arrachant un morceau de chair. Le soir même, pendant son sommeil, je fis mes affaires et allai chez un ami passer la nuit.

Depuis ce soir là je ne suis plus jamais allé chez elle et n'ai plus pris de nouvelles, traumatisé par cette expérience. Si je vous raconte tout ceci c'est pour une raison, ce matin dans le journal, un article parlait de ce fameux centre. Il était dit qu'un culte pratiquait des expériences sur les patients au sein même de l'établissement, que tous les coupables n’avaient pas été arrêtés, que certains avaient réussi à s'échapper avant l’arrivée de la police.

Alors si un jour vous êtes malade et qu'un centre sorti de nulle part vous propose un traitement, refusez. C’est pour votre bien et celui de vos proches.

14 commentaires:

  1. Sympa ! Il y a juste quelques fautes qui entraves un peu la lecture ^^

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  2. Wow. Violent comment changement de comportement suite au passage de la fille au centre. Ça donne moins envie d'aller se faire soigner. Très belle job de la part de l'auteur

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  3. Au fond de moi j'étais persuadé qu'ils "m’étaient" quand même c'est une faute visible...
    Mais bonne pasta

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  4. J'ai badé sur le gars qui donne son approbation. Elle a 6 ans sa meuf ?

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    1. Disons que la base quand on est en couple, c'est de se conseiller et d'inclure un minimum l'autre dans ses prises de décision, surtout quand c'est une question de vie ou de mort quoi :-D

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    2. Effectivement, mais le choix du mot était bizarre. Même si rétrospectivement, je sais pas ce qui aurait été le mieux, haha

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    3. (Comme choix, pas comme mot, désolée, c'était pas très clair)

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  5. C'est sûr que transformer les patients en genre de loups-garous ça doit pas faire partie des recommandations de l'OMS :p

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  6. Ça me fait penser à la pasta où le mec, à la suite de son traitement par l’étrange clinique, finit par se suicider, car pour vivre il avait besoin de tuer des gens et c’était contre ses valeurs.

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    1. Ah oui, celle ou le gars à un cancer de l'estomac, si on parle bien de la même.

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  7. Attention, à la douzième ligne en partant de la fin, il y à une petite erreur:"m’étaient" au lieu de "mentaient".
    Sinon bonne pasta, j'ai beaucoup aimé ^^

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  8. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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