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lundi 6 juillet 2020

Rapport d'incident

Bonjour à tous. J’ai récemment fait de l’urbex dans un endroit assez particulier : un ancien abattoir. L’ambiance y était pesante, l’endroit immense. Dans certaines salles, il y a encore les machines qui servaient à abattre le bétail, et on peut encore y voir les rails au plafond qui servaient à transporter les cadavres de salle en salle. Les crochets y sont toujours d’ailleurs. Je ne vais pas mettre toutes les photos de mon exploration ici, car ce n’est clairement pas un site d’urbex et parce que ce n’est pas pour ça que je viens, mais je souhaite vous faire part d’une découverte étrange avec l’aide de certains clichés.

D’abord, je vais vous faire un petit topo sur l’abattoir en lui-même. Il a très bien marché dans les années 90, mais il a subi une baisse de régime au tournant des années 2000. Il n’était plus rentable depuis et a définitivement fermé fin 2012. La zone autour de l’abattoir est aujourd’hui utilisée par la mairie pour y stocker du bois et des véhicules de chantier. À quelques mètres du bâtiment principal se trouvent les bureaux, et c’est là que j’ai trouvé ce qui m’amène ici.

Voici d’abord quelques photos des bureaux pour éclairer mes propos.

















 

C’est dans le placard de la dernière photo que j’ai trouvé un dossier assez étrange. Je fouillais sans trop savoir ce que je cherchais et j’ai découvert un rapport d’incident, daté de septembre 2012, soit trois mois avant la fermeture définitive du site.











Je ne vais pas vous expliquer ce qui se trouve dans le rapport, je vais plutôt vous le retranscrire pour vous en faciliter la lecture.

« Prise de service à 05:00. Je rejoins Arnaud … pour l’ouverture des lignes. Nous sommes les seuls ouvriers présents sur le site. Nous nous assurons du bon fonctionnement des appareils d’abattage et des chambres froides. À 05:40, une mesure est affichée sur la balance centrale à l’usage unique des animaux alors qu’aucun animal n’est encore arrivé. La balance affiche 3,45 kg. Arnaud et moi-même constatons qu’aucun objet n’est posé dessus et nous nous tenons à au moins trois mètres derrière les bandes de délimitation au sol. Je monte sur la balance, mon poids vient s’ajouter à la mesure prise plus tôt. Lorsque je descends, la mesure redescend à 0 kg.

Nous continuons l’ouverture du site et sommes rejoints par Michel … et Paulo … à 06:00. À nouveau, la balance affiche une mesure de 15,33 kg alors que rien ne se trouve dessus. Je remonte et mon poids s’ajoute de nouveau à la mesure. Quand je redescends, le compteur affiche de nouveau 15,33 kg. Michel conclut à une défaillance et ouvre le capot de maintenance de la balance. Je note que les câbles sont poussiéreux et graisseux. Michel ne voit pas de dysfonctionnement. La mesure reste la même jusqu’à 06:15, heure à laquelle elle monte à 78,50 kg.

Arnaud, Michel et Paulo montent à leur tour sur la balance mais la mesure reste à 78,50 kg lorsqu’ils descendent. À 06:20 le compteur affiche 147,50 kg, puis 212 kg à 06:22, 354,32 kg à 06:31. Nous sommes rejoints par le contremaître Jean-Pierre … à 06 :40 et il constate lui aussi le poids sur la balance.

Paulo, Michel, Arnaud se plaignent de picotements aux yeux et nous pouvons tous sentir une odeur d’ozone. À 06:52, la mesure passe à 657 kg et la balance s’enfonce de quelques centimètres dans son support. Nous constatons alors qu’il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement et qu’une force est réellement appliquée sur la balance. Arnaud et Michel se plaignent de maux de ventre et de démangeaisons, ils sortent prendre l’air et téléphonent au directeur Marc … .

