Je n’ai pas de
nom. Pas de visage. Pas d’existence. Pas de droit à la vie. J’ai été
condamné à mort le jour de ma naissance. Et ceci, c’est de votre faute.
Je fais partie de ceux qui sont nés dans cet endroit que nous appelons maison, par défaut. Il y fait froid en hiver, chaud en été. C’est souvent humide, et il n’est pas rare que l’on tombe malade, même si l’on est rapidement traité. Nous sommes tous entassés comme des marchandises sans importance. Ces conditions sont parfois fatales à certains, et alors leur corps est évacué rapidement. Ceux qui nous ont enfermés là ne se sont jamais posés la question de savoir si c’était agréable pour nous. L’important était juste que l’on reste « en vie et en bonne santé ». Si l’on peut appeler ça une vie.
Parfois, je tombais sur quelqu’un qui avait été pris par eux et qui avait connu le monde extérieur. Les récits de ceux qui venaient du grand air me faisaient rêver. Lorsque j’étais enfant, j’essayais d’imaginer ce qu’était un pré. Cela peut vous paraître étrange, mais je n’ai su associer l’image qui correspond à ce mot qu’assez tard, au début de mon adolescence. C’est lors d’une de mes rares sorties que j’ai pu en apercevoir un au loin. Ils nous déplaçaient parfois, et ça nous permettait d’essayer de voir ce qui se passait autour de nous. C’était pendant ces rares moments que l’on se faisait nombre de faux espoirs. Notre seule raison de vivre, c’était d’espérer être libérés un jour.
Nous trouvions cela incroyable que personne ne vienne jamais. À croire que c’était rentré dans la normale de persécuter des individus. Nous n’avons jamais entendu parler de gens s’intéressant à nous. Peut être qu’il y en a, mais ce n’est pas eux qui m’ont sauvé. Les seuls que nous voyions étaient nos tortionnaires. Je ne savais pas qu’il était possible d’inspirer autant de peur. Tout le monde s’écarte sur leur passage. Leur simple mention suffit à nous faire trembler. On pourrait presque les sentir venir avant même de les voir.
Imaginez-vous la scène. Vous êtes dans une pièce sombre. Vous ne pouvez pas beaucoup bouger, car il a été fait en sorte d’utiliser tout la place disponible. Vous pouvez déjà vous estimer heureux de ne pas être attaché. Vous ne faites pas attention à grand-chose, parce que votre quotidien, depuis des lustres, c’est devenu ça : attendre. Attendre que le temps passe, sans but précis.
Et soudainement, vous commencez à vous sentir mal à l’aise. Vous entendez bientôt des bruits de pas dans votre direction, puis, après une attente qui vous a semblé durer des heures, vous entendez le verrou glisser. Pendant un bref instant, votre peur est supplantée par le désir de voir quelqu’un faire le pas et sortir avant qu’ils ne s’en rendent compte. Mais ce vain espoir est rapidement balayé tandis qu’une lumière aveuglante s’abat sur vous et découpe la silhouette d’un homme dans le couloir qui nous sépare du reste de l’installation.
Il entre sans rien dire, regarde autour de lui comme s’il ne nous voyait pas. Il fait une ronde dans la pièce, en paraissant prendre conscience de l’existence de certains d’entre nous tout d’un coup. Il les regarde avec mépris, parfois les tâte sans rien dire. Et puis il repart. Il a pu constater que le traitement que nous subissions n’avait fait aucune victime. Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre sa prochaine visite. Même si nous savons intimement qu’un jour, il viendra pour nous faire sortir.
C’est une vieille rumeur tenace qui n’a pas été démentie. Après un certain âge, ils viennent nous chercher, et ceux qui sont pris ne reviennent jamais. Certains idéalistes espèrent toujours que c’est une libération, mais peu d’entre nous sommes dupes. On sait très bien qu’un jour, c’est vers notre dernière demeure qu’ils nous envoient. Ils sont tous des représentations plus terribles de la grande faucheuse les uns que les autres.
