L'année dernière, j'ai
passé 6 mois à participer à ce qu'on m'avait dit être une expérience
psychologique. J'ai trouvé une annonce dans mon journal local destinée
à trouver des personnes imaginatives cherchant à se faire un peu
d'argent, et puisque c'était la seule annonce de la semaine pour
laquelle j'étais vaguement qualifié, je leur ai passé un coup de fil et
nous nous sommes arrangés pour une entrevue. Ils m'ont dit que tout ce
que j'aurais à faire serait de rester dans une pièce, seul, avec des
capteurs fixés sur la tête pour mesurer mon activité cérébrale, et que
pendant l'expérience, je visualiserais un clone de moi-même. Ils l'ont
appelé mon "Tulpa".
Ça semblait assez facile, et j'ai accepté de le faire dès qu'on m'a dit combien je serais payé. Le lendemain, j'ai commencé l'expérience. Ils m'ont emmené dans une pièce et donné un lit, puis ont attaché les capteurs sur ma tête, qu'ils ont reliés à une petite boîte noire sur la table à côté de moi. Ils m'ont redit de visualiser mon clone pendant l'expérience, et expliqué que si je m'ennuyais ou m'impatientais, plutôt que de me déplacer par exemple, je devrais imaginer que mon double se déplaçait, ou essayer d’interagir avec lui, ce genre de choses. L'idée était de le garder avec moi tout le temps où je serais dans cette pièce.
La semaine suivante, on m'a donné une chambre différente avec des hauts-parleurs muraux. Ils m'ont dit qu'ils voulaient voir si j'arrivais à garder le Tulpa avec moi malgré des stimulations perturbatrices. Les hauts-parleurs diffusaient une musique discordantes, laide et inquiétante, ça rendait le processus un peu plus difficile, mais j'y arrivais toutefois. La semaine d'après, ils passaient une musique encore plus troublante, ponctuée de cris, de retours en arrière, qui ressemblait à la connexion d'un vieux modèle de modem, avec des voix gutturales en fond qui parlaient dans une langue étrangère. Je m'en moquais bien - j'étais devenu un expert.
Après environ un mois, j'ai commencé à m'ennuyer. Pour animer les choses, j'ai donc commencé à communiquer avec mon sosie. Nous discutions, jouions à pierre-papier-ciseaux, ou alors je l'imaginais en train de jongler, ou même faire du break-dance, selon ma fantaisie. J'ai demandé aux chercheurs si mes bêtises pouvaient nuire à leurs études, mais ils m'ont encouragé à continuer. Alors, nous avons joué et communiqué, et ça a été drôle pendant un moment. Et puis, c'est devenu un peu étrange. Un jour, je lui ai raconté mon premier rencart, et il m'a corrigé. Je lui ai dit que la fille portait un haut jaune, et il m'a dit que c'en était un vert. J'y ai réfléchi une seconde, et j'ai réalisé qu'il avait raison. Ça m'a effrayé, et après mes heures de travail, ce jour-là, j'en ai parlé aux chercheurs. "Vous utilisez le double que vous avez imaginé pour accéder à votre subconscient", m'ont-ils expliqué. "Vous saviez que vous aviez tort sur ce point, et vous vous êtes corrigé inconsciemment."
Ce qui était effrayant devenait soudainement génial. Je parlais à mon subconscient ! Il m'a fallu un peu de pratique, mais j'ai découvert que je pouvais interroger mon Tulpa et accéder à toutes sortes de souvenirs. Je pouvais le faire citer des pages entières de livres que j'avais lu une fois, des années auparavant, ou des choses que j'avais appris puis immédiatement oubliées à l'époque où j'étais encore au lycée. C'était fantastique.
C'est à cette période que j'ai commencé à "appeler" mon double en dehors du centre de recherche. Pas souvent au début, mais j'étais devenu tellement habitué à l'imaginer que ça me paraissait presque bizarre de ne pas le voir. Alors chaque fois que je m'ennuyais, je visualisais mon double. Finalement, j'ai commencé à le faire quasiment tout le temps. C'était amusant de l'emmener avec moi comme un ami invisible. Je l'imaginais quand je traînais avec des amis, ou quand je rendais visite à ma mère. Une fois, je l'ai même emmené à un rencart. Je n'avais pas besoin de lui parler à voix haute, ce qui m'a permis de tenir des conversations avec lui sans que personne n'en sache rien.
Je sais que ça peut sembler étrange, mais en réalité c'était amusant. Non seulement il était une encyclopédie vivante de tout ce que je savais et de tout ce que j'avais oublié, mais il paraissait aussi mieux me comprendre que moi-même par moments. Il avait une compréhension surprenante des détails du langage corporel auxquels je n'ai pas tout de suite fait attention. Par exemple, je pensais que le rendez-vous où je l'avais amené se déroulait mal, mais il m'a fait remarquer qu'elle riait un peu trop fort à mes blagues, se penchait vers moi quand je parlais, et tout un tas d'autres indices subtils que je n'avais pas remarqués consciemment. Je lui ai fait confiance, et laissez-moi vous dire que ce rencart s'est ensuite très bien passé.
