Quand j’étais encore une enfant, ayant vécu dans
la petite ville endormie de Mozhaysk, en Russie, je vivais une vie
solitaire. Je grandissais dans la solitude, malgré mes très nombreux
frères et sœurs. Ils étaient tous beaucoup plus vieux que moi, fillette
de 7 ans. Je ne trouvais donc aucun plaisir à leur parler.
Mon seul plaisir à l’époque était d’écrire, et je veux dire écrire au sens général. J’écrivais n’importe quoi, des histoires, des messages à moi-même, des poèmes, n’importe quoi. Ayant juste appris à écrire, j’étais fascinée par les mots. Je passais la plupart de mes après-midis seule dans ma chambre, écrivant sans cesse des mots nouveaux. J’étais habituée à m’endormir sur mes histoires, et à y retourner le lendemain.
Une nuit, j’écrivais une histoire très simple et enfantine, mais pleine de rebondissements comme on pouvait s’y attendre d’une petite fille de 7 ans. Je m’en souviens très bien, c’était l’histoire d’un petit ours qui avait perdu sa mère et qui passait son temps à essayer de la retrouver. Malgré le fait que j’étais fascinée par ce récit, je me suis endormie. C’était devenu habituel et peu déconcertant pour moi. Cependant ce que je vis le lendemain ne l’était pas. En regardant ce que j’avais écrit la nuit dernière, quelque chose m’interloqua.
La dernière phrase que j’avais écrite était « le petit ours pouvait voir sa mère à l’horizon », suivie directement par un mot dans une écriture qui n’était pas la mienne, le mot « AMI ». Je ne savais pas comment me sentir face à cela, je savais pertinemment que je n’avais pas écrit ce mot, de plus il était comme calligraphié, ce qui contrastait avec mon écriture d’enfant basique. J’ai poussé le papier loin de moi, avant d’y jeter un autre coup d’œil. Je me suis interdit de le regarder à nouveau. J’ai décidé de ne pas me laisser troubler par cela et de déchirer l'histoire avant de la jeter. Quelques heures plus tard, j’avais déjà oublié l’incident, et les choses reprirent comme avant durant des semaines où je continuais mes récits.
Une nuit, je me suis réveillée en sursaut à cause d’un rêve dérangeant. Je m’en souviens encore aujourd’hui. Il n’y avait rien de vraiment flagrant dans ce rêve, mais quelque chose n’allait pas. Je pouvais voir des flashes rapides d’images de mains jointes, une grande et une petite. Ceci n’avait rien d’effrayant au premier abord, mais la façon dont les doigts s’entremêlaient était très déconcertante.
Les doigts de la petite main étaient distordus, presque comme s’ils étaient cassés. La plus grande était encore plus effrayante, elle avait des veines étonnamment grosses sur toute sa largeur et agrippait la petite main avec une force écrasante. En sueur dans ma petite chambre, tout ce que je pouvais faire était pleurer. Après avoir rassemblé mes forces, je me suis assise sur le lit. C’est à cet instant qu’une douleur aiguë frappa ma main droite. Ça me brûlait et faisait affreusement mal. Peu après je perdis conscience.
Le lendemain au réveil, j’étais soulagée que ma main ne me fasse plus souffrir, et malgré l’expérience traumatisante que je venais de vivre, j’étais heureuse. Plus tard dans la journée, j’allais comme d’habitude à mon bureau pour écrire une nouvelle histoire avant d’être confrontée à quelque chose que je ne peux toujours pas expliquer. Mon histoire sur le petit ours que j’avais déchirée était maintenant en parfait état devant moi. Sur la totalité du papier, le mot « AMI » était écrit.
Je commençais à trembler. Rien de tout ça n’était normal. Furieusement, j’ai déchiré à nouveau le bout de papier, frustrée, puis j’ai fermé les yeux. J’essayais de me calmer en comptant jusqu’à dix dans ma tête. J’ai ouvert les yeux, avant d’apercevoir quelque chose d’encore plus effrayant que le papier. Le bureau derrière moi était défoncé. Le mot « AMI » était gravé profondément dans le bois. La chose qui avait saccagé mon bureau avait tellement de force qu’elle avait détruit la surface du bureau. Je suis sortie en trombe, et j’ai refusé de rentrer dans ma chambre pendant le mois qui suivit.
