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Contacté, TikTok n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Il y a cependant plus inquiétant encore. Si dans une bonne partie de ces vidéos, les jeunes démontrent leur créativité et leur maîtrise des outils de création multimédia, une enquête menée par l’OFAC (Office Anti-Cybercriminalité) révèle qu’une proportion alarmante ne serait en réalité pas uniquement des mises en scène macabres, mais documenterait de véritables faits violents, mêlés aux contenus créés artificiellement. Il pourrait s’agir d’une nouvelle manière de diffuser des snuff movies, ces vidéos de sévices et de morts réels supposées s’échanger sur le dark web entre amateurs de contenus extrêmes dont la détention est punie de 5 ans d’emprisonnement et 375 000€ d’amende, et la diffusion de 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende selon les articles 222-33-3 et 321-1 du code pénal.
Autre point glaçant : il reste un mystère sur l’identité des personnes qui ont publié les vidéos. En effet, certains jeunes semblent avoir publié sur leur compte personnel après leur mort, et les enquêteurs n’ont pas réussi à déterminer s’il y avait eu ou non une intrusion sur leur compte.
En attendant de nouvelles informations, l’Arcom (Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique) a exigé une censure de ces vidéos sur Tiktok. Exigence qui semble avoir porté ses fruits : le #prettytocreepy n’affiche désormais plus aucune vidéo sur la plateforme.
Bonjour,
Il y a cependant plus inquiétant encore. Si dans une bonne partie de ces vidéos, les jeunes démontrent leur créativité et leur maîtrise des outils de création multimédia, une enquête menée par l’OFAC (Office Anti-Cybercriminalité) révèle qu’une proportion alarmante ne serait en réalité pas uniquement des mises en scène macabres, mais documenterait de véritables faits violents, mêlés aux contenus créés artificiellement. Il pourrait s’agir d’une nouvelle manière de diffuser des snuff movies, ces vidéos de sévices et de morts réels supposées s’échanger sur le dark web entre amateurs de contenus extrêmes dont la détention est punie de 5 ans d’emprisonnement et 375 000€ d’amende, et la diffusion de 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende selon les articles 222-33-3 et 321-1 du code pénal.
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Cet article aurait dû paraître dans la rubrique Pixels du journal Le Monde, mais il a été mis sous embargo à la demande de l’OFAC afin de leur laisser plus de temps pour étudier le sujet. Finalement, ils nous ont purement et simplement fait déprogrammer l’article, car sa publication pourrait, selon eux, mettre en péril le bon déroulé de l’enquête.
Je ne suis pas du genre à enfreindre nos règles de confidentialité d’ordinaire, et je comprends bien que certaines enquêtes se doivent de rester discrètes et ne surtout pas être médiatisées pour éviter que les personnes responsables ne se rendent compte qu’elles risquent d’être démasquées. Mais ce sujet me touche trop, je crois. J’ai vu ces vidéos, et l’idée que de telles horreurs puissent arriver sans que personne ne soit au courant, sans que personne ne puisse prévenir ses enfants... ça m’est insupportable.
C’est pourquoi j’ai décidé de faire fuiter l’article ici, en espérant qu’un maximum de monde soit informé.
Alors, soyez attentifs, et surtout, protégez vos enfants !
Apprenez-leur à différencier les contenus qui leur apporteront du positif de ceux qui les mettront en danger, car ils iront sur les réseaux sociaux de toute façon. Autant qu’ils sachent ce à quoi ils peuvent s’exposer, et qu’ils ne vous voient pas comme des adultes qui n’ont que le mot “interdiction” à la bouche, mais comme les personnes de confiances que vous devez être pour eux et vers qui ils peuvent se tourner s’ils tombent sur ces horreurs.
- Un journaliste de Pixels.
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