- 17. Quelle est votre urgence ?
- Je… Je m'appelle Robert Leroy, et... ma femme a disparu.
- Depuis quand votre femme a-t-elle disparu, Monsieur Leroy ?
- Une semaine, peut-être plus, peut-être moins, je ne sais plus.
- Toute disparation avérée doit être signalée après 48 heures.
- Oui, mais... j’étais en voyage d'affaires à l’autre bout du monde, sur une île... Le réseau satellite était HS. Dès que mon avion s’est posé à Orly, j’ai consulté mes messages et il n’y en avait aucun de ma femme.
- Est-ce habituel ?
- Non, c’est pour ça que je vous appelle, on... on est très liés tous les deux.
- Depuis quand êtes-vous arrivé à votre domicile ?
- Une heure, deux, trois, je ne sais plus.
- Elle est peut-être chez des amis ou partie voir sa famille ?
- Non, je ne pense pas.
- Vous auriez dû les appeler pour vous en assurer.
- Je sais, je sais mais... je ne pense pas que ce soit nécessaire.
- Pourquoi ?
- Il y a des vers, de gros vers blancs.
- Où ça monsieur Leroy ?
- Je les vois.
- Pouvez-vous me préciser où se trouvent ces vers ?
- Sous la porte. Et devant aussi.
- Sous la porte Monsieur Leroy ? Quelle porte ?
- La porte de salle de bain.
- Vous pouvez l’ouvrir ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Je... je crois qu'elle est fermée de l’intérieur.
- Comment le savez-vous ?
- J'ai déjà essayé. Enfin je ne sais pas... je ne sais plus trop.
- OK. Vous pouvez la défoncer ?
- Non... Je... je ne veux plus marcher sur les vers. Il y en a tellement... Ils...ils vont encore me faire du mal.
- Euh... Je vous envoie une patrouille, mais vous devez essayer Monsieur Leroy, vous devez défoncer cette porte.
- Je ne veux plus marcher sur ces vers !
- Essayez Monsieur Leroy, ce ne sont que des asticots.
- Attendez !
- Oui ?
- Ils... ils se sont redressés et me regardent !
- Qu'est-ce qui vous regarde monsieur Leroy ?
- Leurs yeux jaunes... Ils...ils me regardent.
- C'est impossible Monsieur Leroy. Gardez votre calme.
- Ils...ils ont tous un visage...
- Un visage ? Euh... Avez-vous un insecticide ou pouvez-vous les écraser ?
- Non... attendez.
- … Oui ?
- La poignée de la porte ; elle s'abaisse.
- C’est peut-être votre femme ?
- J’ai peur…
- Gardez votre sang-froid.
- La porte s’entrouvre.
- …
- Il... Oh... Non…
- Que voyez-vous Monsieur Leroy ?
- Une truffe. Ça renifle.
- Une truffe ?
- Le chien, j’avais oublié le chien. Je crois que j'ai un chien.
- Quel est son nom ?
- Euh... Teddy, mais je n'en suis pas sûr.
- Alors dites à Teddy de venir vers vous.
- Oh non, la truffe est bouffée par les vers aux yeux jaunes.
- Comment ?
- Les vers sur sa truffe... Ils...ont faim.
- … Euh... Que fait votre chien ?
- Il sort sa tête et... Oh non...
- Qu’y a-t-il Monsieur Leroy ?
- Il y a une main dans la gueule de Teddy. L’alliance, je vois l’alliance.
- L’alliance de votre femme ?
- Je crois... Il... Teddy avance et... Oh non... Le bras, le bras arraché de ma femme pend dans sa gueule.
- Euh... Bon... Quelle est la race de votre chien ?
- Berger allemand je crois mais... il est si… long.
- Long ?
- Son cou... blanc... il est si long... Il sort toujours de la salle de bains. Il est si long...
- Monsieur Leroy ?
- ...
- Monsieur Leroy, ne restez pas là, sortez de chez vous, la patrouille va arriver d’un instant à l’autre. Votre chien a peut-être la rage.
- Ils... ils claquent des dents.