Vous pensez que ce dont je vous parle n’existe pas. La Seconde Guerre Mondiale est finie, les camps de concentration ont disparu. La barbarie existe encore en Orient, mais certainement pas dans vos pays civilisés. Pourtant, vous nous passez devant tous les jours sans nous voir. Nos cris d’effroi lorsque nous voyons leurs silhouettes menaçantes approcher à grands pas vous laisse indifférent. Notre lente agonie une fois que nous nous sommes fait trancher la gorge ne vous émeut pas le moins du monde. Le spectacle de nos corps se vidant de leur sang puis déchiquetés en petits morceaux ne dérange pas vos habitudes. Vous vous voilez la face.
La mort est votre pain quotidien, dans lequel vous mordez avidement. Vous êtes nos assassins, car vous nous regardez bêtement mourir dans la souffrance sans voir ce qu’il y a de mal à cela. Pourtant, si ce massacre ciblait des personnes que vous connaissez, vous seriez les premiers à hurler de terreur. Imaginez vos mères, vos frères, vos fils jetés dans des cellules, regardés comme de simples animaux et traités lorsqu’ils ne se sentent pas bien. Imaginez-vous, tout en dessous de ce tas humain, en train d’étouffer, car vous n’arrivez plus à obtenir d’oxygène. Et quand vous croyez qu’une main généreuse vous est tendue pour vous sortir de là, ce n’est qu’une serre griffue qui se propose d’abréger vos souffrances. Vous mourrez à genou, en train de ramper devant votre meurtrier en le suppliant du regard pour qu’il vous sauve.
Vous finissez cette lecture qui ne ressemble pas du tout à votre réalité en vous demandant qui est l’idiot qui a écrit ça. À cela je vous répondrais simplement ceci : qu’avez-vous eu dans votre assiette aujourd’hui ?
Je fais partie de ceux qui sont nés dans cet endroit que nous appelons maison, par défaut. Il y fait froid en hiver, chaud en été. C’est souvent humide, et il n’est pas rare que l’on tombe malade, même si l’on est rapidement traité. Nous sommes tous entassés comme des marchandises sans importance. Ces conditions sont parfois fatales à certains, et alors leur corps est évacué rapidement. Ceux qui nous ont enfermés là ne se sont jamais posés la question de savoir si c’était agréable pour nous. L’important était juste que l’on reste « en vie et en bonne santé ». Si l’on peut appeler ça une vie.
Parfois, je tombais sur quelqu’un qui avait été pris par eux et qui avait connu le monde extérieur. Les récits de ceux qui venaient du grand air me faisaient rêver. Lorsque j’étais enfant, j’essayais d’imaginer ce qu’était un pré. Cela peut vous paraître étrange, mais je n’ai su associer l’image qui correspond à ce mot qu’assez tard, au début de mon adolescence. C’est lors d’une de mes rares sorties que j’ai pu en apercevoir un au loin. Ils nous déplaçaient parfois, et ça nous permettait d’essayer de voir ce qui se passait autour de nous. C’était pendant ces rares moments que l’on se faisait nombre de faux espoirs. Notre seule raison de vivre, c’était d’espérer être libérés un jour.
Nous trouvions cela incroyable que personne ne vienne jamais. À croire que c’était rentré dans la normale de persécuter des individus. Nous n’avons jamais entendu parler de gens s’intéressant à nous. Peut être qu’il y en a, mais ce n’est pas eux qui m’ont sauvé. Les seuls que nous voyions étaient nos tortionnaires. Je ne savais pas qu’il était possible d’inspirer autant de peur. Tout le monde s’écarte sur leur passage. Leur simple mention suffit à nous faire trembler. On pourrait presque les sentir venir avant même de les voir.