Alors que j'étais au centre de recherches depuis 4 mois, il était constamment avec moi. Les chercheurs m'ont approché un jour, après mes heures de travail, et m'ont demandé si je voulais m'arrêter de le visualiser. J'ai refusé, et ils semblaient heureux. J'ai silencieusement demandé à mon double s'il savait ce qui avait suscité cette question, mais il a juste haussé les épaules. Moi aussi.
J'étais un peu à l'écart du monde à ce moment. J'éprouvais des difficultés avec les gens. Ils me semblaient tellement perdus et peu sûrs d'eux, tandis que j'avais une manifestation de moi-même avec qui m'entretenir. Ça rendait la sociabilisation difficile. Personne d'autre ne semblait au courant des raisons derrière leurs actions, pourquoi certaines choses les rendaient fous et d'autres les faisaient rire. Ils ne savaient pas ce qui commandait leurs actions. Mais moi oui - ou du moins, je pouvais me le demander et obtenir une réponse.
Un ami est venu me voir, un soir. Il a martelé la porte jusqu'à ce que je réponde, et est entré en fulminant et en jurant rageusement. « Tu n'as répondu à aucun de mes appels en six putain de semaines, sale con ! » Il hurlait. « C'est quoi ton problème ? »
J'étais sur le point de lui présenter des excuses, et peut-être même de lui proposer une tournée des bars cette nuit, mais mon Tulpa est soudainement devenu furieux. « Frappe-le », m'a-t-il dit, et avant que je le réalise, je l'avais fait. J'ai entendu son nez se casser. Mon ami est tombé sur le sol puis il s'est jeté sur moi et nous nous sommes battus, mettant sans dessus-dessous mon appartement.
J'étais plus furieux que je ne l'avais jamais été, et je n'avais aucune pitié. Je l'ai jeté à terre et lui ai donné deux coups de pied sauvages dans les côtes, et c'est là qu'il a fui, voûté et sanglotant. Les policiers sont arrivés quelques minutes plus tard, mais je leur ai dit qu'il était à l'origine de l'altercation, et comme il n'était pas là pour me contredire, ils m'ont laissé un simple avertissement. Mon Tulpa avait souri tout ce temps. Nous avons passé la nuit à fanfaronner en parlant de ma victoire et à ricaner en repensant à comment j'avais battu mon ami.
Ce n'est que le lendemain matin, quand j'examinais mon œil au beurre noir et ma lèvre coupée dans le miroir que je me suis souvenu de ce qui m'avait mis dans cet état.
Mon double était le seul à être devenu furieux. Je me sentais coupable et un peu honteux, mais il m'avait entraîné dans un cercle vicieux avec l'ami concerné. Mon Tulpa était présent, bien sûr, et il connaissait mes pensées. « Tu n'as plus besoin de lui, tu n'as besoin de personne d'autre », m'a-t-il dit, ce qui m'a donné la chair de poule.
J'ai expliqué tout ça aux chercheurs qui m'employaient, mais ils m'ont ri au nez. « Vous ne pouvez pas avoir peur de quelque chose que vous imaginez », m'a dit l'un d'eux. Mon double se tenait à côté de lui, et il a hoché la tête, puis m'a souri.
J'ai essayé de prendre leurs paroles à cœur, mais pendant les jours qui ont suivi, je me trouvais de plus en plus inquiet à propos de mon Tulpa, et j'avais l'impression qu'il était en train de changer. Il avait l'air plus grand, et plus menaçant. Ses yeux pétillaient de malice, et je voyais de la malveillance dans son perpétuel sourire. Je décidais qu'aucun travail ne valait de perdre la raison. S'il était hors de contrôle, je m'en débarrasserais. J'étais tellement habitué à lui à ce moment que le faire apparaître était devenu un automatisme, j'ai donc commencé à essayer de ne plus le visualiser.
Mon travail a commencé à porter ses fruits après quelques jours. Je pouvais me débarrasser de lui pendant plusieurs heures de suite. Mais à chaque fois qu'il revenait, il semblait plus mauvais. Sa peau paraissait cendrée, et ses dents plus aiguisées. Il sifflait, bégayait, menaçait et jurait. La musique discordante que j'avais écoutée pendant des mois semblait l'accompagner partout. Même quand j'étais à la maison - je me détendais et me laissais aller, sans être concentré pour ne plus le voir, et il était là, le hurlement avec lui.
J'ai continué de me rendre au centre de recherches et d'y passer mes 6 heures par jour. J'avais besoin d'argent, et je pensais qu'ils ne savaient pas que j'essayais activement de ne pas visualiser mon Tulpa. J'avais tort. Après mon quart de travail, un jour, environ 5 mois et demi après le début de l'expérience, deux mastards m'ont attrapé et retenu, puis un homme en blouse de laboratoire m'a enfoncé une aiguille hypodermique.