- Monsieur Leroy, euh, ce n'est pas possible.
- Tous claquent des dents…
- Monsieur Leroy, sortez rapidement de là !
- Je crois que c'est impossible.
- Pourquoi ?
- Mon corps est sur la moquette.
- Relevez-vous et sortez !
- Les vers aiment ma chair.
- Retirez-les monsieur Leroy !
- Je... je ne peux pas.
- Essayez !
- Mes... mes mains... oh mes os, mes os sont percés de gros vers et mon sang... mon sang... partout sur la moquette...
- Je... Je vous appelle une ambulance.
- C'est étrange... je ne sens rien... je...
- Qu'est ce qui est étrange monsieur Leroy ?
- Je vois mon corps dévoré par ses enfants... Leur mère me regarde... Ses gros yeux jaunes... Oh non... ma femme, dans la salle de bains...
- Je... je ne comprends plus Monsieur Leroy ? Vous voyez votre femme ?
- ...
- Monsieur Leroy ? Monsieur Leroy ?
- ... (Grésillements...)
FIN DE L'APPEL.
Conclusion de l'affaire Leroy du parquet de Versailles :
Cet appel a été reçu le 11 juillet 2016 par le centre d'appel des urgences de Versailles. En arrivant sur les lieux, la police a découvert le corps en partie dévoré et couvert d'asticots de Monsieur Leroy. Le bras de sa femme a été retrouvé dans la salle de bains, ainsi qu'une partie de son visage. L’auteur de l’appel n’a pu être identifié et cet appel n'a pas été produit par le mobile de Monsieur Leroy. L'analyse scientifique révélera plus tard que la date de sa mort remonte à une semaine avant cet appel. De plus, une nouvelle espèce de gros vers blancs aux yeux jaunes, de la taille d'une main d'enfant, dotés d'une très fine dentition, a été identifiée au sous-sol. Un marqueur chimique a fait apparaître des traces de reptation dans la cave et sur les planchers de la maison. La marque la plus évidente provenait du jardin car un large sillon écartait l'herbe haute. Un trou dans le grillage a aussi été découvert. Le mystère du chien Teddy reste entier car après analyse génétique, ses os ont été retrouvés sous trois mètres de profondeur dans le jardin.
- Je… Je m'appelle Robert Leroy, et... ma femme a disparu.
- Depuis quand votre femme a-t-elle disparu, Monsieur Leroy ?
- Une semaine, peut-être plus, peut-être moins, je ne sais plus.
- Toute disparation avérée doit être signalée après 48 heures.
- Oui, mais... j’étais en voyage d'affaires à l’autre bout du monde, sur une île... Le réseau satellite était HS. Dès que mon avion s’est posé à Orly, j’ai consulté mes messages et il n’y en avait aucun de ma femme.
- Est-ce habituel ?
- Non, c’est pour ça que je vous appelle, on... on est très liés tous les deux.
- Depuis quand êtes-vous arrivé à votre domicile ?
- Une heure, deux, trois, je ne sais plus.
- Elle est peut-être chez des amis ou partie voir sa famille ?
- Non, je ne pense pas.
- Vous auriez dû les appeler pour vous en assurer.
- Je sais, je sais mais... je ne pense pas que ce soit nécessaire.
- Pourquoi ?
- Il y a des vers, de gros vers blancs.
- Où ça monsieur Leroy ?
- Je les vois.
- Pouvez-vous me préciser où se trouvent ces vers ?
- Sous la porte. Et devant aussi.
- Sous la porte Monsieur Leroy ? Quelle porte ?
- La porte de salle de bain.
- Vous pouvez l’ouvrir ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Je... je crois qu'elle est fermée de l’intérieur.
- Comment le savez-vous ?
- J'ai déjà essayé. Enfin je ne sais pas... je ne sais plus trop.
- OK. Vous pouvez la défoncer ?
- Non... Je... je ne veux plus marcher sur les vers. Il y en a tellement... Ils...ils vont encore me faire du mal.
- Euh... Je vous envoie une patrouille, mais vous devez essayer Monsieur Leroy, vous devez défoncer cette porte.
