Mes recherches infructueuses ont duré trois
semaines. Je tombe enfin sur votre site. Je ne suis pas très bon en
informatique et dans la logique des choses, à cause de ces événements
sortant de l’ordinaire, j’aurais dû d'abord me renseigner sur ce
qu’abritait le deep web. Je poste ce message ici, dans la section
réservée à l’histoire des objets étranges. À ma grande surprise, je
constate que d’autres objets de ce type existent. En parcourant les
commentaires, j’apprends que certains ont vécu des phénomènes similaires
aux miens. Pour ma part, ça s’est très mal fini.
Qui a fabriqué cette boîte à musique ? Le diable ? Ses suppôts ? Des esprits vengeurs ? Un sadique aux pouvoirs surnaturels ? À qui appartenait-elle avant que je la retrouve dans ma boîte aux lettres ? Ce sont des questions que je me pose toujours, des questions que je partage avec vous. J’espère que les plus sérieux d’entre vous y répondront.
Voici cette histoire qui s’est déroulée le mois dernier. Elle sera la plus détaillée possible pour que vous compreniez tout ce qui s’est passé. Je m’excuse à l’avance si vous trouvez mes réactions inappropriées, trop exagérées ou trop peureuses, si je n’ai pas fait les bons choix. Mais vous, qu’auriez-vous fait dans de pareilles circonstances ?
Il y a un mois, en rentrant du travail, j’ai trouvé un colis dans ma boîte aux lettres. Pas de nom, pas d’adresse. Des notes rouges de musique étaient gravées sur chaque côté de ce colis. Elles étaient à l'envers. Un court instant j’ai songé à l’apporter au voisin pour lui demander s’il n’avait pas commandé un truc en rapport avec la musique. Et puis je ne sais pas, j’étais curieux de savoir ce qui se trouvait à l’intérieur. Ça pesait son petit poids. Je me persuadais aussi que le facteur ne pouvait pas s'être trompé d'adresse.
Après avoir dîné, il devait être 21 heures quand j’ai décidé d’ouvrir le paquet. Je me suis assis sur le canapé du salon et j’ai retiré le scotch marron du carton. À l’intérieur, sur les billes blanches en polystyrène, j’ai trouvé une vieille carte jaunâtre, tachée de minuscules points rouges. L’écriture noire était fine et penchée. Le style était désuet, vieillot. On écrivait plus comme ça depuis au moins un siècle. C’était marqué « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ». J’ai eu la réaction typique du mec qui ne comprend rien, j’ai haussé les épaules avant de plonger ma main entre les billes blanches.
Une boîte à musique... Je l’ai trouvée particulièrement belle. Le vernis qui recouvrait le bois d’acajou me renvoyait mon regard admiratif. La boîte ressemblait à un piano. J’ai soulevé le couvercle et j’ai découvert sur la partie gauche un cylindre en laiton garni de pointes métalliques et sur la droite, un mécanisme surmonté d’un plateau vert gazon. Dessus, trois minuscules personnages formaient un cercle. J’ai approché la boîte pour mieux les distinguer ; j’ai été surpris quand j’ai vu une grande silhouette qui ressemblait à un porc-humain courir avec une hache de boucher derrière une petite fille. La bouche grande ouverte, les bras en avant, la fillette s'enfuyait. Aussi étrange que les autres personnages, un homme était allongé sur le gazon et avait l'air de se taper le front.
Inutile d'expliquer que j’ai trouvé ça étrange et glauque. Morbide même. J’ai retourné la boîte pour découvrir la manivelle cuivrée qui actionnait le mécanisme. En me disant que ce n’était qu’une vulgaire boîte de musique, j’ai serré la clé entre le pouce et l’index et, au moment de tourner, mon regard s’est posé sur la carte : « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ». Tourner quoi ? La clé ? Moi-même ? J’ai de nouveau haussé les épaules puis des sons m’ont troublé. C’étaient de grosses mouches vertes, dégueulasses, qui sortaient du colis et qui s'étaient mises à voler nerveusement autour de moi. Certaines se posaient sur la carte, d’autres sur mes mains. À plus de 40 ans, et après avoir visionné des milliers de films d’épouvante durant ma vie, je n’étais pas du genre trouillard, mais cette coïncidence m’a un peu troublé. Je vis seul, la télé était éteinte et le salon était plongé dans un silence entrecoupé du son nerveux des mouches. J’ai senti des frisons parcourir mon échine dorsale. C’est la première fois qu’un truc aussi étrange m’arrivait. On se fait vite des idées quand on est seul. Pour me raisonner, je me disais que j’étais dans la vraie vie et que rien de surnaturel n’était jamais arrivé dans ce monde. Pourtant, j'ai été incapable de tourner la clé. Alors je me suis dit que demain, à la lumière du jour, ce serait très bien pour écouter le son de cette charmante boîte à musique.
