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lundi 30 décembre 2019

Baxbaxwalanuksiwe

Bonjour à tous et à toutes. Comme vous le savez, j'ai des amis partout dans le monde. L'un d’eux, vivant au Canada, connaît mon goût pour tout ce qui est “histoires effrayantes et étranges”, bref, pour tout ce qui est creepy. Il m'a envoyé la copie d'un post provenant d’un forum de survivalistes. Le membre l’ayant écrit était parti faire un "stage de survie en Colombie-Britannique" (comprenez qu'il partait seul durant quelques semaines dans la nature) et racontait son histoire. Franchement, soit le type fumait là-bas le calumet de la paix en compagnie des Kwakwaka'wakw, les indiens locaux, soit il mentait, soit... c'est très étrange. La première hypothèse me semble la plus crédible. À vous d'en juger :
 Bienvenue, amateurs de survie à la dure, dans la nature, dans le monde sauvage. Cela fait plusieurs semaines que je vous parle de mon stage de survie en Colombie-Britannique, eh bien je l'ai fait. J'y suis allé, mais je n’ai pas pu tenir les deux mois prévus à cause de ce que l'on peut appeler un accident. Le premier mois, tout se passait bien. Je me débrouillais même pas mal du tout. Je trouvais ma nourriture, mon eau que je purifiais avec mes pastilles, je dormais au coin du feu, etc... Je me sentais plutôt bien, éloigné de toute humanité et de tout être conscient. Je ne me trompais pas. J'étais effectivement loin de toute humanité. Même les Kwakwaka'wakw ne s'aventuraient pas dans cette région. J'en avais d'ailleurs aperçus de loin, une ou deux fois. Ils se déplaçaient par groupes de dix à chaque fois et avait l'air constamment effrayés. Peut-être qu'ils chassaient le puma ou le grizzly. Je m'en fichais après tout. Moi, je survivais, eux, ils vivaient à l'abri dans leur réserve. Bah !
Quel abruti j'étais. Survivre tant que le seul adversaire est la nature, ce n'est pas un souci.
  Ce qui abrégea mon stage fut la rencontre fortuite avec un groupe de ces Indiens, pas de loin, mais de très près. Je marchais tranquillement dans la forêt, à la recherche de matériaux utiles pour me bâtir un abri potable capable de durer plus de trois jours, et je me retrouvai subitement face à eux. Ils marchaient également, observaient dans toutes les directions comme s'ils étaient suivis. Je devais comprendre plus tard qu'ils étaient non seulement suivis, mais aussi chassés. Sentant leur détresse, j'allai à leur rencontre. Quel effet je dus leur faire ! Vous savez, je suis un survivaliste un peu romantique. J'aime me passer de la peinture de combat sur le visage et me promener avec un fusil en bandoulière. Je trouve ça cool. Avec cet accoutrement, ils ont dû me prendre pour un GI, quelque chose comme ça. Ils vinrent vers moi en baragouinant leur dialecte. Mais bon, je ne pouvais pas les comprendre : seules 200 personnes parlent leur langue ! Heureusement, quelques-uns, qui avaient sûrement acquis un peu de culture occidentale, parlaient un anglais approximatif, comme moi en fait. Ils jouèrent donc le rôle d'interprète. Ces indiens me disaient de fuir, ou plutôt de courir et de les suivre, ou plutôt les trois à la fois. En effet, Baxbaxwalanuksiwe était proche selon eux. Je leur demandai alors ce qu'était cet animal au nom incompréhensible. Ils traduisirent ce nom de leur langue par "Le premier qui mangea un homme à l'embouchure de la rivière". Cela ne m’avençait pas vraiment pour tout vous dire. J’ai pensé qu’il s’agissait sûrement d'un gros ours ou d’une bestiole dans ce goût-là.
  J'entendis alors un grand bruit, comme une mastication : "Hap Hap Hap Hap", avec des grognements. Les indiens étaient livides. Ils me pressèrent de les suivre, affirmant que j'étais en danger "de nutrition" d'après ce que je compris de leur charabia. Je ne regrette pas de les avoir écoutés et d'avoir pris peur exactement à ce moment-là. Un... être émergea des fourrés. Il faisait la taille de deux hommes. Sa peau était nue, violette et ridée, sans un seul poil. Son corps était recouvert de bouches truffées de dents plates. Il en avait même à la place des yeux. Cette vision infernale me poussa à prendre mes jambes à mon cou. Mais cette chose courait