Quand je suis sorti de ma stupeur, j'étais de retour dans la pièce, sanglé au lit, avec la musique tonitruante et mon sosie penché au dessus de moi, jubilant. Il ne semblait plus vraiment humain. Ses traits étaient tordus. Ses yeux étaient enfoncés dans leurs orbites et révulsés comme ceux d'un cadavre. Il était beaucoup plus grand que moi, mais courbé. Ses mains étaient entortillées, et les ongles étaient comme des serres. En bref, il était putain de terrifiant. J'ai essayé de le tenir à distance, mais je n'arrivais tout simplement pas à me concentrer. Il a rigolé et a tapoté l'intraveineuse sur mon bras. Je me débattais du mieux que je pouvais, mais j'arrivais à peine à bouger.
« Ils t'injectent plein de bonnes merdes, je pense. Comment c'est, dans ton esprit ? Tout flou ? » Il se rapprochait de plus en plus tout en parlant. J'étais bâillonné ; son souffle sentait la viande avariée. J'ai essayé de me concentrer, mais je n'arrivais pas à le chasser.
Les semaines suivantes ont été terribles. De temps en temps, un employé en habit de médecin venait et m'injectait quelque chose, ou me gavait de pilules. Ça me rendait étourdi et confus, parfois délirant. Mon inconscient était toujours présent, et se moquait constamment. Il interagissait , ou peut-être même parlait, avec mes délires. J'hallucinais que ma mère était là, elle me grondait, puis elle se coupait la gorge et son sang giclait sur moi. C'était si réel que je pouvais le goûter.
Les docteurs ne me parlaient jamais. Je criais parfois, hurlais, lançais des insultes, réclamais des réponses. Ils ne me parlaient jamais. Ils ont peut-être parlé à mon Tulpa, mon monstre personnel. Je n'en suis pas sûr. J'étais tellement drogué et désorienté que c'était peut-être juste une illusion, mais je me souviens d'eux, parlant avec lui. Je devenais convaincu qu'il était le vrai, et que j'étais l’inconscient. Il encourageait cette hypothèse par moments, en se moquant de moi avec les autres.
Une autre chose qui je l'espère était une illusion : il pouvait me toucher. Plus que ça, il pouvait me blesser. Il me poussait par des petits coups s'il sentait que je ne lui accordais pas assez d'attention. Une fois, il a attrapé mes testicules et les a serrées jusqu'à ce que je lui dise que je l'aimais. Une autre fois, il a même entaillé mon avant-bras avec une de ses serres. J'ai encore une cicatrice. La plupart du temps, j'arrive à me convaincre que je me suis blessé moi-même, et que j'ai juste halluciné qu'il était le responsable. La plupart du temps.
Puis un jour, alors qu'il me racontait une histoire sur la façon dont il allait étriper toutes les personnes que j'aimais, à commencer par ma sœur, il a fait une pause. Une expression plaintive est passée sur son visage, et il a tendu la main et touché ma tête. Comme ma mère le faisait quand j'étais fiévreux. Il est resté immobile pendant un long moment, puis a souri. « Toutes les pensées sont créatives », m'a-t-il dit. Il s'est ensuite dirigé vers la porte.
Trois heures plus tard, on m'a donné une injection, et je me suis évanoui. Quand je me suis réveillé, j'étais détaché. Tremblant, je suis allé jusqu'à la porte et l'ai trouvée déverrouillée. Je suis sorti dans le couloir vide, avant de me mettre à courir. Je suis tombé plus d'une fois, mais j'ai réussi à descendre les escaliers et sortir sur le terrain derrière l'immeuble. Là, je me suis effondré, pleurant comme un enfant. Je savais que je devais continuer à avancer, mais je n'y arrivais pas.
Je suis finalement rentré - je ne me rappelle pas bien comment. J'ai fermé la porte, et poussé une commode contre elle, pris une longue douche, et j'ai dormi pendant un jour et demi.
Personne n'est venu pour moi dans la nuit, et personne n'est venu le lendemain, ou le jour encore après. C'était fini. J'avais passé une semaine dans cette pièce, mais j'avais l'impression que ça avait duré un siècle. Je m'étais tellement replié sur moi-même dernièrement qu'aucun de mes proches n'avait remarqué que j'avais disparu. La police n'a rien trouvé. Le centre de recherche était vide quand ils l'ont fouillé. Les traces écrites n'ont abouti à rien. Les noms que je leur avais donnés étaient des faux. Même l'argent que j'avais reçu était apparemment intraçable.
Je me suis rétabli aussi bien que l'on peut. Je ne quitte pas beaucoup la maison, et j'ai des crises de panique quand je le fais. Je pleure beaucoup. Mais je dors peu, et mes cauchemars sont terribles. C'est fini, je me suis dit. J'ai survécu. J'utilise la concentration que ces salauds m'ont apprise pour m'en convaincre. Ça marche, parfois.