Au moment de refermer son couvercle acajou, d’infimes mouvements ont attiré mon regard. Bien que cela soit impossible, sur le plateau vert gazon, j’ai eu l’impression que les jambes de ces petits personnages n’étaient pas fixées sur la pierre. Au contraire, deux semblaient avancer ! Non, pas avancer, mais courir ! Oui, j’avais l’impression que l’homme-porc courait derrière la petite fille avec sa hache de boucher. Le téléphone fixe a sonné. J’ai sursauté. La boîte m’a échappé des mains et elle est tombée sur le carrelage. Une suite de trois notes a jailli du choc. Trois notes discordantes, deux notes très aiguës et une très grave. J’ai frissonné jusqu’à entendre la voix de ma sœur dans le combiné téléphonique que je venais de décrocher. Elle me rappelait le dîner de demain soir. Ah, les femmes, comme si j’allais oublier ! Enfin ce soir-là, j’aurais donné cher pour avoir une présence féminine à mes côtés, très cher même... J’ai ramassé la boîte, et sans m’assurer si elle était intacte ou non, je l’ai posée sur la petite table du salon. Puis je suis monté à l’étage me coucher.
Alors que je commençais à m’endormir, j’ai senti quelque chose sur mon front. D’un réflexe je l’ai écrasé. J’ai allumé la lampe de chevet et j’ai regardé ma main : une mouche gisait au creux de ma paume. Du sang entourait le cadavre. C’était dégueulasse. J’ai été me nettoyer les mains dans la salle de bains qui se trouve à côté de ma chambre. Puis je suis allé me recoucher, à la fois écœuré et fatigué d’une journée de dur labeur.
Des notes de musique m’ont réveillé en pleine nuit. C’était assez fort, très discordant. Je frissonnais de la tête aux pieds. J’avais l’impression que la boîte se trouvait sur mon lit. C’était si proche. J’ai rallumé la lumière. Pas de boîte, seulement ce son discordant et répétitif. C’était horrible, glacial, obsédant. Je me suis levé, j’ai descendu les marches de l’escalier, le regard rivé sur le salon baigné dans une pâleur crépusculaire.
La boîte à musique était toujours posée sur la petite table. Le son était fort, trop fort pour la taille de cet objet. J’avais l’impression de me trouver au cœur d’une église à écouter un orgue désaccordé. J’ai frémi quand j’ai vu que le couvercle était ouvert. Je ne me souvenais pas l’avoir laissé ouvert. Il n’était pas ouvert quand je suis monté me coucher ! Et plus je m’avançais vers cette boîte, plus j’avais l’impression que les minuscules personnages bougeaient sur le plateau. Ça tournait en rond au son de cette horrible musique. J’étais transi de froid, une sueur glacée coulait le long de mes tempes. J’arrivais pas à analyser et je me demandais si je n’étais pas en train de faire un cauchemar.
J’avais oublié de fermer les volets en montant me coucher. Un grand rayon de lumière pâle passait à travers la fenêtre et se reflétait sur la boîte. Elle brillait d’éclats rouge vif comme le sang et les personnages du plateau semblaient luminescents, entourés d’un halo spectral.
J’entendais mon cœur cogner dans mes tympans. Je n’avais qu’une idée : détruire cette maudite boîte. La carte était posée à côté et brillait du même éclat sang que la boîte. L’écriture luminescente semblait flotter au-dessus et répétait « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ». Mais une seconde phrase a failli me faire hurler de terreur : « ou IL VIENDRA ».
Le salon était proche de l’entrée. J’avais accroché un miroir dans le couloir qui menait à ce salon. La musique s’est subitement arrêtée. Le miroir a produit un craquement, comme si on marchait sur du verre brisé. Mon regard a obliqué vers lui. Le miroir tremblait comme si quelqu’un le frappait de l’intérieur. Il n’y avait plus que cet horrible son dans la demeure. Ça frappait, ça frappait fort. Puis j’ai vu un reflet argenté. Je ne sais pas pourquoi, j’ai aussitôt relié ce reflet à la hache de boucher que tenait figurine de l’homme-porc. J’ai hurlé comme une fillette et j’ai fait la seule chose qui me soit passée par la tête : j’ai claqué le couvercle de la boîte, j’ai ouvert la fenêtre du salon et je l’ai jetée aussi loin que je pouvais. Puis je me suis lentement retourné vers le miroir... Je n’y ai vu que l’ombre de mon manteau accroché sur le mur d’en face. J’ai poussé un petit rire nerveux...
Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis sans bouger un ongle sur le canapé. J'avais du mal à m'en remettre. Mon regard alternait entre ce miroir, la fenêtre, et la petite table où traînait le colis ouvert. Atterré, sans doute choqué, j’ai émergé quand j’ai entendu la forte sonnerie de mon radio-réveil là-haut, dans ma chambre. Je me suis frotté les yeux ; la lumière du jour avait envahi le salon et le bourdonnement des mouches vertes avait repris. J’ai alors fait une chose dingue à 5 heures du mat : j’ai été chercher un torchon dans la cuisine puis je les ai toutes écrasées. J'ai dû en tuer une bonne cinquantaine. À un moment, j’ai réalisé que j’allais être en retard au boulot et je me suis rapidement changé sans me raser (ça ne m’était jamais arrivé). En partant, j’ai pris le carton et je l’ai balancé dans la poubelle du voisin qui se trouvait sur le trottoir...
