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lundi 26 septembre 2022

50 kopecks - Aide sur les légendes russes


Temps approximatif de lecture : 7 minutes.


Philémon Martin <cinquantekopecks@gmail.com> 4 août 2022 à 16:27

À : creepypastaftc@gmail.com


Salut l'équipe ! Ça fait déjà quelques années que je vous suis et j'aime beaucoup votre travail, mais je vous contacte aujourd'hui pour une histoire un peu personnelle. Vous allez peut-être la trouver un peu étrange, mais je me tourne vers vous parce que vous traduisez régulièrement des légendes russes, et je me suis dit que vous pourriez peut-être me renseigner, parce qu'il n'y a pas beaucoup de sources facilement accessibles sur le sujet. Je m'explique :


Fin 2016, j'ai profité du fait que ma formation à l'université ne faisait ses partiels qu'en contrôle continu et donc que la période d'examens terminaux ne me concernait pas pour prendre trois semaines de vacances en Sibérie. J'avais des camarades de promo qui y étaient en Erasmus et je me suis dit que ce serait une expérience sympa, parce que j'adore voyager mais je n'avais encore jamais mis les pieds en dehors d'Europe. La destination me paraissait très exotique, et puis on m'avait vendu les fêtes de fin d'années en Russie comme étant inoubliables. Là-dessus, je n'ai pas été déçu, étudiant oblige, mais ça n'a pas beaucoup de rapport avec mon message d'aujourd'hui. Donc, pour en revenir à mon histoire, j'ai pris l'avion pour atterrir à Barnaoul, une ville d'à l'époque environ 600 000 habitants avec un centre-ville malgré tout assez restreint, beaucoup de ses quartiers faisaient un peu office de cité-dortoire. Heureusement, mes amis étaient logés dans une résidence universitaire très proche du centre et surtout de la gare routière, important parce que mon voyage ne s'arrêtait pas là. L'idée était en effet qu'on aille passer quelques jours au nouvel an dans un petit coin paumé pour faire du ski et découvrir la nature sauvage de cette région du monde. Mes camarades de promo avaient trouvé une petite location dans un hameau appelé Mangerock (je n'y ai vu personne manger des cailloux, cela dit), en plein milieu de la République de l'Altaï, une région très montagneuse.

Le voyage a été assez folklorique : après plus de huit heures de bus, on a été lâchés au beau milieu de nulle part, avec seulement quelques maisons et la taïga non loin. Il n'y avait aucun abri bus ni même un panneau, seulement une zone un peu plus large sur la route qui permettait de se garer et de laisser descendre ou monter des passagers, mais le chauffeur avait l'air de savoir exactement où il allait, donc on s'est simplement dit qu'au retour, on ferait bien d'être suffisamment à l'heure pour être sûrs de le voir arriver de loin et de lui faire de grands signes si jamais on n'était pas exactement au bon endroit. D'autant plus qu'on a vite compris qu'on avait encore de la marche à faire, parce que la location n'était pas à Mangerock même, mais dans un coin encore plus petit à côté qu'il fallait rejoindre en traversant une petite portion de forêt. Les paysages étaient magnifiques, mais chargés comme on était, on a essayé de faire au plus vite tout en regardant combien de temps on mettait pour pouvoir nous organiser quand on partirait. Après trois bons quart d'heures de marche, on a fini par parvenir à la petite localité, qui avait l'air complètement plongée dans une autre époque. On est passés devant une ferme, quelques petites maisons en bois, dont l'une qui était en réalité un genre de stand permanent qui vendait quelques produits, dont du pain et de la vodka (forcément), et on a finalement découvert notre location (et le fait qu'on devait la partager avec un couple et leur gamin, ce qui a donné lieu à quelques prises de tête, mais ce n'est pas le sujet).

Bref, parmi les différentes activités qu'on a décidé de faire au cours du séjour, il y a eu la partie où on voulait découvrir un peu la nature et les paysages, et c'est spécifiquement de celle-là dont je vais vous parler. Le 1er janvier, après une soirée bien arrosée qui nous a valu la menace d'être jetés dehors par la propriétaire qui avait été appelée par le couple furieux, on s'est dit qu'une fois qu'on se serait un peu remis, ça ne nous ferait pas de mal d'aller prendre l'air de façon extensive sans trop nous éloigner pour être sûrs de retrouver notre chemin. Google Maps fonctionnait étonnamment bien, mais certains téléphones avaient du mal à tenir longtemps allumés par des températures inférieures à -20, donc on ne voulait pas courir trop de risques, du moins au début. On est d'abord retourné vers l'endroit où le bus nous avait déposés pour mieux profiter de la vue et faire quelques photos.


