Vous le connaissez aussi bien que moi.
Vous êtes chez vous, seul. Le film à la télé vient de se terminer, et vous regrettez pour la énième fois d'avoir passé votre soirée devant le petit écran au lieu de continuer votre livre. Il fait nuit dehors depuis maintenant un bon bout de temps: les jours ont bien raccourci. Vous baillez.
« Déjà 23h30! Décidément, il faut vraiment qu'ils arrêtent avec toutes ces pubs, le film ne durait que deux heures! »
Vous éteignez la télévision, oubliant que cela vous plongerait dans le noir complet. La pluie tambourine sur la toiture. Le tic-tac de l'horloge résonne dans toute la maison, vous rappelant votre solitude et votre vulnérabilité. Un frisson vous parcoure l'échine, tandis que vous avancez vers l'interrupteur, les bras tendus afin de ne rien heurter. La lumière apparaît, vous éblouissant quelque peu. Vous vous sentez rassuré.
« Qu'est-ce que je suis stupide à m'effrayer pour un rien! A croire que je n'ai pas évolué depuis mon enfance et qu'une partie de moi croit encore au méchant monstre qui se cache dans le noir! »
Vous regardez par la fenêtre de votre salon ce qui se passe à l'extérieur... La tempête, toujours. Les quelques éclairages publiques dessinent sur le sol des ombres étranges... On dirait des silhouettes... des silhouettes humaines qui tendent leurs longs bras vers vous, comme pour vous demander de l'aide...
Vous sursautez.
Là... juste devant votre porte... il y a quelqu'un! Vous reculez d'un pas, machinalement. Pas de panique! Pas de panique... la maison est fermée à clef, il ne peut pas entrer... Non! Vous avez oublié de tourner la serrure ce soir! L'angoisse monte... Vous essayez de vous rassurer: il n'est peut-être pas méchant? Vous fixez cet Homme, tentant de vous cacher le mieux que vous le pouvez... Il ne doit pas vous voir, non, surtout pas... Mais! Combien a-t-il de bras? Vous comptez...
De longues secondes se sont écoulées... Que veut-il, à la fin? Il bouge sa tête... ses huit bras ondulent dans l'air, mais il reste les pieds cloués au sol. La boule au ventre, vous continuez votre observation, bien que celle-ci soit rendue difficile par les ténèbres ambiants.
C'est là que vous vous rendez compte de l'impossible. Pendant tout ce temps, vous fixiez l'arbuste de votre jardin dont les branches étaient agitées par le vent.
Vous riez nerveusement.
Un flash lumineux. Le tonnerre. La coupure d'électricité; celle que vous ne voulez jamais rencontrer lorsque vous êtes seul la nuit.
« C'est pas vrai... »
Vous montez les escaliers, tout doucement: il ne faudrait pas louper une marche dans l'obscurité. Le vent souffle fort dehors...
Vous entendez murmurer votre prénom.
Vous tournez la tête, le cœur battant à tout rompre. C'était juste derrière vous! Mais non, il n'y a rien. Ou plutôt, vous ne voyez rien. L'ascension vers votre chambre continue. Accélérer, arriver à la chambre le plus vite possible, se réfugier sous la couverture... Enfin, vous êtes à l'étage: votre chambre est à gauche, il faut juste traverser le couloir. Vos yeux se sont maintenant habitués à l'obscurité... C'est rassurant, vous pouvez à peu près voir où vous allez.
Vous pouvez aussi voir cette silhouette remuant à l'autre bout du couloir.
A peine avez-vous le temps de pousser un cri que quelqu'un souffle votre prénom dans votre nuque. Vous vous retournez d'un coup. La pluie tombe de plus en plus fort, le vent fait trembler les murs de la maison. Un claquement assourdissant, des aboiements! Ça vient du salon! Il est entré! C'est sûr! Les animaux sentent les présences... Vous ne pourrez pas dormir en sachant cette chose chez vous: il faut descendre. Tremblant de tout votre être, vous retournez sur vos pas. Encore ce souffle dans le cou, encore ce murmure, toujours ces aboiements crispants...
La porte d'entrée est ouverte, le vent et la pluie s'engouffrent dans la maison avec une puissance incroyable. Vous regardez vite dehors, sans rien remarquer de spécial. L'arbuste remue violemment. Après avoir fermé la porte à double-tour, vous restez un moment dans l'entrée, tentant de discerner quelque chose qui pourrait s'apparenter à un être vivant. Votre chien se tait soudainement.
Il semble n'y avoir rien de spécial dans cette pièce. Finalement, après avoir caressé votre animal de compagnie, vous décidez de remonter à l'étage.
Il est encore là, au bout du couloir. C'est un cauchemar! Il vous fixe. Qui est-il? Il a deux bras! Mais... bien sûr! Le miroir... Il est votre reflet.
« Comment ai-je pu être aussi stupide... »
Enfin, vous poussez la poignée de la porte de votre chambre, et entrez. Il fait froid... Un souffle: votre prénom, encore.
Vous hurlez, n'en pouvant plus.