Je suis rentré plus tôt pour préparer le repas avec la famille de ma soeur. Ma journée s’était très mal passée, je n’ai pas arrêté de faire des erreurs au travail. Sans doute à cause de la fatigue, sans doute aussi à cause de cette phrase que mon cerveau répétait sans cesse : « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ou IL VIENDRA». Qui viendra ? Et qu’est-ce qui ne devait pas s’arrêter de tourner ? Moi ? La clé ? Je me rassurais en me disant que si c’était la clé, je ne l’avais pas tournée. Et puis pourquoi cette maudite boîte à musique avait-elle atterri dans ma boîte aux lettres ? Pourquoi la mienne ?
Une odeur de brulé m’a sorti de mes interrogations. C’était le repas. Complètement cramé. J’ai dû aller chercher des pizzas. Sur le chemin du retour, je me demandais où avait atterri la boîte à musique, si elle avait franchi la haie de thuyas qui séparait mon jardin de celui du voisin.
Garée sur le trottoir devant chez moi, la voiture de ma sœur m’a empêché d’aller vérifier. Dans un certain sens, c’était mieux ainsi, car je préférais imaginer que cette boîte avait atterri chez le voisin et que son pitbull l’avait broyée en mille morceaux.
Pendant le dîner mon beau-frère faisait une tête d’enterrement. Il était mal rasé et des cernes noirs élargissaient ses yeux. Ma sœur m’en a parlé discrètement dans la cuisine et m’a dit que la boucherie dans laquelle il travaillait venait de faire faillite. Ils l'avaient licencié la semaine dernière. Depuis il était déprimé et passait son temps à découper toutes sortes de choses avec sa hache de boucher. J’ai frissonné en repensant au personnage de la boîte à musique. Elle m’a dit qu’elle laissait à son mari une semaine pour aller voir un psy ou elle le quitterait. La suite du repas s’est déroulée assez normalement et juste avant le dessert, j’ai offert à ma petite nièce son cadeau d’anniversaire et de Noël puisque j’avais quatre mois de retard. Comme d’habitude...
Mort de fatigue, je me suis couché aussitôt après le départ de mes invités. Pourtant je n’ai pas réussi à trouver le sommeil tout de suite. Mes pensées vagabondaient sur les incidents de la nuit dernière, sur la boîte à musique, sur ce son effrayant et discordant, sur la carte, sur le visage inquiétant de mon beau-frère. La carte ? D’ailleurs où était cette carte puisqu’il ne me semblait pas l’avoir jetée avec le colis ? Puis je me suis dit qu'elle était dedans, que la boîte à musique était en charpie et que ses débris avaient été jetés par le voisin. Je me suis persuadé que tout ça était derrière moi, que ma petite vie de célibataire allait reprendre son cours normal. Quand, au moment de m’endormir, les trois notes discordantes ont commencé à se faire entendre, en bas, juste en bas, dans le salon.
Ma peur a cédé la place à la fureur. Je me suis précipité dans le couloir et j’ai dévalé les escaliers en hurlant. Je ne sais toujours pas après quoi je hurlais. Peut-être pour atténuer le son des notes qui s’était accéléré et me vrillait le crâne. J’ai aussitôt vu la carte sur la table. Sans pouvoir la lire, je voyais cette maudite phrase s’inscrire devant mes yeux « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ou IL VIENDRA ».
La musique s’est soudainement arrêtée. IL EST LÀ ! Je ne sais pas si je l’ai lu, ou inventé. Mais je l'ai senti comme j'ai senti mon cœur cogner dans ma poitrine. J’ai entendu le crissement du verre pilé. J’ai aussitôt regardé vers le miroir. Et ce que j’ai vu me hantera jusqu’à la fin de ma vie...
Une grande silhouette humaine, assez maigre, avec une tête de porc courait derrière une petite fille. Soudain des cris ont transpercé le salon, des cris inhumains. J’ai vu l’éclat de la hache de boucher avant qu’elle ne s’abatte sur la tête de sa petite victime. J'ai vu une partie de sa tête tomber avant que le corps désarticulé ne s’affale. L’homme-porc s’est aussitôt jeté sur ce corps. Des grognements, des bruits de mastication, des craquements d’os ont envahi le salon. C'était si intenable et irréaliste que je me suis évanoui...