Pas aujourd'hui, cependant. Il y a trois jours, j'ai reçu un appel téléphonique de ma mère. Il y a eu une tragédie. Ma sœur est la dernière victime d'une frénésie de meurtres, disent les policiers. L'auteur des crimes agresse ses victimes, puis les étripe.
L'enterrement était cet après-midi. C'était aussi beau qu'un enterrement peut l'être, je suppose. J'étais un peu distrait, pourtant. Tout ce que j'entendais, c'était une musique venant de quelque part au loin. Elle était discordante, et chose troublante, elle était ponctuée de retours en arrière et de hurlements, comme la connexion d'un modem. Je l'entends encore - un peu plus fort maintenant.
Ça semblait assez facile, et j'ai accepté de le faire dès qu'on m'a dit combien je serais payé. Le lendemain, j'ai commencé l'expérience. Ils m'ont emmené dans une pièce et donné un lit, puis ont attaché les capteurs sur ma tête, qu'ils ont reliés à une petite boîte noire sur la table à côté de moi. Ils m'ont redit de visualiser mon clone pendant l'expérience, et expliqué que si je m'ennuyais ou m'impatientais, plutôt que de me déplacer par exemple, je devrais imaginer que mon double se déplaçait, ou essayer d’interagir avec lui, ce genre de choses. L'idée était de le garder avec moi tout le temps où je serais dans cette pièce.
La semaine suivante, on m'a donné une chambre différente avec des hauts-parleurs muraux. Ils m'ont dit qu'ils voulaient voir si j'arrivais à garder le Tulpa avec moi malgré des stimulations perturbatrices. Les hauts-parleurs diffusaient une musique discordantes, laide et inquiétante, ça rendait le processus un peu plus difficile, mais j'y arrivais toutefois. La semaine d'après, ils passaient une musique encore plus troublante, ponctuée de cris, de retours en arrière, qui ressemblait à la connexion d'un vieux modèle de modem, avec des voix gutturales en fond qui parlaient dans une langue étrangère. Je m'en moquais bien - j'étais devenu un expert.
Après environ un mois, j'ai commencé à m'ennuyer. Pour animer les choses, j'ai donc commencé à communiquer avec mon sosie. Nous discutions, jouions à pierre-papier-ciseaux, ou alors je l'imaginais en train de jongler, ou même faire du break-dance, selon ma fantaisie. J'ai demandé aux chercheurs si mes bêtises pouvaient nuire à leurs études, mais ils m'ont encouragé à continuer. Alors, nous avons joué et communiqué, et ça a été drôle pendant un moment. Et puis, c'est devenu un peu étrange. Un jour, je lui ai raconté mon premier rencart, et il m'a corrigé. Je lui ai dit que la fille portait un haut jaune, et il m'a dit que c'en était un vert. J'y ai réfléchi une seconde, et j'ai réalisé qu'il avait raison. Ça m'a effrayé, et après mes heures de travail, ce jour-là, j'en ai parlé aux chercheurs. "Vous utilisez le double que vous avez imaginé pour accéder à votre subconscient", m'ont-ils expliqué. "Vous saviez que vous aviez tort sur ce point, et vous vous êtes corrigé inconsciemment."
Ce qui était effrayant devenait soudainement génial. Je parlais à mon subconscient ! Il m'a fallu un peu de pratique, mais j'ai découvert que je pouvais interroger mon Tulpa et accéder à toutes sortes de souvenirs. Je pouvais le faire citer des pages entières de livres que j'avais lu une fois, des années auparavant, ou des choses que j'avais appris puis immédiatement oubliées à l'époque où j'étais encore au lycée. C'était fantastique.
C'est à cette période que j'ai commencé à "appeler" mon double en dehors du centre de recherche. Pas souvent au début, mais j'étais devenu tellement habitué à l'imaginer que ça me paraissait presque bizarre de ne pas le voir. Alors chaque fois que je m'ennuyais, je visualisais mon double. Finalement, j'ai commencé à le faire quasiment tout le temps. C'était amusant de l'emmener avec moi comme un ami invisible. Je l'imaginais quand je traînais avec des amis, ou quand je rendais visite à ma mère. Une fois, je l'ai même emmené à un rencart. Je n'avais pas besoin de lui parler à voix haute, ce qui m'a permis de tenir des conversations avec lui sans que personne n'en sache rien.
Je sais que ça peut sembler étrange, mais en réalité c'était amusant. Non seulement il était une encyclopédie vivante de tout ce que je savais et de tout ce que j'avais oublié, mais il paraissait aussi mieux me comprendre que moi-même par moments. Il avait une compréhension surprenante des détails du langage corporel auxquels je n'ai pas tout de suite fait attention. Par exemple, je pensais que le rendez-vous où je l'avais amené se déroulait mal, mais il m'a fait remarquer qu'elle riait un peu trop fort à mes blagues, se penchait vers moi quand je parlais, et tout un tas d'autres indices subtils que je n'avais pas remarqués consciemment. Je lui ai fait confiance, et laissez-moi vous dire que ce rencart s'est ensuite très bien passé.
