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lundi 24 juin 2019

Mon fils s'est suicidé, et ma femme me tient pour responsable.

Je n’avais jamais posté ici avant. Mais j’imagine que je n’en avais pas besoin jusque-là. Si vous avez vu le titre, vous savez à quoi vous attendre, et vous devriez passer votre chemin si vous préférez éviter le sujet. Je comprendrai. Le deuil est une chose étrange. Le professeur Farina m’avait appris ça pendant ma prépa, et je n’avais jamais compris jusqu’à aujourd’hui.

Pour ma femme, ça se traduit par une colère irrationnelle. Elle est en bas en ce moment même, sûrement en train de maudire mon nom. Pour moi, ça s’est manifesté par un besoin de me tenir occupé. Mais je n’ai plus de papiers à organiser, ni de surfaces à nettoyer, donc je suis venu ici pour écrire toute l’histoire de la vie de mon fils. Je m’excuse d’avance si c’est un peu décousu, mais tout cela est vieux, alors je dois me concentrer pour me souvenir de tout ce qu'il s’est passé jusqu’à cet événement. Mon plus grand échec.

Mon idole, Skinner, a dit un jour : « Un échec n’est pas toujours une erreur, il peut être tout simplement le meilleur qu’on puisse faire dans les circonstances ». Mais j’ai pourtant l’impression d’avoir fait beaucoup d’erreurs.

Quand mon fils est né, c’était comme si j’avais enfin trouvé ma raison d’être. J’avais eu plusieurs emplois, avant. J’avais même ce que je pensais être une carrière respectable. Mais rien ne m’avait jamais réellement intéressé. Rien n’avait jamais retenu mon attention comme ce petit visage chérubin l’avait fait. 

Nous avions prévu de confier Isaac aux parents de ma femme quatre jours par semaine pour qu’elle puisse retourner à son travail rapidement, et moi au mien. Mais une semaine de congés de paternité semblait trop courte pour moi, j’ai donc décidé que nous pourrions renoncer au confort que deux revenus permettait d’avoir. J’ai pris la décision de devenir un homme au foyer.

L’université n'a pas été pas enchantée à l’idée de perdre un de ses professeurs titulaires, mais je suis resté inflexible. Je finirai le semestre en cours, et ce serait alors la fin de ma carrière universitaire. Est-ce que cela a été été douloureux d’abandonner mon diplôme durement obtenu et mon ancien job de rêve ? Bien sûr. Mais ce fut l’échange d’un trésor rare contre un trésor unique. Beaucoup de gens ont des diplômes en psychologie. Beaucoup de gens sont titulaires. Mais Isaac était unique en son genre. Quelqu’un d’autre pourrait bien devenir le prochain James Olds. Moi, j’avais trouvé un but supérieur.

Avoir convaincu ma femme de me laisser rester à la maison s'est révélé être un bonne chose. Isaac a eu une enfance difficile, et il avait besoin d’un guide. Bébé, c’était un ange. En grandissant, il s’est avéré beaucoup moins facile à vivre. Des années d’études et d’enseignement en développement humain ne m’avaient pas préparé aussi bien que je l’avais espéré. Il y a eu des jours où je me suis demandé si j’étais vraiment fait pour être père, j’admets même avoir regretté d’avoir quitté mon travail, par moments. C’était bref, et toujours suivi par un sentiment de culpabilité, mais c’était là. La vérité pure et brute est que je ne suis pas - n’étais pas - un père parfait.

Alors que j’avais presque atteint mon point de rupture, que la pensée d’un autre jour rempli de crises de colères et de couches sales m’était devenue insupportable, Isaac a totalement changé de comportement. Ce changement était arrivé juste après une terrible blessure, la seule qu’il a eue dans toute sa vie. Sa mère a toujours pensé que quand il est tombé et s’est cogné la tête, si fort qu’il a eu besoin de points de suture, il a gardé des séquelles. Je ne pensais pas que c'était été si grave que ça, mais je dois admettre qu'il y a eu une grande amélioration après ce jour. Et même si, avant ça, je n’avais jamais été capable de lui en vouloir très longtemps, j’ai été encore plus indulgent après avoir vu son regard de chien battu et ses yeux meurtris. En fait, après avoir eu peur de le perdre, je n’arrivais plus à avoir la force de le discipliner. 