Au petit matin, la sonnerie du téléphone fixe m’a réveillé. J’ai décroché. C’était ma sœur. Elle était en larmes, elle arrivait à peine à s’exprimer. Entre ses sanglots, j’ai compris que ma petite nièce avait disparu. J’ai aussitôt regardé vers le miroir. Mon manteau s’y reflétait. Un court moment, je me suis demandé ce que je foutais là, dans le salon, avant de voir la carte de la boîte à musique posée de travers sur la petite table. Un sentiment atroce m’a alors traversé l’esprit, un sentiment de culpabilité. Malgré ses pleurs, j’ai compris que mon beau-frère avait été emmené par la police. Apparemment il avait été retrouvé en état de choc, nu, le corps couvert de sang, une hache de boucher à la main, assis sur le capot de sa voiture. La communication s’est subitement coupée.
J’étais en état de choc. J’ai sursauté quand le combiné téléphonique a frappé le carrelage du salon. Dans ma tête, aux sanglots de ma sœur se mêlaient les hurlements de la fillette du miroir. Mon inconscient avait relié les deux. Mais j'avais l'espoir que tout ça soit encore rationnel et que ma nièce soit toujours vivante. Dans un état second, poussé par une intuition morbide, j’ai ouvert la porte d’entrée et, pieds nus, j’ai marché sur la pelouse du jardin. J’ai contourné la façade arrière puis j’ai aperçu la fenêtre par laquelle j’avais jeté la boîte à musique. Quand je me suis approché, le pitbull du voisin s’est mis à gueuler de l’autre côté de la haie de thuyas.
Je n’ai rien vu sur la pelouse. Je commençais à être soulagé, je me disais que le clebs avait détruit la boîte. À plat ventre, j’ai quand même fouillé le sol de terre et de feuilles mortes avec mes mains, au cas où la boîte serait entre la haie et le grillage. Puis je l’ai vue là, entre deux branches, la peluche de la petite. Elle s’était plainte de l’avoir perdue, mais elle avait dit qu'elle avait trouvé quelque chose de mieux. Personne n’y avait prêté attention, personne. Alors j'ai roulé sur le dos et sans le vouloir, j’ai fait ce geste, le même que le petit personnage sur le plateau de la boîte à musique, je me suis tapé le front...
Voilà, vous connaissez toute l’histoire. Si quelqu’un a vécu des faits similaires et connaît l’origine de cette boîte, il peut répondre en bas ou en MP. Enfin, si vous découvrez un colis avec des notes de musique dans votre boîte aux lettres, donnez-le au voisin.
Qui a fabriqué cette boîte à musique ? Le diable ? Ses suppôts ? Des esprits vengeurs ? Un sadique aux pouvoirs surnaturels ? À qui appartenait-elle avant que je la retrouve dans ma boîte aux lettres ? Ce sont des questions que je me pose toujours, des questions que je partage avec vous. J’espère que les plus sérieux d’entre vous y répondront.
Voici cette histoire qui s’est déroulée le mois dernier. Elle sera la plus détaillée possible pour que vous compreniez tout ce qui s’est passé. Je m’excuse à l’avance si vous trouvez mes réactions inappropriées, trop exagérées ou trop peureuses, si je n’ai pas fait les bons choix. Mais vous, qu’auriez-vous fait dans de pareilles circonstances ?
Il y a un mois, en rentrant du travail, j’ai trouvé un colis dans ma boîte aux lettres. Pas de nom, pas d’adresse. Des notes rouges de musique étaient gravées sur chaque côté de ce colis. Elles étaient à l'envers. Un court instant j’ai songé à l’apporter au voisin pour lui demander s’il n’avait pas commandé un truc en rapport avec la musique. Et puis je ne sais pas, j’étais curieux de savoir ce qui se trouvait à l’intérieur. Ça pesait son petit poids. Je me persuadais aussi que le facteur ne pouvait pas s'être trompé d'adresse.
Après avoir dîné, il devait être 21 heures quand j’ai décidé d’ouvrir le paquet. Je me suis assis sur le canapé du salon et j’ai retiré le scotch marron du carton. À l’intérieur, sur les billes blanches en polystyrène, j’ai trouvé une vieille carte jaunâtre, tachée de minuscules points rouges. L’écriture noire était fine et penchée. Le style était désuet, vieillot. On écrivait plus comme ça depuis au moins un siècle. C’était marqué « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ». J’ai eu la réaction typique du mec qui ne comprend rien, j’ai haussé les épaules avant de plonger ma main entre les billes blanches.
Une boîte à musique... Je l’ai trouvée particulièrement belle. Le vernis qui recouvrait le bois d’acajou me renvoyait mon regard admiratif. La boîte ressemblait à un piano. J’ai soulevé le couvercle et j’ai découvert sur la partie gauche un cylindre en laiton garni de pointes métalliques et sur la droite, un mécanisme surmonté d’un plateau vert gazon. Dessus, trois minuscules personnages formaient un cercle. J’ai approché la boîte pour mieux les distinguer ; j’ai été surpris quand j’ai vu une grande silhouette qui ressemblait à un porc-humain courir avec une hache de boucher derrière une petite fille. La bouche grande ouverte, les bras en avant, la fillette s'enfuyait. Aussi étrange que les autres personnages, un homme était allongé sur le gazon et avait l'air de se taper le front.