Imaginez-vous la scène. Vous êtes dans une pièce sombre. Vous ne pouvez pas beaucoup bouger, car il a été fait en sorte d’utiliser tout la place disponible. Vous pouvez déjà vous estimer heureux de ne pas être attaché. Vous ne faites pas attention à grand-chose, parce que votre quotidien, depuis des lustres, c’est devenu ça : attendre. Attendre que le temps passe, sans but précis.
Et soudainement, vous commencez à vous sentir mal à l’aise. Vous entendez bientôt des bruits de pas dans votre direction, puis, après une attente qui vous a semblé durer des heures, vous entendez le verrou glisser. Pendant un bref instant, votre peur est supplantée par le désir de voir quelqu’un faire le pas et sortir avant qu’ils ne s’en rendent compte. Mais ce vain espoir est rapidement balayé tandis qu’une lumière aveuglante s’abat sur vous et découpe la silhouette d’un homme dans le couloir qui nous sépare du reste de l’installation.
Il entre sans rien dire, regarde autour de lui comme s’il ne nous voyait pas. Il fait une ronde dans la pièce, en paraissant prendre conscience de l’existence de certains d’entre nous tout d’un coup. Il les regarde avec mépris, parfois les tâte sans rien dire. Et puis il repart. Il a pu constater que le traitement que nous subissions n’avait fait aucune victime. Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre sa prochaine visite. Même si nous savons intimement qu’un jour, il viendra pour nous faire sortir.
C’est une vieille rumeur tenace qui n’a pas été démentie. Après un certain âge, ils viennent nous chercher, et ceux qui sont pris ne reviennent jamais. Certains idéalistes espèrent toujours que c’est une libération, mais peu d’entre nous sommes dupes. On sait très bien qu’un jour, c’est vers notre dernière demeure qu’ils nous envoient. Ils sont tous des représentations plus terribles de la grande faucheuse les uns que les autres.
Vous pensez que ce dont je vous parle n’existe pas. La Seconde Guerre Mondiale est finie, les camps de concentration ont disparu. La barbarie existe encore en Orient, mais certainement pas dans vos pays civilisés. Pourtant, vous nous passez devant tous les jours sans nous voir. Nos cris d’effroi lorsque nous voyons leurs silhouettes menaçantes approcher à grands pas vous laisse indifférent. Notre lente agonie une fois que nous nous sommes fait trancher la gorge ne vous émeut pas le moins du monde. Le spectacle de nos corps se vidant de leur sang puis déchiquetés en petits morceaux ne dérange pas vos habitudes. Vous vous voilez la face.
La mort est votre pain quotidien, dans lequel vous mordez avidement. Vous êtes nos assassins, car vous nous regardez bêtement mourir dans la souffrance sans voir ce qu’il y a de mal à cela. Pourtant, si ce massacre ciblait des personnes que vous connaissez, vous seriez les premiers à hurler de terreur. Imaginez vos mères, vos frères, vos fils jetés dans des cellules, regardés comme de simples animaux et traités lorsqu’ils ne se sentent pas bien. Imaginez-vous, tout en dessous de ce tas humain, en train d’étouffer, car vous n’arrivez plus à obtenir d’oxygène. Et quand vous croyez qu’une main généreuse vous est tendue pour vous sortir de là, ce n’est qu’une serre griffue qui se propose d’abréger vos souffrances. Vous mourrez à genou, en train de ramper devant votre meurtrier en le suppliant du regard pour qu’il vous sauve.
Vous finissez cette lecture qui ne ressemble pas du tout à votre réalité en vous demandant qui est l’idiot qui a écrit ça. À cela je vous répondrais simplement ceci : qu’avez-vous eu dans votre assiette aujourd’hui ?
Ça commençait à sévèrement ralentir, mais rassurez-vous, d'autres contenus arrivent très bientôt...