vite. À un moment, comme j'avais pris un peu d'avance, je m'arrêtai et je tirai avec mon fusil. Un fusil à double-canon, suffisant contre n'importe quel prédateur normalement. Du gros calibre. Les balles s'enfonçaient et creusaient des trous sanglants dans la chair de ce monstre, mais cela ne l'arrêtait pas. Juste au moment où ça allait se jeter sur moi de toute sa masse, ça tomba dans un trou profond, camouflé par des feuilles. Les indiens, s'étant arrêtés un peu plus loin, hurlèrent de joie. À priori, leur piège avait fonctionné. J'entendais les hurlements de la bête au fond du trou" Hap Hap Hap Hap !". On pensait avoir gagné. On ne pouvait imaginer pire erreur...
  Nous rentrâmes tous, en nous dépêchant bien sûr, pour s'éloigner de ce monstre, au cas où il parviendrait à se sortir de son trou, mais sans trop de pression. Nous étions tous choqués, moi sans doute plus que les autres. Les indiens parlaient entre eux. Un des anglophones m'expliqua que leur attitude de peur était simulée pour attirer Baxbaxwalanuksiwe, puis le faire tomber dans un piège, afin de réaliser une sorte de rite d'initiation. Il fallait que je les suive pour que leur plan réussisse, sinon Baxbaxwalanuksiwe ne serait pas passé au bon endroit, car il m'aurait poursuivi. Soudain, un cri retentit depuis l'endroit où était tombé l'ogre. Sur le coup, cela me fit penser à un appel à l'aide. En fait non. Il appelait ses acolytes. Les indiens pâlirent. Dans les légendes, Baxbaxwalanuksiwe était assisté de deux autres bêtes. Ils recommencèrent à courir, et moi aussi. Cette fois-ci, je suis sûr que leur peur n'était pas simulée. Après que nous eûmes seulement couru deux cent ou trois cent mètres, un énorme corbeau atterrit sur la tête d'un de mes nouveaux camarades et lui creva les yeux. L'indien en question hurla de douleur. Exactement au même moment, une grue de deux mètres de haut descendit des arbres pour crever le crâne d'un des indiens, me ratant de peu. Mais là, mon fusil fut utile. Je tirai vaguement dans la direction de ces bêtes, dont les indiens devaient m'apprendre qu'ils s'appelaient Qoaxqoaxualanuxsiwae et Hoxhogwaxtewae, les yeux et les oreilles de Baxbaxwalanuksiwe. Le groupe les avait piégés autre part, mais ils avaient été libérés. Les anciens du village me dirent le lendemain que Qominaga, la femme de Baxbaxwalanuksiwe, les avait sûrement désentravésBref, passons ces explications. Mes balles les atteignirent et semblèrent leur faire assez mal pour les repousser. Nous abandonnâmes les cadavres pour courir, laissant le coeur de la forêt et tout mon équipement, derrière nous.
  Nous arrivâmes le soir au village Kwakwaka'wakw. Csoir fut un soir de deuil. Les jeunes avaient échoué à leur rite de passage, et deux étaient morts. Le chamane du village, ayant une voiture et un permis de conduire, me mena à une ville proche où je pus contacter mes proches pour leur expliquer que j'avais perdu tout mon matériel après avoir été poursuivi par un grizzly. Je décidai donc de passer sous silence cette histoire. Il valait mieux ! En tant que survivaliste, j'étais déjà considéré comme sacrément dégénéré par ma famille. Les Kwakwaka'wakw n'ayant que peu de contacts avec les autorités, ces deux disparitions passeront sans doute inaperçues.
  Voilà pourquoi je reviens sur ce forum plus tôt que prévu.


6 commentaires:

  1. Je trouve ça marrant ces noms à rallonge x)

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  2. Sympathique façon de faire découvrir cette légende peu connue

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  3. en Amazonie on a le Pailanti'po
    ça ressemble vraiment avec les bouches partout et une envie de bouffer tout ce qui bouge

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  4. Bonjour les histoires commence bien et se termine toujours par des gros mots genre je m'en bats les couilles fait chier. C'est dommage car ça gâche tout ��

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  5. Bonjour les histoires commence toujours bien et se termine toujours par des mots genre je m'en bats les couilles fait chier et j'en passe ça gâche tout 🤨

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