Inutile d'expliquer que j’ai trouvé ça étrange et glauque. Morbide même. J’ai retourné la boîte pour découvrir la manivelle cuivrée qui actionnait le mécanisme. En me disant que ce n’était qu’une vulgaire boîte de musique, j’ai serré la clé entre le pouce et l’index et, au moment de tourner, mon regard s’est posé sur la carte : « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ». Tourner quoi ? La clé ? Moi-même ? J’ai de nouveau haussé les épaules puis des sons m’ont troublé. C’étaient de grosses mouches vertes, dégueulasses, qui sortaient du colis et qui s'étaient mises à voler nerveusement autour de moi. Certaines se posaient sur la carte, d’autres sur mes mains. À plus de 40 ans, et après avoir visionné des milliers de films d’épouvante durant ma vie, je n’étais pas du genre trouillard, mais cette coïncidence m’a un peu troublé. Je vis seul, la télé était éteinte et le salon était plongé dans un silence entrecoupé du son nerveux des mouches. J’ai senti des frisons parcourir mon échine dorsale. C’est la première fois qu’un truc aussi étrange m’arrivait. On se fait vite des idées quand on est seul. Pour me raisonner, je me disais que j’étais dans la vraie vie et que rien de surnaturel n’était jamais arrivé dans ce monde. Pourtant, j'ai été incapable de tourner la clé. Alors je me suis dit que demain, à la lumière du jour, ce serait très bien pour écouter le son de cette charmante boîte à musique.
Au moment de refermer son couvercle acajou, d’infimes mouvements ont attiré mon regard. Bien que cela soit impossible, sur le plateau vert gazon, j’ai eu l’impression que les jambes de ces petits personnages n’étaient pas fixées sur la pierre. Au contraire, deux semblaient avancer ! Non, pas avancer, mais courir ! Oui, j’avais l’impression que l’homme-porc courait derrière la petite fille avec sa hache de boucher. Le téléphone fixe a sonné. J’ai sursauté. La boîte m’a échappé des mains et elle est tombée sur le carrelage. Une suite de trois notes a jailli du choc. Trois notes discordantes, deux notes très aiguës et une très grave. J’ai frissonné jusqu’à entendre la voix de ma sœur dans le combiné téléphonique que je venais de décrocher. Elle me rappelait le dîner de demain soir. Ah, les femmes, comme si j’allais oublier ! Enfin ce soir-là, j’aurais donné cher pour avoir une présence féminine à mes côtés, très cher même... J’ai ramassé la boîte, et sans m’assurer si elle était intacte ou non, je l’ai posée sur la petite table du salon. Puis je suis monté à l’étage me coucher.
Alors que je commençais à m’endormir, j’ai senti quelque chose sur mon front. D’un réflexe je l’ai écrasé. J’ai allumé la lampe de chevet et j’ai regardé ma main : une mouche gisait au creux de ma paume. Du sang entourait le cadavre. C’était dégueulasse. J’ai été me nettoyer les mains dans la salle de bains qui se trouve à côté de ma chambre. Puis je suis allé me recoucher, à la fois écœuré et fatigué d’une journée de dur labeur.
Des notes de musique m’ont réveillé en pleine nuit. C’était assez fort, très discordant. Je frissonnais de la tête aux pieds. J’avais l’impression que la boîte se trouvait sur mon lit. C’était si proche. J’ai rallumé la lumière. Pas de boîte, seulement ce son discordant et répétitif. C’était horrible, glacial, obsédant. Je me suis levé, j’ai descendu les marches de l’escalier, le regard rivé sur le salon baigné dans une pâleur crépusculaire.
La boîte à musique était toujours posée sur la petite table. Le son était fort, trop fort pour la taille de cet objet. J’avais l’impression de me trouver au cœur d’une église à écouter un orgue désaccordé. J’ai frémi quand j’ai vu que le couvercle était ouvert. Je ne me souvenais pas l’avoir laissé ouvert. Il n’était pas ouvert quand je suis monté me coucher ! Et plus je m’avançais vers cette boîte, plus j’avais l’impression que les minuscules personnages bougeaient sur le plateau. Ça tournait en rond au son de cette horrible musique. J’étais transi de froid, une sueur glacée coulait le long de mes tempes. J’arrivais pas à analyser et je me demandais si je n’étais pas en train de faire un cauchemar.
J’avais oublié de fermer les volets en montant me coucher. Un grand rayon de lumière pâle passait à travers la fenêtre et se reflétait sur la boîte. Elle brillait d’éclats rouge vif comme le sang et les personnages du plateau semblaient luminescents, entourés d’un halo spectral.