Paulo, Jean-Pierre et moi-même sentons toujours une forte odeur d’ozone. J’ai du mal à garder les yeux ouverts et ma gorge est sèche. Je décide à mon tour de sortir, à 07:10. Le poids sur la balance est alors de 702,45 kg.

Paulo et Jean-Pierre sortent dix minutes plus tard, à 07:20. Paulo vomit et Jean-Pierre se plaint d’une douleur aux yeux. Arnaud et moi-même l’aidons à s’asseoir et appelons les pompiers. Jean-Pierre part avec les pompiers à 07:45, suivi par Paulo qui ne cesse de vomir. Je quitte le site à 08:05. »

Après avoir lu ça, j’ai cherché dans les dossiers alentour mais je n’ai rien trouvé d’autre que des factures. J’ai ensuite découvert sur le bureau un agenda de 2012. Trois jours plus tard, soit le 23 septembre 2012, la société avait pris rendez-vous avec une entreprise spécialisée dans le gaz. Mais le plus troublant, c’est la feuille d’arrêt maladie que j’ai trouvée ensuite. On y retrouve le nom et les informations de Paulo, que j’ai volontairement recouverts et floutés, comme tous les noms et adresses que j’ai trouvés, d’ailleurs. Voilà la feuille en question.





L’arrêt intervient trois jours après l’incident et est prescrit jusqu’au 25 janvier 2013. Paulo a donc eu besoin d’un arrêt de quatre mois, qui a peut-être été prolongé, mais je n’ai rien trouvé d’autre le précisant. Quoi qu’il ait eu, cela devait être assez grave pour mériter un arrêt aussi long sans autorisation de sortie. J’ai cherché d’autres documents du genre mais je n’ai rien trouvé.

Voilà, je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Pendant mon exploration, je suis passé près de cette balance pour animaux, et je n’ai rien trouvé d’étrange. C’est juste une grande plateforme métallique de deux mètres sur trois. Quoi qu’il en soit, il s’est passé quelque chose dans cet abattoir et le fait qu’il ait définitivement fermé quelques mois après l’incident rajoute un peu plus au mystère.


11 commentaires:

  1. voilà une fort bonne pasta, j'essaie d'imaginer ce que ça aurait put être cette force inexpliqué, mais je trouve pas... ou peut être que je réfléchis trop

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    1. Moi aussi je n'arrive pas à deviner ce qui pourrait fait que cette balance affiche ce résultat...

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  2. J'adore cette pasta! Les photos font tout, l'arrêt maladie de 4 mois inexpliqué .. Waow! Une des meilleures pasta que j'ai lue!!

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  3. Le fait de mettre des photos donne un côté un peu réaliste que j'apprécie beaucoup. Néanmoins, je ne cesse de me demander pourquoi la balance affiche ce résultat... Un fantôme ? Un démon ?

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  4. Excellente pasta, pour le mystère c'est certainement une fuite de gaz ( les frigo peuvent en libérer et dans un abattoir ça ne manque pas) le gaz prend de la place dans l'air et donc fait un poids à la balance en plus de rendre malade ceux qui le respirent mais une question reste, pourquoi la balance ressentirais cette pressions mais pas les employés ?

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    1. PS: félicitations à cftc pour réussir à nous sortir de telle pasta avec toute ces histoires de droit d'auteur

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  5. Pour ce qui est de "l'arrêt de travail inexpliqué" ça ne l'est pas vraiment, quand on est exposé si longtemps à de l'ozone les dégâts peuvent être graves voire irréversibles au niveau des voies respiratoires.

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    1. Oui moi j'ai été exposé à "Dragostea din tei" d'O-zone et je confirme que les dégâts neurologiques sont irréversibles...

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  6. J'ai une théorie un peu farfelue, mais je me demande si le poids affiché sur la balance ne correspondrait pas au poids du nombre d'animaux abattus dans cet endroit.
    Ce serait une espèce de "vengeance" des animaux morts en gros.

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