Disclaimer

DISCLAIMER

Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.
L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni n'infirme la véracité des témoignages et histoires présents sur ce blog. Pensez à consulter nos pages d'aide pour en apprendre plus, et à toujours vérifier les sources pour vous faire votre propre avis sur la question, ici comme ailleurs.

Script générateur de phrases

Dernières nouvelles

Après l'élection d'AngeNoire à l'administration, on souhaite la bienvenue à November et Nezhayang parmi nos Community managers !

CFTC débarque sur Reddit ! N'oubliez pas que si vous voulez contribuer à nos créations de contenus, ça se passe sur Discord !

Vous voulez trouver toutes nos plateformes, ou vous êtes curieux de savoir quels médias parlent de CFTC ? Tout est sur notre Linktree !

Un message pour l'équipe ou l'association ? Consultez notre page Contact !

lundi 15 mars 2021

Qui est-ce ?


Temps approximatif de lecture : 5 minutes.

Mon sous-sol n'a jamais vraiment été un endroit accueillant. Il n'est pas meublé, il n'y a pas de tapis et les murs sont faits de briques apparentes et ennuyeuses. À une des extrémités, il y a un vieil escalier en bois qui grince à chaque fois que quelqu'un l'utilise. Derrière se trouve un espace de rangement qui commence à environ un ou deux mètres du sol et qui s'étend sur environ quinze mètres sous le garage. Cet endroit est un vrai dépotoir parce que mon frère ne le nettoie JAMAIS. Des jouets, des outils et des objets divers sont éparpillés sur tout le plancher du sous-sol, ce qui est un exploit si l'on considère la taille du lieu. Il n'est pas très large, mais il fait au moins vingt-cinq mètres de long en prenant en compte l'espace de rangement. Cependant, il n'est pas facile de le voir d’un bout à l’autre vu que le chauffe-eau, le four, et d'autres appareils se trouvent pile au bas des marches, rendant ainsi le transport de gros objets, comme le sapin de Noël, impossible.

Bref, un soir, nous avons reçu des amis à la maison. Par « nous », je veux dire mes parents et moi. Ils sont venus avec une petite fille, de quatre ou cinq ans peut-être, et comme mon frère n'était pas là – comme d'habitude –, je me suis retrouvé à garder cette fillette pendant que les adultes discutaient autour d’un dessert. Comme le sous-sol contenait beaucoup de jouets, j'ai pensé que c'était une bonne idée de l'emmener en bas. Surtout qu’il n’y avait rien d’intéressant à l’étage pour une enfant de son âge. La première chose qu'elle a trouvée en descendant était une grande boîte. Nous venions de remplacer notre machine à laver, donc son gigantesque carton se trouvait au milieu de la pièce.

Au moment où elle s'est glissée dans le contenant, c'était comme si j'avais complètement disparu. Elle était entrée dans son propre petit monde, en jouant comme dans une cabane. Je l’ai ignorée pendant un moment pour regarder mes e-mails pendant qu'elle s'amusait. Mais elle a fini par attirer mon attention :

« Qui est-ce ? a-t-elle répondu. J'ai cligné des yeux avec incompréhension.

– Qui ? ai-je répondu, confus.

– Cet homme là-bas, l'homme en noir, a-t-elle précisé, le visage complètement impassible.

– Il n'y a personne, lui ai-je dit.

– C'est parce qu'il est monté à l'étage. » a-t-elle répliqué.

À ces paroles, nous sommes remontés en haut et je me suis assis avec mes parents pour le reste de la soirée, sans penser à rapporter un mot de ce qu'elle avait dit.

Deux ans plus tard, j'ai invité des amis vers la mi-février. Comme je suis dans le Wisconsin, cela signifie que s’il vous prend l’idée de sortir la nuit à cette époque de l’année,  vous serez gelé en moins de dix minutes. Mes amis et moi étions donc coincés à l'intérieur et nous sommes descendus pour enquêter sur le « sous-sol hanté ». En somme, je leur avais parlé de la même histoire que j’ai rapportée au-dessus. Nous étions cinq, dont mon cousin et moi. J'avais un magnétophone pour enregistrer les sons, mon cousin avait un appareil photo numérique, et les autres étaient armés de lampes de poche. Ils voulaient éteindre les lumières, même si c’était un peu à contrecœur pour certains.

Nous avons donc tiré les ficelles des lampes pour nous mettre dans le noir et sommes restés assis dans le sombre sous-sol. Mais ça n’a duré que quelques secondes : une ampoule halogène a commencé à clignoter presque immédiatement au-dessus de ma tête. J'ai levé la main pour constater qu'elle n’était pas à moitié vissée et qu’il y avait sans doute un faux-contact quelque part. Au final, ce n’était qu’une coïncidence, j'ai donc débranché l’ampoule. Presque prêts, une fois mon enregistreur allumé, j'ai dit à mon cousin de démarrer la caméra de son appareil photo.

Il était plus de onze heures du soir, il n’y avait pas de bruit. Pas le moindre son. Plusieurs minutes se sont écoulées. On a même fait ce truc qu'ils font à la télé, où on pose des questions à n'importe qui ou n'importe quoi… Et comme nous n’avons pas eu la moindre réponse, ça s'est un peu transformé en blague. On a ri de la situation tout en se sentant assez stupides pendant un bon moment. Et puis finalement, l'appareil photo de mon cousin a envoyé un avertissement de batterie faible. Nous avons donc décidé de prendre les dernières minutes plus au sérieux.

« Ok, je vais lancer un compte à rebours à partir de trois et ensuite on se calme, a annoncé mon cousin. Trois… deux… un. »

Quelques instants de silence se sont écoulés. Une demi-seconde après que l'appareil photo de mon cousin a émis un bip sonore avant de s'éteindre, j’ai appuyé sur le bouton off de mon enregistreur et nous sommes montés à l'étage pour écouter ce que nous avions capté.

Bien sûr, tout ce qu’on a pu enregistrer était assez calme. Nous avons écouté toute la bande, et pendant un bout de temps nous n'avons entendu que le son de nos propres voix. Jusqu’à ce passage :

« Ok, je vais lancer un compte à rebours à partir de trois et ensuite on se calme. Trois… deux… un. »

Quelques secondes se sont déroulées dans le silence, jusqu’à ce que le bip de l’appareil se fasse entendre. Mais pendant la demi-seconde entre le moment où la caméra s’est arrêtée et celui où j’ai éteint le magnétophone, un murmure s’est fait entendre :

« Ne partez pas. »

Nous nous sommes tous regardés, complètement pétrifiés.

« Qui est-ce ? a demandé l’un de mes amis.

– L'homme en noir. » lui ai-je répondu.

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Naveen qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale que vous pouvez trouver sur creepypasta.org, de Dan Torrance et AngeNoire qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Litanie et Noname qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

5 commentaires:

  1. Il se passe quoi avec les bannières des titres ? Celle-là est chelou

    RépondreSupprimer
  2. Boh il a l'air sympa ce Man in Black :D

    RépondreSupprimer
  3. Moi ce que je capte pas c'est comment le narrateur a fait le lien entre le murmure et une histoire au hasard racontée par une gamine de 4 ans dont il n'avait pas cru un mot... À moins que ce soit sous-entendu que le narrateur a fini possédé par le fameux homme en noir à la suite de leur petite séance de ouija :-D

    RépondreSupprimer
  4. J'adore cette pasta! Même si elle est simple, elle a quand même son petit effet c:

    RépondreSupprimer