J’entendais mon cœur cogner dans mes tympans. Je n’avais qu’une idée : détruire cette maudite boîte. La carte était posée à côté et brillait du même éclat sang que la boîte. L’écriture luminescente semblait flotter au-dessus et répétait « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ». Mais une seconde phrase a failli me faire hurler de terreur : « ou IL VIENDRA ».
Le salon était proche de l’entrée. J’avais accroché un miroir dans le couloir qui menait à ce salon. La musique s’est subitement arrêtée. Le miroir a produit un craquement, comme si on marchait sur du verre brisé. Mon regard a obliqué vers lui. Le miroir tremblait comme si quelqu’un le frappait de l’intérieur. Il n’y avait plus que cet horrible son dans la demeure. Ça frappait, ça frappait fort. Puis j’ai vu un reflet argenté. Je ne sais pas pourquoi, j’ai aussitôt relié ce reflet à la hache de boucher que tenait figurine de l’homme-porc. J’ai hurlé comme une fillette et j’ai fait la seule chose qui me soit passée par la tête : j’ai claqué le couvercle de la boîte, j’ai ouvert la fenêtre du salon et je l’ai jetée aussi loin que je pouvais. Puis je me suis lentement retourné vers le miroir... Je n’y ai vu que l’ombre de mon manteau accroché sur le mur d’en face. J’ai poussé un petit rire nerveux...
Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis sans bouger un ongle sur le canapé. J'avais du mal à m'en remettre. Mon regard alternait entre ce miroir, la fenêtre, et la petite table où traînait le colis ouvert. Atterré, sans doute choqué, j’ai émergé quand j’ai entendu la forte sonnerie de mon radio-réveil là-haut, dans ma chambre. Je me suis frotté les yeux ; la lumière du jour avait envahi le salon et le bourdonnement des mouches vertes avait repris. J’ai alors fait une chose dingue à 5 heures du mat : j’ai été chercher un torchon dans la cuisine puis je les ai toutes écrasées. J'ai dû en tuer une bonne cinquantaine. À un moment, j’ai réalisé que j’allais être en retard au boulot et je me suis rapidement changé sans me raser (ça ne m’était jamais arrivé). En partant, j’ai pris le carton et je l’ai balancé dans la poubelle du voisin qui se trouvait sur le trottoir...
Je suis rentré plus tôt pour préparer le repas avec la famille de ma soeur. Ma journée s’était très mal passée, je n’ai pas arrêté de faire des erreurs au travail. Sans doute à cause de la fatigue, sans doute aussi à cause de cette phrase que mon cerveau répétait sans cesse : « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ou IL VIENDRA». Qui viendra ? Et qu’est-ce qui ne devait pas s’arrêter de tourner ? Moi ? La clé ? Je me rassurais en me disant que si c’était la clé, je ne l’avais pas tournée. Et puis pourquoi cette maudite boîte à musique avait-elle atterri dans ma boîte aux lettres ? Pourquoi la mienne ?
Une odeur de brulé m’a sorti de mes interrogations. C’était le repas. Complètement cramé. J’ai dû aller chercher des pizzas. Sur le chemin du retour, je me demandais où avait atterri la boîte à musique, si elle avait franchi la haie de thuyas qui séparait mon jardin de celui du voisin.
Garée sur le trottoir devant chez moi, la voiture de ma sœur m’a empêché d’aller vérifier. Dans un certain sens, c’était mieux ainsi, car je préférais imaginer que cette boîte avait atterri chez le voisin et que son pitbull l’avait broyée en mille morceaux.
Pendant le dîner mon beau-frère faisait une tête d’enterrement. Il était mal rasé et des cernes noirs élargissaient ses yeux. Ma sœur m’en a parlé discrètement dans la cuisine et m’a dit que la boucherie dans laquelle il travaillait venait de faire faillite. Ils l'avaient licencié la semaine dernière. Depuis il était déprimé et passait son temps à découper toutes sortes de choses avec sa hache de boucher. J’ai frissonné en repensant au personnage de la boîte à musique. Elle m’a dit qu’elle laissait à son mari une semaine pour aller voir un psy ou elle le quitterait. La suite du repas s’est déroulée assez normalement et juste avant le dessert, j’ai offert à ma petite nièce son cadeau d’anniversaire et de Noël puisque j’avais quatre mois de retard. Comme d’habitude...
Mort de fatigue, je me suis couché aussitôt après le départ de mes invités. Pourtant je n’ai pas réussi à trouver le sommeil tout de suite. Mes pensées vagabondaient sur les incidents de la nuit dernière, sur la boîte à musique, sur ce son effrayant et discordant, sur la carte, sur le visage inquiétant de mon beau-frère. La carte ? D’ailleurs où était cette carte puisqu’il ne me semblait pas l’avoir jetée avec le colis ? Puis je me suis dit qu'elle était dedans, que la boîte à musique était en charpie et que ses débris avaient été jetés par le voisin. Je me suis persuadé que tout ça était derrière moi, que ma petite vie de célibataire allait reprendre son cours normal. Quand, au moment de m’endormir, les trois notes discordantes ont commencé à se faire entendre, en bas, juste en bas, dans le salon.