Heureusement, je n’ai eu que rarement l’occasion de le faire. Alors que ses deux premières années tombaient dans l’oubli, Isaac se transformait en enfant modèle. Ses crises ont disparu, et le garçon obstiné et capricieux qu’il était est devenu aussi doux que n’importe quel parent aurait pu l’espérer. Il mangeait ses légumes, il rangeait sa chambre, ne laissait plus traîner ses jouets, et il avait transformé ma vie de père en réel bonheur. Voir son grand sourire le matin me rendait toujours joyeux.

Je ne vous cache pas que j’avais peur qu’il change encore en grandissant et en entrant à l’école. Ma femme me traitait de maman poule, à moitié en rigolant et à moitié agacée par mon inquiétude. Ceci dit, après sa première année à l’école, elle a commencé à être d’accord avec moi. Notre fils si bien élevé risquait de redevenir la petite peste qui nous avait causé tant de problèmes. Nous avons alors décidé de passer à un système d’école à la maison. Ma femme s’inquiétait, mais je ne savais pas pourquoi. Après tout, j’avais de l’expérience dans l’enseignement, et j’avais toutes les qualifications nécessaires pour l’éduquer chez nous. Je pense qu’elle avait peur que sa croissance émotionnelle et sociale soit impactée si nous le retirions du système scolaire. 

Cela n'a pas été le cas. En fait, il s’est épanoui encore plus en étudiant à la maison que quand il était à l’école. Je m’assurais de l’amener régulièrement à des groupes d’école à domicile et à des événements sociaux, et j’ai essayé de le laisser garder contact avec les amis qu’il s’était fait à l’école. Au niveau des études, il excellait. Il est devenu évident pour moi qu'Isaac était talentueux, et que son talent aurait été gaspillé dans une banale école.

Voir le plaisir qu’il prenait à apprendre de nouvelles choses m’enchantait en tant que prof. Pendant que d’autres enfants se contentaient de tolérer l’école et ne se passionnaient que pour les dessins animés et les jeux vidéos, mon fils adorait rester assis et lire, explorant des univers entiers avec la même ardeur que certains enfants avaient pour explorer des forêts dangereuses et sauter dans des flaques d’eau sale. Et pas que des nouvelles sans intérêt et des histoires d’aventure frivole : il lisait des livres d’histoire, de poésies, de science. Isaac aimait apprendre juste pour le plaisir d’apprendre. Il était tout ce que j’avais jamais espéré trouver chez un étudiant, et je ne peux pas exprimer combien j’étais heureux qu’un tel enfant ait été fabriqué à partir de ma propre chair et de mon sang. 

Alors que les années passaient, mon fils a continué à grandir exactement comme l’homme que j’avais espéré qu’il soit. Il ne buvait jamais, ne fumait pas, n’essayait aucune drogue, et ne se rebellait que très rarement - il lui est arrivé quelquefois de rester dehors après son couvre-feu, un bref flirt avec une fille du coin. Bien sûr, une rébellion de jeunesse est une chose normale, et je l’ai toléré car c’était une phase à passer qui lui permettrait d’avoir une adolescence normale. Ma femme et moi écoutions avec horreur les histoires que nos amis nous racontaient sur les disputes qu’ils avaient avec leurs propres adolescents, qui étaient devenus des étrangers pour eux et qui faisaient semblant de les aimer. Plus d’une fois, sur le chemin du retour d’un dîner ou rassemblement, ma femme se tournait vers moi et me disait simplement : « Nous sommes chanceux, très chanceux ».

Quand Isaac a commencé à penser à l’université, il a d’abord envisagé de préparer un diplôme de psychologie. J’étais… peu enthousiaste à cette idée, et il l'a remarqué. Je sais qu’il pensait que je prendrais comme un compliment le fait qu’il veuille suivre mes pas, et je l’ai pris comme tel. Mais je lui ai dit franchement que j’avais trouvé que mon diplôme avait été une perte de temps, que c’était un morceau de papier sans signification, et qu’il ferait mieux d’aller travailler dans un McDonalds où, au moins, il apprendrait des choses utiles. Il l’a pris aussi bien que l’on pouvait s’y attendre, et s’est tourné vers un cursus de physique avec enthousiasme. 