Alors que j'étais au centre de recherches depuis 4 mois, il était constamment avec moi. Les chercheurs m'ont approché un jour, après mes heures de travail, et m'ont demandé si je voulais m'arrêter de le visualiser. J'ai refusé, et ils semblaient heureux. J'ai silencieusement demandé à mon double s'il savait ce qui avait suscité cette question, mais il a juste haussé les épaules. Moi aussi.
J'étais un peu à l'écart du monde à ce moment. J'éprouvais des difficultés avec les gens. Ils me semblaient tellement perdus et peu sûrs d'eux, tandis que j'avais une manifestation de moi-même avec qui m'entretenir. Ça rendait la sociabilisation difficile. Personne d'autre ne semblait au courant des raisons derrière leurs actions, pourquoi certaines choses les rendaient fous et d'autres les faisaient rire. Ils ne savaient pas ce qui commandait leurs actions. Mais moi oui - ou du moins, je pouvais me le demander et obtenir une réponse.
Un ami est venu me voir, un soir. Il a martelé la porte jusqu'à ce que je réponde, et est entré en fulminant et en jurant rageusement. « Tu n'as répondu à aucun de mes appels en six putain de semaines, sale con ! » Il hurlait. « C'est quoi ton problème ? »
J'étais sur le point de lui présenter des excuses, et peut-être même de lui proposer une tournée des bars cette nuit, mais mon Tulpa est soudainement devenu furieux. « Frappe-le », m'a-t-il dit, et avant que je le réalise, je l'avais fait. J'ai entendu son nez se casser. Mon ami est tombé sur le sol puis il s'est jeté sur moi et nous nous sommes battus, mettant sans dessus-dessous mon appartement.
J'étais plus furieux que je ne l'avais jamais été, et je n'avais aucune pitié. Je l'ai jeté à terre et lui ai donné deux coups de pied sauvages dans les côtes, et c'est là qu'il a fui, voûté et sanglotant. Les policiers sont arrivés quelques minutes plus tard, mais je leur ai dit qu'il était à l'origine de l'altercation, et comme il n'était pas là pour me contredire, ils m'ont laissé un simple avertissement. Mon Tulpa avait souri tout ce temps. Nous avons passé la nuit à fanfaronner en parlant de ma victoire et à ricaner en repensant à comment j'avais battu mon ami.
Ce n'est que le lendemain matin, quand j'examinais mon œil au beurre noir et ma lèvre coupée dans le miroir que je me suis souvenu de ce qui m'avait mis dans cet état.
Mon double était le seul à être devenu furieux. Je me sentais coupable et un peu honteux, mais il m'avait entraîné dans un cercle vicieux avec l'ami concerné. Mon Tulpa était présent, bien sûr, et il connaissait mes pensées. « Tu n'as plus besoin de lui, tu n'as besoin de personne d'autre », m'a-t-il dit, ce qui m'a donné la chair de poule.
J'ai expliqué tout ça aux chercheurs qui m'employaient, mais ils m'ont ri au nez. « Vous ne pouvez pas avoir peur de quelque chose que vous imaginez », m'a dit l'un d'eux. Mon double se tenait à côté de lui, et il a hoché la tête, puis m'a souri.
J'ai essayé de prendre leurs paroles à cœur, mais pendant les jours qui ont suivi, je me trouvais de plus en plus inquiet à propos de mon Tulpa, et j'avais l'impression qu'il était en train de changer. Il avait l'air plus grand, et plus menaçant. Ses yeux pétillaient de malice, et je voyais de la malveillance dans son perpétuel sourire. Je décidais qu'aucun travail ne valait de perdre la raison. S'il était hors de contrôle, je m'en débarrasserais. J'étais tellement habitué à lui à ce moment que le faire apparaître était devenu un automatisme, j'ai donc commencé à essayer de ne plus le visualiser.
Mon travail a commencé à porter ses fruits après quelques jours. Je pouvais me débarrasser de lui pendant plusieurs heures de suite. Mais à chaque fois qu'il revenait, il semblait plus mauvais. Sa peau paraissait cendrée, et ses dents plus aiguisées. Il sifflait, bégayait, menaçait et jurait. La musique discordante que j'avais écoutée pendant des mois semblait l'accompagner partout. Même quand j'étais à la maison - je me détendais et me laissais aller, sans être concentré pour ne plus le voir, et il était là, le hurlement avec lui.
J'ai continué de me rendre au centre de recherches et d'y passer mes 6 heures par jour. J'avais besoin d'argent, et je pensais qu'ils ne savaient pas que j'essayais activement de ne pas visualiser mon Tulpa. J'avais tort. Après mon quart de travail, un jour, environ 5 mois et demi après le début de l'expérience, deux mastards m'ont attrapé et retenu, puis un homme en blouse de laboratoire m'a enfoncé une aiguille hypodermique.
