Salutations.
Je pense qu’avant toute chose je devrais préciser que je suis nouveau ici, alors soyez patients avec moi, je ne connais pas toutes les règles ou les habitudes d’ici. Un ami à moi m’a envoyé le lien de ce site quand je lui ai raconté l’histoire et montré les photos que je m’apprête à partager avec vous. Il pense que la plupart d’entre vous devrait apprécier, mais pour être honnête, ce site me paraît plus être un regroupement d'idiots qu’un « site d’images paranormales » sérieux. Peu importe. Je suis motivé pour partager ça et ai besoin de le faire anonymement, pour des raisons qui seront éclaircies tantôt. Techniquement, je vais enfreindre la loi, mais si je comprends bien comment cet endroit fonctionne, cet article devrait disparaître dans un jour ou deux.
Voici ma situation. Je suis maquettiste chez un petit éditeur indépendant aux États-Unis. Je ne dirai pas qui ni où, alors ne me demandez pas, je tiens à garder mon boulot. La paye n’est pas géniale, mais c’est un travail sympa et j’aime les personnes avec qui je travaille. La plupart des choses que nous produisons sont de grands livres décorés.
La plupart des gens les feuillettent quand ils s’ennuient, mais presque personne ne les lit page par page. Les histoires en images de certaines villes ou de certains États se vendent bien dans les boutiques touristiques régionales. À l’occasion nous faisons des atlas ou des biographies. Quelques musées nous confient leurs catalogues de galerie. Ce genre de choses. Le travail est fastidieux, mais c’est une situation stable, nous avons assez de contrats et nos livres nous rapportent assez d’argent pour nous maintenir à flot, en tout cas beaucoup plus que ce que de petites revues de presse ont pu dire ces jours-ci.
Parce que nous sommes là depuis un certain temps, notre nom n'est que peu connu des amateurs d'histoire et des gens qui pensent être des experts à propos de telle ou telle ville perdue, l'Idaho ou je ne sais quel autre sujet ésotérique dont personne ne se soucie réellement. Nous recevons plein de manuscrits de source inconnue de gens qui n’ont jamais vraiment écrit de livre et des CD pleins d'images provenant de personnes qui n’ont jamais pris de photo. Parce que nous sommes une petite entreprise et que nous ne sommes pas localisés autre part, réaliser ce genre de sale boulot est devenu une habitude dans notre travail.
Très rarement, quelqu’un va trouver quelque chose qui mériterait d’être poursuivi et nous l’expose, mais notre senior éditeur/publieur a toujours le dernier mot. Depuis neuf mois j’ai redoublé d’efforts et ai travaillé sans arrêt sur un livre qui excitait tout le monde dans le local. Notre éditeur de copies l’a trouvé alors qu’il lisait les piles de lettres de demandes envoyées par des clients. Un vieil homme que je ne nommerai pas nous avait contacté et nous offrait la chance de publier cette archive rare de sa collection de photos, à condition que nous traitions le sujet avec le respect et le sérieux qu’il a estimé qu’il méritait.
Et c'est peu dire. Ces photos représentaient toujours quelque chose qui sortait de l’ordinaire, quelque chose qui allait souvent de paire avec une histoire tout aussi intéressante. La plupart d’entre elles viennent de la première moitié du 20ème siècle.
Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas le genre de chose que nous publions habituellement, mais les bribes que l’homme avait envoyé avec sa lettre étaient convaincantes, et une fois que nous avons reçu le reste, entendu quelques-unes de ces histoires et réalisés que la plupart de ces images n’étaient pas connues du grand public, nous avons su que nous tenions quelque chose qui pourrait grandement attirer l’attention des gens. Le format allait être simple et chic, avec des espaces vides en abondance pour aérer. Chaque photo apparaîtrait avec une grande qualité d’impression sur la page de droite, suivie d’une page gauche vide, et un couple de paragraphes pour légender chaque photo sur la page de droite suivante.
Au tout début, travailler avec cet homme fut un cauchemar et le travail s’annonça interminable car il refusait de m’envoyer plus d’un document à la fois. Il devait m’envoyer une lettre certifiée, je devais la recevoir, scanner la photo à l'intérieur et renvoyer une lettre de confirmation, et seulement après ça il m’envoyait la suivante. Il devait penser qu’il avait une collection d’une grande valeur et était très paranoïaque quand à la perte de ces archives, alors il ne risquait qu’un élément à la fois. À la fin, nous avions dépensé tellement d’argent en timbres que ça m’aurait coûté moins cher de me rendre à la maison du vieil homme avec un ordinateur et un scanner.
Nous étions peut-être à un tiers du processus de création quand cet enfoiré a décidé de nous trahir. Quelqu’un lui avait offert une petite fortune pour les photos, bien plus que ce que nous avions payé pour les droits du livre, à la condition que la production du livre soit stoppée et que les photos restent cachées des yeux du grand public. Nous avons demandé à ce qu’il vienne pour un face à face et avons tenté de le ramener à la raison en atténuant son ego et en exprimant notre enthousiasme à l'idée d'une telle « réussite littéraire », et pendant quelques jours ça a eu l’air de le travailler. Mais quand il est rentré chez lui, il a encore retourné sa veste et a commencé à nous maudire moi et l’éditeur au téléphone, en demandant à ce qu’on arrête l’édition du livre.
Il a alors engagé un avocat qui est venu sans véritables arguments annuler son contrat, puis il nous a menacés d’un procès qui nous mettrait en faillite si nous nous embarquions dans cette affaire. Pour ajouter l’insulte à l’injure, le cabinet d’avocats a envoyé ce sale petit emmerdeur de collectionneur dans notre local pour vérifier que toutes les photos et compléments avaient été effacés de nos ordinateurs. La majorité de ces documents étaient enregistrés sur ma machine, et quand j’ai vu la manière dont il a effacé ce projet sur lequel j’avais littéralement passé des mois de ma vie, j’ai senti et je sens toujours cet horrible goût amer qui est la pire sensation que j’ai ressentie au monde.
Quelques personnes devraient bénéficier de tout ce travail. D’où les raisons de ma venue. Malheureusement, je n’ai pas la meilleure résolution pour les scans que j’ai faits des photos, mais j’avais conservé des ébauches des légendes originales et quatorze miniatures des photos que Quark avait créées pendant que je m’affairais sur le livre original. Ne me demandez pas pourquoi nous utilisons toujours Quark. C’est un truc qu’on connaît et pour lequel on paye depuis longtemps. Je ne suis pas censé le faire mais occasionnellement je rapporte des fichiers de Quark chez moi pour poursuivre le travail.
Tous les fichiers avec les images de qualité optimale pèsent bien trop lourd pour que je puisse les emmener chez moi. La plupart du temps j’expérimente juste des polices et quelques options, et puis de toute façon, je n’incorpore aucune image avant la fin. Peu importe, après que toute cette merde soit arrivée, j’ai découvert que j’avais des restes de travail sur mon ordinateur personnel de ce que nous avions fait il y a longtemps, alors j’ai imprimé les .pdf et en ai extirpé les images qui vont suivre. Vous serez les personnes qui en bénéficieront. Juste pour être clair, je ne sais rien de l’origine ni même de la véracité de ces photos. Je ne suis pas ici pour vous convaincre qu’elles sont réelles. Je les poste ici car je pense qu’elles existent pour être vues et non cachées jalousement par un connard de riche dans une quelconque collection privée.
Photo 1/14
L'Incendie de Collinwood
C’est la dernière photo connue prise dans l’école de Lake View à Collinwood dans l’Ohio avant qu’elle ne soit consumée par les flammes le 4 Mars 1908, tuant 172 écoliers, deux professeurs et un secouriste. L’incendie a débuté lorsqu’un joint en bois du plafond s’est enflammé des suites d’une surchauffe d'un tuyau de chaudière qui était à proximité.
Les flammes bloquèrent toutes les issues. Cela, ainsi que l'effet de panique, piégèrent un bon nombre d'élèves et de personnels dans la cage d’escalier où ils finirent brûlés vivants. Quelques morts sont aussi attribuées aux sauts d’écoliers en feu des fenêtres du deuxième et troisième étage. Toute les personnes présentes sur cette photo périrent, excepté Mr.Olson, assis à l’extrême droite de la rangée arrière. La présence de surimpressions sur l’image reste inexpliquée.
Photo 2/14
La Dernière Interview de Charlie Noonan
Charlie Noonan était un amateur de folklore qui voyageait à travers le sud et le sud-ouest des États-Unis durant les premières années du 20ème siècle, collectant contes et légendes surnaturelles. Selon sa femme Ellie, Charlie aurait un jour entendu une histoire racontée par un fermier de l’Oklahoma sur une étrange femme qui vivrait seule dans une propriété isolée de l'ouest de l'État.
