Disclaimer

DISCLAIMER

Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.
L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni n'infirme la véracité des témoignages et histoires présents sur ce blog. Pensez à consulter nos pages d'aide pour en apprendre plus, et à toujours vérifier les sources pour vous faire votre propre avis sur la question, ici comme ailleurs.

Script générateur de phrases

Dernières nouvelles

Les Histoires de Skull a mis en audio notre traduction de Disney's Catacombs, vous pouvez retrouver la vidéo directement sur l'article en cliquant ici !

Vous voulez trouver toutes nos plateformes, ou vous êtes curieux de savoir quels médias parlent de CFTC ? Tout est sur notre Linktree !

Un message pour l'équipe ou l'association ? Consultez notre page Contact !

lundi 12 septembre 2016

Le monstre du verre de lait

Affaire des "monstres" au verre de lait.
Texte piraté par DeepSkull pour le journal « le détective du Net ».
Affaire suspecte n°3.
Affaire suspecte n°4 en cours de décryptage.

Ce qui suit est la synthèse d’une suite d’entretiens entre « l’accusé principal » du dossier et le psychanalyste Joseph M-------, travaillant à la section psychiatrie de l’hôpital B----. Nous avons volontairement réarrangé les réponses de l’accusé pour en faire un témoignage assez court. Alors, qui croire ? Coupable ou innocent ? Bonne lecture à tous nos abonnés.

Comme tous les soirs ma mère nous apportait un verre de lait aromatisé à la cannelle. Soit elle nous le donnait, soit elle le posait sur notre table de nuit. Ma sœur dormait sur le lit côté opposé au mien et finissait toujours ce verre de lait la première. Moi, je prenais mon temps, j’aimais le déguster, souvent en pleine nuit. Après un cauchemar, ça me rassurait de le boire. J’avais l’impression que ma mère se trouvait dans notre chambre et me susurrait les paroles d’une comptine. Je l’entends encore aujourd’hui, ma pauvre mère…

Tout a commencé en pleine nuit. Ma maison était située un peu à l’extérieur du village, loin de la route, loin des bruits de la circulation. Parfois, on entendait des aboiements lointains, parfois c’était le hululement d'une chouette qui venait troubler mon sommeil. Cette nuit-là c’était silencieux, très silencieux. La lumière pâle d’une pleine lune filtrait à travers les rayons des volets de la fenêtre. Ça offrait une certaine pénombre à la chambre. On distinguait vaguement les meubles, les posters, la table de nuit, la silhouette de ma sœur allongée sous sa couette.

Je me suis réveillé à cause d’un sale cauchemar. J’ai aussitôt pris mon verre de lait pour me rassurer. Mais il était vide. Oui, vide. Je n'y avais pas touché quand ma mère a éteint la lumière. J’ai songé à réveiller ma sœur, à lui demander si c’est elle qui avait bu mon verre de lait. Je ne l’ai pas fait. C'est idiot, mais je n’ai pas réussi à me rendormir tout de suite à cause de cette question qui trottait dans ma tête : qui avait vidé mon verre de lait ? Alors qu'au petit matin je parvenais enfin à me rendormir, j’ai entendu comme des craquements, des bruits de pieds faits avec l’os du talon sur le plancher. Ça se dirigeait vers le placard. Je n’ai rien vu alors j’ai pensé que ça venait du plancher en bois du couloir qui craquait de temps en temps. J'aurais tant aimé ne pas me tromper.

Le lendemain matin, ma sœur m’a affirmé ne pas avoir bu mon verre de lait. Elle m’a juste dit qu’elle avait ouvert un œil, car elle aussi avait entendu des craquements.

Le soir suivant, j’ai fait la même chose, j’ai laissé mon verre de lait intact. Ma mère ne m’a pas posé de questions sur le pourquoi du comment. Elle connaissait cette habitude, car quand j'étais très jeune, j’ai souffert de terreurs nocturnes et un verre de lait me calmait après mes cauchemars.

Je ne sais pas pourquoi j’ai eu du mal à m’endormir. Je me trouvais stupide d’angoisser pour un verre de lait que ma sœur aurait bu. J’ai toutefois fini par trouver le sommeil. Pas longtemps je crois. Des chouinements m’ont réveillé. 

