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dimanche 17 juillet 2011

Elle est morte maintenant

Le 13 septembre 2003. - 00 h 56.

Je ne sais plus quoi faire. Je suis perdue. Traumatisée.
Dois-je en parler à la police? Faut-il que je les laisse enquêter sur cette affaire? J'ai comme une impression, quelque chose en moi qui me dit "Non. Ne fais pas ça."... J'ai mal à la tête... J'ai envie de vomir.

Marjorie. C'était mon amie d'enfance. Elle était si gaie, toujours aimable. Elle était jolie aussi, ses traits étaient à la fois harmonieux et attendrissants.

On s'adorait. On rentrait souvent de l'école ensemble. On allait chez elle, jouer un peu avant que je ne retourne chez moi.
Je crois, en fait, que tout le monde aimait bien Marjorie. Mais derrière sa joie constante, elle avait quelque chose en elle que je trouvais profondément dérangeant. Comme une sorte de malêtre extrême et dissimulé qu'elle cachait tant bien que mal avec cette fameuse bonne humeur.

Mais personne n'avait l'air de le remarquer, alors je me disais que ça devait être moi. Quelques fois, quand elle se retournait vers moi, je la voyais pendant une fraction de seconde comme un être chétif, d'une pâleur maladive, une expression de désespoir au visage. Mais, la seconde d'après, la vision de son sourire, éclatant de santé, de ses joues mates et rosées, me chassait ces pensées de la tête, et je revoyais en elle la Marjorie que tout le monde voyait.

Nous avons passé toutes nos années de collège et de primaire ensemble, et, à part quelques disputes momentanées, nous étions très proches, et notre amitié nous semblait comme indestructible.

Pourtant, dès le lycée, nous avons perdu contact, mis à part les quelques mails que l'on s'envoyait sans finalement rien se dire, juste histoire de ne pas s'oublier. Je me suis dit que nous avions changé, et qu'il en était ainsi. J'avais eu mon Bac avec mention Bien, elle de même avec mention Très Bien, et peu de temps après nous avons ressenti comme un réel besoin, une grande envie de nous revoir. Nous avons recommencé à nous écrire, on s'envoyait des photos de nous, de nos chambres, s'émerveillait de comme l'autre avait grandi, etc.

Jusqu'au jour où nous nous sommes données rendez-vous, chez elle. Elle n'habitait pas si loin, j'y suis donc allée en bus. Je cherchai l'adresse... n° 8, 10, 11, 12... 11 bis. C'était là. J'ai toujours trouvé étrange d'appeler une maison "11 bis". J'ai entendu que c'était pour qu'il n'y ait pas de numéro 13... mais je ne suis pas superstitieuse.

À ma grande surprise, même si je reconnus la maison, elle avait l'air abandonnée. La nature semblait presque avoir repris ses droits dans le jardin, tant les herbes étaient hautes. Je poussai le portail de bois.
Il était déverrouillé, et a cédé si facilement sous ma légère pression que j'imaginai que le bois n'était pas tout neuf... La porte était entrouverte, et les lumières éteintes. J'appelai:
"Marjo' ? Marjorie, tu es là? ... Il y a quelqu'un?"
La seule réponse fut ma voix faisant écho. Comment avait-elle pu résonner dans une maison meublée? J'entrai. Il faisait froid dans la maison. Plus froid que dehors.

Etrange, car il n'y a jamais eu la climatisation chez eux... Ils l'avaient peut-être installée, pendant toutes ces années... C'était plus vide que dans mes souvenirs. Plus sale aussi; la mère de Marjo' a toujours été une incorrigible maniaque.

Voyant qu'il ne semblait y avoir personne, et de plus en plus envahie par un sentiment d'angoisse, je suis montée dans sa chambre. Elle l'avait refaite il y a peu, elle m'en avait envoyé des photos. C'était joli.
Tout était là. Enfin, presque tout. Elle, elle n'était pas là. Je vérifiai l'heure sur ma montre. Pas de doute, c'était la bonne date. J'étais à l'heure.

Je me suis dit que j'allais passer le temps en surfant un peu sur le net. Ça a été une idée étrange de ma part, étant donné que mon amie et ses parents avaient disparu, mais, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai essayé d'allumer l'ordinateur de sa chambre. Il n'avait pas l'air de marcher. Pensive, je me retournai vers la fenêtre. Soudain, l'ordinateur s'alluma brusquement, et un cri affreux, de souffrance atroce, semblable
à un cri qu'aurait pu pousser un monstre damné venu tout droit de l'imagination d'un auteur de fantastique, sortit des enceintes en me brisant les tympans.

Evidemment, j'avais bondi, car sursauté serait un bien faible mot, le visage figé par une terreur extrême. Je me retournai vers le moniteur. Une image s'était ouverte, en plein écran.

Ce que je vis me troubla énormément. C'était une photo, qui semblait avoir été prise par la webcam de l'ordinateur.



Elle était très sombre, et la luminosité de l'écran était basse, se qui me rendit la photo difficile à distinguer. Ce qui me frappa en premier fut le contraste des lumières: sa chambre semblait très sombre, et la lampe, trop lumineuse, éclairait une zone ridiculement petite. Mais dehors, il semblait faire jour. Puis, mes yeux se bloquèrent sur deux points lumineux dans l'obscurité qui semblaient fixer l'objectif comme des yeux, aigus et menaçants. Et enfin, je remarquai le premier plan, qui m'horrifia. C'était Elle. Morte. La tête rejetée en arrière, elle avait une blessure horizontale à la gorge, et du sang en coulait. Mais ce qui me troubla par dessus tout, c'était le fait que sa chambre soit décorée comme avant. C'est à dire il y a six mois.

Et elle m'avait envoyé un mail... Hier.



13 commentaires:

  1. Fantastique !! ça manquait des pastas à images dans le coin francophone ^^

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  2. Vraiment bien foutu l'image :) jusqu'à que ce soit écris je n'avais même pas remarquer le premier plan !

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  3. Vous avez remarquer le truc qui brille derriere ? Brrrrr des frissons !

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    1. c'est pas genre.... un chien, le truc qui brille derrière ?

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  4. D'accord, elle a la gorge tranchée, mais c'est pas avec les 3 goutes de sang qui y sont tombé qu'elle va mourire... Nan mais serieusement, normalement y'a un torrant de sang qui sort de la gorge, pas deux gouteletes qui se battent en duel...

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    1. Tu sais il n'y a pas forcément "un torrent de sang" comme tu dit. Il y a un torrent si une artère est coupée ce qui n'est pas forcément le cas sur l'image. Sympathiquement.

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  5. Les deux points lumineux, là, c les yeux du chien. Ça se voit full. Mais c vraiment hot comme pasta. Bravo!

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  7. Bonne pasta

    Mais les 2 points blancs m'ont fait penser à un poulet,ce qui a brisé l'ambiance pour moi x)

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  8. Une bonne creepypasta, très bien rédigée et effrayante à souhait. J'aime :-)

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  9. La creepyapasta c'est le Comic sans MS ?

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