Alors dans l'ordre cette pasta est bien ecrite c'est sûr,l'humanisation des animaux est tangible mais si on reflechissais ainsi quel serait la prochaine etapes ? Une creepypasta sur les legumes qu'on arrache sauvagement de la terre et qu'on fait cuire ? Je suis la premiere a trouver cela injuste les conditons d'elevage des betes mais c'est ainsi,la societé le veut ainsi ca doit etre rentable et toujours plus rapide. Oula je m'egare en bref je pense que ce texte est genial mais merite pas le titre de creepypasta,ca gene c'est pertubant certes mais ca ne fait pas peur !
RépondreSupprimerPs : Je savais meme pas que les betes pouvaient etre des ados !
Tu n'as pas tort et a vrai dire je pense comme toi. Mais un conseil, cet argument des "légumes" te fera passer pour quelqu'un de stupide alors ne dis pas ça devant des gens ou tu risques clairement de te taper un peu la honte parce que deja ca fait pitié, et tu ne fais que repeter les conneries d'autres cons.
SupprimerJe trouve son argument loin d'petre stupide et plutôt sensé, moi. C'est un truc qui m'a toujours fait marrer ça chez les végétariens, les légumes aussi sont des êtres vivants après tout. Leurs conditions de vie ne sont pas enviables non plus, aspergés d'insecticide à longueur de temps, arrachés violemment de leur terre nourricière, séparés de leurs frères et soeurs, dépecés, découpés en morceaux, ébouillantés... :D
SupprimerSinon, très bon texte, stylistiquement c'est tout à fait irréprochable. Le twist final se devine hélas trop rapidement pour créer un quelconque choc d'où ma perplexité quant au fait de qualifier ce texte de "creepypasta" mais je chipote sans doute. Bravo à l'auteur, il y a du talent :)
Pour ma part j'aimerai dire que, pour qu'une creepy pasta soit vraiment réussie, il faut au minimum qu'elle nous fasse nous poser des questions. Cette creepy pasta, à défaut de m'avoir effrayé, m'aura au moins diverti et fait réfléchir sur les pratiques qu'adoptent les humains. Après aussi, je sais qu'une creepy pasta se doit être effrayante, mais disons que, contrairement à ce que la première posteuse (ou posteur) a dit, le fait d'humaniser un animal, d'entendre son avis sur l'élevage intensif, pourrait nous faire peur, et ça bien plus que certaines pastas présentes sur ce site (il-y-en a même dont la fin est parvenue à me faire rire, c'est dire !). Après, j'aimerai compléter le hors sujet que le ou la premier(e) anonyme à commencé : une creepy pasta sur les légumes serait inutile, principalement parce que l'histoire proposée ici traite presque de la même condition de vie qu'ont les légumes. Tu dis par ailleurs être contre (voire encore plus : tu dis être la première à lever ton poing contre les moyens atroces que l'homme utilise pour rentabiliser la viande), mais je trouve que tu abandonnes relativement vite ton point de vue en te justifiant par un simple "mais je peux rien faire de toute manière, puisque la société dit que c'est obligé", qu'un ou une véritable protecteur(ice) aurait évité de dire. Je demande bien sûr pas à ce que tu descende dans la rue et que tu fasse une manifestation (surtout que je partage ton point de vue : si on conserve pas cette méthode de production, la viande deviendra une denrée rare, et je suis toujours pour un bon steack bien juteux au repas de midi ou du soir), mais évite de t'auto-proclamer défenseur numéro 1 d'une cause pour t'écraser tout de suite après.
SupprimerAprès, faut bien sûr éviter de prendre ça du plus mauvais côté et penser que je rabaisse les autres (nombreux sont ceux qui se trompent sur mes intentions), je ne fais qu'exprimer mon point du vue sur ce que je lis.
Cordialement.
Un lecteur qui aime les bonnes creepy pasta.