Une fois qu'on a fait notre petit tour et repéré les quelques endroit intéressants (notamment le bureau de poste où on pouvait récupérer des virements par Western Union, complètement improbable dans un endroit aussi perdu mais néanmoins salvateur), on s'est dit que c'était le moment d'aller un peu explorer la taïga et voir si c'était aussi sauvage qu'on le racontait (spoiler : oui). Comme je vous l'ai dit plus haut, l'endroit est littéralement entouré par la forêt, donc on n'a pas eu très longtemps à marcher avant d'arriver aux dernières traces de vie humaine et d'entrer dans la forêt profonde.


Comme on a été aussi prévoyants que peuvent l'être des étudiants en rémission d'une soirée de nouvel an, on s'est aperçus bien vite qu'on n'avait pas rechargé les piles de notre appareil photo, donc les prochaines seront malheureusement d'une qualité moindre, faites avec le téléphone qui tenait le mieux le froid et n'était, comme vous vous en doutez sûrement, pas l'iPhone du groupe qui a été le premier à s'éteindre. Le truc, c'est qu'on était sortis assez tard, après 15h, et à cette période de l'année, la nuit tombe très vite, donc avant d'avoir trop le temps de s'en rendre compte, on s'est retrouvés dans un décor aussi beau qu'inquiétant, avec pour seule consolation que la piste qu'on suivait avait l'air d'être régulièrement empruntée, à en juger par les traces de pas dans la neige qui formaient une sorte de petit chemin, donc au moins on allait pouvoir retrouver le chemin en sens inverse sans trop de difficultés.


Ça c'est la photo sympa, en vrai, en à peine quelques minutes, les alentours ressemblaient plutôt à ça :


Et c'est là qu'on en arrive au moment où ça devient un peu étrange. D'un coup, tous nos appareils nous ont lâchés. Évidemment, avec le froid et le fait qu'on avait d'abord perdu l'appareil photo, puis l'iPhone, puis encore un autre téléphone sur le chemin, on ne s'est pas dit que c'était si bizarre que ça, mais en rétrospective, ça ne me paraît plus si anodin. On s'est arrêtés et dit qu'on était quand même sacrément mal barrés, seuls, dans le froid, au milieu de la forêt sans y voir à moins d'un mètre. Heureusement pour nous, dans un éclair de lucidité ou, plus probablement, par un oubli remontant à quelques jours, j'avais gardé un genre de petite lampe à LED dans ma poche. Rien d'extraordinaire, le faisceau était assez petit, mais ça faisait le taf. Et au moins, contrairement au reste, elle marchait. Quand je l'ai allumée, la lumière s'est braquée droit sur une forme qui nous a fait sursauter, mais dont on a vite vu qu'il ne s'agissait de rien de vivant, poilu et griffu, comme on aurait pu le craindre.

N'écoutant que leur courage, les autres m'ont demandé d'aller voir de plus près rapidement, voir si on était tombé sur quelque chose qui aurait valu la peine de la marche dans le noir qu'on s'infligeait. Ça semblait être le cas : même si je n'ai pu à aucun moment l'éclairer en entier, j'ai découvert qu'il s'agissait d'une sorte de statue de bois représentant une créature humanoïde à tête d'hibou. Le travail était remarquablement fin. Des scintillements ont attiré mon regard en plusieurs endroits, et je me suis aperçu que des gens avaient laissé des piécettes et d'autres petits objets brillants dans les creux de la statue. En éclairant le sol, j'ai vu qu'il y avait des traces de pas qui partaient dans plusieurs directions, donc j'ai supposé qu'il devait s'agir d'un genre de gardien spirituel local ou je ne sais pas trop quoi. Pour la postérité, j'ai récupéré une pièce facile à attraper, rien de bien extraordinaire, 50 kopecks, je l'ai empochée et je suis reparti en arrière. Les autres s'étaient approchés de quelques pas pour regarder d'un peu plus près ce que j'avais trouvé et ce que je faisais mais, visiblement, personne n'était suffisamment versé dans le folklore local pour nous éclairer sur ce que c'était.

Au bout de quelques minutes, la lampe a commencé à montrer des signes de fatigue, à notre grand malheur, donc on a réessayé d'utiliser nos téléphones. Miracle, le mien et un autre se sont rallumés. On a réfléchi à retourner en arrière pour prendre en photo notre trouvaille et poser la question à des locaux, mais vu la fréquence à laquelle les appareils lâchaient, on s'est finalement dit qu'il serait temps d'arrêter de jouer avec le feu et de nous dépêcher de revenir à des endroits habités à partir desquels on serait en mesure de retrouver le chemin de notre location. C'est là que le vent a commencé à se lever et à nous souffler de la neige en plein visage, comme s'il voulait nous repousser en arrière. C'était tellement brusque et violent que j'ai essayé de prendre une photo, qui a rendu pas trop mal et que j'ai rangée et oubliée dans l'album de ces vacances jusqu'à il y a peu.