"Qui que tu sois, laisse-moi tranquille! Je t'en prie!!"
C'est alors que vous remarquez que la fenêtre est ouverte. Encore un courant d'air: le vent glisse sous les volets et semble murmurer...
Vous le connaissez aussi bien que moi. Ce monstre plus effrayant que n'importe quel créature fantastique, plus terrifiant que n'importe quel tueur psychopathe. Ce monstre qu'est l'imagination.
Vous êtes chez vous, seul. Le film à la télé vient de se terminer, et vous regrettez pour la énième fois d'avoir passé votre soirée devant le petit écran au lieu de continuer votre livre. Il fait nuit dehors depuis maintenant un bon bout de temps: les jours ont bien raccourci. Vous baillez.
« Déjà 23h30! Décidément, il faut vraiment qu'ils arrêtent avec toutes ces pubs, le film ne durait que deux heures! »
Vous éteignez la télévision, oubliant que cela vous plongerait dans le noir complet. La pluie tambourine sur la toiture. Le tic-tac de l'horloge résonne dans toute la maison, vous rappelant votre solitude et votre vulnérabilité. Un frisson vous parcoure l'échine, tandis que vous avancez vers l'interrupteur, les bras tendus afin de ne rien heurter. La lumière apparaît, vous éblouissant quelque peu. Vous vous sentez rassuré.
« Qu'est-ce que je suis stupide à m'effrayer pour un rien! A croire que je n'ai pas évolué depuis mon enfance et qu'une partie de moi croit encore au méchant monstre qui se cache dans le noir! »
Vous regardez par la fenêtre de votre salon ce qui se passe à l'extérieur... La tempête, toujours. Les quelques éclairages publiques dessinent sur le sol des ombres étranges... On dirait des silhouettes... des silhouettes humaines qui tendent leurs longs bras vers vous, comme pour vous demander de l'aide...
Vous sursautez.
Là... juste devant votre porte... il y a quelqu'un! Vous reculez d'un pas, machinalement. Pas de panique! Pas de panique... la maison est fermée à clef, il ne peut pas entrer... Non! Vous avez oublié de tourner la serrure ce soir! L'angoisse monte... Vous essayez de vous rassurer: il n'est peut-être pas méchant? Vous fixez cet Homme, tentant de vous cacher le mieux que vous le pouvez... Il ne doit pas vous voir, non, surtout pas... Mais! Combien a-t-il de bras? Vous comptez...
De longues secondes se sont écoulées... Que veut-il, à la fin? Il bouge sa tête... ses huit bras ondulent dans l'air, mais il reste les pieds cloués au sol. La boule au ventre, vous continuez votre observation, bien que celle-ci soit rendue difficile par les ténèbres ambiants.
C'est là que vous vous rendez compte de l'impossible. Pendant tout ce temps, vous fixiez l'arbuste de votre jardin dont les branches étaient agitées par le vent.
Vous riez nerveusement.
Un flash lumineux. Le tonnerre. La coupure d'électricité; celle que vous ne voulez jamais rencontrer lorsque vous êtes seul la nuit.
« C'est pas vrai... »
Vous montez les escaliers, tout doucement: il ne faudrait pas louper une marche dans l'obscurité. Le vent souffle fort dehors...
Vous entendez murmurer votre prénom.
Vous tournez la tête, le cœur battant à tout rompre. C'était juste derrière vous! Mais non, il n'y a rien. Ou plutôt, vous ne voyez rien. L'ascension vers votre chambre continue. Accélérer, arriver à la chambre le plus vite possible, se réfugier sous la couverture... Enfin, vous êtes à l'étage: votre chambre est à gauche, il faut juste traverser le couloir. Vos yeux se sont maintenant habitués à l'obscurité... C'est rassurant, vous pouvez à peu près voir où vous allez.
Vous pouvez aussi voir cette silhouette remuant à l'autre bout du couloir.
A peine avez-vous le temps de pousser un cri que quelqu'un souffle votre prénom dans votre nuque. Vous vous retournez d'un coup. La pluie tombe de plus en plus fort, le vent fait trembler les murs de la maison. Un claquement assourdissant, des aboiements! Ça vient du salon! Il est entré! C'est sûr! Les animaux sentent les présences... Vous ne pourrez pas dormir en sachant cette chose chez vous: il faut descendre. Tremblant de tout votre être, vous retournez sur vos pas. Encore ce souffle dans le cou, encore ce murmure, toujours ces aboiements crispants...
La porte d'entrée est ouverte, le vent et la pluie s'engouffrent dans la maison avec une puissance incroyable. Vous regardez vite dehors, sans rien remarquer de spécial. L'arbuste remue violemment. Après avoir fermé la porte à double-tour, vous restez un moment dans l'entrée, tentant de discerner quelque chose qui pourrait s'apparenter à un être vivant. Votre chien se tait soudainement.
Il semble n'y avoir rien de spécial dans cette pièce. Finalement, après avoir caressé votre animal de compagnie, vous décidez de remonter à l'étage.