Une fois de retour dans ma chambre, j’avais beaucoup d’appréhension. Je n’avais plus écrit une seule histoire durant tout le mois, et avait tout tenté pour essayé d’oublier cet incident. La nuit de mon retour, je me sentis inhabituellement fatiguée. C’était sorti de nulle part, et tout ce que je voulais était dormir. Je me suis glissée sous les draps, et en moins de quelques secondes je dormais. Pour la première fois depuis le mois dernier, j’étais poursuivie par ce même rêve affreux : les mains distordues.
Je me suis réveillée à nouveau, à peu près la même heure que la première nuit, mais cette fois les choses sont devenues beaucoup plus surréalistes. Mes yeux se sont ouverts, j’étais bel et bien éveillée, mais je ne pouvais pas bouger. Je me sentais comme si quelqu’un appuyait sur mes épaules avec une force incroyable. Je ne pouvais pas bouger mon torse, je commençais à gémir et à donner des coups dans le vide. J’ai ouvert la bouche pour crier et alerter mes parents, mais je sentais comme des doigts à l’intérieur de ma bouche qui agrippaient ma mâchoire inférieure, paralysant mes capacités à parler. Je bougeais violemment, essayant désespérément de heurter un mur ou quoi que ce soit à portée de main pour tenter de réveiller mes parents.
Je ne me suis jamais sentie si paniquée, j’étais même trop effrayée pour pleurer. La chose qui m’avait attrapée ne voulait pas me laisser partir. J’ai agrippé les draps, priant pour que cela cesse. Je ne pouvais que penser à combien j’aurais voulu que mon père me vienne en aide à cet instant. Je n’arrêtais pas de penser « papa ». C’est là que j’ai entendu sa voix pour la première fois. Un grognement sourd, à quelques millimètres de mon oreille gauche « Papa n’est plus là. Tu es mon amie ». A cet instant il me lâcha. Mes épaules perdirent leur charge et les doigts quittèrent ma bouche.
J’ai sauté hors de mon lit, courant plus vite que jamais je ne l’ai fait dans ma vie jusque dans la chambre de mes parents. J’ai ouvert la porte et me suis stoppée devant ce que je voyais. Mes parents dormaient tous les deux, mon père du côté le plus proche de la porte. Une grande ombre noire planait au-dessus d’eux, bras ouverts, prête à les blesser. J’ai hurlé, ne pensant qu’à la sécurité de mes parents, avant de foncer dedans. Je suis passée au-travers avant de retomber sur mon père abasourdi.
J’ai expliqué maintes fois ce qui m’était arrivé cette nuit-là à mes parents, qui ne me croyaient évidemment pas. Quelques semaines plus tard, nous déménagions au Royaume-Uni et cette entité qui me hantait n’est plus jamais revenue. Je ne pourrai jamais expliquer les événements qui se sont produits là-bas, et je ne pense jamais pouvoir les comprendre non plus.
Mon seul plaisir à l’époque était d’écrire, et je veux dire écrire au sens général. J’écrivais n’importe quoi, des histoires, des messages à moi-même, des poèmes, n’importe quoi. Ayant juste appris à écrire, j’étais fascinée par les mots. Je passais la plupart de mes après-midis seule dans ma chambre, écrivant sans cesse des mots nouveaux. J’étais habituée à m’endormir sur mes histoires, et à y retourner le lendemain.
Une nuit, j’écrivais une histoire très simple et enfantine, mais pleine de rebondissements comme on pouvait s’y attendre d’une petite fille de 7 ans. Je m’en souviens très bien, c’était l’histoire d’un petit ours qui avait perdu sa mère et qui passait son temps à essayer de la retrouver. Malgré le fait que j’étais fascinée par ce récit, je me suis endormie. C’était devenu habituel et peu déconcertant pour moi. Cependant ce que je vis le lendemain ne l’était pas. En regardant ce que j’avais écrit la nuit dernière, quelque chose m’interloqua.