Le fermier déclarait que la femme n’était pas vraiment une femme, mais quelque chose d’autre, quelque chose qui cacherait sa vraie nature derrière un foulard et qui n’aurait jamais été vue sans un gros chien à ses côtés. Noonan aurait apparemment été assez intrigué pour se mettre à chercher la femme durant l’un de ses voyages. Il n’a plus jamais été revu.
Ellie Noonan a plus tard été contactée par un prêteur sur gage de Tulsa qui se rappelait avoir lu quelque chose à propos de la disparition de son mari après qu’il ait trouvé son nom gravé sur un appareil photographique qu’un itinérant lui avait vendu. Le prêteur sur gage renvoya l’engin et Mme Noonan développa le film qui se trouvait à l’intérieur en espérant trouver des indices sur le voyage de Charlie. Cette photo était la seule présente dessus. Malheureusement, il n’y avait aucune indication sur l’endroit où la photo avait été prise, ni le nom du fermier qui raconta l’histoire consignée dans le carnet de notes de Noonan.
Photo 3/14
La Mort de John Ulsted
Cette photographie déchirée, soi-disant prémonitoire, représente un régiment de gardes aux couleurs de l’Armée de l’Union, un mois avant qu’ils se rendent sur le champ de bataille d’Antietam (Septembre 1862).
Le jeune homme tout à droite, nommé John Ulsted, a perdu la partie droite de son visage et son bras droit à cause d’un coup de canon tiré au début des hostilités. On ne sait pas exactement quand la photo a été endommagée.
Photo 4/14
L’Exécuteur de la Nouvelle Orléans
Édouard Martel était un photographe et inventeur sans succès venu de France, qui a voyagé aux États-Unis tout au long des deux premières décennies du 20ème siècle en essayant de chercher des investisseurs intéressés par un appareil photo équipé d’une minuterie et d'un dispositif de réglage automatique de durée d'exposition, gadgets propres aux populaires appareils pliables “Brownies” de la marque Kodak. Durant son voyage il prit un millier de photographies pour tester et affiner son invention.
Souvent, il se levait tôt et installait un appareil caché dans les rues peu fréquentées de villes où il avait vécu, puis il se rendait dans un café ou un bar à proximité pour capturer des scènes innocentes de la vie de tous les jours et ainsi se rappeler de ses voyages. Les meilleures photos furent sélectionnées pour la seule et unique exposition de Martel à Paris en 1924. Malheureusement, Martel mourut pauvre et inconnu en 1955, laissant le soin à sa fille Jeanne de trier les nombreuses boîtes de films qu’il avait laissées derrière lui, pour voir celles qui mériteraient d’être conservées et celles bonnes pour la poubelle. Durant l’opération, elle découvrit cette photo prise à la Nouvelle-Orléans le matin du 28 octobre 1919, quelques heures avant que Martel ne prenne un bateau et retourne en France.
Il s’avère que Martel détestait les effets de flou sur ses photographies car, pour lui, ils reflétaient mal la vitesse et la précision du mécanisme de son appareil. Ce préjudice le fit survoler ce qui semble être la photo la plus importante qu’il ait jamais prise.
Qu’est-ce qui rend cette photo si spéciale ? La nuit précédent la prise de vue, le célèbre et mystérieux tueur nommé “L’Exécuteur de la Nouvelle-Orléans” avait commis son dernier meurtre, massacrant Mike Pepitone dans son lit avant de prendre la fuite au moment où la femme de Pepitone découvrait le corps. Serait-ce son retour chez lui ? Il est impossible de le savoir, mais si c’est cela, l’image démentit la légende (basée sur le fragile témoignage de Pauline et Mary Bruno, donné bien longtemps après les faits) selon laquelle seul un homme noir aurait été capable d’une telle sauvagerie.
Photo 5/14
Les Créatures de Grand Caverns
Cette photo a été prise en 1895 par un spéléologue et photographe amateur nommé Oren Jeffries quand il explorait une partie des Grand Caverns, dont personne n’avait alors dressé le plan, dans le sud-ouest de la Virginie. Au moment où elle a été prise, Jeffries menait des expériences photographiques en testant l’effet d’une très longue exposition pour voir si rien ne pourrait être impressionné dans l'apparente obscurité de la grotte. Il devait se placer au niveau du sol, éteindre sa lanterne, puis dévoiler l'objectif de son appareil photo fait maison aussi longtemps qu’il pourrait se tenir dans l’obscurité. Durant l’une de ses expériences, il entendit quelque chose approchant des profondeurs de la caverne.
Effrayé, Jeffries abandonna ses expériences et déclencha un des flash Blitzlicht qu’il utilisait pour prendre des photo souterraines traditionnelles. D’après l’un des témoignages qu’il confia à un journal local, Jeffries vit des créatures “humanoïdes” le dévisageant dans l’ombre et prit la fuite sans s’arrêter avant d’être à la surface. Quelques jours plus tard, il retourna chercher son appareil avec trois autres hommes. Ceci est l’image qui fut trouvée en développant le film à l’intérieur.
Photo 6/14
Les Jumeaux Harlow
1938, Evergreen Park, Illinois (à proximité de Chicago). Billy et Stevie Harlow étaient tout deux assis à l’avant de leur voiture avec leur mère Tammie quand leur Ford Berline entra en collision de face avec une Chrysler. Le choc fut si violent que deux autres véhicules furent touchés.
Tammie Harlow survécut, mais les garçons furent éjectés à travers le pare-brise et moururent instantanément. Un photographe de scènes de crime du journal local prit cette photo montrant une équipe de volontaires essayant d'extraire John Downing, le conducteur de la Chrysler, de la carcasse du véhicule. Il semble que les petits Billy et Stevie étaient toujours là, assistant à la scène.
Photo 7/14
La Tragédie des Sorrenson
Les Sorrenson étaient une famille Danoise qui immigra aux Etats-Unis en 1905 ou 1906. Ils arrivèrent avec leur fils aîné, Anders (qu’on peut voir sur l’âne) et s’installèrent dans une ferme dans le Missouri. Trois autres enfants (Simone, Frikke et Mathilde, respectivement au centre, à droite et dans le chariot) suivirent plus tard. Cette photo, prise en 1916, montre les quatre enfants quelques semaines avant la tragédie.
Les trois enfants les plus vieux jouaient apparemment beaucoup dans la grange et en étaient tombés de sommeil dans les herbes hautes. Leur père, Niclas, conduisait une faucheuse d’herbe et les démembra aux endroits précis que la faille parcourt sur la photographie.
Pendant ce temps, Mathilde, la plus jeune, était à l’intérieur de la maison avec sa mère et ne fut pas blessée. Selon le fils d’un voisin interviewé par un journaliste, l’âne mourut plus tard d’une façon tout aussi horrible en se coinçant la tête dans des barbelés et en allant jusqu’à se décapiter dans ses efforts frénétiques pour se libérer. Ce dernier détail n’a pas pu être confirmé.
Photo 8/14
Le Spectre de Viola Peters
Viola Peters était une célibataire issue d’une riche famille qui vivait seule dans la petite ville de McCaysville en Géorgie. Elle était très appréciée des habitants pour ses dons et ses contributions à l’église de Baptiste, à la soupe populaire et à l’orphelinat local, spécialement durant la crise pendant laquelle ces institutions ont pu entièrement subsister grâce à ses largesses.
En juillet 1935, Viola fut brutalement violée et tuée par un vagabond nommé Tom Cullin qui avait brièvement travaillé dans la raffinerie de cuivre non loin. Cullin décida de rester dans la maison de Viola et profita de son cadavre durant dix-sept jours avant d’être arrêté. Une foule d’habitants enragés prit d’assaut la prison du comté, emmena Cullin et le punit sur le vieux pont au-dessus de la rivière Toccoa.
Cette photo a été prise par Garrett Killian, un témoin du massacre, et a provoqué un grand émoi lors de sa publication quelques jours après dans l’Atlanta Journal-Constitution. Pour beaucoup, l’âme de Viola s'était apaisée en assistant à l’exécution de son assassin, mais d’autres esprits plus tordus virent de la tristesse sur son visage et l’envie de voir une dernière fois le regard de son seul et unique amant.
Photo 9/14
Le Fantôme de Sarah Eustace
Le Danvers State Hospital (anciennement Danvers State Lunatic Asylum) était un hôpital psychiatrique de l’époque de Kirkbride construit en 1874 sur un site campagnard isolé du Massachusetts.
Comme tous les asiles construits selon les recommandations de Kirkbride, c’était un bâtiment célèbre pour son style gothique et on y traitait la folie au moyen de techniques aujourd'hui obsolètes. Danvers est souvent cité comme étant le premier hôpital à avoir utilisé la lobotomie pré-frontale.
