Parmi tous les endroits que l'on pourrait qualifier d'hantés et effrayants, les hôpitaux et les maisons de retraite, vers une heure du matin, sont les pires. La mort et la maladie courent quotidiennement dans les couloirs de ces institutions.
Les murs en sont infectés. Les sols et les installations en sont rongés. Chaque pièce devient une cellule de cette chose et, parfois, la fait paraître vivante.
Laissez-moi vous raconter l'histoire d'une chambre particulière, que l'on appelle la chambre de la mort. Cette chambre est la 210.
Premier incident :
L'infirmière, après avoir pris de l'analgésique, a traversé le couloir et est entrée dans sa chambre. Des cris ont été entendus dans tout l'établissement à ce moment-là et d'autres infirmières ont accouru pour l'aider. Ce qu'elles ont trouvé était horrible. Jerry avait réussi à atteindre sa chambre mais n'avait pas survécu au-delà de la porte.
Du sang semblait s'écouler de toutes les parties de Jerry. Il s'était accumulé sur le sol autour de lui et s'était répandu en des fines lignes rouges sur les bords de la pièce. Une superstition dans les établissements de ce genre veut que lorsqu'une personne meurt, on ouvre les fenêtres pour permettre à son âme de s'échapper, mais d'innombrables essais ont prouvé que les fenêtres de Jerry ne s'ouvraient pas. Des semaines après avoir retiré son corps et nettoyé la pièce, les infirmières croyaient encore que Jerry était toujours là, et les incidents futurs semblaient prouver que quelque chose se trouvait effectivement dans cette pièce.
M. Rathburn en était à sa deuxième visite dans l'établissement. La première fois, il avait été un homme agréable. Il avait suivi un traitement et était rentré chez lui avec de grands espoirs. Cette fois, il était tombé et s'était cassé la hanche. Il a été placé dans la chambre 210. Les rumeurs disaient qu'il n'allait pas s'en sortir ce coup-ci.
La première nuit, on l'entendait crier dans tout le bâtiment. Chaque fois qu'une infirmière entrait dans sa chambre, il se redressait et lui disait que des démons le tirait vers le bas. Une autre fois, alors qu'une infirmière était entrée dans sa chambre, il a essayé de lui parler et on aurait dit que quelqu'un ou quelque chose essayait de l'étrangler en même temps. On pouvait même voir les marques de doigts sur son cou.
D'autres infirmières ont parlé d'une ombre qui se faufilait dans le couloir et entrait dans la chambre, et peu après, c'est là que M. Rathburn se mettait à crier. Le jour où il est mort, ils ont dit que c'était un jour terrible. Il a crié et crié encore et encore, jusqu'à ce que sa voix ne soit plus qu'un murmure. Ils ont dit que ses yeux étaient presque sortis de leurs orbites à cause de la peur. Ses derniers mots ont été : « Ils viennent me chercher. »
Une infirmière est passée devant sa chambre, paniquée. Mme Collins a passé la tête dans le couloir et a remarqué que c'était dans la chambre de son mari qu'ils entraient. Elle a jeté sa robe de chambre autour d'elle et s'est dirigée dans la même direction. L'un des assistants a essayé de l'avertir et de la retenir, mais elle a réussi à passer et à entrer dans la chambre.
Le corps de son mari était allongé sur le lit, les yeux et la bouche grands ouverts de terreur. Tout autour de lui, sur le sol, il y avait du verre provenant des lampes du plafond, mais aucun morceau ne se trouvait dans le lit avec lui. Ses rideaux d'intimité étaient déchirés du plafond au sol comme si quelqu'un avait pris un couteau pour les couper. Mme Collins a dû être mise sous sédatif cette nuit-là. Le souvenir du visage de son mari l'a hantée jusqu'à ses derniers instants, mais surtout lorsqu'elle a été transférée dans la chambre 210.
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Miss_Cobra qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale que vous pouvez trouver sur Creepypasta.org, de Caesar et Écho qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Griff et Trinity qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
J’ai bcp aimé :)
RépondreSupprimerPeu original... et avec la traduction qui laisse franchement à désirer, c'est encore pire !
RépondreSupprimerPas le meilleur du site ouais ^^'
SupprimerL'histoire est bien, mais pour le troisième incident, je ne comprends pas. La meuf est traumatisée par la mort de son mari, mais on l'envoie quand-même dans la chambre où il s'est fait tué.
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