- Je ne veux plus marcher sur ces vers !
- Essayez Monsieur Leroy, ce ne sont que des asticots.
- Attendez !
- Oui ?
- Ils... ils se sont redressés et me regardent !
- Qu'est-ce qui vous regarde monsieur Leroy ?
- Leurs yeux jaunes... Ils...ils me regardent.
- C'est impossible Monsieur Leroy. Gardez votre calme.
- Ils...ils ont tous un visage...
- Un visage ? Euh... Avez-vous un insecticide ou pouvez-vous les écraser ?
- Non... attendez.
- … Oui ?
- La poignée de la porte ; elle s'abaisse.
- C’est peut-être votre femme ?
- J’ai peur…
- Gardez votre sang-froid.
- La porte s’entrouvre.
- …
- Il... Oh... Non…
- Que voyez-vous Monsieur Leroy ?
- Une truffe. Ça renifle.
- Une truffe ?
- Le chien, j’avais oublié le chien. Je crois que j'ai un chien.
- Quel est son nom ?
- Euh... Teddy, mais je n'en suis pas sûr.
- Alors dites à Teddy de venir vers vous.
- Oh non, la truffe est bouffée par les vers aux yeux jaunes.
- Comment ?
- Les vers sur sa truffe... Ils...ont faim.
- … Euh... Que fait votre chien ?
- Il sort sa tête et... Oh non...
- Qu’y a-t-il Monsieur Leroy ?
- Il y a une main dans la gueule de Teddy. L’alliance, je vois l’alliance.
- L’alliance de votre femme ?
- Je crois... Il... Teddy avance et... Oh non... Le bras, le bras arraché de ma femme pend dans sa gueule.
- Euh... Bon... Quelle est la race de votre chien ?
- Berger allemand je crois mais... il est si… long.
- Long ?
- Son cou... blanc... il est si long... Il sort toujours de la salle de bains. Il est si long...
- Monsieur Leroy ?
- ...
- Monsieur Leroy, ne restez pas là, sortez de chez vous, la patrouille va arriver d’un instant à l’autre. Votre chien a peut-être la rage.
- Ils... ils claquent des dents.
- Monsieur Leroy, euh, ce n'est pas possible.
- Tous claquent des dents…
- Monsieur Leroy, sortez rapidement de là !
- Je crois que c'est impossible.
- Pourquoi ?
- Mon corps est sur la moquette.
- Relevez-vous et sortez !
- Les vers aiment ma chair.
- Retirez-les monsieur Leroy !
- Je... je ne peux pas.
- Essayez !
- Mes... mes mains... oh mes os, mes os sont percés de gros vers et mon sang... mon sang... partout sur la moquette...
- Je... Je vous appelle une ambulance.
- C'est étrange... je ne sens rien... je...
- Qu'est ce qui est étrange monsieur Leroy ?
- Je vois mon corps dévoré par ses enfants... Leur mère me regarde... Ses gros yeux jaunes... Oh non... ma femme, dans la salle de bains...
- Je... je ne comprends plus Monsieur Leroy ? Vous voyez votre femme ?
- ...
- Monsieur Leroy ? Monsieur Leroy ?
- ... (Grésillements...)
FIN DE L'APPEL.
Conclusion de l'affaire Leroy du parquet de Versailles :
Cet appel a été reçu le 11 juillet 2016 par le centre d'appel des urgences de Versailles. En arrivant sur les lieux, la police a découvert le corps en partie dévoré et couvert d'asticots de Monsieur Leroy. Le bras de sa femme a été retrouvé dans la salle de bains, ainsi qu'une partie de son visage. L’auteur de l’appel n’a pu être identifié et cet appel n'a pas été produit par le mobile de Monsieur Leroy. L'analyse scientifique révélera plus tard que la date de sa mort remonte à une semaine avant cet appel. De plus, une nouvelle espèce de gros vers blancs aux yeux jaunes, de la taille d'une main d'enfant, dotés d'une très fine dentition, a été identifiée au sous-sol. Un marqueur chimique a fait apparaître des traces de reptation dans la cave et sur les planchers de la maison. La marque la plus évidente provenait du jardin car un large sillon écartait l'herbe haute. Un trou dans le grillage a aussi été découvert. Le mystère du chien Teddy reste entier car après analyse génétique, ses os ont été retrouvés sous trois mètres de profondeur dans le jardin.