Il est encore là, au bout du couloir. C'est un cauchemar! Il vous fixe. Qui est-il? Il a deux bras! Mais... bien sûr! Le miroir... Il est votre reflet.
« Comment ai-je pu être aussi stupide... »
Enfin, vous poussez la poignée de la porte de votre chambre, et entrez. Il fait froid... Un souffle: votre prénom, encore.
Vous hurlez, n'en pouvant plus.
"Qui que tu sois, laisse-moi tranquille! Je t'en prie!!"
C'est alors que vous remarquez que la fenêtre est ouverte. Encore un courant d'air: le vent glisse sous les volets et semble murmurer...
Vous le connaissez aussi bien que moi. Ce monstre plus effrayant que n'importe quel créature fantastique, plus terrifiant que n'importe quel tueur psychopathe. Ce monstre qu'est l'imagination.
Vraiment géniale, j'ai accroché jusqu'à la dernière ligne... jusqu'au dernier mot ! :)
RépondreSupprimerJoli!!! :D
RépondreSupprimerPas mal du tout ;)
RépondreSupprimerBien ! ^^
RépondreSupprimerMagnifique ! Pendant un moment j'ai pensé au Slenderman ... Je ne m'attendais vraiment pas à une chute pareil, bien joué.
RépondreSupprimerOn peut dire que ton imagination n'a pas de limites en tout cas
Comme Isariamkia j'ai cru au Slenderman au début !
RépondreSupprimerQuel retournement de situation j'adore vraiment ! Je m'y suis vraiment cru !
Je pourrais meme rajouter "VECU" tellement on s'y retrouve !
Bravo !
Jolie creepy
RépondreSupprimerSuper creepy, c'est vaimaent bien trouver et bien resumer, on se prend tres facilement dans lhistoire
RépondreSupprimerjadore
Vraiment très bien =)
RépondreSupprimerFlorian
Excellent ! Et véridique :)
RépondreSupprimerBordayl! Bien le résumé de mes soirées? Epic!!!
RépondreSupprimerl'imagination est terrifiante mais innofensive...la plupart du temps...
RépondreSupprimermoi j'ai crue que c'était slenderman :o
RépondreSupprimerJ'ai adorer, j'ai aussi penser à mon idole le slender ma. Mais aussi depuis que je lis des pasta, je commence à penser au pire (mon imagination me fais croire au monstre de se site) donc je voudrais en écrire une de creepy. Merci d'avance, pour être sur je vous donnent mon adresse mail :matthieu_darbon@hotmail.fr
RépondreSupprimerFatmasque, si tu veux écrire une creepy, tu as seulement besoin de t'inscrire sur le forum!^^ En tout cas merci pour tous vos commentaires, je suis l'auteur de cette creepy^^
Supprimercaptivant, j'ai moi aussi cru à l'évocation du slenderman, ta creepy résumé bien mes dernières soirée de la semaine... Effrayante à souhait
RépondreSupprimerExcellent, j'ai cru aussi, comme tant d'autres, au Slender Man au début, il y a beaucoup de suspense, bravo^^
RépondreSupprimerCreepy tellement parfaite, je suis amoureuse <3 Très bien écrite, elle nous garde tendus jusqu'à la fin qui est des plus terrible (dans le bon sens ^^). Pourtant c'était mal parti, je m'attendais à une classique du genre "C'est les ombres de la nuit qui sont méchantes et qui tuent", mais non =D Bravo l'auteur !
RépondreSupprimerWow ça me rappelle mes nombreuse longue nuit ou vers 4h00 je vais au toilette dans l'ombre et ou comme un idiot j'imagine les chose les plus horrible qui pourrait arriver
RépondreSupprimerTout ça + le foutu garde-robe où tes fringues mal rangés ressemblent à Jeff a SLENDER a une femme au teint pâle et au yeux noir....brrrr!
RépondreSupprimerSU-PERBE. J'ai vraiment accroché jusqu'au bout. La fin m'a arraché un sourire, j'étais soulagée de savoir qu'il n'y avait pas d'ennemis offensif. Très bonne pasta, sans doute la meilleures que j'ai lue.
RépondreSupprimer*d'ennemi, 'scuse.
SupprimerJuste GÉNIAL ! Une excellente creepypasta, la tension monte, on croit que slender va encore tuer quelqu'un (donc on croît connaitre la fin) et… non en fait la chute est totalement différente que ce que je croyais ^_^ merci !
RépondreSupprimerJ'ai eu un frisson en lisant la chute. Elle est géniale, le début semble banal, il ressemble même à certaines creepypastas mais la chute... Je ne m'y attendais pas, bravo l'auteur
RépondreSupprimerCette pasta m'a coupé le souffle. Je m'imaginais encore un scénario à la Slenderman mais pas du tout.Et le plus effrayant c'est qu'on se reconnait très facilement dans cette fichu pasta.Imagination hein... mais qui nous dit que des fois ce n'est pas que de l'imagination..
RépondreSupprimerA bon entendeur.
Cette petite pasta a une saveur particulière, je trouve :-)
RépondreSupprimer