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Je te regarde pendant que tu dors si paisiblement, douce enfant. Ce soir est un soir de fête, et tes parents qui ont bien mangé et bien bu ne m’ont pas entendu ouvrir délicatement ta porte afin de me faufiler dans ta chambre.
Quand je me suis avancé vers toi, alors que j’essayais de ne pas te réveiller en faisant grincer le parquet, l’excitation de l’interdit a rapidement laissé place au bonheur de me retrouver une nouvelle fois si proche de toi. En cet instant, je m’abandonne pour me pencher au-dessus de ton doux visage, pour sentir ton odeur, puis, tout doucement, je m’abaisse au niveau de ton cou pour y déposer un baiser en faisant attention à ne pas perturber ton sommeil.
Je te sens frémir légèrement au moment où mes lèvres entrent furtivement en contact avec ta peau. Elle est si douce…
Lentement, je descends la couette jusqu’à tes pieds pour révéler ton si joli corps. Tu as l’air d’avoir froid, c’est normal. Tu frissonnes, mais tu ne te réveilles pas. Je profite que tu sois maintenant à découvert pour remonter ton haut de la façon la plus délicate possible, et du bout des doigts toucher le creux de tes reins. J’aimerais tant aller plus loin, mais ta famille ne doit pas savoir. Elle ne doit jamais rien savoir.
Je sais que c’est mal. Je sais que c’est mal d’avoir de telles pensées lorsque je te regarde, douce enfant allongée dans son lit. Mais je n’y peux rien, je n’arrive pas à contrôler ces pulsions enfouies au plus profond de mon être. Elles font partie de moi-même.
Oh, mais je ne peux pas traîner plus longtemps que ça. Malheureusement, je suis obligé de repartir et te laisser derrière moi… jusqu’à la prochaine fois. Alors, sur la pointe des pieds, je me faufile en tâtonnant doucement jusqu’à la porte de ta chambre. Je la referme avec précaution en prenant garde à son grincement, et je descends lentement le large escalier avant de récupérer mon sac que j’avais déposé à son pied.
Je prends soin de déposer les cadeaux sous votre sapin soigneusement décoré. Et une fois mon travail effectué, je sors par la fenêtre qui plus tôt m’avait aidé à rentrer. Avant de remonter dans mon traîneau, je regarde une dernière fois la fenêtre qui donne sur ta chambre, et je murmure une dernière fois, à ton attention : « Joyeux Noël, ma douce, j’espère que tu croiras encore longtemps en moi. »
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Fenrir, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Martin Mèche, Sawsad, Écho et Orizy qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Noname et Magnosa qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
Saaaaaale
RépondreSupprimerMais elle est excellente bordel
RépondreSupprimerLe Pervers Noël
RépondreSupprimer#enfancedetruite
SupprimerEnfance de truite ?
SupprimerRahhh! J'ai cru que ça serait le tonton a la fin du repas de Noël mais en fait c'était le père Noël directement !
RépondreSupprimerC’est chaud c’elle la
RépondreSupprimerJe confirme
SupprimerC’est chaud c’elle la
RépondreSupprimerPersonnellement, je trouve que ça ressemble plus à de l'humour noir qu'à une creepypasta. Mais comme j'adore l'Humour noir, j'adore également cette histoire.
RépondreSupprimerSCP
RépondreSupprimerNon, CFTC
SupprimerChaud
RépondreSupprimerAh d accord- c est plus sale que horrifiant enft-
RépondreSupprimerMarre de ces pastas tendancieuses
RépondreSupprimerElle était très bien
SupprimerNon je suis d'accord, elle est un peu trop détaillée alors qu'on parle d'une enfant
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