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vendredi 6 septembre 2013

Légende et faits divers de Villeneuve-de-la-Chaux - Vol.2

Voilà le deuxième volume des légendes et faits divers du village maudit de Villeneuve-de-la-Chaux, si vous n'avez pas encore lu la première partie, je vous conseille de le faire, ça vous présentera le village. Je mets ici le lien vers cette première partie :
 http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2013/09/legende-et-faits-divers-de-villeneuve.html

Bien, je peux donc continuer mon récit. Passons au troisième fait divers, celui-ci se déroule en 1978. Le Dauphiné (le journal de la région), d'après ce que m'avait raconté mon grand-père, avait intitulé cette affaire « L'affaire de l'Arracheur de Paupières ».


Le titre est équivoque. En cette année 78, un schizophrène du nom de Gérard Querrel assassine trois jeunes garçons et emporte leurs paupières juste après. Il est arrêté deux jours après son dernier meurtre en tentant de fuir vers la Suisse, avec sur lui 10200 francs; il aura sévi cinq jours.


Son domicile ne sera jamais retrouvé, cependant une personne affirme l'avoir trouvé dans la forêt mais ne saura pas y conduire les autorités. Elle raconte avoir découvert une cabane poussiéreuse; à l'entrée, accroché à un piquet, un squelette de chien d'après la forme du crâne. Elle aurait tenté de rentrer mais n'y serait pas parvenu.


La particularité de ce meurtrier était de tuer ses victimes différemment: la première victime est celle qui a sans doute eu le traitement le plus horrible. Gérard entre en silence dans le domicile de sa victime dans la nuit du 23 Août, il se trompe sans doute de chambre une première fois, avant d'arriver dans la bonne chambre.
Il poignarde le jeune garçon dans le cou, mais ceci ne le tue pas; le jeune garçon, choqué par le coup, se met à pousser des cris étouffés et tente d'arrêter son assaillant, celui-ci se prend alors la lampe de chevet et frappe à plusieurs reprises le jeune homme. Après s'être assuré de sa mort, l'homme sort des ciseaux et lui découpe les deux paupières...
Les parents du jeune homme découvrent le cadavre le matin même et appellent la police: celle-ci lance un avis de recherche mais deux autres meurtres seront commis, à peu près tous de la même manière.


Gérard meurt le 2 Mai 1980 dans sa cellule de l'hôpital psychiatrique de Laragne. Il a toujours maintenu ne plus avoir de souvenirs de ses meurtres...


Voilà; maintenant, passons à la quatrième légende.
La maison des Sinbach.


Ceci débute en 2008. Un père, Karl, et ses deux enfants, Will, âgé de 15 ans, et Théa, âgée de 13 ans, quittent la Suisse après le divorce de leurs parents et s'installent dans une petite villa à la sortie du village. La tension entre les enfants et leur père est présente à cause du divorce, et une semaine après qu'ils se soient installés, les phénomènes étranges commencent.


Dans la nuit, les lits de Théa et Will (qui dorment dans la même chambre) se mettent à bouger, à trembler. Ils pensent d'abord à un tremblement de terre mais ce n'est pas le cas. La nuit suivante, Karl Sinbach est dans son lit quand il a l'impression d'être observé. Il décide alors de dormir et s'apprête à éteindre la lampe de chevet quand celle-ci est projetée à près de deux mètres.


La famille s'inquiète, elle décide d'appeler les voisins pour s'assurer que leur santé mentale est bonne et qu'ils ne sont pas proie à une hallucination collective. Les voisins constatent eux aussi des déplacements d'objets, mais la présence des voisins semble déranger l'entité qui règne ici. De violents coups sont frappés sur les murs et Mme Michel, « voisin-témoin », est frappée par une lourde boîte de métal; elle s'en sortira.


Le père fait donc appel à une médium qui s'est installée dans le village pour essayer de communiquer avec l'entité. Au cours d'une transe, elle affirme que la hantise est centrée sur la jeune Théa et que cette entité puise son énergie dans son « aura ». La médium réussit à calmer les manifestations... Pour un temps.


Un mois plus tard, tout recommence, cette fois plus violemment. Les couvertures des enfants sont arrachées, les meubles se déplacent; Karl Sinbach raconte avoir vu la lourde bibliothèque de sa chambre se déplacer sur une cinquantaine de centimètres. Mais ça ne s'arrête pas là: un radiateur à gaz est arraché du mur; la télévision éclate; dans la cuisine, une tache d'humidité apparaît sur le mur: elle a les contours d'une silhouette humaine.
Le père tente de communiquer avec l'esprit et achète une table de ouija. L'esprit affirme avoir vécu à l'emplacement de cette maison durant 40 ans puis se lance dans des discours sans queue de ni tête. Après cela, les enfants racontent avoir vu une silhouette obscure dans la maison. Ceux-ci sont effrayés, et ce n'est pas près de s'arranger: devant des témoins, Théa est malmenée par l'entité qui « refuse de partir ».


Le médium revient sur les lieux et la police est appelée. Les deux agents envoyés sont témoins des mêmes phénomènes et ne découvrent aucune preuve de fraude. Ils sont eux aussi victimes du poltergeist, le premier raconte dans un procès verbal «... Après avoir constaté qu'il n'y avait sans doute pas de fraude, je me suis assis sur une chaise quand celle-ci s'est mise à flotter dans les airs à quelque dix centimètres du sol, comme si des mains invisibles la soulevaient. J'ai ensuite été éjecté de celle-ci… A un moment, je me souviens que mon coéquipier, l'agent Moret, marchait dans la maison lorsqu'il est passé à côté du réfrigérateur, celui-ci est tombé sur le sol juste après son passage, manquant de le blesser... »


La médium continue sur plusieurs semaines de calmer l'entité qui empêche les trois membres de la famille de partir mais qui ne semble bizarrement pas dérangée de laisser entrer d'autres personnes. Théa voit son énergie se vider et commence à être frappée de convulsions, l'entité semble s'acharner sur elle. L'esprit a même essayé de l'étrangler avec ses draps.


Bientôt, des livres, des plantes prennent feu et la maison commence à sentir mauvais. L'esprit semble cependant ne pas se manifester certains jours, peut-être grâce à la médium. Les médecins profitent de ces moments pour transporter la jeune fille à l'hôpital le plus proche, à Gap.


Peu à peu, les évènements se calment, l'entité disparaît après six mois de cauchemar; quand Théa revient, elle est en meilleure santé. La médium affirme avoir réussi son travail en faisant une intervention « sur le plan astral », comme elle le dira plus tard.
Il est à noter qu'au départ, nous avions une situation de forte tension née du divorce des parents, ainsi qu'une zone de turbulence physique et mentale que les adolescents connaissent bien, la puberté. De nombreuses histoires de poltergeists se déroulent souvent sur ces bases.


Voilà, j'ai raconté deux autres histoires sur ce village qu'est Villeneuve-de-la-Chaux, et je sens que mon grand-père ne m'a pas encore tout dit, bien qu'il prétende le contraire.
 

5 commentaires:

  1. j'ai hâte de voir la suite!!!!!!!!

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  2. La quatrième histoire ressemble beaucoup à celle du poltergeist d Enfield .

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  3. la fin est pas terrible je m'attendais à ce qu'il se passe quelque chose, enfin après il se passe beaucoup de trucs zarbi dans ce village il doit sûrement être maudit comme dans Hirugashi no naku koro ni, donc en fait ça passe limite limite ^^

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