J’ai aussitôt allumé la lampe de chevet, mais je n’ai rien vu. Sauf mon verre de lait vide. Je me souviens avoir ressenti comme un coup de couteau dans le cœur. Ça m’a fait très mal. Je me suis levé d’un coup et j’ai secoué ma sœur par le col en lui criant dessus. J’étais furieux. Elle s’est aussi mise à crier. Ma mère est entrée en courant dans la chambre et nous a séparés. Je lui ai dit pour le verre de lait. Elle n’en revenait pas de ma stupidité. Au moment où elle a été chercher un autre verre de lait, on a tous entendu un très léger ricanement. On s’est tous regardés : ça venait du placard. Je m’en souviens très bien, ma mère était un peu angoissée à l’idée d’ouvrir la porte. Malheureusement, il n’y avait rien d’autre que nos vêtements suspendus à la tringle et nos jouets au sol. Mais moi j’ai vu le ballon rouler sur quelques centimètres ! Je jure qu’il a bougé ce putain de ballon ! Il a même cogné contre la porte quand ma mère l’a refermée !

Le lendemain matin, ma mère m’a de nouveau engueulé, car ma sœur portait des traces de griffures au niveau du cou et de la poitrine. J’ai protesté, j’ai rétorqué que je l’avais juste attrapée par le col du pyjama. Elle ne m’a pas cru et m’a giflé. C’était la première fois qu’elle me giflait, je lui en ai terriblement voulu. Mais ça va mieux aujourd’hui, oui bien mieux, enfin je crois, c’est sûr que je le crois.

Le soir suivant, ma mère m’a ordonné de boire ce « putain de verre de lait ». Elle n’avait pas décoléré. Je me suis exécuté sans broncher. C’est là qu’on a tous entendu une sorte de couinement, comme si un chien gémissait. Ça venait encore de ce maudit placard. Bien sûr, quand ma mère l’a ouvert, il n'y avait rien. Bien sûr, il n’y a jamais rien eu derrière cette porte, comme on me l’a si souvent répété. Pourtant j’ai encore vu le ballon rouler aux pieds de ma mère ! Mais tout ça, c’est de ma faute, je suis le seul coupable, oui, le seul.

Tous les soirs, je devais finir mon verre de lait « illico presto ». Et à chaque fois que je finissais ce maudit verre de lait, on entendait des gémissements sortir du placard. Ma mère a fini par m’accuser de ça, de gémir dans son dos quand elle s’avançait vers la porte du placard pour vérifier ses bruits. Ma sœur était encore plus terrorisée que moi, car elle disait à ma mère que dans son sommeil, on allait venir lui gratter la poitrine. Ma mère était excédée de nous et de tout ce qui se passait dans cette chambre. Elle a carrément fini par nous traiter de menteurs. Je n'aimais pas qu'elle dise ça, j’ai toujours détesté qu’on me traite de menteur. C'est vrai qu'au fond de moi je commençais à ressentir des pulsions violentes envers elle.

J'ai commencé à perdre le sommeil. Je dormais par courtes périodes et je me réveillais en sursaut, le front trempé de sueur, le regard rivé sur la porte du placard. La quatrième ou cinquième nuit après le début de mon histoire, je l’ai enfin vu…

À peine sorti d’un cauchemar, j'ai subitement plongé dans un autre. Mais celui-ci était bien réel. Je vous jure qu’il était réel. Haletant, suant, je scrutais la pénombre quand, sur ma gauche, là où dormait ma sœur, j’ai vu sa couette bouger. Je me suis dit que ce n’était pas grave, que c’était juste un de ses bras ou une de ses jambes qui animait la couette. Mais non, non ce n’était pas ça ! C’était impossible que ça soit ça ! Ça roulait doucement dessous, ça allait et venait, ça formait des bosses sous le tissu. Et puis ça mâchait, je suis sûr que ça mâchait ! La tête de ma sœur gigotait, geignait, des sons comme des crachats sortaient de sa gorge. Et puis j'ai perçu une voix rauque et lente, une voix qui répétait « faiiiiiiiiim, laiiiiiiiiiiiiiit, veuuuux laiiiiiiiiiiiit ». J’ai hurlé. Ma mère a accouru. J’ai alors vu la chose rouler sous la couette avant de se jeter sur la moquette et courir jusqu’à la porte du placard qui s’est refermée en claquant. Mais bien sûr, ma mère n’a rien vu. Elle s’est pris la tête en hurlant, car ce qu’elle avait vu, c’était la couette tachée de sang de ma petite sœur ! Son corps, son pauvre petit corps, était recouvert de morsures produites par des dents pas plus grosses que des aiguilles. Et puis son pyjama était complètement déchiré ! Ce n’était pas moi, vous comprenez maintenant que ce n’était pas moi, c’était le monstre du placard !