Danvers a d’autres titres glorifiants. Il fut la source d’inspiration du “Sanatorium d’Arkham” qui apparait dans plusieurs histoires d’H.P. Lovecraft, lequel à son tour inspira l’”Asile d’Arkham” dans l’univers de Batman. Il fut aussi le lieu de tournage du film d'horreur culte "Session 9".
Ce film met très bien en avant le vaste réseau de tunnels qui se trouvent sous Danvers. Le fait que les producteurs aient choisi ces tunnels n’est pas un hasard, et les rumeurs qui disent qu’ils sont hantés datent d’une centaine d’années. L’histoire la plus célèbre concerne Sarah Eustace, une patiente qui s’échappa de sa cellule en 1955 et se glissa dans le système de tunnels. Après de multiples recherches et une longue semaine où l’asile fut totalement fermé, Sarah ne fut plus jamais revue. Il en a été déduit qu’elle devait être morte perdue, assoiffée et seule.
Une infirmière de Danvers nommée Gail Malloy devint obsédée par l’histoire de Sarah et dépensa beaucoup de ses heures à chercher son cadavre. En sachant qu’elle ne découvrirait jamais de corps, elle pris cette photo datant de 1966 qui suggère que Sarah Eustace marche encore dans les tunnels de Danvers.
Photo 10/14
La Photo de Famille des Stevenson
Qui a dit que les fantômes n’avaient pas le sens de l’humour ? Les Stevenson étaient une riche famille de Boston fière de son entreprise et de la longévité proverbiale de ses membres. Cette photo de famille, prise en 1945, était une occasion de rassembler tous les plus vieux Stevenson avec l’une des plus jeunes. Emelia (au centre), agée de 102 ans, à qui a été accordé le titre de “Matriarche”, avec la petite Ophelia qui avait alors dix-huit mois.
Ce que les Stevenson n’ont pas réalisé après que la photo fut développée, c’est qu’ils avaient été rejoints par l'un de leurs défunts. James Pullman Stevenson (1835-1932), assis à gauche entre sa nièce Ginny et son cousin Alfred, a été facilement identifié par la plupart des personnes présentes sur la photo qui se souvinrent de lui comme d’un oncle connu pour ses farces et son humour noir.
Photo 11/14
Les Disparitions de Mme Yurno
Durant les dernières années de sa vie, Josephine Yurno faisait une promenade tous les soirs dans son quartier bien aimé à Norwich dans le Connecticut.
Le 12 novembre 1935, elle partit comme d’habitude mais ne revint jamais. De longues recherchent furent menées par une équipe de volontaires et la police de Norwich mais aucun signe d’elle ne fut trouvé.
Trois ans plus tard, Mme Yurno fut trouvée assise devant la maison de ses voisins, sans aucune marque sur son corps, en parfaite santé. Quand on lui demanda où elle était passée tout ce temps, Mme Yurno fut surprise et ne comprit pas la question. Pour elle, ces trois ans ne s’étaient pas écoulés.
Ignorant l’avis de ses voisins et de son docteur, elle refusa tout traitement médical et reprit sa vie comme si rien ne s’était passé, y compris ses promenades de nuit sur la plage. Un autre voisin prit cette photo d’elle à la fin de l’année 1938. La fumée s’échappant des tas de feuilles en train de brûler donne une ambiance appropriée à la scène. Cinq ans après la première disparition, le 12 novembre 1940, Mme Yurno disparut à nouveau. Cette fois, elle ne fut plus jamais revue.
Photo 12/14
Le Destin de Sally York
La mort de la petite Sally Work en 1912, âgée de 9 ans et travaillant dans une usine textile de la North Fork Textile Mill, fut un des accidents qui poussèrent les législateurs à écrire la loi de Keating-Owen en 1916, la première loi sur le travail des enfants de l’histoire de l’Amérique.
Depuis l’accident jusqu’à la fermeture de l’usine quatre décennies plus tard, les travailleurs se plaignirent constamment de courants d'air frais, de sons étranges et de robinets coulant tout seuls sans que personne soit à proximité.
Les contremaîtres ne prirent jamais ces plaintes en compte jusqu’à ce que cette photographie fasse surface en 1932. Elle a été prise par un photographe itinérant nommé Benny Johnson qui la vendit promptement à la gazette de North Fork pour seulement dix dollars. L’usine avait été fermée pendant les vacances de Noël et était restée vide tout ce temps. La photo fut plus tard blâmée pour avoir causé la fermeture de l’usine, bien que la Grande Dépression fût une cause plus probable.
Photo 13/14
Les Yeux de Lily Palmer
Lily Palmer n’avait même pas 4 ans quand elle se trouva avoir ce que les docteurs appelèrent plus tard des “apparitions brutales d’hallucinations sensorielles.” Cette photo, prise par Annette, la mère de Lily, lors de la nuit d’Halloween 1952, montre apparemment l’arrivée d’une de ces hallucinations. Lily et sa nounou Filipino sortaient pour aller faire du porte-à-porte quand l’enfant se mit à crier et commença à se frotter les yeux.
Elle mit longtemps à se calmer et à pouvoir recommencer à parler, mais quand on lui demanda ce qu’elle avait vu, Lily parla à plusieurs reprise de “choses grouillant dans ses yeux”. Quelques jours plus tard, pendant qu’elle était seule et sans surveillance dans sa chambre, Lily se perça les yeux avec l’une des aiguilles à coudre de sa mère.
Après un traitement médical, on estima qu’elle était folle et elle fut internée pour le reste de sa vie, au début à Bellevue (à l’est de Manhattan) et plus tard au centre psychiatrique de Rockland à Orangeburg, où elle resta jusqu’à mourir d'une crise cardiaque en mars 2001. Un appel d’un de ses anciens médecins de Rockland confirma que les crises de Lily étaient plus traumatisantes lors et autour de la nuit d’Halloween. Durant la plus grande partie de sa vie, elle passa son temps à supplier les employés de “retirer ces choses de ses yeux”.
Photo 14/14
La Déception de la Trinité
C’est une des plus célèbres photographie de la toute première explosion nucléaire. Dirigée par l’armée Américaine le 16 juillet 1945 dans les White Sands Proving Ground (localisés dans le désert de Jordan del Muerto, à 35 miles au sud-est de Socorro dans le Nouveau-Mexique), le déclenchement de ce “dispositif d’implosion au plutonium” (la même méthode utilisée pour le dispositif “Fat Man” lancé sur Nagasaki) marqua le commencement de l’âge atomique et, finalement, la course à l’armement entre les États-Unis et la Russie.
Seule une poignée de personnes savait que cette photo avait été recadrée avant d’être dévoilée au grand public et sont maintenant toutes décédées. L’une d’elles était le photographe qui a donné les droits d’auteur de l’image originale à la condition de la laisser en dehors du domaine public jusqu’à ce que les citoyens puissent appréhender les conséquences qui risquent d’en découler. On ignore si ce serment a bien été rempli, mais si cette condition a été respectée et qu’il possède réellement la dernière copie de la photo au monde, il s’est sûrement imposé la tâche de cacher la vérité.
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Je m’attend à beaucoup de doutes par rapport à la véracité de ces photos. J’en ai eu beaucoup moi-même, alors je ne vais pas débattre avec tous les sceptiques ou défendre toutes les photos, mais pour ce que ça vaut, voici le texte d’une lettre écrite par l’Exécuteur à un journal local :
13 Mars 1919
Vénérables mortels:
Ils ne m’ont jamais capturé et il n’y arriveront jamais. Ils ne m’ont jamais vu car pour eux je suis invisible, pareil à l’éther qui entoure votre terre. Je ne suis pas un être humain mais un esprit et un démon du pire enfer imaginable. Je suis ce que vous autres Néo-Orléanais et votre stupide police appelez l’Exécuteur. Quand je le voudrai, je viendrai et réclamerai d’autres victimes. Je serai le seul à savoir qui ils sont. Je ne laisserai aucun indice, excepté ma hache ensanglanté salie du sang et de la cervelle de celui que j’ai envoyé ci-bas pour me tenir compagnie.
Si vous le voulez vous pouvez appeler la police et leur demander d’être prudent et de ne pas m’énerver. Bien sûr, je suis un esprit raisonnable. Je ne m’attaque pas à ceux qui n’ont pas essayé de fouiller dans le passé. Mais dans les faits, ils ont été si stupides que ça n’a pas amusé que moi, mais aussi Sa Majesté Satanique, Francis Josef, etc. Mais demandez-leur de faire attention. Ne les laissez pas essayer de découvrir ce que je suis, car il vaudrait mieux pour eux qu’ils ne soient jamais nés si jamais ils s’attiraient les foudres de l’Exécuteur. Je ne pense pas qu’un tel avertissement soit utile car je suis sûr que la police saura toujours m’éviter comme ils l’ont fait dans le passé. Ils sont sages et savent comment se tenir à l’écart de tout danger.