Une creepypasta ne dois pas forcément nous faire peur. Elle peut provoquer un sentiment de malaise ou faire réfléchir.. La plupart d'entre elles sont pleines de cliché alors que celle ci est ..plutôt perturbante dans le sens où justement elle ne cherche pas à faire peur mais plus à nous faire nous rendre compte d'une réalité.. Car c'est vrai, si c'est un animal qu'on égorge ce n'est pas grave mais si c'est un homme à qui on fait ça on crie au monstre ! M'enfin même en sachant ça, on s'en fiche on mange comme on pourrait se faire manger. Si l'animal a faim il s'en fiche de tuer, pareil pour l'homme c: c'est la loi de la nature.
SupprimerJe me suis égaré mais pas grave c: J'aime cette CP et je ne me suis pas lassé pendant ma lecture, elle est bien écrite c:
Paix et chocolat, bande de débatteurs sans vergogne ! Cette pasta est de mon cru, mais ça ne m'empêche pas de manger de la viande. Et comme il a été dit plus haut, une creepypasta n'est pas forcément effrayante, tant qu'elle fait naître le malaise chez les gens. Rien ne vous empêche de continuer le débat, mais ne prenez pas tout trop à coeur non plus :-)
SupprimerCette philosophie compte pour les Pringles et les Kinder?
SupprimerY a pas besoin de philosophie pour les Pringles et les Kinder, juste d'un bon estomac.
SupprimerJe tiens à préciser que venir dire que les végétariens sont ridicules car les végétaux sont également vivants est stupides. Les animaux (humains compris) ressentent la douleur, les végétaux non. Parce que, soit, pauvre carotte, mais pauvre pommier à qui on arrache son enfant ! Enfant qu'il n'a pas conscience d'avoir, n'étant même pas conscient de lui-même ! Je pense que le seul débat proposé par la pasta est si elle est, oui ou non, une pasta, sur la souffrance des animaux dans les abattoirs, on verra ça après ;)
SupprimerLes végétaux ne ressentent pas la douleur ? Je te conseille de relire tes cours de SVT :)
SupprimerEt sinon faut se calmer les gens. les responsables ne sont pas les magnats de l'agro-alimentaire, mais les consommateurs un peu idiots qui ne vérifient pas la provenance de leur viande. Si on continue à acheter de la viande de batterie, alors évidement qu'ils vont continuer à en produire.
Et un petit message aux Herbivores rageux : L'Homo Sapiens est un animal omnivore, c'est à dire que son régime alimentaire doit être constitué de végétaux ET de viande. Bien sûr pas en excès, mais la viande est essentielle au métabolisme humain.
Et n'utilisez pas l'argument de la pollution : Les seuls champs de soja sont plus dangereux pour la planète que tout le reste des exploitations agro-alimentaires.
Les végétaux n'ont pas de système nerveux... contrairement aux animaux qui ressentent la douleur et la peur, mais aussi l'envie de vivre.
SupprimerC'est assez étroit comme vision des choses. On peut limiter le terme de "sensation" aux stimulations d'un système nerveux, mais c'est un peu restrictif. Si par contre on y inclut tous les mécanismes induisant une réponse quelconque à un stress quelconque, eh bien... les plantes ressentent énormément de choses, dont beaucoup de choses que nous n'imaginons même pas! Dont, dans une certaine mesure, la douleur. Si une plante blessée par un brouteur se met à relâcher dans l'air des gaz avertissant les plants voisins de la présence d'un prédateur afin qu'ils se préparent à se défendre (synthèse de tanins dans les feuilles), c'est que la blessure a entraîné chez la plante une stimulation que l'on peut largement assimiler à de la douleur, le gaz étant le cri de détresse du malheureux végétal. Ce n'est pas du tout le même mécanisme, mais décrit en termes de biologie comportementale, c'est la même chose. :)
SupprimerEt puis, pitié... "l'envie de vivre" quoi! Si les plantes n'avaient pas "envie" de vivre, si elles n'avaient pas la volonté de leur propre conservation, est-ce qu'elles n'auraient pas disparu depuis belle lurette?
