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dimanche 28 septembre 2014

Patient #31

Patient n°031


Le patient n°031 est enfermé dans la salle de confinement n°7 suite à l'incident du 23/05/2007.
Les personnes chargées de le nourrir ne doivent pas lui adresser la parole.
Pathologie psychologique : dédoublement de la personnalité, fou furieux.


Voici un enregistrement du patient avant son incarcération à l'asile.
(Note : l'abréviation INT. signifie interrogateur)



INT. : Expliquez-moi comment tout a commencé.


Patient : Je...


INT. : Nous sommes là pour vous aider.


Patient : Je me souviens... Il y a deux semaines... Mon patron m'avait viré à cause des problèmes financiers que connaissait la boite... Se faire virer par quelqu'un de plus jeune que soi c'est humiliant...


INT. : Et ensuite ?


Patient. : Le soir même j'étais mal... Je ne savais pas ce que j'allais faire, ma femme n'a pas de boulot, je suis la seule... J'étais la seule source de revenu de notre couple...


INT. : Et qu'avez-vous fait ?


Patient : La seule chose qui me détend après le boulot... Après avoir passé dix heures sur un ordinateur entre quatre murs à enculer les mouches... La seule chose qui me permet de m'évader est la peinture... Faire des tableaux c'est ma passion... J'aurais aimé être peintre... Mais mes parents ne voulaient pas... Ils m'ont contraint à choisir une voie plus sûre... Plus ennuyeuse... Et je me suis laissé porter par le courant.


INT. : Et qu'en est-il du soir où vous vous êtes fait licencier ?


Patient : ... Ce soir-là c'était différent, je ne savais pas où j'en étais, je sentais monter une rage en moi en rentrant chez moi. Je faisais partie de la boîte depuis sa création... Dix-neuf ans dans cette putain d'entreprise, entouré d'hypocrites de tous genres, et on me balance à la poubelle comme un détritus...


INT. : Monsieur ?


Patient. : ...


INT. : Monsieur...


Patient : CONNARD DE PATRON DE MERDE! [cris]


INT. : Administrez-lui une dose de ////


(L'enregistrement n°1 s'arrête là. Suite à l'administration du calmant, le patient s'est endormi pendant deux heures. L'enregistrement suivant est la suite de l'interrogation.)


INT. : Monsieur ? Comment vous sentez-vous ?


Patient. : ... Que... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?


INT. : Comment vous sentez-vous ?


Patient. : Fatigué... Il... Il s'est passé quoi ?


INT. : Vous vous êtes évanoui pendant cinq minutes.


Patient. : ... Ça a recommencé ?


INT. : Non... Vous vous êtes juste évanoui cinq minutes.


Patient. : ...


INT. : Vous souvenez-vous pour quelle raison vous êtes ici ?


Patient : Vous... Vous étiez en train de m'interroger.


INT. : Et pourquoi ?


Patient. : Parce que je suis fou... Parce que j'ai tué ma femme... N'est-ce pas ?


INT. : Nous sommes là pour clarifier les choses. Si vous voulez vraiment savoir qui a tué votre femme, il va falloir collaborer... Pensez-vous vraiment être le meurtrier de votre femme ?


Patient : ... Je ne sais pas... Je ne sais pas quoi penser... Quelque part, j'espère être le meurtrier de ma femme, et d'un autre côté... Je me dégoûte.


INT. : Répondez simplement à mes questions. Qu'avez-vous fait en rentrant chez vous après le jour de votre licenciement ?


Patient : ... Je me souviens... J'étais dans un état où j'avais envie d'être seul... Je suis rentré, je suis allé chercher mes pinceaux, quelques tubes de gouache, une toile, le chevalet, et une lampe torche. La seule chose que j'ai dite à ma femme avant de sortir c'était : « Je vais peindre dehors, je reviendrai avant minuit. Ne m'attends pas pour manger, j'ai besoin d'être seul »...


INT. : Où êtes-vous allé ?


Patient. : Au sommet d'une colline pas loin de chez moi... Là-bas on se sent isolé... Et la vue sur la ville est magnifique, comme si... Comme si vous pouviez voir tout le monde, mais que personne ne vous voyait... Toute l'angoisse, la frustration, et la colère de mon licenciement s'étaient évanouies devant ce paysage... J'ai posé mon chevalet... J'ai posé ma toile... Puis le blanc, je n'avais aucune inspiration, rien ne venait...


INT. : Vous n'avez rien peint ?


Patient. : Si... Enfin, je ne sais pas si c'est bien moi qui ai peint cette horreur...


INT. : Décrivez-moi ce que vous avez peint.


Patient. : ... Quand j'étais en manque d'inspiration, j'ai vu un pauvre chien... Sale... Vieux... Abandonné... Il m'a fait penser à moi... Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mon patron à ce moment-là... À sa gueule de petit bourgeois de merde... De cadre fraîchement diplômé... Et là, le trou noir...


INT. : Une de ces « crises » ?


Patient. : Oui... Je me suis réveillé dans la pelouse, en me relevant j'ai vu mon tableau... Peint en rouge, comme un tableau d'art moderne. Je sentais une rage énorme qui en sortait. Les traits donnaient l'impression qu'on avait fouetté le tableau de furie... Et, un détail a attiré mon attention.