Le médecin a conclu à des morsures de rat, toutes localisées au niveau de la poitrine et des tétons. J’étais soulagé quand j’ai appris ça par ma mère. Mais ce fut bref. Ma mère ne croyait pas aux conclusions du médecin. Son regard pesant était là pour me culpabiliser. Même si elle ne le disait pas, je l'entendais hurler dans mon oreille « C’est toi le monstre qui a fait ça ! Tu es un monstre ! »

Dans la journée qui a suivi l’incident, ma mère a décidé que ma petite sœur dormirait avec elle dans son grand lit que mon beau-père, en voyage d’affaires au moment des événements, n'occupait pas. Même si je n’étais pas coupable, je n’avais pas d’autre choix que de l’accepter. J’allais devoir rester seul avec la chose du placard…

Ce soir-là, ma mère ne m’a même pas dit bonne nuit. Sur le palier, elle m’a juste regardé en secouant négativement la tête puis, avec un index barrant ses lèvres, elle m’a fait « Chuuuuuuuuuut ». J’ai retenu un cri, un hurlement devant cette injustice. Car elle me laissait seul avec la chose qui se trouvait dans mon placard et qui encore ce soir, n’aurait pas son verre de lait…

Je ne sais plus quelle heure il était quand j’ai entendu les premiers gémissements. Je ne dormais pas. Avec ce qui s’est passé cette nuit-là et jusqu’aujourd’hui, je n’ai plus jamais réussi à dormir sans une forte dose de somnifères. Et qui le pourrait après ce que j’ai vu, qui ?

Le placard a grincé. Pleurant, tremblant, j’ai allumé ma lampe de chevet et malheureusement, la lumière n’a pas effacé cette vision cauchemardesque. J’ai vu une sorte de main aux longs doigts recourbés comme des crochets se poser sur l’extérieur de la porte ; j'ai vu sa peau craquelée et brune ; j’ai vu les phalanges épaisses tapoter le bois comme si ce monstre était énervé. J’ai entendu sa voix rauque et lente, j’ai entendu ces mots qui ont glacé mon sang : « Mooooooon laiiiiiiiit, jeeee veuuuux moooon, laiiiiiiit ».

La chose est sortie si vite du placard que je n’ai vu que ses quatre longues mains et un petit corps rouge et ridé courir sur la moquette jusque sous mon lit en criant « laiiiiiiiiiiiiiiiit, laiiiiiiiiiiit ». Mon matelas s’était mis à bouger, le monstre le poussait par en dessous. « Laiiiiiiiiiiiiiit, laiiiiiiiiiiiiiit » répétait-il sans cesse. Le matelas était carrément soulevé. À chaque coup, je hoquetais comme si on me mettait des coups de poing dans le dos et que ma respiration se coupait. « LAAAIIIIIIIIIIIT LAAAAAIIIIIIIIIIIIIIT » répétait-il encore et encore. Ma mère a subitement ouvert la porte. Et au moment de me hurler dessus, ses mots se sont bloqués dans sa gorge. Elle a vu cette chose, je sais qu'elle a vu ce monstre, car ses yeux se sont écarquillés d'horreur…

À une vitesse incroyable, la chose a bondi sur elle en criant : « LAAAAIIIIIIIIIT LAAAAAIIIIIIIIIIIIIT ». Ma mère était enceinte. Avec ses longues mains, j'ai vu le monstre cisailler sa chemise de nuit et lui mordre ses seins pleins de lait ; je l’ai vu arracher le fœtus de son ventre et ouvrir une gueule remplie de centaines de petites arêtes en émail. J’ai vu le sang gicler de son corps, éclabousser les murs et souiller le parquet en gros bouillons épais…

Je me suis évanoui. Ma tempe a dû heurter le coin de ma table de nuit dans ma chute, car je ne pouvais être ailleurs que dans ma chambre quand les faits se sont produits…

Je suis resté une journée dans le coma à l'hôpital. C’est mon beau-père qui m’a découvert dans la chambre de maman. Il a dit à la police que j’avais dévoré ma petite sœur jusqu’à ne laisser que sa tête arrachée et ses membres disloqués sur la moquette. Il leur a dit que j’étais le seul occupant encore vivant de cette maison. Il leur a dit que les fenêtres et toutes les portes étaient fermées de l’intérieur quand il est rentré de son voyage, vers 8 heures du matin, soit quelques heures après les faits. Mon beau-père ne m’avait jamais aimé, et une fois de plus il venait d’en faire la plus cruelle des démonstrations. Ce qu’il a oublié de leur dire, c’est qu’il avait ramené un truc qui cognait dans sa valise six mois plus tôt, lors d’un séjour au Guatemala. Moi et ma petite sœur l’avions dit à maman, mais elle nous a affirmé qu’il n’y avait rien dans cette valise. Alors pourquoi ne nous a-t-elle pas laissés le vérifier ? Je n’ai pas rêvé, je suis sûr qu’il y avait un truc dans cette valise !

