Je suis hanté, poursuivi, c’est pas possible autrement. J’ai quitté ma grande maison pour un appartement miteux et je suis encore suivi. Je croyais que j’étais fou, que j’étais un schizophrène en devenir mais heureusement que je ne fais pas confiance aux médecins. En faite j’aurais préféré qu’ils aient raison. J’ai fait mes petites recherches sur internet, et j’ai mis beaucoup de temps, j’ai passé toutes mes journées à chercher et toutes mes nuits à redouter le moindre son. Je n’éteins plus la lumière.
Je vais vous faire le petit résumé, sincèrement je n’ai pas le courage de tout réécrire et tout me remémorer…
Mon Oncle est mort, et je ne sais pourquoi j’étais parmi ceux qui devaient hériter de quelque chose. Je n’étais pas prioritaire bien évidemment, mais mon cousin Arthur étant mort jeune, âgé de 13 ans, j’ai hérité de tout. Et je me suis retrouvé avec une grande maison, j’y ai emménagé. Et c’est là que tout a commencé, je crois que c'étais un habitué des lieux.
En premier lieu, des grattements la nuit, des bruits de pas comme si des rats étaient dans les murs. Puis le jour ensuite, et finalement c’est passé du plafond et des murs à la totalité de la maison, les bruits de pas étaient dans toutes les pièces. Parfois des objets étaient déplacés, un meuble même une fois, l’armoire de l’argenterie s’était retrouvé dans la salle de bain.
Et depuis que je m’étais installé j’étais vidé de mon énergie, je trouvais des traces de griffe sur le plancher de ma chambre et des marques sur ma peau. Je commençais vraiment à avoir peur, et l’horreur atteignit son point culminant la nuit où je me suis réveillé en sursaut après un cauchemar où j’étais attaché par une légion de tentacules, et je l’ai vu.
En fait je l’ai entrevu, une sorte de masse blanche, une silhouette vaguement humaine, et un bruit dérangeant, un bruit qui ne me rappelait que trop les tentacules de mon rêve.
Sur le moment j’étais paralysé, mais j’ai réussi à me relever. Trop tard: la silhouette avait quitté la pièce, je ne sais pas comment car la porte était fermée. J’ai passé toute la nuit éveillé, presque en pleurant, j’étais sous le choc. Mais peut-être que mon cauchemar m’avait fait halluciner ?
Le lendemain matin je me décidai à vérifier ce qui étais réel et ce qui ne l’était pas. Et ça m’avait tellement marqué, ça me hantait tellement que j’étais prêt à dépenser une petite fortune. J’ai utilisé une partie de l’argent gagné avec mon héritage pour m’acheter un appareil photo qui détecte les mouvements et je l’ai installé dans ma chambre.
Je croyais passer la nuit éveillé mais le sommeil a pris le dessus. Quand je me suis réveillé, j’étais encore une fois vide de toute énergie, ce qui ne m’a pas empêché de me jeter sur l’appareil photo pour voir ce qu’il avait en mémoire.
Et cette fois c’était trop. Il y avait une photo, avec sur cette photo une silhouette quadrupède qui n’était pas humaine. Je crois que j’en ai presque fait un arrêt cardiaque. Ce jour là, comme tous les autres ensuite, je ne suis pas allé au travail.
J’ai cherché sur internet et j’ai trouvé quelques informations intéressantes.
Au début, pas grand-chose. Puis je suis allé sur un forum sur le paranormal, après tous peut-être que la solution se trouvait là-dedans plutôt que dans quelque chose de logique. Quand j’ai posté la photo et ma petite histoire, quelqu’un m’a répondu. C’étais un type cultivé, du genre à lire de la vielle littérature, à se documenter sans cesse sur les vielles religions oubliées et passionné par l’occultisme. Il m’a répondu une citation d’un écrivain, Lovecraft, et c’étais plutôt vieux faut le dire, ainsi qu’un autre nom « Yan Jolovicth » J’ai seulement lu la citation, notant le reste sur un bout de papier pour plus tard.
La citation : « Les légendes de Gugs racontent combien est exquise la chair des rêveurs depuis que l’exil a réduit leur alimentation aux Pâles, ces êtres répugnants qui meurent dès qu’on les expose à la lumière, vivent dans les caves de Zin et sautent sur leurs longues pattes de derrière comme des kangourous. »
J’ai passé le reste de la journée à ramener toutes mes affaires dans mon appartement. La nuit est tombée, et je n’ai pas dormi. Paralysé dans un coin de ma chambre, la lumière allumée et des bruits dans les murs. Il m’avait suivi.