Il ne fait pas de doute que vous, Néo-Orléanais, pensez que je suis un horrible meurtrier ; ce que je suis, mais je pourrais être plus terrible encore si je le voulais. Si je le voulais je pourrais rendre visite à votre ville tous les soirs. Si je le voulais je pourrais tuer des milliers de vos meilleurs concitoyens car je suis une connaissance très proche de l’Ange de la Mort. Maintenant, pour être exact à minuit quinze (heure terrestre) dans la nuit de mardi prochain, je passerai à la Nouvelle-Orléans. Dans mon infinie miséricorde, je vous ferai une petite proposition.
La voici: je suis un grand amateur de jazz, et je jure par tous les diables des enfers que toute personne qui aura chez lui un groupe de jazz qui jouera de son plein sera épargné cette nuit-là. Si tout le monde a un groupe de jazz, alors tant mieux pour vous. Une chose est certaine: les personnes qui n’écouteront pas de jazz ce mardi soir seront susceptibles de goûter à ma hache.
Bien, je commence à avoir froid et ai peur d’attraper quelque chose; je vais retourner dans la chaleur de mon pays natal: les Tartares. Il est temps que je délaisse votre maison terrestre et que je cesse mon discours. J’espère que vous publierez ça avec ce qui ira de mieux. J’ai été et je resterai le pire esprit qui ait jamais existé ici et même dans votre imagination.
Je pense qu’avant toute chose je devrais préciser que je suis nouveau ici, alors soyez patients avec moi, je ne connais pas toutes les règles ou les habitudes d’ici. Un ami à moi m’a envoyé le lien de ce site quand je lui ai raconté l’histoire et montré les photos que je m’apprête à partager avec vous. Il pense que la plupart d’entre vous devrait apprécier, mais pour être honnête, ce site me paraît plus être un regroupement d'idiots qu’un « site d’images paranormales » sérieux. Peu importe. Je suis motivé pour partager ça et ai besoin de le faire anonymement, pour des raisons qui seront éclaircies tantôt. Techniquement, je vais enfreindre la loi, mais si je comprends bien comment cet endroit fonctionne, cet article devrait disparaître dans un jour ou deux.
Voici ma situation. Je suis maquettiste chez un petit éditeur indépendant aux États-Unis. Je ne dirai pas qui ni où, alors ne me demandez pas, je tiens à garder mon boulot. La paye n’est pas géniale, mais c’est un travail sympa et j’aime les personnes avec qui je travaille. La plupart des choses que nous produisons sont de grands livres décorés.
La plupart des gens les feuillettent quand ils s’ennuient, mais presque personne ne les lit page par page. Les histoires en images de certaines villes ou de certains États se vendent bien dans les boutiques touristiques régionales. À l’occasion nous faisons des atlas ou des biographies. Quelques musées nous confient leurs catalogues de galerie. Ce genre de choses. Le travail est fastidieux, mais c’est une situation stable, nous avons assez de contrats et nos livres nous rapportent assez d’argent pour nous maintenir à flot, en tout cas beaucoup plus que ce que de petites revues de presse ont pu dire ces jours-ci.
Parce que nous sommes là depuis un certain temps, notre nom n'est que peu connu des amateurs d'histoire et des gens qui pensent être des experts à propos de telle ou telle ville perdue, l'Idaho ou je ne sais quel autre sujet ésotérique dont personne ne se soucie réellement. Nous recevons plein de manuscrits de source inconnue de gens qui n’ont jamais vraiment écrit de livre et des CD pleins d'images provenant de personnes qui n’ont jamais pris de photo. Parce que nous sommes une petite entreprise et que nous ne sommes pas localisés autre part, réaliser ce genre de sale boulot est devenu une habitude dans notre travail.
Très rarement, quelqu’un va trouver quelque chose qui mériterait d’être poursuivi et nous l’expose, mais notre senior éditeur/publieur a toujours le dernier mot. Depuis neuf mois j’ai redoublé d’efforts et ai travaillé sans arrêt sur un livre qui excitait tout le monde dans le local. Notre éditeur de copies l’a trouvé alors qu’il lisait les piles de lettres de demandes envoyées par des clients. Un vieil homme que je ne nommerai pas nous avait contacté et nous offrait la chance de publier cette archive rare de sa collection de photos, à condition que nous traitions le sujet avec le respect et le sérieux qu’il a estimé qu’il méritait.
Et c'est peu dire. Ces photos représentaient toujours quelque chose qui sortait de l’ordinaire, quelque chose qui allait souvent de paire avec une histoire tout aussi intéressante. La plupart d’entre elles viennent de la première moitié du 20ème siècle.
Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas le genre de chose que nous publions habituellement, mais les bribes que l’homme avait envoyé avec sa lettre étaient convaincantes, et une fois que nous avons reçu le reste, entendu quelques-unes de ces histoires et réalisés que la plupart de ces images n’étaient pas connues du grand public, nous avons su que nous tenions quelque chose qui pourrait grandement attirer l’attention des gens. Le format allait être simple et chic, avec des espaces vides en abondance pour aérer. Chaque photo apparaîtrait avec une grande qualité d’impression sur la page de droite, suivie d’une page gauche vide, et un couple de paragraphes pour légender chaque photo sur la page de droite suivante.
Au tout début, travailler avec cet homme fut un cauchemar et le travail s’annonça interminable car il refusait de m’envoyer plus d’un document à la fois. Il devait m’envoyer une lettre certifiée, je devais la recevoir, scanner la photo à l'intérieur et renvoyer une lettre de confirmation, et seulement après ça il m’envoyait la suivante. Il devait penser qu’il avait une collection d’une grande valeur et était très paranoïaque quand à la perte de ces archives, alors il ne risquait qu’un élément à la fois. À la fin, nous avions dépensé tellement d’argent en timbres que ça m’aurait coûté moins cher de me rendre à la maison du vieil homme avec un ordinateur et un scanner.
Nous étions peut-être à un tiers du processus de création quand cet enfoiré a décidé de nous trahir. Quelqu’un lui avait offert une petite fortune pour les photos, bien plus que ce que nous avions payé pour les droits du livre, à la condition que la production du livre soit stoppée et que les photos restent cachées des yeux du grand public. Nous avons demandé à ce qu’il vienne pour un face à face et avons tenté de le ramener à la raison en atténuant son ego et en exprimant notre enthousiasme à l'idée d'une telle « réussite littéraire », et pendant quelques jours ça a eu l’air de le travailler. Mais quand il est rentré chez lui, il a encore retourné sa veste et a commencé à nous maudire moi et l’éditeur au téléphone, en demandant à ce qu’on arrête l’édition du livre.
Il a alors engagé un avocat qui est venu sans véritables arguments annuler son contrat, puis il nous a menacés d’un procès qui nous mettrait en faillite si nous nous embarquions dans cette affaire. Pour ajouter l’insulte à l’injure, le cabinet d’avocats a envoyé ce sale petit emmerdeur de collectionneur dans notre local pour vérifier que toutes les photos et compléments avaient été effacés de nos ordinateurs. La majorité de ces documents étaient enregistrés sur ma machine, et quand j’ai vu la manière dont il a effacé ce projet sur lequel j’avais littéralement passé des mois de ma vie, j’ai senti et je sens toujours cet horrible goût amer qui est la pire sensation que j’ai ressentie au monde.
Quelques personnes devraient bénéficier de tout ce travail. D’où les raisons de ma venue. Malheureusement, je n’ai pas la meilleure résolution pour les scans que j’ai faits des photos, mais j’avais conservé des ébauches des légendes originales et quatorze miniatures des photos que Quark avait créées pendant que je m’affairais sur le livre original. Ne me demandez pas pourquoi nous utilisons toujours Quark. C’est un truc qu’on connaît et pour lequel on paye depuis longtemps. Je ne suis pas censé le faire mais occasionnellement je rapporte des fichiers de Quark chez moi pour poursuivre le travail.
Tous les fichiers avec les images de qualité optimale pèsent bien trop lourd pour que je puisse les emmener chez moi. La plupart du temps j’expérimente juste des polices et quelques options, et puis de toute façon, je n’incorpore aucune image avant la fin. Peu importe, après que toute cette merde soit arrivée, j’ai découvert que j’avais des restes de travail sur mon ordinateur personnel de ce que nous avions fait il y a longtemps, alors j’ai imprimé les .pdf et en ai extirpé les images qui vont suivre. Vous serez les personnes qui en bénéficieront. Juste pour être clair, je ne sais rien de l’origine ni même de la véracité de ces photos. Je ne suis pas ici pour vous convaincre qu’elles sont réelles. Je les poste ici car je pense qu’elles existent pour être vues et non cachées jalousement par un connard de riche dans une quelconque collection privée.
