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lundi 26 juillet 2021

La fin de One Piece


Temps de lecture : 7 minutes

Il s'agit d'une histoire que bien peu de gens connaissent, pour cause, Eiichiro Oda a tout fait afin d’étouffer cette affaire. Je vais faire un rapide résumé de la situation pour ceux qui l’ignorent. En 2014, la fondation Make-A-Wish réalise le rêve d'un petit garçon atteint du cancer, Hinati Fujinami, qui souhaitait rencontrer son mangaka préféré et connaître la fin de son œuvre « One Piece ». L'auteur s’exécute, ému par le triste sort de son jeune fan, entre quatre yeux pour être sûr qu'aucune fuite ne soit possible. La version officielle nous dit que l'enfant aurait juste prononcé cette phrase énigmatique : « One Piece est vraiment beau », avant de mourir de son cancer du poumon quelque temps plus tard, enterrant avec lui le secret du One Piece.     
    
Cependant, plusieurs sources d'informations indépendantes nippones contestent cette version des faits. Ces médias arguent que les dossiers médicaux de l'enfant sont troubles, et que la confidentialité absolue de ceux-ci ne permet pas de connaître avec exactitude ce qui a vraiment emporté l'enfant... Qui plus est, diverses photos de caméras de surveillance ou prises par des amateurs sont trouvables sur internet, celles-ci montrent des images, certes floues, de Hinati suite à sa date présumée de décès. Elles sont prises dans des lieux publics et ce dernier a l’air d’être sous couverture. Je ne peux pas vous les donner pour des raisons de droits d'auteurs et du risque de strike par Google qui en résulterait, mais vous pouvez chercher par vous-même sans difficulté. On peut aussi s'interroger sur les circonstances de son enterrement qui n'était pas public, et aucune photographie du défunt n'a été relayée dans la presse ou sur internet. Il plane un secret très opaque autour du dossier Fujinami.     

Divers internautes nippons ont également établi une corrélation entre les mois suivant sa mort et le retrait médiatique de l'écrivain. Ce dernier semblant bien plus accaparé et soucieux qu'à son habitude, beaucoup ont répondu que c'était dû à son travail stressant et aux conditions particulières entourant la production du manga, mais cela ne justifie pas la coïncidence. C’était un peu comme s'il avait eu une affaire plus importante à gérer, une affaire qui l’avait préoccupé par-dessus tout. Un faisceau d'indices met en relation cette période avec le cas de l'enfant. En effet, le mystère absolu entourant la fin de One Piece est un argument de vente permettant de fidéliser une masse improbable de fans du manga. L'éditeur de One Piece, Iwasaki, gardant un œil excessivement attentif sur la communication et les divulgations autour de sa licence phare (environ 320 866 000 de tomes vendus, à titre informatif) n’a même pas pris la peine de commenter cette affaire. Ce qui est étrange, car une entreprise avec une image aussi importante ne devrait pas laisser passer ce type de rumeurs « diffamantes ». 
Il s'agit d'une manière d'étouffer les polémiques en devenir, le principe étant de ne pas commenter l’affaire et noyer l'opinion publique dans une myriade d'informations tierces afin de faire oublier une question gênante. Diverses sources, toujours nippones, relèvent ainsi une intensification de la communication du Shonen Jump durant cette période et dans les mois qui ont suivi.

Quel pourrait être le fin mot de cette histoire ? Le but n'est pas de prendre parti pour une thèse ou une autre, ni de formellement contester la version des autorités et d'Iwasaki, mais de présenter une hypothèse alternative qu'aucun média traditionnel ne met en avant. Il s'agit simplement de mettre en lumière une version sans pour autant l'affirmer ou l'infirmer. Et quelle est donc cette dernière ?     

Paraissant farfelue de prime abord, elle évoque la possibilité que Hinati Fujinami ne soit pas mort, mais aurait réussi à vaincre son cancer. Cela aurait profondément embarrassé Oda et son éditeur. En effet, il n'existe pas au Japon une clause de confidentialité rétroactive, et aucun contrat n'a été signé lors de la révélation (évidemment, personne ne s'attendait à la survie du garçon). Le risque pour la pérennité du manga, représentant un capital financier considérable, était bien là. Déjà, une divulgation médiatique aurait été catastrophique pour les ventes, connaître la fin risquerait de faire perdre l'intérêt à une bonne partie du public. Pire encore, si l'enfant vendait ces informations à des éditeurs concurrents, ils pourraient exploiter cette fin avant qu'Oda n'ait le temps de terminer et ainsi couper l'herbe sous le pied d'Iwasaki. Oda deviendrait un vulgaire plagiaire, et One Piece ne pourrait rejoindre le panthéon des œuvres intemporelles, comme Dragon Ball par exemple. Ce qui aurait pour conséquence la privation d'une source de revenus absolument pharaoniques pour les exploitants de la licence.