Quand je suis sorti de ma stupeur, j'étais de retour dans la pièce, sanglé au lit, avec la musique tonitruante et mon sosie penché au dessus de moi, jubilant. Il ne semblait plus vraiment humain. Ses traits étaient tordus. Ses yeux étaient enfoncés dans leurs orbites et révulsés comme ceux d'un cadavre. Il était beaucoup plus grand que moi, mais courbé. Ses mains étaient entortillées, et les ongles étaient comme des serres. En bref, il était putain de terrifiant. J'ai essayé de le tenir à distance, mais je n'arrivais tout simplement pas à me concentrer. Il a rigolé et a tapoté l'intraveineuse sur mon bras. Je me débattais du mieux que je pouvais, mais j'arrivais à peine à bouger.
« Ils t'injectent plein de bonnes merdes, je pense. Comment c'est, dans ton esprit ? Tout flou ? » Il se rapprochait de plus en plus tout en parlant. J'étais bâillonné ; son souffle sentait la viande avariée. J'ai essayé de me concentrer, mais je n'arrivais pas à le chasser.
Les semaines suivantes ont été terribles. De temps en temps, un employé en habit de médecin venait et m'injectait quelque chose, ou me gavait de pilules. Ça me rendait étourdi et confus, parfois délirant. Mon inconscient était toujours présent, et se moquait constamment. Il interagissait , ou peut-être même parlait, avec mes délires. J'hallucinais que ma mère était là, elle me grondait, puis elle se coupait la gorge et son sang giclait sur moi. C'était si réel que je pouvais le goûter.
Les docteurs ne me parlaient jamais. Je criais parfois, hurlais, lançais des insultes, réclamais des réponses. Ils ne me parlaient jamais. Ils ont peut-être parlé à mon Tulpa, mon monstre personnel. Je n'en suis pas sûr. J'étais tellement drogué et désorienté que c'était peut-être juste une illusion, mais je me souviens d'eux, parlant avec lui. Je devenais convaincu qu'il était le vrai, et que j'étais l’inconscient. Il encourageait cette hypothèse par moments, en se moquant de moi avec les autres.
Une autre chose qui je l'espère était une illusion : il pouvait me toucher. Plus que ça, il pouvait me blesser. Il me poussait par des petits coups s'il sentait que je ne lui accordais pas assez d'attention. Une fois, il a attrapé mes testicules et les a serrées jusqu'à ce que je lui dise que je l'aimais. Une autre fois, il a même entaillé mon avant-bras avec une de ses serres. J'ai encore une cicatrice. La plupart du temps, j'arrive à me convaincre que je me suis blessé moi-même, et que j'ai juste halluciné qu'il était le responsable. La plupart du temps.
Puis un jour, alors qu'il me racontait une histoire sur la façon dont il allait étriper toutes les personnes que j'aimais, à commencer par ma sœur, il a fait une pause. Une expression plaintive est passée sur son visage, et il a tendu la main et touché ma tête. Comme ma mère le faisait quand j'étais fiévreux. Il est resté immobile pendant un long moment, puis a souri. « Toutes les pensées sont créatives », m'a-t-il dit. Il s'est ensuite dirigé vers la porte.
Trois heures plus tard, on m'a donné une injection, et je me suis évanoui. Quand je me suis réveillé, j'étais détaché. Tremblant, je suis allé jusqu'à la porte et l'ai trouvée déverrouillée. Je suis sorti dans le couloir vide, avant de me mettre à courir. Je suis tombé plus d'une fois, mais j'ai réussi à descendre les escaliers et sortir sur le terrain derrière l'immeuble. Là, je me suis effondré, pleurant comme un enfant. Je savais que je devais continuer à avancer, mais je n'y arrivais pas.
Je suis finalement rentré - je ne me rappelle pas bien comment. J'ai fermé la porte, et poussé une commode contre elle, pris une longue douche, et j'ai dormi pendant un jour et demi.
Personne n'est venu pour moi dans la nuit, et personne n'est venu le lendemain, ou le jour encore après. C'était fini. J'avais passé une semaine dans cette pièce, mais j'avais l'impression que ça avait duré un siècle. Je m'étais tellement replié sur moi-même dernièrement qu'aucun de mes proches n'avait remarqué que j'avais disparu. La police n'a rien trouvé. Le centre de recherche était vide quand ils l'ont fouillé. Les traces écrites n'ont abouti à rien. Les noms que je leur avais donnés étaient des faux. Même l'argent que j'avais reçu était apparemment intraçable.
Je me suis rétabli aussi bien que l'on peut. Je ne quitte pas beaucoup la maison, et j'ai des crises de panique quand je le fais. Je pleure beaucoup. Mais je dors peu, et mes cauchemars sont terribles. C'est fini, je me suis dit. J'ai survécu. J'utilise la concentration que ces salauds m'ont apprise pour m'en convaincre. Ça marche, parfois.