La dernière phrase que j’avais écrite était « le petit ours pouvait voir sa mère à l’horizon », suivie directement par un mot dans une écriture qui n’était pas la mienne, le mot « AMI ». Je ne savais pas comment me sentir face à cela, je savais pertinemment que je n’avais pas écrit ce mot, de plus il était comme calligraphié, ce qui contrastait avec mon écriture d’enfant basique. J’ai poussé le papier loin de moi, avant d’y jeter un autre coup d’œil. Je me suis interdit de le regarder à nouveau. J’ai décidé de ne pas me laisser troubler par cela et de déchirer l'histoire avant de la jeter. Quelques heures plus tard, j’avais déjà oublié l’incident, et les choses reprirent comme avant durant des semaines où je continuais mes récits.
Une nuit, je me suis réveillée en sursaut à cause d’un rêve dérangeant. Je m’en souviens encore aujourd’hui. Il n’y avait rien de vraiment flagrant dans ce rêve, mais quelque chose n’allait pas. Je pouvais voir des flashes rapides d’images de mains jointes, une grande et une petite. Ceci n’avait rien d’effrayant au premier abord, mais la façon dont les doigts s’entremêlaient était très déconcertante.
Les doigts de la petite main étaient distordus, presque comme s’ils étaient cassés. La plus grande était encore plus effrayante, elle avait des veines étonnamment grosses sur toute sa largeur et agrippait la petite main avec une force écrasante. En sueur dans ma petite chambre, tout ce que je pouvais faire était pleurer. Après avoir rassemblé mes forces, je me suis assise sur le lit. C’est à cet instant qu’une douleur aiguë frappa ma main droite. Ça me brûlait et faisait affreusement mal. Peu après je perdis conscience.
Le lendemain au réveil, j’étais soulagée que ma main ne me fasse plus souffrir, et malgré l’expérience traumatisante que je venais de vivre, j’étais heureuse. Plus tard dans la journée, j’allais comme d’habitude à mon bureau pour écrire une nouvelle histoire avant d’être confrontée à quelque chose que je ne peux toujours pas expliquer. Mon histoire sur le petit ours que j’avais déchirée était maintenant en parfait état devant moi. Sur la totalité du papier, le mot « AMI » était écrit.
Je commençais à trembler. Rien de tout ça n’était normal. Furieusement, j’ai déchiré à nouveau le bout de papier, frustrée, puis j’ai fermé les yeux. J’essayais de me calmer en comptant jusqu’à dix dans ma tête. J’ai ouvert les yeux, avant d’apercevoir quelque chose d’encore plus effrayant que le papier. Le bureau derrière moi était défoncé. Le mot « AMI » était gravé profondément dans le bois. La chose qui avait saccagé mon bureau avait tellement de force qu’elle avait détruit la surface du bureau. Je suis sortie en trombe, et j’ai refusé de rentrer dans ma chambre pendant le mois qui suivit.
Une fois de retour dans ma chambre, j’avais beaucoup d’appréhension. Je n’avais plus écrit une seule histoire durant tout le mois, et avait tout tenté pour essayé d’oublier cet incident. La nuit de mon retour, je me sentis inhabituellement fatiguée. C’était sorti de nulle part, et tout ce que je voulais était dormir. Je me suis glissée sous les draps, et en moins de quelques secondes je dormais. Pour la première fois depuis le mois dernier, j’étais poursuivie par ce même rêve affreux : les mains distordues.
Je me suis réveillée à nouveau, à peu près la même heure que la première nuit, mais cette fois les choses sont devenues beaucoup plus surréalistes. Mes yeux se sont ouverts, j’étais bel et bien éveillée, mais je ne pouvais pas bouger. Je me sentais comme si quelqu’un appuyait sur mes épaules avec une force incroyable. Je ne pouvais pas bouger mon torse, je commençais à gémir et à donner des coups dans le vide. J’ai ouvert la bouche pour crier et alerter mes parents, mais je sentais comme des doigts à l’intérieur de ma bouche qui agrippaient ma mâchoire inférieure, paralysant mes capacités à parler. Je bougeais violemment, essayant désespérément de heurter un mur ou quoi que ce soit à portée de main pour tenter de réveiller mes parents.
Je ne me suis jamais sentie si paniquée, j’étais même trop effrayée pour pleurer. La chose qui m’avait attrapée ne voulait pas me laisser partir. J’ai agrippé les draps, priant pour que cela cesse. Je ne pouvais que penser à combien j’aurais voulu que mon père me vienne en aide à cet instant. Je n’arrêtais pas de penser « papa ». C’est là que j’ai entendu sa voix pour la première fois. Un grognement sourd, à quelques millimètres de mon oreille gauche « Papa n’est plus là. Tu es mon amie ». A cet instant il me lâcha. Mes épaules perdirent leur charge et les doigts quittèrent ma bouche.