Ma femme a été surprise qu’il décide d’aller dans une université du coin alors qu’il avait eu beaucoup d’offres de prestigieuses universités partout dans le monde, mais je lui ai expliqué le pourquoi de cette idée. Pourquoi dépenser autant d’argent pour aller dans un autre pays et être si occupé avec ses études qu’il ne pourrait pas profiter de la vie étudiante ? Il valait mieux rester à la maison, économiser un peu, et aller ensuite faire un tour du monde bien mérité après avoir obtenu son diplôme.

Même si son domaine d’études n’était pas le mien, il a continué à prendre exemple sur moi. Il était un étudiant brillant qui a très vite atteint le top de sa classe et y est resté pendant quatre ans. Il récoltait des félicitations et des éloges alors que les étudiants médiocres récoltaient des avertissements et des contraventions. A la fin de sa première année, il avait déjà tous les crédits nécessaires pour obtenir son diplôme, et il s’est inscrit à la majorité des options disponibles.

Peut-être que son enthousiasme, son désir d’apprendre a été la raison de tout ce qui s’est passé ensuite ? J’espère que non. Mon Dieu, j’espère que non. 

Que ce soit le cas ou non, mon fils a pu choisir les matières auxquelles il voulait s’inscrire pour sa dernière année. Peut-être était-ce un désir de m’imiter encore plus. Peut-être était-ce une pure coïncidence : une jolie fille mentionnant qu’elle s’était inscrite à ce cours, un pile ou face, une décision prise sur un coup de tête. Quelle que fût la raison, il a choisi de s’inscrire à un cours de psychologie au printemps. Un cours sur la toxicomanie. Au moment où il me l’a annoncé, il était déjà trop tard pour en changer, et il ne voulait pas le faire par peur d’entacher son dossier. De plus, je ne voulais pas le forcer. Bien sûr, j’ai essayé de le convaincre de laisser tomber cette matière. Mais quand il m’a demandé de lui expliquer pourquoi j’insistais autant, je n’avais aucune réponse à lui apporter. J’ai donc laissé tomber. 

Cela a été l'une des pires erreurs de ma vie.

J’ai entendu parler de ses cours pendant les premières semaines du semestre. Pendant toutes ses années universitaires, Isaac avait été plus qu’heureux de passer du temps avec sa mère et moi, et de nous raconter ses anecdotes sur l’université. Nous étions tellement fiers de lui. J’étais tellement fier. Mais en février, quelque chose a changé. Ses conversations étaient de plus en plus courtes, froides, et ont rapidement complètement cessé. Au début du mois dernier, il quittait rarement sa chambre quand il était à la maison. Quand il le faisait, toutes nos conversations étaient banales et gênantes. Un mur avait grandi entre nous, et je ne comprenais pas pourquoi.

Ma femme l’a pris comme une crise d’adolescence tardive. Je n'en étais pas convaincu. Mon garçon était parfait. Il était au-delà de ce genre de choses. Elle et moi nous sommes mis d’accord sur le fait que si ça continuait comme ça après les vacances (les premières qu’il allait passer hors de la maison), on lui en parlerait. On RECUPERERAIT notre fils, disait-elle. Et je l’avais crue. Je pensais vraiment que nous réglerions ça, peu importe le problème. 

Mais Isaac n’est jamais rentré de ses vacances. Tout ce qui est revenu de ces rives ensoleillées du sud ont été des appels insensés, un rapport de police, et des enveloppes scellées. Ma femme et moi avons organisé une petite cérémonie privée pour son enterrement il y a une semaine et demie. Alors que je faisais son éloge funèbre, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer pour ce que nous avions perdu. Pas seulement mon fils tel qu’il était - la lumière de ma vie - mais aussi pour l’homme qu’il aurait pu être.

Après de nombreuses larmes et moments de colère, ma femme et moi avons finalement ouvert les enveloppes qui contenaient les derniers mots de notre fils. Celle qui m’était adressée était destinée à être lue uniquement par moi, mais je vais la copier ici pour que vous puissiez la lire aussi. C’est trop dur de supporter ça seul.

Papa,

Mon premier souvenir de toi est un souvenir heureux. Tu me serres fort contre toi et tu me réconfortes, pour arrêter mes pleurs et me promettre que tout ira bien. C’est de cette façon que je me souviens de toi : la seule personne vers qui je pouvais me tourner et qui pouvait tout arranger. La seule personne qui prendra ma défense, qui me protégera quoi qu’il arrive. 

