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lundi 12 juillet 2021

Histoires et anecdotes étranges d'un médecin de garde Vol 2


Temps de lecture : 8 minutes.

Alors, mes anecdotes vous ont bien plu et ça me fait plaisir ! Les vôtres sont également très creepys dans le style. Et vous me connaissez, je ne peux m'empêcher de céder aux demandes du peuple, je vais donc vous raconter d'autres trucs étranges qui me sont arrivés. Je n'ai pas à chercher longtemps, l'hôpital est vraiment une sorte de poche dimensionnelle où il se passe toujours des choses cheloues. Un peu comme Silent Hill, si vous connaissez. Bref, bref, bref… J'arrête de vous faire attendre.

Cette anecdote date de mon internat (rien à voir avec les dortoirs, non, lorsque j'étais interne si vous préférez). Vous avez certainement entendu parler des bizutages en fac de médecine, des bizutages du genre vraiment violents. Il y a eu pas mal de scandales là-dessus et ça ressort régulièrement. De mon côté, je n'ai pas intégré d’associations ou des machins de ce genre. J'avais déjà mes amis et je trouvais ça ultra con ces épreuves. Bref, un pote à moi, que l'on va appeler Jean-Jacques, a décidé d'intégrer une asso qui pratiquait le bizutage. J'étais pas mal inquiet à l'époque, surtout que J.J est un type plutôt timide qui n'a jamais eu trop d'amis, donc très influençable. À l'époque, j'ai rien dit car j'étais assez content qu'il surmonte sa phobie sociale, mais je regrette parce que le pauvre en a plus que bavé. À vous de me croire ou pas, car je ne peux pas du tout prouver ce que je vais vous dire. La présidence de la fac a fait étouffer l'affaire pour éviter le scandale. Vous vous ferez votre propre avis sur le sujet.

En gros, J.J m'a raconté, complètement traumatisé, son bizutage. Le « rituel » commençait par une grosse soirée avec speed drink à gogo. En une heure, chaque « aspirant » devait boire une bouteille de vodka. Bon, jusque-là on est simplement sur du débile mais rien de traumatisant. Quoique, j'ai toujours trouvé ironique que de futurs médecins ne pensent pas une seule seconde au coma éthylique, mais bon… Une fois que les candidats sont totalement bourrés, la seconde épreuve n'est pas d'un meilleur goût. Les hommes prennent tous une dose de viagra (oui, juste après avoir picolé comme des trous. Des génies, je vous dis) et les candidates doivent toutes faire une série de danses sexys pour ces messieurs, et ce presque nues, mais les mecs ne doivent pas « craquer ».

Ceci fait, les « mentors » viennent les chercher pour une dernière épreuve qui se passe dans un appart CROUS bien glauque (comme tous les apparts CROUS vous allez me dire). L'appart en question est préalablement vidé et les candidats sont enfermés dedans, une gamelle pour chien est disposée sur le sol pour chacun d'entre eux. À l'intérieur, une sorte de bouillie dégueulasse de viande informe que doivent ingurgiter en entier les pauvres candidats. Rétrospectivement, mon pote se souvient que le « plat » avait des éléments étranges. Il avait déjà vu ça quelque part, il regrette encore actuellement d'avoir chassé de son esprit toutes les alertes rouges de ce qui lui restait de conscience à ce moment. Vous vous doutez que dans leur état, ils n’ont pas réfléchi longtemps avant de sauter dessus.

Une fois que c'est terminé, les bienveillants parrains leur révèlent le pot aux roses, complètement morts de rire. La bouillie en question est constituée de déchets organiques humains volés dans les poubelles du service d’anatomo-pathologie que l'asso récupère afin de les faire bouffer aux nouveaux arrivants… Ouais, c'est dégueulasse. Mon pote, choqué, s'est plaint au doyen qui a simplement dissout l'association et réparti les membres dans d'autres facs. Il voulait éviter que l'affaire soit éventée pour des raisons que vous imaginez facilement. À la suite de ça, mon ami a quitté la médecine. Mais il va beaucoup mieux aujourd'hui, je vous rassure !

Afin de continuer dans le thème du bizutage (il y a tellement de choses à dire dessus), je vais vous raconter une histoire rapportée par une amie venant directement d'Allemagne. Alors, à l'époque, elle était interne en chirurgie, et c'est un monde un peu à part. Ils sont peu nombreux et les associations des étudiants du domaine sont vachement plus opaques que les autres. Presque des sociétés secrètes. Bref, mon amie voulait évidemment s'intégrer dans le groupe et a donc candidaté pour faire partie de la fraternité. Les épreuves pour entrer sont assez bon enfant au début, ça commence par une chasse au trésor le soir. C'est-à-dire que les aspirants doivent s'introduire dans la fac de nuit pour y trouver différents objets cachés indiqués par diverses énigmes (avec la complaisance bienveillante de la fac, habituée à ce genre de rites initiatiques). Donc, ma pote, que l'on va appeler Rosette, a trouvé un scalpel, des gants, une blouse… Tout l'attirail opératoire du bon petit praticien. Jusque-là, c'est thématique vous allez me dire.

