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lundi 24 novembre 2025

Pourquoi je ne suis plus agent de sécurité


Temps approximatif de lecture : 5 minutes. 

C'est fini. C'est trop pour moi. Je ne veux plus être agent de sécurité.

J'ai vécu des missions périlleuses. Que ce soit la protection de sites gouvernementaux ou des heurts face à des personnes armées dans un lieu public, le danger ne me faisait pas peur. Ça me donnait de l'adrénaline. Toutefois, ce site était sans aucun doute celui de trop. 

Nous avions été assignés à la protection nocturne d'un site hospitalier, avec deux collègues. Frank, ou Franky, était plutôt le rigolo de service, le gars qui savait remonter le moral des autres. Yassim, surnommé L'Armoire, était le grand gaillard du service, celui que tu n'as pas envie de voir se mêler d'une bagarre. Nous avons tenté de recueillir plus d'informations sur le site auprès de notre supérieur, mais c'était tout ce que nous avions : un simple site hospitalier à surveiller pendant la nuit.

Il est courant que les agents de sécurité soient sollicités pour effectuer des rondes nocturnes.

Nous sommes allés avec notre véhicule de société, une petite fourgonnette, jusqu'au lieu du site. En arrivant, nous avons été surpris de découvrir un lieu hospitalier en pleine forêt. Il n'y avait aucune trace de civilisation autour du site, le grillage était intact et il n'y avait aucun réseau. Heureusement, on avait notre jeu de cartes pour s'occuper.

En rentrant sur le site, on avait repéré les trois bâtiments à surveiller. Ils paraissaient âgés, d'une couleur assez sobre : du blanc et du gris clair. À leurs pieds, on pouvait voir quelques marques d'usure, comme si quelqu'un ou quelque chose avait légèrement griffé les murs. Le propriétaire des lieux nous avait donné des explications sur place :

« Votre bâtiment de garde est au fond. Vous avez une vue sur les deux autres bâtiments. Celui à gauche, c’est les archives. Celui à droite, c’est les dossiers liés à d’anciens salariés. »

Rien d’impressionnant. Néanmoins, on se demandait pourquoi ils gardaient des dossiers papier dans de grands bâtiments, alors qu'il était envisageable de tout numériser. Ce n'était pas à nous de poser des questions. En tant qu'agent de sécurité, on obéit et on agit comme un robot.

En arrivant au poste de garde, on remarquait qu'il était très endommagé par les griffures. Notre fourgonnette était garée dans le garage du poste de sécurité et nous avions attendu jusqu'à la nuit. En fouillant un peu, j'avais découvert quelques feuilles qui mentionnaient l'Hôpital Psychiatrique ainsi que des plans du site. On avait un peu plus d'informations sur ce centre hospitalier.

Les premières heures de cette nuit étaient tout à fait normales. Personne ne venait. C'était sombre dehors car il n'y avait aucune lumière. Il fallait sortir avec notre lampe torche pour faire les rondes. Franky avait fait la première ronde et il paraissait un peu pâlot. Il nous affirmait avoir entendu des chuchotements et des pas derrière lui. On savait à quel point il adorait les blagues, alors on essayait de plaisanter en lui expliquant qu'il avait imaginé des choses.

On ne l'a jamais revu en train de sourire. 

Bref, c'était à moi de faire la ronde. Je commençais à inspecter les bâtiments, mais il n'y avait personne aux alentours. Néanmoins, j'avais l'impression qu'il y avait du mouvement dans les bâtiments. C'était comme si des pas résonnaient et que des personnes parlaient entre elles. Ça me paraissait bizarre. Ce sont des bâtiments avec des archives, il n'était pas censé y avoir quelqu'un. 

En voulant vérifier l'intérieur des bâtiments, j'ai remarqué que c'était fermé à clé. Et bien sûr, nous n'avions pas les clés. La situation était vraiment étrange et tendue. Je ne devais pas montrer ma peur, mais j'avais clairement l'impression que quelque chose clochait. 

J'étais rentré au poste et j'ai vu mes collègues me fixer, leurs yeux ébahis vers moi, comme si on m'avait pris pour un fantôme. 