Et aujourd’hui même j’ai cherché des informations sur Yan Jolovicth. C’étais pas simple, l’individu est quasiment inconnu. Mais finalement j’ai trouvé. C’étais un fou, il avait tué sa famille durant la nuit, c’étais il y a trois ans. Et ce type avait dans sa chambre, une bonne centaine de bougies, des dessins, des peintures et mêmes des écrits sur les « Choses Pâles » Oh mon dieu, là j’ai presque hurlé. Je me suis renseigné sur tous ces objets et j’ai trouvé quelques dessins et un des textes.
« Avant même le temps, avant même l’espace. Dans le noir elle vit. Elle n’est pas une, pas une armée entière, des démons du chaos extérieur qui se nourrissent de toutes les horreurs de notre race à travers le monde.
Dans la nuit, alors que nous sommeillons elle nous observe. Et lorsque nous sommes définitivement dans la contrée des rêves, elle s’approche. Et se glisse sous nos draps, elle veut sentir sa peau contre la nôtre et avec ses longs doigts gélatineux elle explore notre corps pendant que sa gueule blasphématoire bave un liquide affreux que seuls les sorciers et les ombres peuvent connaître.
Et elles se nourrissent de tous. De nos fluides, de nos âmes, et de nos vies.
Ce sont les Choses Pâles, celles qui ont déjà visité chacun d’entre nous, et que certains ont déjà vu, bien que leurs mémoires ne leurs laissent que des cauchemars nébuleux.
Ne dormons plus »
Je vais vous faire le petit résumé, sincèrement je n’ai pas le courage de tout réécrire et tout me remémorer…
Mon Oncle est mort, et je ne sais pourquoi j’étais parmi ceux qui devaient hériter de quelque chose. Je n’étais pas prioritaire bien évidemment, mais mon cousin Arthur étant mort jeune, âgé de 13 ans, j’ai hérité de tout. Et je me suis retrouvé avec une grande maison, j’y ai emménagé. Et c’est là que tout a commencé, je crois que c'étais un habitué des lieux.
En premier lieu, des grattements la nuit, des bruits de pas comme si des rats étaient dans les murs. Puis le jour ensuite, et finalement c’est passé du plafond et des murs à la totalité de la maison, les bruits de pas étaient dans toutes les pièces. Parfois des objets étaient déplacés, un meuble même une fois, l’armoire de l’argenterie s’était retrouvé dans la salle de bain.
Et depuis que je m’étais installé j’étais vidé de mon énergie, je trouvais des traces de griffe sur le plancher de ma chambre et des marques sur ma peau. Je commençais vraiment à avoir peur, et l’horreur atteignit son point culminant la nuit où je me suis réveillé en sursaut après un cauchemar où j’étais attaché par une légion de tentacules, et je l’ai vu.
En fait je l’ai entrevu, une sorte de masse blanche, une silhouette vaguement humaine, et un bruit dérangeant, un bruit qui ne me rappelait que trop les tentacules de mon rêve.
Sur le moment j’étais paralysé, mais j’ai réussi à me relever. Trop tard: la silhouette avait quitté la pièce, je ne sais pas comment car la porte était fermée. J’ai passé toute la nuit éveillé, presque en pleurant, j’étais sous le choc. Mais peut-être que mon cauchemar m’avait fait halluciner ?
Le lendemain matin je me décidai à vérifier ce qui étais réel et ce qui ne l’était pas. Et ça m’avait tellement marqué, ça me hantait tellement que j’étais prêt à dépenser une petite fortune. J’ai utilisé une partie de l’argent gagné avec mon héritage pour m’acheter un appareil photo qui détecte les mouvements et je l’ai installé dans ma chambre.
Je croyais passer la nuit éveillé mais le sommeil a pris le dessus. Quand je me suis réveillé, j’étais encore une fois vide de toute énergie, ce qui ne m’a pas empêché de me jeter sur l’appareil photo pour voir ce qu’il avait en mémoire.
Et cette fois c’était trop. Il y avait une photo, avec sur cette photo une silhouette quadrupède qui n’était pas humaine. Je crois que j’en ai presque fait un arrêt cardiaque. Ce jour là, comme tous les autres ensuite, je ne suis pas allé au travail.