Je ne suis pas un botaniste de renom mais j'aspire à le devenir, j'estime donc que je sais de quoi je parle. :)
je suis nunuche, alors je vais pas essayer de voir les choses en face:
RépondreSupprimerOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNN!!!!!!! :'(
J'ai envie de devenir végétarienne ),;
P.-S: je reecrirai peut être ce commentaire plus intelligemment plus tard parce que j'étais venue chercher une pasta sur smile dog... À plus
Ah, je pensais être la seule à avoir de la compassion pour ces pauvres bêtes... Ces élevages sont vraiment cruels!
RépondreSupprimerJ'ai hâte de la suite de cette histoire, une pasta sur la mort sordide et mystérieuse de tous ces éleveurs! et si je pouvais la lire dans les journaux, ce serait encore mieux! héhéhé...
et ce n'est pas parce que la société 'est comme ça' qu'elle a raison, hein! ;)
'Tit comm d'un(e) de ces végétariens qui font tant marrer certains. Le fameux cri de la carotte, ben bien sûr... Il s'agit juste d'être pleinement conscient de tout ce qu'être omnivore représente. On consomme beaucoup, trop de viande et de poisson, on le sait bien. Pour ceux que la souffrance animale ( nous sommes des animaux, non?) ne touche pas, ceux qui ne parviennent,ou ne veulent pas s'imaginer de l'autre côté de la barrière, ceux qui n'ont pas vu ces poussins broyés vivants, cette barbarie du gavage, ces élevages en batterie, ces abattoirs immondes, juste une chose : pensez à la pollution induite par cette surconsommation. Sinon, vraiment chouette cette creepy!
Supprimerj'ai rien compris on parle des humains de la seconde guerre , des animaux , ou des légumes.
RépondreSupprimerje comprend rien a la vie XD
salut.
On parle du traitement des animaux, et un parallèle est fait avec les traitements qu'ont subis les Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, je me suis d'ailleurs un peu inspiré de Si c'est un homme de Primo Levi pour imaginer le ressenti.
SupprimerJ'ai manger du poulet je me sens coupable maintenant :o
RépondreSupprimerOh mon dieu ! Ils ont tué Pumbaa ! Espèce d'enfoiré !
RépondreSupprimerBien écrit, mais l'effet est vraiment diminué quand on devine dès le debut de quoi il parle. J'ai tout de suite pensé aux animaux de compagnie, puis à des animaux d'abbatoire.
RépondreSupprimerJe suis bien content d'être végétalien, fiou... Et non, je ne me nourris pas que de salade.
RépondreSupprimerQuant à certains commentaires, c'était atroce et ridicule, han. Nous sommes frugivores avant d'être omnivores, et manger de la viande plus de deux fois par semaine n'est pas bon. Mais surtout, on peut s'en passer ( du pain + des haricots blanc ou des lentilles peuvent remplacer la viande ), alors préférer graisser la machine infernale de la souffrance animale ( oui, vous savez, ces êtres sensibles qui ressentent la douleur et ont des sentiments, si si, même les vaches ) parce-que "c'est plus simple" et que "c'est bon la viande", hum... Nous sommes des meurtriers pudiques pour la plupart, mais si vous savez vraiment ce que fait la viande à la planète, à nous mêmes, et surtout comment a vécu l'animal auquel on découpé ce muscle avachis qui va vous nourrir, alors vous n'avez pas d'excuses. N'en cherchez pas, il n'y en a aucune : c'est juste de l'égoïsme pur et simple. Non seulement vous tuez des animaux, mais vous condamnez votre descendance par la même occasion.
La plupart des gens n'en savent rien, mais quand je lis ces commentaires et que je vois que certains en ont conscience mais choisissent de ne rien faire, ça me met plutôt en colère en fait... Ceci-dit, j'ai trouvé que c'était un bon texte, même si je suis assez surpris de le trouver ici, et que j'ai compris de quoi il parlait presque à la première phrase.