Yassim a commencé à parler : 

« Putain, tu vas arrêter de jouer au con ! Reste sérieux, nous fiche pas la trouille comme ça ! »  

Lorsque je lui ai demandé ce qui s'était produit, il m'avait rapporté avoir entendu des cognements et des grattements à la porte du garage. Je leur ai expliqué que je n'étais pas près du poste, et j'ai vu leur visage se blanchir. On en était venu à se poser la question de savoir s'il n'y avait pas une intrusion sur le site. 

Lors de la ronde suivante, j'étais resté avec Franky. On avait entamé une partie de poker à deux pour se relaxer, mais il était impossible de se concentrer sans penser à ce qu'on avait entendu. Ensuite, on avait commencé à entendre des grattements à la porte du garage, comme si quelqu'un s'était cogné. Il n'avait pas inventé cette histoire. Il y avait aussi des bruits suspects ici. Peu de temps après, on avait entendu des grattements sur les murs en pierre, jusqu'à ce qu'on ne perçoive plus aucun son. En jetant un coup d'œil par la fenêtre, nous n'avions repéré personne dehors, ni même un animal. Nous avons pris notre courage à deux mains et sommes sortis pour vérifier s'il y avait quelqu'un qui se trouvait autour.

Personne. 

Un peu plus tard, Yassim rentrait de sa ronde et il tremblait de peur. Il a lentement pointé son doigt vers l’extérieur. En observant à l'extérieur, j'ai remarqué qu'il y avait une lumière allumée dans une pièce du bâtiment des archives. Personne n'aurait pu accéder à cet endroit. Je me souvenais parfaitement que la porte était verrouillée. Les fenêtres étaient bloquées par des barreaux. C'était tout bonnement impossible de rentrer.

Nous nous sommes regardés et nous savions que ce serait notre unique nuit sur ce site.

Le lendemain matin, le propriétaire est venu au poste. Il était heureux de nous retrouver, nous demandant si nous avions passé une bonne nuit. L'ambiance n'était pas la même de notre côté. On lui a fait part de ce qu'on avait entendu. Les frappements à la porte, les grattements, les bruits provenant des bâtiments... Nous attendions qu'il nous explique. 

 « Impossible, les patients sont tous morts depuis longtemps. »  

Nous étions surpris. Le visage de Franky était devenu aussi blanc que du linge propre. On lui avait alors signalé qu'il y avait une lumière allumée dans un bâtiment. Il est sorti et nous a montré ce qu'il y avait à l'arrière du bâtiment. 

 « C'est absolument impossible. Aucun compteur électrique n'est présent dans ces bâtiments depuis 13 ans. Regardez ! »

Avant de partir, nous avions fait le tour du poste de garde. Des enfoncements étaient visibles sur le haut de la porte du garage, comme si quelqu'un avait tenté d'enfoncer la porte. En observant les murs, on remarquait des marques de griffes, à une hauteur supérieure à 3 mètres.

Elles n'étaient pas là hier.

Après notre départ, mes collègues et moi avions sollicité un rendez-vous avec notre supérieur hiérarchique. Il nous avait informé que tous les agents qui étaient partis vers ce site avant nous lui avaient demandé de ne plus y revenir.

Nous avons demandé exactement la même chose.

J'ai fait des cauchemars pendant des nuits complètes. Yassim est en arrêt maladie. Il n'arrête pas d'avoir des cauchemars lui aussi. Franky n'a plus donné signe de vie, mais en repensant à ses dernières paroles, je suis persuadé qu'on ne le verra plus que dans son cercueil. 

Moi ? J'ai remis ma lettre de démission à mon patron, et je suis devenu formateur pour ceux qui souhaitent devenir agents de sécurité. Je préfère ne pas leur révéler ce que j'ai vécu sur ce site, pour ne pas les inquiéter.

J'espère simplement que ce qui est présent sur ce site n'en sortira jamais.

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Shakirachnid qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Seven et Écho qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Trinity qui s'est chargé de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet. 

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