Photo 1/14
L'Incendie de Collinwood
C’est la dernière photo connue prise dans l’école de Lake View à Collinwood dans l’Ohio avant qu’elle ne soit consumée par les flammes le 4 Mars 1908, tuant 172 écoliers, deux professeurs et un secouriste. L’incendie a débuté lorsqu’un joint en bois du plafond s’est enflammé des suites d’une surchauffe d'un tuyau de chaudière qui était à proximité.
Les flammes bloquèrent toutes les issues. Cela, ainsi que l'effet de panique, piégèrent un bon nombre d'élèves et de personnels dans la cage d’escalier où ils finirent brûlés vivants. Quelques morts sont aussi attribuées aux sauts d’écoliers en feu des fenêtres du deuxième et troisième étage. Toute les personnes présentes sur cette photo périrent, excepté Mr.Olson, assis à l’extrême droite de la rangée arrière. La présence de surimpressions sur l’image reste inexpliquée.
Photo 2/14
La Dernière Interview de Charlie Noonan
Charlie Noonan était un amateur de folklore qui voyageait à travers le sud et le sud-ouest des États-Unis durant les premières années du 20ème siècle, collectant contes et légendes surnaturelles. Selon sa femme Ellie, Charlie aurait un jour entendu une histoire racontée par un fermier de l’Oklahoma sur une étrange femme qui vivrait seule dans une propriété isolée de l'ouest de l'État.
Le fermier déclarait que la femme n’était pas vraiment une femme, mais quelque chose d’autre, quelque chose qui cacherait sa vraie nature derrière un foulard et qui n’aurait jamais été vue sans un gros chien à ses côtés. Noonan aurait apparemment été assez intrigué pour se mettre à chercher la femme durant l’un de ses voyages. Il n’a plus jamais été revu.
Ellie Noonan a plus tard été contactée par un prêteur sur gage de Tulsa qui se rappelait avoir lu quelque chose à propos de la disparition de son mari après qu’il ait trouvé son nom gravé sur un appareil photographique qu’un itinérant lui avait vendu. Le prêteur sur gage renvoya l’engin et Mme Noonan développa le film qui se trouvait à l’intérieur en espérant trouver des indices sur le voyage de Charlie. Cette photo était la seule présente dessus. Malheureusement, il n’y avait aucune indication sur l’endroit où la photo avait été prise, ni le nom du fermier qui raconta l’histoire consignée dans le carnet de notes de Noonan.
Photo 3/14
La Mort de John Ulsted
Cette photographie déchirée, soi-disant prémonitoire, représente un régiment de gardes aux couleurs de l’Armée de l’Union, un mois avant qu’ils se rendent sur le champ de bataille d’Antietam (Septembre 1862).
Le jeune homme tout à droite, nommé John Ulsted, a perdu la partie droite de son visage et son bras droit à cause d’un coup de canon tiré au début des hostilités. On ne sait pas exactement quand la photo a été endommagée.
Photo 4/14
Édouard Martel était un photographe et inventeur sans succès venu de France, qui a voyagé aux États-Unis tout au long des deux premières décennies du 20ème siècle en essayant de chercher des investisseurs intéressés par un appareil photo équipé d’une minuterie et d'un dispositif de réglage automatique de durée d'exposition, gadgets propres aux populaires appareils pliables “Brownies” de la marque Kodak. Durant son voyage il prit un millier de photographies pour tester et affiner son invention.
Souvent, il se levait tôt et installait un appareil caché dans les rues peu fréquentées de villes où il avait vécu, puis il se rendait dans un café ou un bar à proximité pour capturer des scènes innocentes de la vie de tous les jours et ainsi se rappeler de ses voyages. Les meilleures photos furent sélectionnées pour la seule et unique exposition de Martel à Paris en 1924. Malheureusement, Martel mourut pauvre et inconnu en 1955, laissant le soin à sa fille Jeanne de trier les nombreuses boîtes de films qu’il avait laissées derrière lui, pour voir celles qui mériteraient d’être conservées et celles bonnes pour la poubelle. Durant l’opération, elle découvrit cette photo prise à la Nouvelle-Orléans le matin du 28 octobre 1919, quelques heures avant que Martel ne prenne un bateau et retourne en France.
Il s’avère que Martel détestait les effets de flou sur ses photographies car, pour lui, ils reflétaient mal la vitesse et la précision du mécanisme de son appareil. Ce préjudice le fit survoler ce qui semble être la photo la plus importante qu’il ait jamais prise.
Qu’est-ce qui rend cette photo si spéciale ? La nuit précédent la prise de vue, le célèbre et mystérieux tueur nommé “L’Exécuteur de la Nouvelle-Orléans” avait commis son dernier meurtre, massacrant Mike Pepitone dans son lit avant de prendre la fuite au moment où la femme de Pepitone découvrait le corps. Serait-ce son retour chez lui ? Il est impossible de le savoir, mais si c’est cela, l’image démentit la légende (basée sur le fragile témoignage de Pauline et Mary Bruno, donné bien longtemps après les faits) selon laquelle seul un homme noir aurait été capable d’une telle sauvagerie.
Photo 5/14
Cette photo a été prise en 1895 par un spéléologue et photographe amateur nommé Oren Jeffries quand il explorait une partie des Grand Caverns, dont personne n’avait alors dressé le plan, dans le sud-ouest de la Virginie. Au moment où elle a été prise, Jeffries menait des expériences photographiques en testant l’effet d’une très longue exposition pour voir si rien ne pourrait être impressionné dans l'apparente obscurité de la grotte. Il devait se placer au niveau du sol, éteindre sa lanterne, puis dévoiler l'objectif de son appareil photo fait maison aussi longtemps qu’il pourrait se tenir dans l’obscurité. Durant l’une de ses expériences, il entendit quelque chose approchant des profondeurs de la caverne.
Effrayé, Jeffries abandonna ses expériences et déclencha un des flash Blitzlicht qu’il utilisait pour prendre des photo souterraines traditionnelles. D’après l’un des témoignages qu’il confia à un journal local, Jeffries vit des créatures “humanoïdes” le dévisageant dans l’ombre et prit la fuite sans s’arrêter avant d’être à la surface. Quelques jours plus tard, il retourna chercher son appareil avec trois autres hommes. Ceci est l’image qui fut trouvée en développant le film à l’intérieur.
Photo 6/14
Les Jumeaux Harlow
1938, Evergreen Park, Illinois (à proximité de Chicago). Billy et Stevie Harlow étaient tout deux assis à l’avant de leur voiture avec leur mère Tammie quand leur Ford Berline entra en collision de face avec une Chrysler. Le choc fut si violent que deux autres véhicules furent touchés.
Tammie Harlow survécut, mais les garçons furent éjectés à travers le pare-brise et moururent instantanément. Un photographe de scènes de crime du journal local prit cette photo montrant une équipe de volontaires essayant d'extraire John Downing, le conducteur de la Chrysler, de la carcasse du véhicule. Il semble que les petits Billy et Stevie étaient toujours là, assistant à la scène.
Photo 7/14
La Tragédie des Sorrenson
Les Sorrenson étaient une famille Danoise qui immigra aux Etats-Unis en 1905 ou 1906. Ils arrivèrent avec leur fils aîné, Anders (qu’on peut voir sur l’âne) et s’installèrent dans une ferme dans le Missouri. Trois autres enfants (Simone, Frikke et Mathilde, respectivement au centre, à droite et dans le chariot) suivirent plus tard. Cette photo, prise en 1916, montre les quatre enfants quelques semaines avant la tragédie.
Les trois enfants les plus vieux jouaient apparemment beaucoup dans la grange et en étaient tombés de sommeil dans les herbes hautes. Leur père, Niclas, conduisait une faucheuse d’herbe et les démembra aux endroits précis que la faille parcourt sur la photographie.
Pendant ce temps, Mathilde, la plus jeune, était à l’intérieur de la maison avec sa mère et ne fut pas blessée. Selon le fils d’un voisin interviewé par un journaliste, l’âne mourut plus tard d’une façon tout aussi horrible en se coinçant la tête dans des barbelés et en allant jusqu’à se décapiter dans ses efforts frénétiques pour se libérer. Ce dernier détail n’a pas pu être confirmé.
Photo 8/14
Le Spectre de Viola Peters
Viola Peters était une célibataire issue d’une riche famille qui vivait seule dans la petite ville de McCaysville en Géorgie. Elle était très appréciée des habitants pour ses dons et ses contributions à l’église de Baptiste, à la soupe populaire et à l’orphelinat local, spécialement durant la crise pendant laquelle ces institutions ont pu entièrement subsister grâce à ses largesses.
En juillet 1935, Viola fut brutalement violée et tuée par un vagabond nommé Tom Cullin qui avait brièvement travaillé dans la raffinerie de cuivre non loin. Cullin décida de rester dans la maison de Viola et profita de son cadavre durant dix-sept jours avant d’être arrêté. Une foule d’habitants enragés prit d’assaut la prison du comté, emmena Cullin et le punit sur le vieux pont au-dessus de la rivière Toccoa.