Personne n’a compris ce qui s’est passé cette nuit-là, personne sauf moi. Les médecins n’ont trouvé aucune trace de ma sœur ou de ma mère dans mon organisme. Seule la police scientifique en a trouvé des traces dans le placard de ma chambre. Et des gouttelettes de lait maternel sur ses murs...




47 commentaires:

  1. Un peut ennuyante mais ça va

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On dit ennuyeuse duh

      Supprimer
    2. Je suis pas sûr mais je crois qu'on peut dire les 2. L'un est un participe présent et l'autre un adjectif. (Je crois)

      Supprimer
  2. Bonne pasta, le début me fait penser au Horla de Maupassant, si s'est fait exprès bonne référence

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi c'est plus la fin avec la créature venu de l'étranger qui me fait penser au Horla

      Supprimer
  3. Je n'aime ni la mère ni le père par contre c'est original mais je n'ai pas put m'empecher de rire quand il disait "LAIIIIIIIIIT"

    RépondreSupprimer
  4. Tu veux mon lait d'homme petite salope 😫

    RépondreSupprimer
  5. Bonne idée le "vampire de lait" (à défaut de trouver le bon adjectif), dommage de partir dans le sanglant exagéré vers la fin (pourquoi exploser le fœtus si c'est le lait qu'il veut ?)...

    RépondreSupprimer
  6. C'est génial, j'ai beaucoup aimé. On n'en voit pas souvent avec des monstres rapportés. ^^ Mais pauvre bébé monstre quand même. D:

    RépondreSupprimer
  7. Oh, vraiment bien, cette pasta!



    JEEEE VEUUUUX DUUUU FUUUCKIIIING LAIIIIIIIIT! C:
    XD

    RépondreSupprimer
  8. DU LAIIIIIT !!!! JE VEUX DU LAIIIIIT!!!!! Ce pourrait-il que ce monstre soit un bébé (un bébé monstre)? :3

    RépondreSupprimer
  9. Je sais pas pourquoi mais le monstre me fait penser à Gollum XD
    (mon préééccieuxxx, du laiiiiiiiit!)

    RépondreSupprimer
  10. Du LAIIIIIIIIIIIIIIIIT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! X(

    RépondreSupprimer
  11. Quelqu'un pourrait me réexpliquer svp, parce-que en gros il verrait "quelque chose" vouloir du lait à tout prix mais ce "quelque chose" c'est lui ? Je comprends pas

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En fait y a une bête qui vis dans son placard et qui veux du lait et cette bête a été amener par le beau père en revenant de son voyage(volontairement ou pas)

      Supprimer
  12. Les produits laitiers sont nos amis pour la vie~

    RépondreSupprimer
  13. J'vais pas être copain avec ce monstre ! Le lait c'est à moi et on n'y touche pas !
    Sinon j'aime bien cette creepy ! Je m'attendais à ce que le monstre se révèle être le garçon mais au final non (du moins c'est pas très certain).

    RépondreSupprimer
  14. C'est le vers du verre de lait!


    (Chaussure Moche, je te vole ta place! XD)

    RépondreSupprimer
  15. Quand il dit LAIT JE VEUX MON LAIT ca le fait penser à la pub ou ya un petit truc qui dit "j'ai FAIIIM et quand j'ai faim j'ai faim" je sais oas si vous voyer mdrrr

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La pub de Danio de Danone ! :D La meilleur phrase qui m'a tué de la part de cette méchante faim x') ("J'ai FAIM !!!!! Et quand j'ai faim, j'ai faim !!!!")

      Supprimer
  16. il peut boire tout mon lait, j'aime pas ça et je ne le digère pas.

    RépondreSupprimer
  17. Conculsion: dormez toujours avec une brique de lait à côté de vous

    RépondreSupprimer
  18. C trop mignon cette creepypasta!!!!! Elle me fait penser au Cookie Monster Mais plutôt au cookie :3

    RépondreSupprimer
  19. Pourquoi quand il disait LAIIIT LAIIT !!! J'avais la voix de gollum dans ma tête XD

    RépondreSupprimer
  20. Pavé César :D19 oct. 2016, 13:02:00

    Bah si il veut du lait, il va le cherché lui même bordel !!! il ouvre le frigo, il prend le lait, il le boit et fait pas chier !!

    RépondreSupprimer
  21. WOAH trop d'injustice

    RépondreSupprimer
  22. Le monstre c'est un coati en plus sa correspond yen a au Guatemala

    RépondreSupprimer
  23. Il devrait avoir un gars qui entre avec un fusil a pompe et juste avant de buté le monstre lui dise "t'avait qu'a nous LAITsser tranquille..."

    RépondreSupprimer
  24. Un peu ennuyant mais cool tout de même. Tu aurais du développer la description

    RépondreSupprimer