Les parrains ont bien stipulé que les initiés devaient tout garder précieusement pour les prochaines épreuves, ce que Rosette a donc fait. La seconde épreuve était un cran au-dessus, il s'agissait de passer la nuit du samedi enfermé dans une morgue avec tous les autres candidats et moults litres évidemment. Apparemment, ça a été le plus drôle pour elle, après cela ne m'étonne pas trop. Les légistes ont tendance à faire la bringue facilement entourés de morts, alors pourquoi pas les internes ? Et puis, même moi il m'est arrivé d’y boire quelques verres avec une copine pour être tranquille et à l'abri des bruits de couloirs. Bon, je m'égare. Ils sont entrés dans la morgue vers 17 h, puis ont commencé leur soirée « post mortem » (le nom me fait énormément rire). Néanmoins, mon amie m'a tout de même avoué que c'était une expérience assez perturbante sur le coup, que tout le monde était émotionnellement dérangé. Ouais, les types qui avaient organisé tout ça ont eu la bonne idée de sortir tous les corps des sacs mortuaires et les déposer à même la table en leur ouvrant bien les yeux et en tournant les têtes dans leur direction. J'ai un jour lu une étude bidon disant que les psychopathes sont surreprésentés chez les chirurgiens, mais je commence à me dire que c'est peut-être vrai.

Vers 9 h, les parrains sont venus chercher les prisonniers encore en train de cuver la veille. Les pauvres, encore dans un état second, ont été levés manu militari et emmenés vers les blocs opératoires. Ils n'ont pas vraiment compris ce qu'il se passait, mais n'avaient pas trop le courage ou la volonté de poser des questions. Rosette était même plutôt curieuse de ce qu'ils avaient prévu tout en étant un peu énervée d'être réveillée dans sa gueule de bois. Elle n'était pas au bout de ses peines, loin de là. C’est à ce moment que tout s'est accéléré. Les parrains ont sorti de petits flacons de LSD et en ont fait prendre à tous les aspirants. Rosette n'était pas chaude du tout à cette idée, mais son état, combiné à l'effet de groupe, à sa soirée flippante et à l'air autoritaire des types, l'a poussée à ne rien dire. Elle a donc pris sa dose comme tout le monde. Il n'y en avait pas suffisamment pour la faire planer, juste assez pour désinhiber et rendre plus docile. Alors, les parrains ont amené des cages avec des animaux sauvages endormis à l'intérieur. Il y avait des renards, des chats errants, des chiens, des ratons-laveurs… Une batterie d'animaux qui ne manqueraient à personne et dont la disparition ne provoquerait pas de remous. Ils les ont disposés sur les tables d'opérations et ont ordonnés aux aspirant de commencer la chirurgie. La dernière épreuve consistait à coudre entre eux plusieurs animaux, par n'importe quel moyen. Que ce soit par des membres amputés, par l'épiderme ou tout ce qui viendrait à l'imagination de l'initié. Le but étant que le résultat final survive au moins 2mn si possible. Ces petits enfoirés étaient hilares et engueulaient ceux, la majorité heureusement, qui refusaient.

Ils ont fini par tous s’exécuter, même ma pote qui est pourtant une amoureuse des animaux… Elle n'avait plus les idées claires et les parrains étaient du genre violent avec les gens qui voulaient partir. La peur, la fatigue, la drogue, etc. l'ont obligée à faire un truc qui l'empêche de dormir encore aujourd'hui. Une boucherie sans nom, les internes complètement défoncés ont taillé dans le vif de ces malheureuses bêtes, recousant dans le tas et aléatoirement. Rosette se souvient toujours du sang qui pissait absolument partout, du couinement de douleur et de panique de ces victimes à demi-endormies… Tout ça pendant que les bâtards d'organisateurs prenaient toutes les photos du monde pour se couvrir si l'un d'entre eux venait à balancer. Ouais, il n'y aurait pas de Jean-Jacques cette fois. Mon amie a fini par s'effondrer en pleurs dans un coin, en position fœtale sans pouvoir réagir autrement que par des hurlements muets épisodiques. L'horreur a fini par s’arrêter, laissant que des monceaux de cadavres d'animaux charcutés et liés entre eux par des opérations bancales et ineptes, sous les applaudissements des confirmés.

Peu de temps après ces événements, Rosette a déménagé en France pour habiter chez sa mère et finir ses études dans la capitale. Il lui a fallu beaucoup de temps pour digérer tout ça… Même actuellement elle a encore du mal.

C'est sur cette note pleine de joie et d'espoir dans le genre humain que je vous laisse. Si vous en voulez plus, dites-le moi et j'essaierai d'y répondre quand j'aurai le temps. En tout cas, ne faites pas de bizutage. C'est con, inutile, et ça part souvent en couilles. Prenez des verres tranquillement et allez danser, ça vaudra mieux pour tout le monde.

Autres chapitres :

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Wasite, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Atepomaros et dr.lama qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Magnosa et Noname qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

7 commentaires:

  1. En vrai, le premier bizutage paraît tellement vraisemblable qu'on pourrait y croire

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  2. C'est bien raconté, bien construit, les anecdotes restent réalistes et effectivement ça ne fait que renforcer le côté glauque. Pas mal !

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  3. Creepypasta solide jusqu'a qu'on parle de "flacons de LSD"...

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    1. Pourquoi ? Le LSD est une solution liquide dans laquelle on peut tremper des buvards, mais qui peut aussi se prendre en gouttes, et ce se présente alors dans des petits flacons

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  4. On dirait le film "grave" ça fait exactement pareil mais le film est encore eplus glauque

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  5. C'est bizarre a dire; mais ça parait tellement réel dans un sens. C'est cruel mais les détails et le fait que ce soit pas si incohérent avec la réalité fait des frissons dans le dos

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