Ma peur a cédé la place à la fureur. Je me suis précipité dans le couloir et j’ai dévalé les escaliers en hurlant. Je ne sais toujours pas après quoi je hurlais. Peut-être pour atténuer le son des notes qui s’était accéléré et me vrillait le crâne. J’ai aussitôt vu la carte sur la table. Sans pouvoir la lire, je voyais cette maudite phrase s’inscrire devant mes yeux « Ne vous arrêtez JAMAIS de tourner ou IL VIENDRA ».
La musique s’est soudainement arrêtée. IL EST LÀ ! Je ne sais pas si je l’ai lu, ou inventé. Mais je l'ai senti comme j'ai senti mon cœur cogner dans ma poitrine. J’ai entendu le crissement du verre pilé. J’ai aussitôt regardé vers le miroir. Et ce que j’ai vu me hantera jusqu’à la fin de ma vie...
Une grande silhouette humaine, assez maigre, avec une tête de porc courait derrière une petite fille. Soudain des cris ont transpercé le salon, des cris inhumains. J’ai vu l’éclat de la hache de boucher avant qu’elle ne s’abatte sur la tête de sa petite victime. J'ai vu une partie de sa tête tomber avant que le corps désarticulé ne s’affale. L’homme-porc s’est aussitôt jeté sur ce corps. Des grognements, des bruits de mastication, des craquements d’os ont envahi le salon. C'était si intenable et irréaliste que je me suis évanoui...
Au petit matin, la sonnerie du téléphone fixe m’a réveillé. J’ai décroché. C’était ma sœur. Elle était en larmes, elle arrivait à peine à s’exprimer. Entre ses sanglots, j’ai compris que ma petite nièce avait disparu. J’ai aussitôt regardé vers le miroir. Mon manteau s’y reflétait. Un court moment, je me suis demandé ce que je foutais là, dans le salon, avant de voir la carte de la boîte à musique posée de travers sur la petite table. Un sentiment atroce m’a alors traversé l’esprit, un sentiment de culpabilité. Malgré ses pleurs, j’ai compris que mon beau-frère avait été emmené par la police. Apparemment il avait été retrouvé en état de choc, nu, le corps couvert de sang, une hache de boucher à la main, assis sur le capot de sa voiture. La communication s’est subitement coupée.
J’étais en état de choc. J’ai sursauté quand le combiné téléphonique a frappé le carrelage du salon. Dans ma tête, aux sanglots de ma sœur se mêlaient les hurlements de la fillette du miroir. Mon inconscient avait relié les deux. Mais j'avais l'espoir que tout ça soit encore rationnel et que ma nièce soit toujours vivante. Dans un état second, poussé par une intuition morbide, j’ai ouvert la porte d’entrée et, pieds nus, j’ai marché sur la pelouse du jardin. J’ai contourné la façade arrière puis j’ai aperçu la fenêtre par laquelle j’avais jeté la boîte à musique. Quand je me suis approché, le pitbull du voisin s’est mis à gueuler de l’autre côté de la haie de thuyas.
Je n’ai rien vu sur la pelouse. Je commençais à être soulagé, je me disais que le clebs avait détruit la boîte. À plat ventre, j’ai quand même fouillé le sol de terre et de feuilles mortes avec mes mains, au cas où la boîte serait entre la haie et le grillage. Puis je l’ai vue là, entre deux branches, la peluche de la petite. Elle s’était plainte de l’avoir perdue, mais elle avait dit qu'elle avait trouvé quelque chose de mieux. Personne n’y avait prêté attention, personne. Alors j'ai roulé sur le dos et sans le vouloir, j’ai fait ce geste, le même que le petit personnage sur le plateau de la boîte à musique, je me suis tapé le front...
Voilà, vous connaissez toute l’histoire. Si quelqu’un a vécu des faits similaires et connaît l’origine de cette boîte, il peut répondre en bas ou en MP. Enfin, si vous découvrez un colis avec des notes de musique dans votre boîte aux lettres, donnez-le au voisin.
Hehe en gros cette boîte n était que le sombre reflet du futur ^^
RépondreSupprimerDonnez le à votre voisin x).
RépondreSupprimerSuper creepy plutôt flipante quand on est dans le noir j'ai plutôt bien aimé le concept de la boite à musique qui peut "prédire l'avenir" même si c'est un peu du déja vus (pour la boite a musique pas le fait q'une boite à musique puisse prédire l'avenir) en tout cas merci au merveilleu/se Magnosa (désolé je sais pas si tu es une fille ou un garçon donc j'ai fait pour les deux XD) pour avoir traduit cette pasta (j'aimerais trop pouvoir en traduire moi aussi sachant en plus que j'ai un plutôt bon vocabulaire en anglais ^^) #<3CFTC ^^
RépondreSupprimerCe n'est pas une traduction, et elle n'est pas de Magnosa.