Cette photo a été prise par Garrett Killian, un témoin du massacre, et a provoqué un grand émoi lors de sa publication quelques jours après dans l’Atlanta Journal-Constitution. Pour beaucoup, l’âme de Viola s'était apaisée en assistant à l’exécution de son assassin, mais d’autres esprits plus tordus virent de la tristesse sur son visage et l’envie de voir une dernière fois le regard de son seul et unique amant.
Photo 9/14
Le Fantôme de Sarah Eustace
Le Danvers State Hospital (anciennement Danvers State Lunatic Asylum) était un hôpital psychiatrique de l’époque de Kirkbride construit en 1874 sur un site campagnard isolé du Massachusetts.
Comme tous les asiles construits selon les recommandations de Kirkbride, c’était un bâtiment célèbre pour son style gothique et on y traitait la folie au moyen de techniques aujourd'hui obsolètes. Danvers est souvent cité comme étant le premier hôpital à avoir utilisé la lobotomie pré-frontale.
Danvers a d’autres titres glorifiants. Il fut la source d’inspiration du “Sanatorium d’Arkham” qui apparait dans plusieurs histoires d’H.P. Lovecraft, lequel à son tour inspira l’”Asile d’Arkham” dans l’univers de Batman. Il fut aussi le lieu de tournage du film d'horreur culte "Session 9".
Ce film met très bien en avant le vaste réseau de tunnels qui se trouvent sous Danvers. Le fait que les producteurs aient choisi ces tunnels n’est pas un hasard, et les rumeurs qui disent qu’ils sont hantés datent d’une centaine d’années. L’histoire la plus célèbre concerne Sarah Eustace, une patiente qui s’échappa de sa cellule en 1955 et se glissa dans le système de tunnels. Après de multiples recherches et une longue semaine où l’asile fut totalement fermé, Sarah ne fut plus jamais revue. Il en a été déduit qu’elle devait être morte perdue, assoiffée et seule.
Une infirmière de Danvers nommée Gail Malloy devint obsédée par l’histoire de Sarah et dépensa beaucoup de ses heures à chercher son cadavre. En sachant qu’elle ne découvrirait jamais de corps, elle pris cette photo datant de 1966 qui suggère que Sarah Eustace marche encore dans les tunnels de Danvers.
Photo 10/14
Qui a dit que les fantômes n’avaient pas le sens de l’humour ? Les Stevenson étaient une riche famille de Boston fière de son entreprise et de la longévité proverbiale de ses membres. Cette photo de famille, prise en 1945, était une occasion de rassembler tous les plus vieux Stevenson avec l’une des plus jeunes. Emelia (au centre), agée de 102 ans, à qui a été accordé le titre de “Matriarche”, avec la petite Ophelia qui avait alors dix-huit mois.
Ce que les Stevenson n’ont pas réalisé après que la photo fut développée, c’est qu’ils avaient été rejoints par l'un de leurs défunts. James Pullman Stevenson (1835-1932), assis à gauche entre sa nièce Ginny et son cousin Alfred, a été facilement identifié par la plupart des personnes présentes sur la photo qui se souvinrent de lui comme d’un oncle connu pour ses farces et son humour noir.
Photo 11/14
Les Disparitions de Mme Yurno
Durant les dernières années de sa vie, Josephine Yurno faisait une promenade tous les soirs dans son quartier bien aimé à Norwich dans le Connecticut.
Le 12 novembre 1935, elle partit comme d’habitude mais ne revint jamais. De longues recherchent furent menées par une équipe de volontaires et la police de Norwich mais aucun signe d’elle ne fut trouvé.
Trois ans plus tard, Mme Yurno fut trouvée assise devant la maison de ses voisins, sans aucune marque sur son corps, en parfaite santé. Quand on lui demanda où elle était passée tout ce temps, Mme Yurno fut surprise et ne comprit pas la question. Pour elle, ces trois ans ne s’étaient pas écoulés.
Ignorant l’avis de ses voisins et de son docteur, elle refusa tout traitement médical et reprit sa vie comme si rien ne s’était passé, y compris ses promenades de nuit sur la plage. Un autre voisin prit cette photo d’elle à la fin de l’année 1938. La fumée s’échappant des tas de feuilles en train de brûler donne une ambiance appropriée à la scène. Cinq ans après la première disparition, le 12 novembre 1940, Mme Yurno disparut à nouveau. Cette fois, elle ne fut plus jamais revue.
Photo 12/14
Le Destin de Sally York
La mort de la petite Sally Work en 1912, âgée de 9 ans et travaillant dans une usine textile de la North Fork Textile Mill, fut un des accidents qui poussèrent les législateurs à écrire la loi de Keating-Owen en 1916, la première loi sur le travail des enfants de l’histoire de l’Amérique.
Depuis l’accident jusqu’à la fermeture de l’usine quatre décennies plus tard, les travailleurs se plaignirent constamment de courants d'air frais, de sons étranges et de robinets coulant tout seuls sans que personne soit à proximité.
Les contremaîtres ne prirent jamais ces plaintes en compte jusqu’à ce que cette photographie fasse surface en 1932. Elle a été prise par un photographe itinérant nommé Benny Johnson qui la vendit promptement à la gazette de North Fork pour seulement dix dollars. L’usine avait été fermée pendant les vacances de Noël et était restée vide tout ce temps. La photo fut plus tard blâmée pour avoir causé la fermeture de l’usine, bien que la Grande Dépression fût une cause plus probable.
Photo 13/14
Les Yeux de Lily Palmer
Lily Palmer n’avait même pas 4 ans quand elle se trouva avoir ce que les docteurs appelèrent plus tard des “apparitions brutales d’hallucinations sensorielles.” Cette photo, prise par Annette, la mère de Lily, lors de la nuit d’Halloween 1952, montre apparemment l’arrivée d’une de ces hallucinations. Lily et sa nounou Filipino sortaient pour aller faire du porte-à-porte quand l’enfant se mit à crier et commença à se frotter les yeux.
Elle mit longtemps à se calmer et à pouvoir recommencer à parler, mais quand on lui demanda ce qu’elle avait vu, Lily parla à plusieurs reprise de “choses grouillant dans ses yeux”. Quelques jours plus tard, pendant qu’elle était seule et sans surveillance dans sa chambre, Lily se perça les yeux avec l’une des aiguilles à coudre de sa mère.
Après un traitement médical, on estima qu’elle était folle et elle fut internée pour le reste de sa vie, au début à Bellevue (à l’est de Manhattan) et plus tard au centre psychiatrique de Rockland à Orangeburg, où elle resta jusqu’à mourir d'une crise cardiaque en mars 2001. Un appel d’un de ses anciens médecins de Rockland confirma que les crises de Lily étaient plus traumatisantes lors et autour de la nuit d’Halloween. Durant la plus grande partie de sa vie, elle passa son temps à supplier les employés de “retirer ces choses de ses yeux”.
Photo 14/14
La Déception de la Trinité
C’est une des plus célèbres photographie de la toute première explosion nucléaire. Dirigée par l’armée Américaine le 16 juillet 1945 dans les White Sands Proving Ground (localisés dans le désert de Jordan del Muerto, à 35 miles au sud-est de Socorro dans le Nouveau-Mexique), le déclenchement de ce “dispositif d’implosion au plutonium” (la même méthode utilisée pour le dispositif “Fat Man” lancé sur Nagasaki) marqua le commencement de l’âge atomique et, finalement, la course à l’armement entre les États-Unis et la Russie.
Seule une poignée de personnes savait que cette photo avait été recadrée avant d’être dévoilée au grand public et sont maintenant toutes décédées. L’une d’elles était le photographe qui a donné les droits d’auteur de l’image originale à la condition de la laisser en dehors du domaine public jusqu’à ce que les citoyens puissent appréhender les conséquences qui risquent d’en découler. On ignore si ce serment a bien été rempli, mais si cette condition a été respectée et qu’il possède réellement la dernière copie de la photo au monde, il s’est sûrement imposé la tâche de cacher la vérité.
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Je m’attend à beaucoup de doutes par rapport à la véracité de ces photos. J’en ai eu beaucoup moi-même, alors je ne vais pas débattre avec tous les sceptiques ou défendre toutes les photos, mais pour ce que ça vaut, voici le texte d’une lettre écrite par l’Exécuteur à un journal local :
13 Mars 1919
Vénérables mortels:
Ils ne m’ont jamais capturé et il n’y arriveront jamais. Ils ne m’ont jamais vu car pour eux je suis invisible, pareil à l’éther qui entoure votre terre. Je ne suis pas un être humain mais un esprit et un démon du pire enfer imaginable. Je suis ce que vous autres Néo-Orléanais et votre stupide police appelez l’Exécuteur. Quand je le voudrai, je viendrai et réclamerai d’autres victimes. Je serai le seul à savoir qui ils sont. Je ne laisserai aucun indice, excepté ma hache ensanglanté salie du sang et de la cervelle de celui que j’ai envoyé ci-bas pour me tenir compagnie.