Wow, personnellement je me demandais ou cette pasta s'en allait et a la fin ça ma causé toute un choc! Je suis fière d'être végétarienne et ça prouve bien des choses aux mangeur de viande qui on lu cette histoire! Ils se sont probablement dit "qui peux faire une chose si horrible" ou "jamais je ne pourrais laisser faire ça". Eh bien oui, vous le faite à chaque jour, sans rien espérer y changer! Bref, un grand bravo à l'auteur, une des meilleurs pasta'! J'adore :)
RépondreSupprimerAyant passé une énorme nuit ici a bouffer du creepypasta...(Sans mauvais jeu de mot, huhu)...Je n'ai absolument aucune idée de quoi dire pour approuver donc..;"+1". Je plussoie.
Supprimerca ma donner faim je prendrais bien steak bien saignant
Supprimerchui ke si tou le monde etait végétarien yaurai la paix dans le monde. trouver moi un végétarien qui a tué un humain , si le vegetarien nause pas tuer un animal il ne tura jamais un humain
RépondreSupprimerSuis-je la seule à avoir perçu la pasta comme parlant de cannibalisme ?
RépondreSupprimerAu début j'ai penser a ça...:/
SupprimerPour commencer, Hitler était végétarien; ça c'est fait.
RépondreSupprimerDe plus je suis pour la tragédie, mais le pathos lourd comme ici, non.
L'histoire aurait pu être bien plus intéressante si au lieu de donner la parole aux prisonniers, c'était les bourreaux qui s'exprimaient : leur froideur face au statut des prisonniers aurait pu émouvoir bien plus qu'un prisonnier se plaignant, car tout le monde le sait un prisonnier ça se plaint.
Faut arrêter de sortir l'argument "Hitler était végétarien", quoi. Hitler mangeait peu de viande, certe, mais à cause de problèmes de santé, c'était loin d'être par compassion. D'ailleurs il n'était pas "végétarien", il mangeait simplement moins de viande. Franchement ça me fait mal de voir tous ces commentaires sans arguments sensés simplement parce que vous essayer de vous "justifier" ou vous donner "bonne conscience".
SupprimerJ'ai pas besoin d'avoir bonne conscience. Je mange des cadavres et ça me va.
SupprimerLes gens, quelqu un a pensé a voir cette creepy de manière à ce que ça ne soit pas un animal qui raconte... A un moment il parle de "masse humaine "... Vous êtes sûrs de la provenance de votre viande ??
RépondreSupprimerL'humain reste quand même un sacré connard.
RépondreSupprimerSavoir de la souffrance qu'il engendre mais n'en avoir aucune honte. Mais pire encore, mépriser ceux qui en conscience et qui décident de ne pas se rendre complices de ces crimes.
Quelque soit l'argumentaire, vous resterez aveugles dans votre confort égoïste, et même faire subir ce que les animaux subissent à vous ou à votre famille ne changera rien à votre misérable idée de supériorité.
Mmmmh... Arrête tu me donne faim...������
SupprimerCelui sur qui aime les steak saignent^^
L'humain reste quand même un sacré connard.
RépondreSupprimerSavoir de la souffrance qu'il engendre mais n'en avoir aucune honte. Mais pire encore, mépriser ceux qui en conscience et qui décident de ne pas se rendre complices de ces crimes.
Quelque soit l'argumentaire, vous resterez aveugles dans votre confort égoïste, et même faire subir ce que les animaux subissent à vous ou à votre famille ne changera rien à votre misérable idée de supériorité.
Et tu oses parler de mépris ? Quand on défend une cause, il faut le faire intelligemment, se montrer détestable et hargneux comme tu le fais envers tous les "bouffeurs de cadavres" ne fait que reculer ta cause par la haine ou le dégoût que tu provoques en retour.