Je voulais être comme toi, et tu voulais que je sois encore meilleur. C’est pour ça que tu m’as encouragé, je pense. D’une certaine façon tordue, je pense que tu croyais honnêtement - peut-être même que tu le crois encore - que tout ce que tu as fait était pour mon bien. 

Je sais, Papa. Je sais ce que tu as fait.

Tu te souviens à quel point tu insistais pour que je ne prenne jamais de drogues ? Je n’ai jamais remis en question cette interdiction à l’époque. Mais je comprends tout, maintenant. 

La première fois que tu m’as expliqué ce que l’héroïne faisait au cerveau, j’étais confus. Parce que cette euphorie, cette putain de montée d’adrénaline, ça me semblait trop familier. Ça m’arrivait tout le temps. Chaque fois que j’ouvrais un livre. Chaque fois que je réussissais un contrôle. Chaque fois que je rangeais, ou que je tondais la pelouse, ou même quand je faisais ce que tu me demandais. J’avais cette montée d’adrénaline que ton bouquin décrivait comme une conséquence d’un opiacé. 

J’ai pensé que c’était peut-être mon corps qui sécrétait naturellement toutes ces réactions, alors j’ai fait des recherches. Et documentaire après documentaire, livre après livre, je me suis rendu compte que ce n’était pas juste mon imagination. Je me suis alors dit que j’étais peut-être une sorte de monstre de la nature qui était naturellement euphorique après avoir fait de bonnes actions. Peut-être. Mais une montée d’adrénaline qui favoriserait les études et l’alimentation saine aussi fortement que l’héroïne et le sexe ? Putain, c’est assez improbable.

Je sais que tu dois être surpris de me voir jurer. Je suis aussi surpris de l’écrire, crois-moi. Ce n’est pas comme ça que tu m’as élevé. Le fait est, Papa, que j’essaie de faire abstraction de la manière dont tu m’as élevé.

J’ai fait un scanner, juste pour vérifier qu’il n’y a rien d’anormal. Et qu’est-ce qu’ils ont trouvé ? Aucune tumeur. Pas de glande pituitaire sur-développée. Rien d’inhabituel, si ce n’est le gros tas de fils branchés dans mon cerveau.

J’ai appelé Maman et je lui ai demandé si j’avais déjà eu une opération du cerveau quand j’étais enfant. J’étais terrifié, mais je voulais croire que j’avais tort. Qu’il y avait une explication. Mais non, m’a-t-elle dit. Jamais. Juste quelques points de suture de quand j’étais tombé enfant. Que Papa pourrait m’en dire plus, puisqu’il était à côté.

Le médecin voulait que j’aille au commissariat, ou que je reste pour faire plus de tests. Je leur ai dit que je devais y réfléchir. Et je l’ai fait. Mais j’y ai pensé, et j’ai réalisé quelque chose.

Je ne sais pas qui je suis.

Toute ma vie, tu étais en train d’appuyer sur un bouton et de dérégler mon cerveau pour que je pense que j’étais heureux à chaque fois que je faisais quelque chose qui TE rendait heureux. Ranger ma chambre ? Zap ! Faire la vaisselle ? Zap ! Faire mes devoirs ? Zap ! Et petit à petit, tu as fait de moi le parfait petit soldat à son père.

Est-ce que je suis comme tu voulais que je sois, Papa ?

Est-ce que je suis aussi parfait que tu l'espérais quand tu as mis ce putain de truc dans mon cerveau ?! Je ne sais pas qui je suis ! 

Je suis ta putain de poupée ! Tu as tué la personne que j’aurais dû être ! La personne que j’aurais pu être ! Tu m’as tué, et remplacé par la personne que je suis maintenant ! 

Je suis

Je voudrais juste

Non. Plus jamais. Je ne sais pas si j’ai déjà décidé par moi-même de quelque chose dans toute ma putain de vie, mais je déciderai tout seul sur ça : quand et comment elle finira.

J’espère que tu pourriras en enfer.