Si vous le voulez vous pouvez appeler la police et leur demander d’être prudent et de ne pas m’énerver. Bien sûr, je suis un esprit raisonnable. Je ne m’attaque pas à ceux qui n’ont pas essayé de fouiller dans le passé. Mais dans les faits, ils ont été si stupides que ça n’a pas amusé que moi, mais aussi Sa Majesté Satanique, Francis Josef, etc. Mais demandez-leur de faire attention. Ne les laissez pas essayer de découvrir ce que je suis, car il vaudrait mieux pour eux qu’ils ne soient jamais nés si jamais ils s’attiraient les foudres de l’Exécuteur. Je ne pense pas qu’un tel avertissement soit utile car je suis sûr que la police saura toujours m’éviter comme ils l’ont fait dans le passé. Ils sont sages et savent comment se tenir à l’écart de tout danger.
Il ne fait pas de doute que vous, Néo-Orléanais, pensez que je suis un horrible meurtrier ; ce que je suis, mais je pourrais être plus terrible encore si je le voulais. Si je le voulais je pourrais rendre visite à votre ville tous les soirs. Si je le voulais je pourrais tuer des milliers de vos meilleurs concitoyens car je suis une connaissance très proche de l’Ange de la Mort. Maintenant, pour être exact à minuit quinze (heure terrestre) dans la nuit de mardi prochain, je passerai à la Nouvelle-Orléans. Dans mon infinie miséricorde, je vous ferai une petite proposition.
La voici: je suis un grand amateur de jazz, et je jure par tous les diables des enfers que toute personne qui aura chez lui un groupe de jazz qui jouera de son plein sera épargné cette nuit-là. Si tout le monde a un groupe de jazz, alors tant mieux pour vous. Une chose est certaine: les personnes qui n’écouteront pas de jazz ce mardi soir seront susceptibles de goûter à ma hache.
Bien, je commence à avoir froid et ai peur d’attraper quelque chose; je vais retourner dans la chaleur de mon pays natal: les Tartares. Il est temps que je délaisse votre maison terrestre et que je cesse mon discours. J’espère que vous publierez ça avec ce qui ira de mieux. J’ai été et je resterai le pire esprit qui ait jamais existé ici et même dans votre imagination.
Traduction : Jiszero
Texte original ici. La prochaine entrée de Mon frère sera publiée la prochaine fois.
Pour ceux qui ne savent pas : dans la mythologie romaine, les tartares, c'est comme l'enfer en fait
RépondreSupprimeron dit le tartare
SupprimerJ'ai pas compris la photographie des quatre enfants, de l'usine et de l'explosion atomique :/ Sinon pasta assez sympa, sans plus... ;)
RépondreSupprimerPour la photographie avec les quatre enfants :
RépondreSupprimerSi tu regardes bien, il y une sorte de "trait" blanc qui parcours la photo.
Et bien tous les êtres vivants (j'entends par là les 3 enfants, et l'âne) ont été démembrés aux endroits précis suggéré par le trait blanc.
La plus petite, n'ayant pas été touchée par cette "anomalie", n'a pas subis le même sort que ses aînés.
la pasta est sympa
RépondreSupprimermais j'ai du mal à voir ce qu'il y a à voir sur les photos, ça gache un peu tout
Si quelqu'un a tout cerné, ce serait cool d'expliquer :)
Exemple : qu'est-ce qu'il y a a voir pour la bombe atomique, Sally York, Viola Peters..
+merci ano pour l'explication de la photo avec les 4 enfants :)
Le type a la hache c'est dans American horror story enfin c'est surement une légende urbaine de base :) j'ai beaucoup aimé super pasta
RépondreSupprimerJe suppose que je dois dire d'emblée que je suis nouveau ici, alors soyez patient avec moi, car je ne connais pas toutes les règles et l'étiquette ou autres joyeusetés. Un de mes amis m'a liée à ce conseil après que je lui ai raconté l'histoire et lui ai montré les documents que je m'apprête à partager avec vous. Il pense que certains d'entre vous en seront reconnaissants, mais pour être honnête, d'où je suis assis sur ce site ressemble plus à un refuge pour les idiots qu'une grave "carte d'image paranormal." Peu importe. Je suis motivé pour partager ce genre de choses et j'ai besoin de le faire anonymement, pour des raisons qui deviendront évidentes. Techniquement, je vais enfreindre la loi, mais si je comprends comment cet endroit fonctionne, ce thread va disparaître en un jour ou deux de toute façon.
RépondreSupprimerVoici l'affaire. Je suis un directeur de la production à un petit éditeur indépendant aux Etats-Unis, je ne dirai pas qui et où, donc ne demandez pas, comme je tiens à garder mon emploi. Le salaire n'est pas terrible, mais c'est un concert facile, et j'aime les gens avec qui je travaille. Beaucoup de ce que nous publions sont ce que vous appelez les livres de table à café.
Le genre de personnes feuilleter quand ils s'ennuient, mais presque personne ne lit jamais les couvrir à couvrir. Histoires picturales fades de certaines villes ou États qui se vendent bien dans les boutiques régionales. Le livre occasionnel de cartes ou une biographie. Quelques musées externaliser leur galerie catalogues pour nous. Ce genre de chose. Le travail est ennuyeux, mais il est stable et nous obtenons suffisamment d'emplois et nos livres assez d'argent pour rester à flot, ce qui est beaucoup plus que la plupart des petites presses peut dire ces jours-ci.
Parce que nous avons depuis un certain temps, notre nom est peu connu pour les amateurs d'histoire et les gens qui pensent qu'ils sont un expert sur telle ou telle ville à nulle part, Idaho ou un sujet ésotérique personne ne se soucie vraiment. Nous recevons beaucoup de manuscrits unsolicitied de gens qui ne devrait vraiment pas être d'écrire des livres et des CD non sollicités pleins de photos de personnes qui ne devraient pas être de prendre des photos. Parce que nous sommes petits, et ne pas avoir un poste de responsable des acquisitions séparées, la tâche de passer par ce "tas de boue" est transmis au bureau.
Très rarement, quelqu'un va trouver quelque chose mérite d'être poursuivie et la hauteur pour le reste d'entre nous, mais notre rédacteur en chef / éditeur obtient le dernier mot. Pour les neuf derniers mois, j'ai travaillé plus ou moins non-stop sur un livre que tout le monde au bureau a été assez excité. Notre copyeditor trouvé durant son tour avec la pile. Un vieux gars que je ne nommerai pas nous avait contacté à l'improviste et nous a offert la chance de publier sa collection de photos d'archives rares, à condition que nous traitons le sujet avec le respect et le sérieux qu'il sentait qu'il méritait.
Pour reprendre son expression, et ce qui allait être le titre du livre, les photos étaient tous des «anomalies». C'est-à-dire, ils représentés quelque chose hors de l'ordinaire ou autrement inex
plicable, quelque chose qui avait habituellement une histoire tout aussi intéressant pour aller avec elle. La plupart d'entre eux étaient de la première moitié du 20e siècle.
RépondreSupprimerComme je le disais, ce n'est pas le genre de chose que nous publions normalement, mais les quelques échantillons le gars envoyé avec sa lettre de terrain étaient assez convaincants, et une fois que nous avions vu le reste d'entre eux, a entendu quelques-unes des histoires, et s'est rendu compte que aucun de ces images ont été largement connue, nous savions que nous avions quelque chose qui pourrait attirer l'attention des gens. Le format allait être simple et chic, avec beaucoup d'espace blanc et une marge de manœuvre. Chaque photo apparaît comme une impression de haute qualité sur la page de droite, suivie d'une page de gauche vide, puis quelques paragraphes à légende de chaque photo sur la page de droite ci-dessous.
Dès le début, le gars était un cauchemar de travailler avec et le travail a pris une éternité parce qu'il a refusé d'envoyer plusieurs documents à la fois. Il m'enverrait courrier certifié, je voudrais obtenir, analyser, et renvoyer par courrier électronique certifié, et alors seulement enverrait-il le prochain. Il semblait penser qu'il avait une précieuse collection et a été extrêmement paranoïaque de perdre, alors il ne risquait un élément à la fois. En fin de compte, nous avons passé tant d'argent sur les frais d'envoi qu'il aurait été moins cher pour moi à l'endroit où le vieil homme vivait avec un scanner et un ordinateur portable voler.