INT. : Lequel ?


Patient : ... Je n'avais pas de peinture rouge dans mes gouaches en tube... En revanche, il y avait la patte du chien arrachée qui traînait pas loin... Et mes vêtements tachés de sang. J'avais découvert une autre face de ma personnalité...


INT. : Qu'avez-vous ressenti ?


Patient : ... La liberté... De la liberté pure... Une libération... En regardant le cadavre du chien disloqué et décapité... J'aurais dû être choqué... Mais rien... La seule émotion que j'ai ressentie, c'était d'être étonné de n'avoir trouvé sa tête nulle part dans les alentours.


INT. : Qu'avez-vous dit à votre femme en rentrant ?


Patient : ... Que je m'étais taché de peinture rouge. J'ai jeté le cadavre du chien et mon ancienne vision du monde dans une poubelle avant de rentrer. Quand elle m'a demandé ce que j'avais peint, je n'ai rien répondu. Je l'ai embrassée de toutes mes forces et je suis allé ranger mon matériel de peinture à la cave... Le soir, je lui ai fait l'amour sauvagement.


INT. : Vous ne lui avez pas parlé du licenciement ?


Patient. : Non... Pendant une semaine j'ai fait semblant d'aller au boulot. En fait, je faisais le tour des musées, des galeries, pour voir si des gens étaient intéressés par mes œuvres... Le seul tableau que j'ai réussi à vendre est celui que j'ai nommé « Rage »... J'imagine que vous avez deviné duquel il s'agit.


INT. : À quel moment votre femme a-t-elle su pour votre licenciement ?


Patient : Un jour où je rentrais de ma tournée pour vendre mes tableaux, elle m'a demandé pourquoi je ne lui avais pas dit. Je me suis excusé, puis j'ai demandé comment elle le savait... Elle m'a dit qu'elle le savait depuis une semaine, et que c'était mon patron qui lui avait dit... Je lui ai demandé ce qu'elle foutait avec mon patron il y a une semaine... Elle me trompait avec lui depuis un mois, et aujourd'hui elle avait décidé de me plaquer car elle allait enfin s'installer avec ce petit bourgeois de mes deux, plus jeune que moi, plus séduisant, plus fortuné... J'ai encore eu ce trou noir... Puis je me suis réveillé...


INT. : Vous ne vous souvenez de rien entre le moment où vous vous êtes évanoui et le moment du réveil ?


Patient : Rien, comme un sommeil sans rêve... On ne se souvient pas combien de temps on est resté endormi, même si dans mon cas je suis presque certain que je n'étais pas endormi... J'étais juste quelqu'un d'autre qui sommeillait au fond de moi.


INT. : Et donc quand vous vous êtes réveillé, que s'est-t-il passé ?


Patient. : ... Le salon était en sang... Du sang sur le sol, sur les murs... J'avais compris qu'elle était morte. Enfin, je n'en étais pas sûr car le corps n'était pas présent... Peut-être que cette autre face de ma personnalité l'avait cachée pour que personne ne la trouve. J'ai cherché partout, dans la cave, le jardin... Puis j'ai eu une soudaine envie de vomir...


INT. : Et ?


Patient. : Dans la flaque se trouvait un orteil avec du vernis orange, le même qu'utilisait ma femme.



29 commentaires:

  1. Je félicite l'auteur,l'histoire est biens et c'est un peu drôle a la fin ... Au début je pensais que c'était qu'elle qun que tout le monde connais,dans les légendes urbaines ^^

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    1. Ce qui aurait été au final un twist imprévisible, mais un peu décevant à mon goût... ^^

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  2. Vrai genial cette creepy, la fin est inattendue, j'adore !!!

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  3. Mathieu Sommet ?

    Mais il a fait quoi de sa femme ? Il l'a bouffé ?
    Sinon, elle est géniale cette pasta :D

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  4. Y a rien de creepy juste du gore nulachié.

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  5. En fait, ce qui fait peur dans cette histoire, c'est que la femme de mec porte du vernis orange x)

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  6. Je n'ai pas compris...

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    1. La phrase finale signifie que le mec à bouffer ça femme...c'est glauque

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    2. Apres il peut avoir planquer le corps comme celui du chien ^^

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    3. Et les os ...? :p

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  7. Je trouve le passage qui parle de la vue sur la colline très joli. Bon pour ce qui suit ensuite y a moins de finesse x) .. Bravo l'auteur.

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  8. Très bonne creepy :)

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  9. Une question: Mais où est passé la tête du chien?

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  10. Caanniiiibaaaale !!! O.O ce mec est vraiment horrible... Bravo pour l'histoire sinon ! ;)

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  11. J'aime bien cette histoire... Mais... IL BOUFFE MEME LES POILS??? Ca serait drôle de le voir cracher une boule de poils en sang.. Je lis justement La forêt des mânes (oui, on s'en fout), qui est un thriller sur un cannibale schizo aux tendances préhistoriques..

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  12. je lui souhaite bon courage pour chier la tete du chien ^^

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  13. Mdr "je lui est fais l'amour sauvagement"

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  14. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  15. Ce n'est même plus Mathieu Sommet qui se métamorphose en Patron, c'est carrément James McAvoy en Bête !

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