J’ai cherché sur internet et j’ai trouvé quelques informations intéressantes.
Au début, pas grand-chose. Puis je suis allé sur un forum sur le paranormal, après tous peut-être que la solution se trouvait là-dedans plutôt que dans quelque chose de logique. Quand j’ai posté la photo et ma petite histoire, quelqu’un m’a répondu. C’étais un type cultivé, du genre à lire de la vielle littérature, à se documenter sans cesse sur les vielles religions oubliées et passionné par l’occultisme. Il m’a répondu une citation d’un écrivain, Lovecraft, et c’étais plutôt vieux faut le dire, ainsi qu’un autre nom « Yan Jolovicth » J’ai seulement lu la citation, notant le reste sur un bout de papier pour plus tard.
La citation : « Les légendes de Gugs racontent combien est exquise la chair des rêveurs depuis que l’exil a réduit leur alimentation aux Pâles, ces êtres répugnants qui meurent dès qu’on les expose à la lumière, vivent dans les caves de Zin et sautent sur leurs longues pattes de derrière comme des kangourous. »
J’ai passé le reste de la journée à ramener toutes mes affaires dans mon appartement. La nuit est tombée, et je n’ai pas dormi. Paralysé dans un coin de ma chambre, la lumière allumée et des bruits dans les murs. Il m’avait suivi.
Et aujourd’hui même j’ai cherché des informations sur Yan Jolovicth. C’étais pas simple, l’individu est quasiment inconnu. Mais finalement j’ai trouvé. C’étais un fou, il avait tué sa famille durant la nuit, c’étais il y a trois ans. Et ce type avait dans sa chambre, une bonne centaine de bougies, des dessins, des peintures et mêmes des écrits sur les « Choses Pâles » Oh mon dieu, là j’ai presque hurlé. Je me suis renseigné sur tous ces objets et j’ai trouvé quelques dessins et un des textes.
« Avant même le temps, avant même l’espace. Dans le noir elle vit. Elle n’est pas une, pas une armée entière, des démons du chaos extérieur qui se nourrissent de toutes les horreurs de notre race à travers le monde.
Dans la nuit, alors que nous sommeillons elle nous observe. Et lorsque nous sommes définitivement dans la contrée des rêves, elle s’approche. Et se glisse sous nos draps, elle veut sentir sa peau contre la nôtre et avec ses longs doigts gélatineux elle explore notre corps pendant que sa gueule blasphématoire bave un liquide affreux que seuls les sorciers et les ombres peuvent connaître.
Et elles se nourrissent de tous. De nos fluides, de nos âmes, et de nos vies.
Ce sont les Choses Pâles, celles qui ont déjà visité chacun d’entre nous, et que certains ont déjà vu, bien que leurs mémoires ne leurs laissent que des cauchemars nébuleux.
Ne dormons plus »
Il n'y aurait pas une petite erreur dans le texte ?
RépondreSupprimer"Les légendes de Gugs racontent combien est exquise la chair des rêveurs depuis que l’exil a réduit leur alimentation aux Pâles, ces êtres répugnants qui meurent dès qu’on les expose à la lumière, vivent dans les caves de Zin et sautent sur leurs longues pattes de derrière comme des kangourous. »
Donc là, on parle bien des Gugs qui se nourrissent des rêveurs.
Ensuite, on à :
"Ce sont les Choses Pâles [...]"
Faut savoir, c'est les Gugs ou les "choses pâle" qui dévorent les dormeurs ???
Satorax Necro, auteur:
RépondreSupprimerTous dépend de comment tu prend la phrase. "Les légendes de Grugs" c'est le noms, comme "La Bible" tu vois?
Après cette phrases est énigmatique, après tous, les Choses Pâles ne sont pas les seuls choses qui rôde dans les ténèbres.
Le Rake, il est pâle, il est à quatre pâte et agit dans l'obscuriter.
RépondreSupprimerje pense pas que ce soit lui...
Supprimeroui c'est lui
SupprimerPunaise, la salle de bain doit être sacrément grande pour pouvoir y caser une armoire à argenterie...lol
RépondreSupprimerPar contre, la photo, elle pourrait presque être flippante si seulement j'arrivais à distinguer ce qu'elle représente...Merci de m'aider, dites-moi, ceux et celles qui voient ce que ça pourrait être...
le machin noir c'est un truc pâle à quattre pate
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