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lundi 16 octobre 2023

Qu'est-ce qu'ils attendent ?


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

Je suis en train de mourir. 

Je n'ai pas peur de ça. Ça fait un moment que j'ai accepté le fait que je suis en train de mourir. Ils l’ont officialisé il y a quelques mois, ils m'ont donné un an, approximativement. J'ai une tumeur au cerveau. Mon père est mort de la même chose, tout comme sa mère. On me dit que ce n'est pas héréditaire et j'ai du mal à y croire, mais je m'éloigne du sujet initial de mon post. 

Ils l'ont diagnostiqué pour la première fois quand j'avais 13 ans, après que je me sois effondré lors d'un concert de chorale de 8e année. La tumeur était alors la taille d'un grain de raisin, ce n'était qu'une toute petite masse qui poussait dans mon cervelet. 
C'était une tumeur simple, de faible grade, et sans entrer dans les détails, elle a été facilement retirée par chirurgie et j'ai pu reprendre ma vie sans cancer en seulement quelques mois. 

Il y a environ un an, des maux de tête ont commencé. Ils n'étaient pas si violents au tout début. Je venais juste d'entrer à l'université, alors j'ai pensé que c'était du stress et j'ai tout ignoré. Mais petit à petit, ils ont empiré. C'était une douleur sourde et constante qui venait me perturber. J'avais mal au cou, je me sentais constamment désorienté et confus. J'avais tout le temps des vertiges et j'avais du mal à me concentrer en cours. C'est lorsqu'un jour mes doigts se sont engourdis pendant un cours d'histoire que j'ai su que je ne pouvais plus ignorer ça. Les médecins ont dit que la chirurgie n’était pas une option cette fois-ci. J'avais décidé de laisser tomber.

Il y avait deux tumeurs cette fois. Une était enveloppée dans ma moelle épinière, à la base de mon crâne. L'autre avait envahi mon lobe pariétal. Il fallait me mettre sous chimio immédiatement.

C'est à partir de la troisième semaine de traitement que j'ai commencé à les voir. Au début, ils étaient petits, comme des enfants. Des ombres qui bougent dans le coin de mon œil. Ils avaient l'air de voler en me regardant. Ils étaient partout où j'allais. L'hôpital, mon appartement, la maison de mes parents… Je pensais que c'était un symptôme, mais je les regardais toujours, je ne pouvais pas m'en empêcher. 

Quand je l’ai dit au médecin, il m’a remis dans la grosse machine et a jeté un coup d’œil à mon cerveau, mais rien n’avait changé. Finalement, les petites créatures sont devenues plus audacieuses, entrant et sortant de mon champ de vision. Ils étaient plus que des ombres maintenant. Ils étaient encore un peu flous, mais je pouvais distinguer une peau pâle, presque visqueuse, des têtes chauves, de grands yeux noirs, de petites bouches roses et des expressions curieuses, presque innocentes. Je ne pouvais pas les entendre, mais ils semblaient rire joyeusement lorsque j'essayais de les attraper. Je n’ai jamais eu peur d'eux, ils étaient comme des enfants et j’ai même ri de leurs pitreries une ou deux fois. Ma mère pensait que j'étais devenu fou, mais j'ai juré que je savais que c'étaient des hallucinations, et elle a semblé laisser tomber.

Après plusieurs mois sans changement dans mon cerveau, le tout ponctué par de la misère, de la douleur, des vomissements et un abandon scolaire, j'en avais marre. Les enfants n'avaient plus l'air aussi heureux qu'avant. Quand ils venaient, ils semblaient presque se morfondre en me regardant avec des visages tristes. J'ai commencé à leur parler quand j'étais seul. Ils étaient mes compagnons constants, mes amis. Je pouvais m'épancher auprès d'eux sur ma mère autoritaire, les médecins, ma douleur… Ils écoutaient, assis sur mes meubles, flous, s'appuyant les uns sur les autres et jouant dans ma chambre pendant que je dormais. Quand j’ai commencé à les entendre, j’étais ravi. 

Je n’avais pas peur, j’ai même décidé de ne pas en parler à mes médecins. Ils chuchotaient ensemble, mais jamais avec moi. Je ne les comprenais pas, c'était comme s'ils parlaient une langue différente. Certains de leurs mots étaient comme de petits grincements et cliquetis. C'était fascinant de s'asseoir et de les écouter se parler. Ça a duré des mois. Je leur ai finalement appris à prononcer mon prénom, et ils me le murmuraient lorsque je pleurais pour m'endormir ou lorsque je leur disais bonjour le matin. C'étaient mes petits amis imaginaires, ils ne m'ont jamais quitté. Je les aimais et ils m’aimaient aussi. 

C’est après la propagation du cancer que les plus gros sont apparus. C'étaient des créatures grandes et élancées, avec des membres longs et minces et une bouche large. Ils se tenaient juste hors de ma vue, derrière les petits, nous regardant et nous écoutant. Au début, j'étais excité. Peu importe que les perspectives n'étaient pas bonnes, j'avais de nouveaux amis ! Quand bien même ils étaient imaginaires. J'ai essayé de me rapprocher et les petits semblaient faire de même, mais les gros restaient loin, guettant, attendant solennellement un je-ne-sais-quoi. 

Je me rends à mes rendez-vous à contrecœur, j'écoute à peine ce que disent les médecins, ça n'a plus d'importance. Ma mère pleure chaque fois qu'elle me voit, alors j'ai arrêté de répondre à ses appels. Je reste assis à la maison, à regarder mes petits amis imaginaires jouer et mes gros amis attendre en nous regardant. Mais quelque chose me dérange... les plus grands sont en train de changer. Ils commencent à avoir l'air... différents. 

Ils deviennent plus clairs, leur peau visqueuse commence à être luisante à la lumière, leurs bouches se tordent en des sourires anormalement larges, leurs mouvements sont devenus nerveux et rapides. Ils ont l'air... excités. Je ne les aime plus autant. Les petits semblent même les éviter maintenant, ils me murmurent des choses avec insistance, mais je ne les comprends pas. Leurs petits jeux semblent presque plus prudents, comme s'ils ne voulaient pas que les gros les remarquent. 

Je n'ai pas peur de mourir, mais par contre, j'ai peur de ce qu'ils attendent… 

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de King Shadow qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale que vous pouvez trouver sur Creepypasta.fandom.com, de Seven et Orizy qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Lykaon et Trinity qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

3 commentaires:

  1. Très flippante j’ai beaucoup aimé

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  2. Pas super originale, mais bien écrite !

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  3. Très mignonne comme histoire (bon sauf la fin quoi)

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