Maintenant, vous pouvez imaginer ma douleur. J’avais tellement d’espoir pour mon fils. Je savais qu’il pourrait devenir tout ce qu’il voulait en grandissant. Mais je n’aurais jamais imaginé qu’il devienne ingrat.
Tout ce qu’il a eu, toutes ses réussites, tous les mauvais choix qu’il a évité ? C’était grâce à moi ! Parce qu’il y avait quelqu’un pour le guider, quelqu’un pour le protéger du danger et le diriger vers le meilleur chemin ! Tout ce que je voulais, c’était qu’il devienne quelqu’un de bien. Qu’il soit le meilleur qu’il pouvait être. Tout ce que je voulais, c’était l’orienter dans la bonne direction. 

Et, ce que je voulais au début, c’était qu’il arrête de pleurer et de faire des crises. 

Et voilà le résultat. La cause de toute ma tristesse, de la colère de ma femme. Je pense que dans la lettre qui lui était adressée, il lui a dit ce que j’avais fait. Elle l’a brûlée, alors je ne peux pas en être sûr, mais elle a essayé de m’attaquer avec des ciseaux juste après, donc il lui a forcément dit quelque chose. 

Elle est en bas en ce moment même, dans la cave. C’est bizarre - pendant que j’étais en train d’écrire tout ça, je ne l’entendais plus trop, mais maintenant que j’ai fini, ses pleurs et ses cris sont presque pesants. Elle me tient pour responsable de ce qui est arrivé à notre fils, pour ce qu’il s’est fait à lui-même. Mais elle finira par comprendre mon point de vue avec le temps.

Quand elle se réveillera de son opération, elle apprendra à me pardonner.

Traduction de Piaandy
Source

12 commentaires:

  1. (Nelio) Aaaah, malgré la fatigue, le manque de temps, pour une fois je suis vraiment obligée de repasser par ici pour dire que franchement, elle m'a plu.
    Je crois que j'aime vraiment bien les histoires qui se passe bien pendant la majorité du texte, mais genre Vraiment Bien. Comme ce gars qui kidnappe des enfants, les élève pour qu'ils soient heureux et (SPOILER)

    les tue avant qu'ils ne grandisse, pour n'avoir que des enfants avec lui. C'était tellement bien ammené. J'imagine que ce serait donc mon style si je devais écrire des creepypasta (ou des nouvelles horrifiques, plutôt). Je les trouve reposantes, divertissantes et même impressionnantes parce qu'on guette un peu (quand on endort pas toute sa vigilance exprès comme moi) on guette le stratagème et on fait Aaaah, pas mal, pas mal ! (quand on est pas déjà un vieux con XD)

    Juste dommage que le gosse n'ait pas pensé plutôt à engager des procédures pour se faire retirer ce dispositif du crâne. Peut-être qu'il avait peur de découvrir quel genre d'homme faillible il pourrait devenir ? Je sais pas. En tout cas le pitch est cool !

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  2. je suis d'accord avec toi Hello que cette creepypasta est génial.
    Personnellement a la fin du texte je m'attendait pas a ce que sa se termine comme sa.
    GG a celui qui a fait cette creepypasta.

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  3. C'est une très bonne creepy que j'apprécie beaucoup, mais je la connaissais malheureusement déjà, ça ne m'a pas empêcher de la relire une fois, merci :)

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  4. Excellente creepypasta, chapeau bas à l'auteur

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  5. Incroyable... juste incroyable !

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  6. Elle est vraiment top, ça ferait une super nouvelle de SF ! Mais la fin nous replonge dans le contexte des creepypastas :p vraiment, beau travail !

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  7. Top ...
    J'ai adoré lire cette histoire!

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  8. Franchement, elle est terrible cette histoire. J'ai adoré. Elle a un rythme soutenu et la syntaxe est excellente. Je ne m'attendais pas à la fin non plus ! Bravo à l'auteur :)

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  9. Je ne trouve même pas les mots. J'ai enchaîné plusieurs creepypastas de l'auteur et l'histoire, la formulation,... Tout cela est juste incroyable, sérieux et intéressant. Un grand bravo à l'auteur, qui fait un formidable travail de grande qualité

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  10. vraiment sublime ! Ces creepypastas sont mes préférées, la toute fin c'est juste un grand «WOW !!» Impressionnant le pouvoir de la dernière phrase !

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  11. Oh ouah! elle est vraiment super cette pasta. Tous mes compliments à l'auteur

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