Pas aujourd'hui, cependant. Il y a trois jours, j'ai reçu un appel téléphonique de ma mère. Il y a eu une tragédie. Ma sœur est la dernière victime d'une frénésie de meurtres, disent les policiers. L'auteur des crimes agresse ses victimes, puis les étripe.
L'enterrement était cet après-midi. C'était aussi beau qu'un enterrement peut l'être, je suppose. J'étais un peu distrait, pourtant. Tout ce que j'entendais, c'était une musique venant de quelque part au loin. Elle était discordante, et chose troublante, elle était ponctuée de retours en arrière et de hurlements, comme la connexion d'un modem. Je l'entends encore - un peu plus fort maintenant.
Traduction : La Réponse & Antinotice
Creepypasta originale ici
Franchement, j'ai adoré.
RépondreSupprimerEt dire qu'il y a des gens qui ont vraiment des tulpas, mon dieu ce que c'est malsain.
Les tulpas viennent en faite du folklore tibétain . Ce sont des esprits spirituels crée par un lama tibétain et forcé de se matérialisé en se monde . Les tulpas peuvent prendre la forme de leurs créateurs, mais aussi de d'autre personnes, de plante, d'animaux,ou d'objet .
SupprimerCe qui est respecté dans l'histoire par contre ,c'est que les tulpas peuvent être acquérir de la vie et être indépendant de leur créateur .
J'ai pas tout compris
RépondreSupprimerg pa lu
RépondreSupprimerJ'aime pas les pastas qui parlent de trucs vrais pour le déformer, comme le deep web: On en déforme la réalité et on le fait passer pour un truc dangereux ou malsain. Après ça des gens vont clamer savoir ce qu'est un tulpa alors qu'ils sont totalement à coté de la plaque, et c'est pareil pour pleins de trucs. Ça me deg.
RépondreSupprimerCe sont des creepypastas. Si on suit ton raisonnement, imagine tous les films qui n'auraient pas dû voir le jour.
SupprimerFaudrait que ce soit reel deja
SupprimerMoi j'aime bien mais c'est un peu prévisible :3
RépondreSupprimerC'est vraiment sympa ce que dit Wikipedia au sujet des tulpas, surtout la fin:
RépondreSupprimer"Un tulpa est une entité spirituelle du folklore tibétain créée par la force de la volonté de son invocateur et forcée à se manifester dans le monde physique. Dans ses livres sur le Tibet, Alexandra David-Néel prétend avoir réussi à en invoquer un ayant la forme d'un moine enjoué mais que celui-ci a dû être détruit car, une fois investi de suffisamment de vitalité, le tulpa a tendance à échapper au contrôle de son créateur."
De la pure merde, ça a bien sa place sur un site tel que CFTC.
RépondreSupprimerSi tu ne trouves rien de plus constructif à dire alors tu peux passer ton chemin.
SupprimerComme toi...Quand on n'a rien d'agréable à dire, mieux vaut fermer sa bouche...
SupprimerC'est pas de moi, c'est une citation, à méditer..."De la pure merde..." Super opinion, wow, mais on n'a pas tous les mêmes goûts, tous, et heureusement.
Ah, et je crois que tu t'en prends à ce site de manière gratuite...C'est petit.
SupprimerTu ne peux pas cracher dans la soupe, je trouve ça injuste : tu es là, c'est bien qu'il y a des creepypastas que tu dois apprécier (ou que tu as apprécié à un moment donné)...Donc, ne crache pas dans la soupe, ne généralise pas, s'il te plaît, en mettant tout le site (et donc toutes les creepys qui y figurent), dans le même panier.
Si c'est de la merde, tu te contredis, puisque tu es là...Perso, quand j'ai une telle,opinion sur une chose qui me déplaît, je pars, et je reviens plus tard. Voir s'il y a du nouveau.
Mais de là à insulter CFTC et tous ceux qui y travaillent dur depuis des années, ainsi que nous, fidèles lecteurs, c'est petit...Mais bon, tu es libre de t'exprimer, après tout, il n'y a pas de haine dans mon commentaire, crois-moi. Au contraire: ouvre ton esprit, et tu verras: il en faut pour tous les goûts, et après tout, les creepys, c'est peut-être juste plus trop ton truc...C'est une phase...Pas la peine d'être aussi insultant...
Je te souhaite de trouver ton bonheur, mais ce n'est pas comme ça que tu le trouveras, plein de haine...C'est dommage, mais bon...Peace :)
Je m'attendais pas à ce que ce soit aussi intense ! Très bonne pasta ! :)
RépondreSupprimerWow excellente pasta, comme elle reprends des éléments possible, elle en est encore plus effrayante. Très intense et captivante jusqu'à la fin.
RépondreSupprimerMaintenant, essayez d'imaginer votre tulpa, il se tient à côté de vous et vous regarde d'un air malicieux :)
Jonny a lu aussi et il a bien rigolé à la fin. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a dit qu'il avait pensé à me faire la même chose à sa création.