SupprimerOups et bien merci à l'auteur :)
SupprimerJ'aime beaucoup l'histoire, le fait que ce soit une boîte à musique est original, mais y a un truc qui me dérange dans l'écriture, dans la manière dont elle est racontée.
RépondreSupprimerOMG, très flippante cette pasta ! J'ai adoré. Par contre je n'ai pas compris la fin. C'est son beau frère qui a tué la petite ? Ou le voisin ? Car la peluche est chez le voisin si j'ai bien compris.
RépondreSupprimerLa peluche est au pied des arbres de la haie mitoyenne. La petite a trouvé la boîte, l'a emmenée chez elle et a tourné la clé. Bien sûr elle n'a pas compris qu'il ne fallait PAS ARRETER DE TOURNER LA CLE et l'homme-porc est venu la découper-dévorer...
Supprimer"Elle s’était plainte de l’avoir perdue, mais elle avait dit qu'elle avait trouvé quelque chose de mieux." Le mieux était donc la boîte oo' Ooooh. Merci pour l'explication !
SupprimerMerci je n'avais pas très bien compris avec la peluche
SupprimerJ'ai trouvé cette pasta plutôt bof, même si bien écrite. J'ai pas vraiment d'arguments, juste que je la trouvais un peu trop "ridicule" pour faire peur, même si l'idée de base est flippante. Je trouve juste les réactions du gars surréalistes mais je sais pas vraiment pourquoi.
RépondreSupprimerJe suis du même avis que vous.
SupprimerEncore un coup de l'Homoursporc
RépondreSupprimerMdrr
SupprimerJ'y est direct penser (et aussi au pigmask de mother 3)
SupprimerJ'y ai pensé aussi! XD
SupprimerMan-bear-pig, le fameux homme ours porc de South Park ^_^
SupprimerJ'ai bien aimé, celle-ci, je l'ai trouvée originale...
Sinon, on fait comment, pour vous soumettre des traductions de Creepypastas?
Je parle Anglais et Américain couramment ( je fais la différence entre les différents accents: GB Nord / Sud / Accent Londonien. Et je distingue l'accent New-Yorkais de l'accent Californien, par exemple, comme je reconnais l'accent du Texas et de la Louisiane (très caractéristiques, ces deux-là, bien que différents...). J'ai vécu à Bristol, j'ai un niveau Licence d'Anglais ( je voulais être prof, ou traductrice, j'excellais en thèmes / versions, et, déjà, à l'époque, je le faisais pour le fun. Alors, si en plus, je pouvais en partager, des Creepys, ce serait que du bonheur :)
C'est une très bonne creepypasta. C'est une boîte qui a une emprise sur les gens. Elle transforme un objet doux et enfantin en une entité malfaisante. :D
RépondreSupprimerExcellent travaille chère auteur !
RépondreSupprimerUne manipulation de la langue merveilleuse, et un développement parfait. Si je devais donnais un point noir, je dirait simplement que le fait que la petite fille reparte avec la boite sans que personne ne vois quoi que ce soit me parait un peut gros !
Excellente cette creepy! ��
RépondreSupprimerDu coup c'est quoi chez son frère qui a arrêté de tourner ? C'est un truc profond genre sa vie, son humanité, le fait qu'il puisse être encore rationnel après avoir perdu une boucherie ? la boucherie tout court ?
RépondreSupprimerC'est pas la boîte à musique plutôt ? Puisqu'il sous-entend que la petite l'a trouvée
SupprimerOui. La petite fille a trouvé la boite, et a tourné la clé donc l'homme porc est venu la tuer car elle n'avait pas compris qu'il ne fallait pas arrêté de tourner.
SupprimerEt donc l'hommeporc n'était autre que son père....
SupprimerEt la petite, elle est devenu quoi du coup ?
RépondreSupprimerElle est mort
SupprimerElle est mort
SupprimerJ'ai beaucoup aimé cette Pasta :D J'étais à fond dedans !
RépondreSupprimerElle était bonne.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé la pasta. Juste une chose, que je n'ai toujours pas comprise... Que ne fallait-il pas arrêter de tourner? :/
RépondreSupprimerLa clé, car à partir du moment où on commence à la tourner, il ne faut s'arrêter sinon l'homme-porc apparaît...
Supprimer"donner la au voisin" sympa le conseil
RépondreSupprimerOn a retrouvé l homme/ours/porc de south park
RépondreSupprimerJ'ai eu Le même colis! Et bah perso mon clebs la bouffer avant même que je l'ouvre ! Ce sera peut être lui qui sera taper par la malédiction ?? Tant mieux il arrêtera de pisser sur les roues de ma voitures
RépondreSupprimerPas mal celle-ci . Les masques de cochons sont toujours flippants ^^
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