Malgré la mini-tempête de neige, on a réussi à continuer à avancer, jusqu'à atteindre de nouveau la civilisation. Le vent n'est pas complètement retombé, mais il a cessé d'essayer de nous transformer en Mister Freeze, et on a réussi à rentrer à la location un peu avant 20h. Vu le temps qu'on a mis, il n'est pas impossible qu'on se soit un peu éternisés dans la forêt à lutter contre la neige, mais ça a très franchement été le cadet de nos soucis. La gueule de bois était bien envolée, on avait eu notre content d'aventures dans la taïga, certainement pas grand-chose par rapport à ce que peuvent vivre certains locaux qui s'y enfoncent pendant des jours, mais amplement suffisant pour des citadins de pays européens comme nous, bref, on allait pouvoir bien dormir cette nuit-là. J'ai pris le temps de nettoyer ma trouvaille avant d'aller me coucher, puis je l'ai rangée en lieu sûr et n'y ai plus touché du séjour.


Le reste de ce qui s'est passé à Mangerock n'est pas très intéressant pour l'histoire. On a fait nos sorties ski, discuté avec des gens qui ne comprenaient pas ce que des Français venaient faire au beau milieu de l'Altaï, et puis on est rentrés à Barnaoul. Si j'avais dû raconter mon histoire à l'époque, je me serais sans doute arrêté là. Le truc, c'est que maintenant que j'y repense à la lumière de récents événements, je me dis que j'ai raté des choses à l'époque. Déjà, les problèmes avec les appareils électroniques. Même revenu en ville, ils ne m'ont pas lâché. Un coup c'était les ampoules qui grillaient, un coup la bouilloire qui ne s'allumait plus (elle a même fini par griller). Mon téléphone a fini par complètement me lâcher du jour au lendemain, sans raison. Il fonctionnait parfaitement bien, et un matin, il s'est éteint et ne s'est jamais rallumé depuis. Je pourrais aussi donner l'exemple de la multiprise sur laquelle la machine à laver était branchée qui a fondu de façon assez brutale, mais pour être honnête, je ne sais pas ce qui est lié à mon histoire et ce qui ne l'est pas. Il y avait toujours une bonne explication à ces phénomènes, raison pour laquelle personne ne s'en est inquiété : les appartements de la résidence dans laquelle mes camarades de promo logeaient étaient "confortables", selon les standards des étudiants de Sibérie, mais clairement vétustes et pas en excellent état selon nos standards européens, et pour le téléphone, je me suis dit que le voyage dans la taïga et les chutes de température constantes n'avaient pas dû lui faire du bien.

Mais surtout, la créature à visage de hibou est réapparue sur mon chemin avant mon départ. En fait, dans ces coins-là, pour les fêtes de fin d'année, étant donné les températures, la mairie fait installer des statues et d'autres types d'installations toutes de glace sur l'une des places principales. Elles sont toutes de formes différentes et, élément amusant, on retrouve cette tradition d'y coller des pièces de monnaie (même si je ne sais pas réellement si les deux éléments sont liés). Je suis allé voir en journée, et je dois avouer que lorsque mon regard s'est posé pour la première fois sur cette statue-là, mon sang n'a fait qu'un tour.


Peu importe comment je la regardais, j'avais l'impression que ses yeux m'observaient sans vouloir me relâcher. Mal à l'aise, je me suis dit que je profiterais d'une sortie pendant la soirée au même endroit (les autres avaient prévu de faire du toboggan de glace, qui faisaient partie des installations dont je parle plus haut) pour demander aux Russes qui nous accompagnaient s'ils en savaient plus, et je suis parti. Du coup, quand nous sommes revenus le soir, je me suis de nouveau approché de cette statue, qui était toujours là. Au cours de la journée, quelques pièces avaient été collées dessus.


Malheureusement, personne n'a réellement pu me renseigner sur ce que la statue était censée représenter. Les Russes qui étaient avec nous ont simplement dit que ça devait être un personnage parmi tant d'autres dans les mythologies locales et qu'il y en avait tellement qu'ils ne pouvaient pas tous les connaître. J'ai aussi demandé, en prenant l'air de plaisanter, s'il était possible de récupérer les pièces de monnaie sur les statues. Là-dessus, la réponse a été un peu plus lapidaire. Je me rappelle bien comment le grand gaillard qui nous accompagnait, très content de nous faire découvrir les traditions de la nouvelle année, a pris un air plus fermé, comme si j'avais dit la dernière des sottises irrespectueuses, et m'a simplement dit en anglais avec un très fort accent "Tu ne dois pas faire ça". On n'en a plus reparlé.