Je suis à peu près sûr que les vers sont des bébés alien qui mange les hommes pour survivre >-<
RépondreSupprimerJ'adore ^^
Le chien de trois mètres de long, c'est leur mère ? o.O
Ils disent pas qu'il fait trois mètre de long, mais qu'il est enterré sous trois mètres de profondeur il me semble...
SupprimerMais il n'ont pas dit il fait combien de mètre nan ? >-< J'ai le droit de rêver (mentir) ^^
SupprimerMais ça ne réponds pas à ma question ! >-<
Je l'ai déjà vue, il n'y a pas longtemps mais je n'arrive pas à la retrouver. :/
RépondreSupprimerPareil!
SupprimerHé... D'ailleurs toi... Jte vois beaucoup dans les commentaires YouTube x)
Il y a aussi d'autres gens qui me le disent, une personne m'a même appelée "commentatrice", ça fait bizarre. X)
SupprimerOui je crois que c'est de moi que tu parle XD
SupprimerOh ouais, un peu de GOOOOOORE! :D
RépondreSupprimer(je dis bien un peu)
Super pasta! :D
(oui, rien que pour le gore, ne me jugez pas!)
Ps pour Chaussure Moche si tu commentes ou lis la pasta :
Ça me fait penser à ton post génial sur G+ sur les asticots("Et plus tard, je vais te manger!" :3)
C vrai j'y avait pas repenser ::)
SupprimerJe suis cinquième à commenter la pasta!c'est mon records!
RépondreSupprimerElle est pas mal. Le truc des vers c'est pareil dégueu. (Oui je sais que la phrase n'a pas de sens)
RépondreSupprimerElle est pas mal. Le truc des vers c'est pareil dégueu. (Oui je sais que la phrase n'a pas de sens)
RépondreSupprimerLEEROYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
RépondreSupprimerJENKINSS.
Sinon bonne pasta , même si j'aurait aimé avoir plus de renseignement sur l'histoire , j'ai un peu l'impression qu'on la survole
Sa reste un peu mystérieux, même si j'aurais aimé avoir un peu de description. Bonne pasta :D
RépondreSupprimerLEEEEEEEEEROY JEEEEEEEEENKIIIIINS !!!! Piuh sinon bonne pasta c'est agréable à lire je trouve :)
RépondreSupprimerPas mal, de base j'aime beaucoup les creepy qui laisse à réfléchir à la fin mais à force ça devient un peu usant. En tout cas, merci pour la nouvelle catégorie !
RépondreSupprimerC des fucking aspicots évoluer
RépondreSupprimerLEROY MARLIN merci aurevoir ��
RépondreSupprimerSi non bonne pasta j'ai bien aimer
Ouloulou faite une suite elle est trop cooool
RépondreSupprimerOuloulou faite une suite elle est trop cooool
RépondreSupprimerLol j'adore
RépondreSupprimerBeurk de ver c dégueu X(
RépondreSupprimerC'est deg c'est bizarre c'est gore TOUT CE QUE J'AIME
RépondreSupprimerSuper pasta!!!
RépondreSupprimerSuper pasta!!!
RépondreSupprimerLeroy Marlin me fait penser au pub à la télé pour Leroy Merlin...hé!hé!hé!he!��
RépondreSupprimerC'était sympa.
RépondreSupprimerMais j'avoue que..qui a appelé ? Ou a pu appeler et pourquoi?
Un reste de sa conscience revivant les derniers instants de sa vie...
SupprimerBof
RépondreSupprimerBah putain... Aspicot a bien changé. Faites attention les enfants, des pokemon bizarres rôdent dans les hautes herbes ^-^
RépondreSupprimerNan sinon super pasta, bon travail!
wouah c'est troublant
RépondreSupprimerBien aimé celle-ci !
RépondreSupprimer