Les mains au repos étendent mollement les doigts, virilement rafraîchis par la brise sur le sang humide. Il contemple toute leur grandeur, toute leur nonchalance, avant de saisir à nouveau la lame, car l'épaisseur rouge sombre commence à sécher.
Il agit nettement, sans bavure ou presque: la blessure est assez large, assez chaude pour être belle, mais délicate et jamais dans l'outrance.
Il perfore proprement les plèvres et vise son œuvre agonisante.
Il savoure avec satisfaction les longues minutes que le tableau morbide met à suffoquer; puis il passe au suivant, car la sculpture est éphémère.
Elle a vu faire ainsi le jeune homme avec une demi-douzaine des siens. Cheveux longs, pas rasé, traits fins... Un poète.
Il fait le tour de la pièce et constate qu'il n'a plus matière à créer, avant de l'apercevoir, adossée au mur du fond, qui le regarde avec horreur.
Elle appelle à l'aide, mais nul ne l'entend... Elle se met à pleurer... Elle demande pourquoi...
Puis il répond. D'une voix toute naturelle, magistrale et bienveillante.
"Que voulez-vous comprendre? Je suis un artiste. Mon travail n'est pas de faire comprendre, mais de faire ressentir. Et ne suis-je pas doué pour faire ressentir?"
Et sur ces mots, il fiche sa lame entre deux côtes et élargit la plaie dans un bruit de tissu qu'on déchire.
Fraîcheur, nonchalance... Meurtre.
Il agit nettement, sans bavure ou presque: la blessure est assez large, assez chaude pour être belle, mais délicate et jamais dans l'outrance.
Il perfore proprement les plèvres et vise son œuvre agonisante.
Il savoure avec satisfaction les longues minutes que le tableau morbide met à suffoquer; puis il passe au suivant, car la sculpture est éphémère.
Elle a vu faire ainsi le jeune homme avec une demi-douzaine des siens. Cheveux longs, pas rasé, traits fins... Un poète.
Il fait le tour de la pièce et constate qu'il n'a plus matière à créer, avant de l'apercevoir, adossée au mur du fond, qui le regarde avec horreur.
Elle appelle à l'aide, mais nul ne l'entend... Elle se met à pleurer... Elle demande pourquoi...
Puis il répond. D'une voix toute naturelle, magistrale et bienveillante.
"Que voulez-vous comprendre? Je suis un artiste. Mon travail n'est pas de faire comprendre, mais de faire ressentir. Et ne suis-je pas doué pour faire ressentir?"
Et sur ces mots, il fiche sa lame entre deux côtes et élargit la plaie dans un bruit de tissu qu'on déchire.
Fraîcheur, nonchalance... Meurtre.
Je trouve ça assez marrant de ce dire que ça collerait parfaitement et fait énormement pensé à n'importe quelles tarés de bioshock. pas mal comme pasta.
RépondreSupprimerÇa m'a aussi fait penser à ça^^ J'ai imaginé le Dr Steinmann.
SupprimerAh, moi j'aurais plutôt dit Cohen! :B
SupprimerBonne pasta, personellement j'ai pensé à Jack l'éventreur dans From Hell.
RépondreSupprimerJack l'éventreur à vraiment existé je tien juste à dire
SupprimerJ'ai plutôt penser au petite de bioshock, avec leur petits côté mignon et de l'autre sadique.
RépondreSupprimerJ'ai eu froid dans le dos... et une curieuse sensation au "fond de mes entrailles" (--')
RépondreSupprimerPas mal du tout, j'adhère à cette pâte effrayante
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