J’ai sauté hors de mon lit, courant plus vite que jamais je ne l’ai fait dans ma vie jusque dans la chambre de mes parents. J’ai ouvert la porte et me suis stoppée devant ce que je voyais. Mes parents dormaient tous les deux, mon père du côté le plus proche de la porte. Une grande ombre noire planait au-dessus d’eux, bras ouverts, prête à les blesser. J’ai hurlé, ne pensant qu’à la sécurité de mes parents, avant de foncer dedans. Je suis passée au-travers avant de retomber sur mon père abasourdi.
J’ai expliqué maintes fois ce qui m’était arrivé cette nuit-là à mes parents, qui ne me croyaient évidemment pas. Quelques semaines plus tard, nous déménagions au Royaume-Uni et cette entité qui me hantait n’est plus jamais revenue. Je ne pourrai jamais expliquer les événements qui se sont produits là-bas, et je ne pense jamais pouvoir les comprendre non plus.
Traduction: Teru-Sama
Creepypasta originale ici.
C'est quand même triste, mais c'est une très bonne pasta, bien que c'était assez évident que l'histoire déchirée allait revenir intacte sur le bureau de la jeune fille.
RépondreSupprimerC'est une bonne traduction, merci au traducteur! :D
Bonne pasta, mais je pense que ça aurait été mieux si on avait su d'où venait ... :).
RépondreSupprimerMonstre et compagnie XDD Sully! Sois plus doux avec les enfants !
RépondreSupprimerJ'ai envie de dire: C'EST NORMAL EN RUSSIIIIIIIIIIIIIIIE
RépondreSupprimertu m'as tué
Supprimermdrrrrrrrrrr
SupprimerC'est Richard.
RépondreSupprimerHo mon dieu, tout est lié!
"Super Richard, Super Richard, il a une bite trop gigantesque, il a baisé ta grand-mère et il a même baisé ton père!"
SupprimerJe vais vous raconter l'histoire que me contait ma mère pour me punir.
RépondreSupprimerElle m'interdisait de sucer des pénis étant enfant, elle avait peur que ça déforme mes dents. Chaque fois que je ne l'écoutais pas, elle venait me raconter cela.
"Il y a des années, sur une petite maison une menace planait.
Une petite fille apeurée, devant le feu, une bite suçait.
Sa maman très énervée décida de la punir pour sa naïveté.
Elle lui fit avaler des laxatifs et maudit son enfant.
Ses mots inoubliables, semblaient impitoyables.
Suckadick, Suckadick je t'invoque,
Je te prie de tuer cette idiote
Lorsque ta bite sera dans sa bouche.
Une fois dans son lit, la petite se blottit.
"J'ai peur de la nuit, Suckadick ne viens pas je t'en prie."
Lorsque le monstre sortit du lit,
Il ne trouva que dépit.
La petite suçait déjà une autre bite,
Sa bite, lui, dans sa bouche n'était pas.
L'enfant se leva, et alla en bas
Suivant quelques traces de pas.
Sa maman était là,
mais son utérus était froid.
Un pénis dans sa bouche
Et du sang sur sa couche.
L'enfant pleura et leva les yeux
Pour découvrir un message ennuyeux :
"Petite fille, bête tu n'es pas
Tu l'as prouvé en suçant une bite.
Je n'ai pas pu ton larynx creuser, c'est ennuyant.
J'ai donc baisé ta maman."
Pas mal ahaha
SupprimerOh mon dieu haha trop bien pensé celle-là :)
SupprimerLa meilleur parodie de Suckablood
Suckablood.....
SupprimerUne histoire dont la beauté est comparable à celle de l'univers en expansion !
Supprimerj'en peu plus
SupprimerPédophile
SupprimerTrop classe,j'ai trop kiffer mdrrrr ! Azy
RépondreSupprimerbof,c'est un peu baclé.
RépondreSupprimerMouais, ça use quand même de choses déjà vues et revues comme l'histoire déchirée qui revient intacte le lendemain.
RépondreSupprimerEt le mystère autour du monstre aurait pu être approfondi.
pedobear ?
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