Le problème étant posé, la théorie suggère donc qu'Oda et l'entreprise ont pris la décision de se débarrasser de Fujinami afin d'éviter cette catastrophe. Le risque était trop grand pour eux. Néanmoins, les parents, étant conscients de cette problématique, ont tout fait pour cacher la survie de leur progéniture, en vain. Heureusement, ils ont tout de même eu la clairvoyance de le faire passer dans la clandestinité. Cela restait un duel entre David et Goliath. Les commanditaires avaient des moyens énormes, des contacts partout, et la possibilité de corrompre des fonctionnaires afin qu'ils détournent le regard. Les tueurs recrutés avaient le champ libre, surtout que leur cible était prétendument morte, donc la mission s'en retrouvait d'autant plus simplifiée. Le plan initial des parents se retournait contre eux.     

Nonobstant, une chance folle souriait à la pauvre famille qui ne demandait que la tranquillité. Le 18 avril 2014, le ministère russe de la Défense annonce l'adoption d'un plan détaillé de construction d'infrastructures militaires sur les îles Kouriles du Sud Itouroup et Kounachir d'ici à 2016. Quel rapport, me demanderez-vous. Eh bien, il s'agit d'un conflit politico-militaire entre le Japon et la Russie. Cette dernière essayant de renforcer sa position en Asie via une présence militaire, ce n'était pas dans l'intérêt nippon, vous vous en doutez bien. Cependant, aucune réponse virulente du gouvernement japonais n’a jamais été engagée, comme si l'affaire n'était pas si importante. Je suppose que vous ignoriez l’existence de cette crise ? C'est tout à fait normal, car cela a été étouffé et minimisé par les autorités en place, d’autant plus que la couverture médiatique a traité cet enjeu géopolitique majeur comme un bête fait divers.     

Comment cela se fait-il ? Eh bien, certaines personnes ont établi un lien entre le cas Fujinami et ce conflit majeur. En effet, des témoignages affirment que le garçon a été aperçu en direction de l'ambassade russe avant sa disparition totale. Après cela, plus personne n’a obtenu de nouveaux renseignements sur lui, et sa famille a nié avec vigueur toute l'histoire. Il est donc tout à fait probable que les services de renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (Служба внешней разведки Российской Федерации ou SVR pour plus de commodité) aient eu vent du cas via leurs espions locaux et y ont vu une opportunité. En effet, une fois l'enfant extradé ou sous la protection du pays, ces informations deviendraient un excellent moyen de pression auprès de l'éditeur et d'Oda qui ne pourraient plus agir contre leur cible. Bien sûr, le SVR n’a pas fait cela par bonté d'âme, mais pour obtenir un outil intermédiaire afin de favoriser la politique militaire étrangère du pays. Grâce à un chantage, une fois que les parents ont confié leur fils aux seuls capables de le protéger, auprès d'Iwasaki. Le SVR aurait ainsi exigé que l'éditeur use de son réseau et ses moyens pour pousser les politiques japonais à la conciliation vis-à-vis de ladite implantation de bases militaires aussi proches des frontières nationales.

Le Shonen Jump, l'équivalent en matière de poids politique et économique du Disney américain, mais à l'échelle du Japon (bien sûr), est un lobby puissant auprès des institutions nationales. Iwasaki n’a eu d'autres choix que de s'exécuter afin de protéger ses intérêts économiques colossaux qui étaient en jeu.

Il est peu certain de savoir ce qu'il est advenu d'Hinati Fujinami, il est parfois supposé qu'il a refait sa vie en Russie sous une autre identité, qu'il est toujours dans l'ambassade comme un Snowden ou bien qu'un accord a été trouvé avec l'éditeur pour normaliser la situation… Dans tous les cas, seul l'avenir nous permettra de connaître les tenants et aboutissants de ce malheureux dossier.


Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Wasite, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Jared Gauss et Criv qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Antinotice et Noname qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

2 commentaires:

  1. Partir d'un gosse en phase terminale (qui aurait quand mm réussi à vaincre son cancer) pour aboutir sur des intrigues géopolitiques russo-nipponnes, c'est quand même bien tiré par les cheveux ! Bon ça donne un petit côté MGS...

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