RépondreSupprimermea tulpa
RépondreSupprimer:)
J'allais la faire ! Je te déteste ! :'(
Supprimer..Même pensée, flûte ! xC
Supprimer:p
SupprimerTant que tu le contrôles, c'est classe d'avoir un Tulpa =0
RépondreSupprimerCarrément frère!!
SupprimerC'est devenu un de mes rêves ça y est!!
Sinon la pasta est bien construite, bien narrée et porte sur un thème aussi original qu’intéressant donc je n'ai qu'une chose à dire: piquante, c'est une merguez!!
:p
J'ai a-do-ré...Ça jour sur l'inconscient, un de mes sujets préférés...Mais, bizarrement, je le remarque à la lecture des commentaires, ça ne m'a pas traversé l'esprit d'en "vouloir" un. Parce qu'il me semble qu'on ne puisse pas le contrôler. Sauf au début. Ça se dégrade très vite, à mesure que le narrateur évolué, et apprend à vivre avec. Mais c'est ce qu'on aurait tous fait, non? Parce que l'autre solution, c'est de se retourner contre son "clone", mais il deviendrait violent, de toutes façons, non? En tout cas, son évolution à lui (le clone...), me semblait irrévocable. Je ne dirais pas "attendue", parce que je ne serais pas honnête: on ne peut pas deviner qu'il va tuer à la fin (je ne veux pas spoiler, alors je n'en dis pas plus...).
SupprimerMais, wow, en tout cas, elle fait réfléchir, et c'est tout ce que j'attends d'une bonne creepypasta. Chez moi, la peur est bien plus psychologique que physique. Exemple: du gore, du sang qui gicle, des corps dépecés, ça passe, j'aime tout, à peu près (sauf les jeux vidéos hantés ou maudits: vu et revu...overdose lol), oui je vais aimer, sûr, mais dix minutes après avoir lu l'histoire, je n'y pense déjà plus (à moins qu'elle ne soit accompagnée de musique flippante, ou d'images dérangeantes qui marqueront mon esprit un peu plus longtemps). Mais ce genre-là, "Tulpa": bien structurée, fluide, et bien écrite, avec un vrai fond de réflexion derrière, j'adore...Conclusion: chacun ses goûts, et on doit tolérer ceux des autres. Pas comme ceux qui crachent sur ce qu'ils n'aiment pas en balançant des: "C'est de la merde..." Je ne juge pas les préférences des autres...Pour ma part, c'est une des meilleures que j'ai lues récemment (et j'en lis, des creepypastas, en Anglais, comme en Français, d'ailleurs). Ou j'en écoute, aussi, sur YouTube. Et évidemment, ça ne me vient jamais a l'esprit, ces trucs-là, le matin, ou l'après-midi. Non, il faut que je me mette aux creepypastas quand je suis bien crevée, après une ou deux nuits blanches. Résultat: c'est pas encore cette nuit que je dormirai tot: déjà 4:00am o_O Suis morte...
Bref, je vais abréger: je la recommande chaudement,
Elle est énooorme ^_^
Pardon: ligne 1, c'est "ça joue..."
SupprimerLigne 4, c'est à mesure [qu'il] évolue..."
Fichu auto-correcteur :p
Moi aussi j'ai adorée celle-la, elle m'a pas mal inspirée pour mon bouquin ^^
SupprimerComment j'ai trop aimé !!!! ** Ce serait marrant d'avoir un sosie, seulement si on peut le contrôler xD
RépondreSupprimer...CETTE PASTA EST GENIALE :3
RépondreSupprimerÉvidemment,ca ne m'arrivera pas a moi,chat noir que je suis ~~<3
Très cool. C'est plutôt bien écrit!
RépondreSupprimerJ'aime bien le concept.
Le seul problème (et oui,je suis chiante:D): la fin.J'aurai aimer quelle soit plus détaillé ,mieut expliquer,plus approfondi.Et j'aurai aimer une meilleure chute. La réécrire et l'approfondir serait une bonne idée ! ;)
Ma p'tite note:8/10.
Ma Tulpa à adorer, très bon creepy pasta, pas super effrayant mais très bon, cependant, ma Tulpa à envie d'étriper chaque personne qui a postée un commentaire affligeant sur elle ainsi que toute notre communauté.
RépondreSupprimerJ'ai une tulpa moi aussi. Cette creepypasta est vraiment affligeante, comme tu dis. Maintenant chaque fois que je parle de ce genre de phénomène à mon entourage, les gens pensent que je me mets en danger ! C'est parfaitement ridicule et carrément désolant.
SupprimerLa folie
SupprimerIl y avait des événements prévisibles a plusieurs reprise mais je ne m'attendais pas du tout à la fin :D super pasta :D
RépondreSupprimerSuper bonne pasta !
RépondreSupprimerJe n'ai simplement pas compris le sens de la fin. Va t-il mourir ?
RépondreSupprimerNon c'est le tulpa le tueur
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