SupprimerJe suis un consommateur de viande, pleinement conscient de ce que cela implique, mais visiblement bien plus raisonné que certains végétariens/végétaliens. C'est une bonne et une belle cause qui j'en suis sûr va gagner en grandeur et en influence, je m'efforcerai d'ailleurs d'apprendre à mes enfants à manger peu de viande, ils pourront ainsi plus facilement décider s'ils souhaitent tout de même devenir omnivore ou ne pas se nourrir d'animaux, mais personnellement je sais très bien que je n'arrêterais pas la viande, j'essaye d'avoir une consommation raisonnée/correcte et d'éviter la viande venant des élevages du genre décrit dans cette pasta, mais je n'arrêterais pas pour autant d'en manger.
Ce texte d'ailleurs je le trouve lourd. Il en rajoute des tonnes pour essayer de faire culpabiliser, sauf qu'on le voit venir de loin et ça ne rend ma chose que plus fatigante à lire, elle répète juste "vous êtes des connards, vous êtes des connards, vous êtes des connards, l'humanité c'est de la merde". C'est même pas une creepy pasta, c'est juste un plaidoyer de la cause animal tourné pour faire culpabiliser, ça devrait limite être libellé trollpasta.
Bref, sois plus intelligent dans ta lutte contre les omnivores, parce qu' avant d'être une lutte c'est surtout une prise de conscience.
Au début je croyais qu'il parle d'un orphelina apres je croyais qu'ils parlais des juifs qui mourrais dans les camps d'extermination a cause de la segonde guerre mondiale et puis j'ai compris qu'en réalité il parle de l'execution des animaux mais je ne pense pas que nous pouvonns dire que c'est une creepipasta mais plutot un texte qui donne a reflechire sur la société
RépondreSupprimerDu tofu, mon gars !!!
RépondreSupprimerLes animaux ne ressentent pas ce genre d'émotions et sont mieux traités ainsi que seuls dans la nature. J'en dit donc que c'est inutile comme message et nous force à ne pas accepter la réalité. Se nourrir de viande est important pour l'humain et les animaux élevés pour leur viande ne prennent pas compte du sens de leur vie. Les personnes végétariennes n'accepte pas la réalité. Quand un animal nait pour sa viande, on peut dire qu'il est condamné à mort mais c'est une manière stupide de voir la chose, car quand il moura, il fera le bien et la santée. Le texte a l'air de parler des conditions des galinacés... ces animaux vivent dans de bonnes conditions comparé celles que leur procure la nature. Les poules dans la nature sont faciles à atteindre pour leurs prédateurs, ce qui fait de l'élevage une meilleure vie pour ces animaux. De plus, leur intelligence n'est pas assez élevé pour se soucier de ce qui les attends.
RépondreSupprimerJe ne suis pas d'accord avec ce que tu dis anonyme 22:00 va voir le site de green peace et d'autre sites de défense contre les maltraitances animale et tu verras que ces être vivants ne sont pas considérés comme tel ,par exemple :sait tu que les becs des poussins sont coupés à leurs naissances? pour éviter qu'ils ne se blessent entre eux,car ils sont tous serrés les un contre les autres et que certains devenus adultes ont tellement étaient engraissés qu'ils se retrouvent à ne plus pouvoir supporter le poids de leurs organes.
RépondreSupprimerQuand j'ai lu "je suis né dans un endroit qu'on appelle maison" j'ai pensé à undertale
RépondreSupprimerPourquoi je suis simplement déçu La?.... dans creepypasta vous lisez quoi? Perso je lis CREEPY en premier.
RépondreSupprimerOk le début lance bien mais sérieux, balancer un sujet aussi sérieux ici... Et et de cette manière.
Donc rectification, c'est pas une creepypasta mais une jokepasta.
tu sais le genre d'histoire ou quand tu la termine tu sens que tu t'es bien fait avoir sur le sujet.
Je retiendrais que c'est magnifiquement bien écrit....et carrément trop extrémiste