En soi, cette histoire ne m'a pas fait me poser trop de questions avant longtemps, c'était plutôt une anecdote de voyage un peu étrange, mais sans plus. Je suis rentré en France avec mes souvenirs après mes vacances. Les 50 kopecks que j'avais chipés se sont retrouvés dans une petite boîte avec d'autres de mes trouvailles lors d'autres voyages que je laissais chez ma mère dans un placard, et ils ont très rapidement quitté mon esprit. Ma mère a fini par devoir quitter son logement et cette petite boîte, comme beaucoup d'autres affaires, s'est retrouvée stockée dans un box pendant plusieurs années, ce qui fait que je n'ai plus vraiment eu d'occasion d'y penser, d'autant qu'aucune histoire ne serait-ce qu'un peu bizarre ne m'est arrivée par la suite. Si tout cela s'est rappelé à mon bon souvenir aujourd'hui, c'est justement parce que tout ça a changé. Sans rentrer dans les détails, le box a dû être rendu, et j'ai récupéré toutes mes affaires, dont j'ai stocké une partie chez des amis et parmi lesquelles j'ai récupéré quelques petites choses, notamment mes souvenirs que j'avais envie d'entreposer dans mon appartement. Parmi ceux-ci, j'ai retrouvé la pièce de 50 kopecks, et je l'ai installée sur la petite table où repose ma télévision, avec d'autres petites babioles. C'était le mois dernier.

Depuis ce moment, mes appareils électriques disjonctent tous les uns après les autres, c'est tout simplement infernal. J'ai déjà dû changer de cafetière deux fois, mon ordinateur multiplie les écrans bleus, et la télévision n'en fait qu'à sa tête, avec aucun son qui n'en sort alors que je ne l'ai pas coupé ou au contraire le son à fond quand je l'allume et que je dois m'empresser de baisser pour ne pas perdre un tympan. Je pourrais juste me dire que j'ai la poisse, que la canicule affecte les appareils électriques, ou que sais-je. Mais il y a aussi les cauchemars. Dans ceux-ci, je suis de nouveau dans la taïga, je cours avec ma petite lampe à LED, et je fuis un gigantesque homme-hibou qui couche les arbres sous ses pas. Des fois, je ne l'entends plus et je crois le semer, donc je me retourne et je n'ai que le silence et le vide pour me répondre, mais quand je décide de reprendre mon chemin, je tombe nez à nez avec ses grands yeux qui me dévisagent avec une colère palpable, et je me réveille en sursaut, tout transpirant. Tout ça m'a amené à me replonger dans les photos de cette époque. Je n'y ai pas trouvé grand-chose, à l'exception d'un détail qui m'avait échappé sur une photo que je vous ai mise plus haut :


Évidemment, j'ai vite fait le lien avec la pièce, et j'ai essayé de m'en débarrasser, sans succès. Quand je la jette par la fenêtre, je la retrouve devant la télévision, sur le clavier de mon ordinateur ou sous la prise où je charge mon téléphone le lendemain, et mes appareils se mettent à disjoncter de plus belle. Parfois, le message est on ne peut plus clair, notamment quand mon fond d'écran se change en tête de hibou sans raison. D'ailleurs, j'ai un exemple assez concret que j'ai réussi à avoir en vidéo au bout d'une énième fois où j'ai essayé de me débarrasser de la pièce sans succès, cette fois en l'emmenant avec moi dans un aller-retour à Paris et en l'abandonnant dans le train. La télévision a recommencé à faire n'importe quoi le soir même :

https://youtube.com/shorts/sdnIZuJszqY

Je me tourne vers vous un peu en désespoir de cause. Dans les histoires que vous avez publiées sur la Russie, je me rappelle que vous avez parlé des Keryakh, et je me demande si ce n'est pas lié ou si quelque chose de similaire pourrait être trouvé. Je voudrais savoir si vous connaissiez d'autres choses de ce genre avec des détails supplémentaires, et surtout des histoires où les choses se finissent bien. Je ne vois vraiment pas quoi faire, retourner jusqu'au fin fond de la Sibérie pour ramener une piécette me paraît infaisable, d'autant qu'avec la guerre entre la Russie et l'Ukraine, même si je le voulais, je ne pourrais probablement même pas traverser la frontière (et puis, je leur dirais quoi dans le formulaire pour obtenir un visa, "je vais rendre 50 kopecks à un hibou dans l'Altaï" ?). Est-ce que vous auriez d'autres idées pour me sortir de cette situation, éventuellement ?

Bien à vous,

Philémon.

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Magnosa qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de AngeNoire, Seven, Orizy, Écho et Kirsune qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Litanie qui s'est chargé de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet. 

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