Nous étions peut-être un tiers du chemin à travers le processus de production où ce put*** de mec a coupé l'herbe sous nos pieds. Quelqu'un lui avait offert une grosse somme d'argent pour les photos, beaucoup plus que nous offrons pour les droits du livre, à la condition que le livre se m**de en boîte et les photos rester en dehors du regard du public. Nous avons demandé qu'il vienne dans un face à face et ont essayé de raisonner avec lui, et de répondre à son orgueil et le désir de "succès scientifique", et pendant quelques jours, il semblait qu'il avait travaillé. Mais quand il est rentré chez lui, il fait volte-face encore et a commencé à jurer sur moi et mon rédacteur en chef au téléphone, exigeant que nous étagère du livre.
Il a engagé un avocat qui est venu avec quelque BS d'annuler son contrat, puis il nous a menacé d'un procès qui pourrait nous mettre en faillite si nous sommes allés de l'avant avec le projet et perdu. Pour ajouter l'insulte à l'i
njure, le cabinet d'avocats a envoyé ce petit gars ennuyeux à notre bureau pour s'assurer que les matériaux ont été effacés de nos ordinateurs. Parce que la grande majorité de son existence sur ma machine, et j'avais passé littéralement mois de ma vie sur le projet, je me sentais, et je me sens toujours le plus violé et amer au sujet de la chose entière.
RépondreSupprimerQuelqu'un devrait bénéficier de tout ce travail. D'où ma raisons de venir ici. Malheureusement, je n'ai pas les scans haute résolution que j'ai fait des photos, mais je ne garde versions des légendes originales et quatorze espace réservé "vignettes" résolution moyenne de travail que Quark créé comme j'étais allongé sur la version originale du livre. Ne me demandez pas pourquoi nous sommes toujours à l'aide de Quark. C'est ce que nous savons et ce que nous avons payé pour un il ya longtemps. Je ne suis pas censé le faire, mais je prends parfois à la maison les fichiers Quark travaillent à peaufiner sur ma machine à la maison.
Le fichier complet, avec des images plein-res embarqués, devient trop grand et lourd pour ramener à la maison avec moi-la plupart du temps je suis en train d'expérimenter avec les polices et les options de mise en page de toute façon, je n ' t intégrer les images jusqu'à la fin. Quoi qu'il en soit, après toute cette m**de est descendu, j'ai découvert que j'avais un "dossier de travail" sur ma machine personnelle de ce que nous avons fait jusqu'à présent, donc je l'ai imprimé à. Pdf, puis dépouillé le texte et les images à partir de ce fichier. Pdf . Vous les gens seront les bénéficiaires de ce. Juste pour être clair, je ne prétends rien quant à la véracité et la provenance de ces photos. Je ne suis pas ici pour vous convaincre qu'ils sont réels. Je suis juste les mettre là-bas parce que je pense qu'ils méritent d'être vus et pas caché dans la collection privée de quelque riche piquer.
http://en.wikipedia.org/wiki/Collinwood_school_fire
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Axeman_of_New_Orleans
A few days ago, an anon posted on /x/ claiming he was employed by a small, but old, editing & publishing company.
RépondreSupprimerThey were contacted by an elderly photographer who claims to be in possession of a collection of black and white, paranormal pictures never before seen by the general public. He wished the company to publish a book with these photos and a small description. The old man was very paranoid of his collection and would only send one photograph at a time for scanning, and wait for its return to send the next.
Apparently the old man was offered a substantial sum by a private owner and pulled the plug on the project. This publisher only received about 14 photos, and he posted them and their descriptions on /x/ out of spite, or something.
I will gladly share if I can figure out how to post the pics...if this thread already exists, please let me know and I will delete this.
Il ya quelques jours, un anon a posté sur / x / , disant qu'il était employé par une petite, mais ancienne,maison d'édition.
Ils ont été contactés par un photographe âgé qui prétendait être en possession d'une collection photos paranormales, en noir et blanc, jamais vues par le grand public. Il souhaitait que la compagnie publie un livre avec ces photos et une petite description. Le vieil homme était très paranoïaque avec sa collection et voulait envoyer seulement une photo à la fois pour la numérisation, et d'attendre son retour (?) pour envoyer la prochaine.
Apparemment, le vieil homme s'est vu offrir une somme importante par un collectionneur privé et tiré la prise (?) sur le projet. Cet éditeur a reçu seulement 14 photos, et il le a posté avec leurs descriptions sur / x / par dépit, ou autre.
Je serai heureux de partager si je peux comprendre comment publier les photos ... si ce fil existe déjà, faites-le moi savoir et je vais le supprimer.
J'ai aussi cette impression, pour moi photoshop est passé par la... :roll:
Possible mais pas si évident. Le jeu d'ombres et de lumière peuvent suffire à avoir "déformé" le visage de cette vieille femme. Quand au chien, il ne me semble pas avoir été ajouté.
Quoiqu'il en soit, j'adore cette photo et l'histoire qui va avec. Ils constituent un peu l'ancetre des found footages à la Blair Witch qui fleurissent aujourd'hui dans nos salles de cinéma.
D'ailleurs... Elle a un petit coté Carmen Cru cette petite vieille. :mrgreen:
Je ne trouve pas les anomalies des photos 12 et 14 quelqu'un pour m'aider please ?
RépondreSupprimermoi non plus
SupprimerSalut, alors c'est une bonne pasta mais juste pour les anomalies et les petites histoires bien étranges. ^^
RépondreSupprimerSinon, le reste avec l'histoire des enfers, de la hache et du jazz, c'est totalement con et sans queue ni tête. Je comprend l'effet de surprise ou de peur voulu mais c'est raté, ça part en live surtout avec "si vous jouez du jazz, je vous épargnerai" ou je ne sais plus quoi.
Et puis l'introduction avec "ce site me paraît plus être un regroupement d'idiots qu’un « site d’images paranormales » sérieux." .........................
Euh, ok.
Si le site ne te plaît pas, tu peut toujours sortir, hein. :)
"Peu importe. Je suis motivé pour partager ça et ai besoin de le faire anonymement"
SupprimerT'es au courant que c'est des traductions de pasta venant d'ailleurs? Celle ci étant anglaise, tu peux te douter que cette phrase ne visait ni ce site ni rien d'autre. Un troll aussi obious dans une pasta et même pas foutu de le voir...
SupprimerPour l'histoire de l'Exécuteur, je t'incite a aller lire ceci : https://en.wikipedia.org/wiki/Axeman_of_New_Orleans
SupprimerSinon, sympathique pasta, j'ai trouvé.
Salut, bonne pasta j'ai bien aimé =)
RépondreSupprimerJuste, j'ai beau chercher, vérifier et revérifier mais sur la photo n°12 ( celle de l'usine ) je ne vois pas d'anomalie, et j'y ai passé du temps. Mis à part ce qui semble être une forme "humanoïde" plutôt barraqué au centre de l'usine, au pied du bâtiment et contre la paroi verticale du gros machin qui monte, je vois pas ce qui cloche.
Une idée ? Merci.
Cette forme dont tu parles peut porter a confusion mais regarde la taille, elle est plus haute que les portes du bas... plutot un relief dans le metal je dirais.
SupprimerPar contre on dirait qu'il y a une silhouette a l une des fenetres du haut et une des portes du bas est ouverte alors que l usine est censée etre fermée quand la photo a été prise.
Mais j arrive pas a me convaincre moi meme x)
En tout cas pour la derniere photo et l histoire avec je pige vraiment pas.
En ce qui concerne la dernière photo, vous pouvez observer ce qui semble être une concentration d'OVNI à droite de l'explosion. (Trois points disposés en triangles). Un anglophone a trouvé une autre photo ou les ovnis sont plus apparents (à moins qu'il ne l'ait monté lui-même d'après la pasta) https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10203487912411579&l=ad5149d05f
SupprimerPersonnellement, je ne pige pas la 11 et la 12.
La 11 c'est juste pour "l'ambiance" à vrai dire il n'y a rien de très paranormal ici, c'est juste pour illustrer l'histoire de Mme Yurno. Quant à la 12 l'histoire dit que l'usine était fermé et que tout le monde était absent, sauf qu'on voit clairement un porte grande ouverte (peut être 2, je ne suis pas sûr pour celle de gauche), enfin voilà c'est ça la pasta... Pas très effrayant, ça aurait pu être des squatteurs ou n'importe quoi d'autres, mais ils ont associé ça à une histoire de fantôme...Limite limite ^^'
SupprimerBonjour, j'aime beaucoup cette creepypasta, une de mes préférées pour le moment ! Cependant, j'ai remarqué une petite erreur : "le destin de Sally York" ... "la mort de la petite Sally Work"
RépondreSupprimerAlors, York ou Work ?
Bonne pasta au concept fort sympathique!!
RépondreSupprimerMention spéciale pour l'histoire des Disparitions de Mme Yurno!
Tout ce que j'adore!!
Il n'y a pas la photo pour la photo de famille et apres il y a un décalage par rapport aux textes quelqu'un peut me dire toutes les anomalies svp ? Merci
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